Près de Rouen, il élevait 500 poules, dans sa maison
Il a fallu une trentaine de personnes pour mener à bien cette intervention. Vendredi 25 mars 2016, cinq associations de défense animale sont intervenues dans une maison située près de Barentin (Seine-Maritime), pour saisir plus de 500 volailles, qui auraient été mal entretenues et élevées dans des cages à rongeur, des bacs de rangements et des clapiers à lapin.
Avec le soutien des forces de l’ordre, les Fondations 30 Millions d’amis, La fondation Brigitte Bardot, Assistance aux animaux, ainsi que la SPA de Paris et la Fondation Wellfarm ont pris en charge les volailles.
Un « temple de la poule de Pékin »
Les poules étaient la propriété d’un passionné de volailles, qui « s’est trouvé une vocation dans la génétique des poules », commente Anne-Claire Chauvancy, de la Fondation Assistance aux animaux, pour Normandie-actu.
Selon les représentants des associations présentes sur place, l’éleveur, âgé d’une soixantaine d’années, voulait « ériger un temple de la poule de Pékin ». Au sol du domicile, les bénévoles ont constaté également plusieurs centimètres de fiente.
Des cages remplies de fiente
Incommodés, des riverains ont signalé cet élevage auprès de la municipalité. Cette dernière a envoyé les services vétérinaires sur place, pour faire un état des lieux de la situation. Plusieurs contrôles et mises en demeure ont été réalisés, en vain, pour contraindre l’éleveur « à se conformer à la réglementation en vigueur », et à améliorer les conditions de vie des poules. Au bout de trois mois, le parquet a finalement ordonné la saisie de ces volailles.
En mauvais état de santé, maigres et déplumées, toutes les poules ont été réparties entre les différentes associations, afin d’être soignées et placées dans différentes structures leur apportant de meilleures conditions de vie. Le propriétaire a consenti à céder la majorité de ses poules de Pékin. La Fondation 30 Millions d’amis a d’ores et déjà porté plainte, pour mauvais traitements.