Douze chiens sauvés de l’enfer thaïlandais vont être accueillis au refuge de la Mare Auzou, de la Fondation Brigitte-Bardot, à Saint-Aubin-le-Guichard

Publié le par Ricard Bruno

Animaux. Ils ont été arrachés à un trafic qui les destinait à être consommés. La fondation Brigitte-Bardot a accueilli quatre chiens en provenance de Thaïlande, hier, dans son refuge de Saint-Aubin-le-Guichard. Huit autres devraient arriver d’ici la fin du mois​
« Ces chiens, pour la plupart volés, étaient destinés à être jetés sans pitié dans une machine pour être dépecés vivants », dénonce la fondation

« Ces chiens, pour la plupart volés, étaient destinés à être jetés sans pitié dans une machine pour être dépecés vivants », dénonce la fondation

Entassés pêle-mêle dans des camions à destination du Vietnam, des centaines de chiens ont été sauvés d’une abominable mort programmée. Coffee, Baku, Dalhia et Benji, quatre femelles, sont au nombre des rescapés.

« Ces chiens, pour la plupart volés, étaient destinés à être jetés sans pitié dans une machine pour être dépecés vivants, avant d’être brutalement tués puis vendus à des restaurants locaux », communique la fondation Brigitte-Bardot, qui a décidé, symboliquement, d’accueillir 12 canidés dans son refuge de la Mare-Auzou, à Saint-Aubin-le-Guichard. Ils sont arrivés hier jeudi.

Depuis plusieurs années, la fondation alerte le gouvernement thaïlandais afin que cesse « l’odieux trafic ». Les premiers résultats encourageants de son action militante se concrétisent donc. La sensibilisation au sort réservé à ces animaux infortunés a aussi été accentuée par la diffusion de cartes postales destinées à être envoyées à l’ambassade de Thaïlande, afin d’agir contre les gangs spécialisés dans ce trafic international.

Éloigner la malchance

La filière d’approvisionnement depuis la Thaïlande vise essentiellement la Chine, la Corée du Sud et le Vietnam. Dans certains de ces pays, selon certaines croyances, la consommation de viande de chien serait censée « chauffer le sang » et éloignerait la malchance.

Hélas, par voie de conséquence, la malchance perdure toujours chez les toutous, qui sont autant de victimes potentielles, « car ils font spontanément confiance aux humains et ne sont nullement agressifs », réagit Brigitte Auloy, chargée de mission à l’international pour les animaux domestiques.

Auparavant, « les chiens étaient souvent achetés aux villageois contre un seau à eau. Maintenant, ils sont plus souvent volés. Grâce à l’action sans relâche de la protection animale et particulièrement de Soi Dog, les chiffres sont passés de 500 000 à 100 000 chiens victimes du trafic, cette année. »

C’est dans ce cadre que la fondation a financé, en 2013, une aide d’urgence comprenant médicaments et nourriture, plus un enclos pouvant accueillir 500 chiens sauvés.

« Les animaux voyageaient dans des cages, entassés jusqu’à plus de 20. Absolument inimaginable lorsque l’on voit l’étroitesse des caisses », dénonce Brigitte Auloy, qui a récupéré, hier, quatre chiens à l’aéroport de Roissy avant de les prendre en charge pour les diriger vers le refuge de la Mare-Auzou.

Huit autres seront sauvés et arriveront les 24 et 25 mars. « Certes, cette action, au vu du nombre des chiens qui se retrouvent à l’abri sur le sol français, demeure symbolique. Mais nous espérons que cela sensibilisera davantage les défenseurs de la cause animale », explique Léa, en charge du pôle adoption au sein de la fondation Bardot. Une bénévole de l’association Soi Dog a déjà adopté un treizième chien en Thaïlande. Tous espèrent que cette initiative fera des émules, pour que leur enfer asiatique se transforme définitivement en paradis français.

Infos pratiques

Refuge de la Mare-Auzou, Fondation Brigitte-Bardot, à Saint-Aubin-le-Guichard. Tél. 01 45 05 14 60

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E
c'est horrible ce trafic de chiens destinés à être consommés par les chinois et les vietnamiens <br /> En voilà qui ont eu la chance inouïe d'être arrachés à cette horreur par la Fondation Bardot<br /> Les pauvres
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