Brigitte Bardot évoque ses rela­tions avec les prési­dents de la Répu­blique

Publié le par Ricard Bruno

« Chirac, il m'appe­lait petite biche, il était gentil avec moi ! »
Brigitte Bardot évoque ses rela­tions avec les prési­dents de la Répu­blique

Si l’ico­nique actrice prend souvent la parole pour défendre la cause animale, elle n’en demeure pas moins une citoyenne prompte à dézin­guer à tout va la classe poli­tique ; ses faveurs, on le sait, allant au parti fron­tiste. Dans une récente inter­view au Figaro, « BB » vient d’évoquer ses rela­tions avec les diffé­rents prési­dents de la Répu­blique, et une fois encore, si certains ont réussi à la char­mer, d’autres beau­coup moins.

Abon­née aux décla­ra­tions bien souvent provo­cantes, la muse de tant de cinéastes deve­nue pasio­na­ria de la cause animale, n’a pas malgré le temps qui passe, l’in­ten­tion de chan­ger son fusil d’épaule. C’est donc sur les hommes poli­tiques dans son ensemble que l’an­cienne actrice qui rappe­lons-le, a épousé en 1992 le sympa­thi­sant FN Bernard d’Or­male, pointe son viseur. Des coups de gueule rassem­blés dans un livre paru le mois dernier aux éditions de l’Ar­chi­pel et inti­tulé Brigitte Bardot, répliques et piques. Ce week-end, nos confrères du Figaro ont égale­ment libéré la parole de l’ex-femme de Roger Vadim.

 

Un entre­tien sans conces­sion dans lequel Brigitte Bardot a expliqué suivre assi­dû­ment la campagne élec­to­rale indiquant ne pas être convain­cue par « les quatre ‘on’, Fillon, Mélen­chon, Hamon et Macron ». « Moi, je ne suis pas pour les ‘on’, je suis pour la ‘M’ », a-t-elle ainsi souli­gné, dans une réfé­rence à peine masquée à Marine Le Pen. Toute­fois la prési­dente de la Fonda­tion de défense des animaux qui porte son nom a égale­ment ajouté qu’elle « aimait bien » aussi Jean-Luc Mélen­chon. « Il a dit que s’il était élu, il ferait le ménage dans les abat­toirs ». Et de pour­suivre : « Et c’est un très bon orateur ».

 

 

Une inter­view dans laquelle Brigitte Bardot a égale­ment passé en revue les prési­dents de la Véme Répu­blique. « Inti­mi­dée » par de Gaulle, qui lui « manque énor­mé­ment », elle garde aussi un très bon souve­nir de Pompi­dou : « Ils étaient sympa­thiques, drôles, char­mants. C'était un homme érudit et simple, bien élevé, élégant… L'élégance, c'est quelque chose qui manque chez les hommes poli­tiques aujourd'hui. » Quant à Giscard, il est « le seul à avoir fait quelque chose » : « Quand je lui ai demandé d'arrê­ter les impor­ta­tions de bébés phoques, il l'a fait aussi. » Concer­nant les trois derniers loca­taires de l’Ely­sée, son avis est plus tran­ché : « Chirac, il n'a rien fait, mais avec le sourire ! Il m'appe­lait petite biche, était gentil avec moi ! Sarkozy, il en a promis des choses, mais… rien ! Quant à Hollande, lui, il ne m'a rien promis. »

 

Brigitte Bardot s'est égale­ment confiée sur ses origines bour­geoises qui auraient pu l'amener à vivre un tout autre destin. « J'aurais dû me marier avec un type qui habite Neuilly et possède plein d'usines », a-t-elle ironisé, regret­tant ces années où elle fut prison­nière de son image. Avant de conclure : « C'était dans l'esprit de mes parents. Cela dit, je suis extrê­me­ment bien élevée, et ce côté un peu n'importe quoi, les coups de gueule que je peux pous­ser, c'est parce qu'au fond de moi j'ai une struc­ture très forte. »

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