Diesel, symptôme de notre faiblesse...
Bonjour
Je suis tombé aujourd'hui sur un article du journal "L'union", article rédigé par Sébastien Lacroix..
Je suis tombé de haut en lisant ce "torchon"...je vous laisse juger de vous même de ses écrits, n'hésitez surtout pas à laissez votre commentaire...
Bruno Ricard
Pour réagir en bas de l'article: Cliquez ICI : http://www.lunion.com/598637/article/2015-11-18/diesel-symptome-de-notre-faiblesse?fb_action_ids=748664988599537&fb_action_types=og.comments

129 morts, 352 blessés, et une chienne tuée. Elle s’appelait Diesel et avait été dressée pour accompagner le RAID dans ses missions. Elle a été abattue hier matin par les terroristes dans l’appartement où ils étaient retranchés. Aussitôt, les réseaux sociaux se sont enflammés. Twitter, Facebook ont croulé sous les milliers de petits mots de compassion, les like, les petits cœurs, les « RIP ». Il s’est même trouvé des voix pour s’insurger contre l’emploi d’animaux dans des missions dangereuses !
Là, nous avons un problème. Si, dans un pays en guerre, la mort d’un chien plonge la moitié de la population dans le chagrin et la compassion, c’est que quelque chose ne tourne plus rond. C’était bien la peine de brandir des pancartes « même pas peur » à l’adresse des terroristes. Certes, il est bien triste qu’un chien fasse les frais de la folie humaine, son maître en est sûrement affecté, mais, à côté des 129 morts et 352 blessés, le chien pèse peu. Par respect pour ceux qui ont eu un proche tué ou blessé vendredi, la décence aurait voulu que la mort de Diesel reste anecdotique.
Sans vouloir faire de la provocation, ce n’est pas le sujet, il faut s’interroger sur cette propension à vouloir placer l’animal domestique au niveau de l’homme. Ils ont beau être sympathiques, mignons, utiles parfois, les chiens, les chats, les hamsters restent des animaux. Et, par ces temps de risque maximum, l’homme gagnerait à ne pas leur céder sa place. Car la comparaison est terrible : d’un côté, des barbares pour qui la vie humaine n’a quasi aucune valeur, de l’autre des Français chez qui le chien s’assied à la table familiale, a son fauteuil dans le salon et un abonnement à une chaîne câblée pour chiens. À cette aune-là, le choc des civilisations est terrible. La haine des uns, face à l’aboulie d’une société mi-dépressive, mi-va-t-en-guerre. Les uns sont prêts à tout, les autres pleurent un chien tué au combat. N’offrons pas aux premiers le spectacle de notre faiblesse, car c’en est une, cela renforce leur détermination à nous mépriser.