La corrida radiée du patrimoine immatériel français

Publié le par Ricard Bruno

Le Conseil d’État a rejeté, ce mercredi, le pourvoi de deux organisations pro-corrida qui contestaient sa radiation du patrimoine immatériel français décidée par la Cour Administrative d’Appel (CAA) de Paris. Immense joie pour les associations de protection des animaux, inacceptable pour les pro-corrida : retour sur cette décision.

La corrida radiée du patrimoine immatériel français

La corrida était inscrite depuis 2011 à l’inventaire du patrimoine immatériel français après la demande de deux associations: l’Association des villes taurines, et l’Observatoire national des cultures taurines. En 2015, la CAA de Paris avait infirmé cette décision.

Pour les défenseurs des animaux, cette nouvelle est une grande avancée. « Nos adversaires voulaient sanctuariser la corrida, ce ne sera pas le cas », a déclaré David Chauvet, cofondateur du Droit des animaux. Pour Brigitte Bardot, la plus célèbre des défenseurs des animaux, c’est une décision « formidable ». « Ce fut un long combat : cinq ans de lutte acharnée pour obtenir une évidence, la corrida, séance de torture et d’agonie, n’a rien à faire avec les parfums de Grasse et la tarte Tatin », ont déclaré dans un communiqué commun le CRAC Europe et Droit des animaux.

L’inventaire du patrimoine immatériel français comprend des pratiques allant de la dentelle au point d’Alençon à la musique traditionnelle réunionnaise. Au total, ce sont 300 pratiques, danses, sports, rituels, jeux -et bien plus encore- qui y sont inscrits.

Si cette décision est une grande avancée pour les associations de défense des droits des animaux, le but n’est pas encore atteint : « Ce sera encore plus formidable quand la corrida sera définitivement interdite en France », a déclaré Brigitte Bardot.

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