Poney, chèvres, chats, chevaux : une cinquantaine d’animaux maltraités sauvés en Mayenne...
Mercredi 14 février 2018, à Averton en Mayenne, près de Villaines-la-Juhel, de nombreux animaux maltraités ont été libérés et emmenés en refuge par la Fondation Brigitte Bardot.
Mercredi 14 février 2018, à Averton, en Mayenne, près de Villaines-la-Juhel, sur deux sites différents appartenant à un même couple, une opération de sauvetage d’animaux a eu lieu. « Nous sommes intervenus pour mettre en sécurité, et en condition de vie décente une cinquantaine de bêtes en tout », indique Charlène Leroux, de la fondation Brigitte Bardot.
Parmi eux se trouvaient 5 poneys (dont des shetland), un âne, un cheval, des oies, des canards, 8 moutons, 4 chèvres, 3 lapins. Il y avait également plus de 30 volailles. « Les propriétaires avaient ramené plein d’animaux chez eux. Ils ont été débordés ». Ils avaient pris l’habitude de mettre les animaux dans des cages. Un chat a été retrouvé dans un clapier à lapin, avec seulement des concombres et des légumes à manger.
La plupart avaient peu à manger. Ils étaient souvent très maigres et en situation de maltraitance. « Les enclos et les cages étaient mal entretenues. Les fientes et les urines des animaux n’étaient pas évacuées ». Il y avait également de la boue. « Du coup, lorsque nous sommes arrivés, ils en étaient recouverts, et très sales ».
La fondation Brigitte Bardot est intervenue de 10 à 14 h. Prévenue par la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de protection des population), l’intervention a été menée en présence de deux gendarmes de la Mayenne pour assurer la sécurité, ainsi que par quatre personnes de la DDCSPP.
« Le couple n’était pas présent sur le premier site, mais sur le second, oui ». Une enquête est en cours pour connaître les circonstances dans lesquelles les animaux se sont retrouvés dans une telle situation. Il est suspecté une forme de détresse psychologique du couple. Aucun cadavre animal n’a toutefois été retrouvé sur les sites.
« Toutes les bêtes ont été évacuées vers le refuge de la Fondation Brigitte Bardot, celui de La Mare d’Auzou, dans l’Eure, à Saint-Aubin-le-Guichard ». Là bas, ils y seront en liberté, avec les traitements qui conviennent. Ils pourront retrouver une santé normale.
D’après la fondation, « ces personnes seront à surveiller à l’avenir. Elles peuvent être amenées à recommencer ».
La fondation a joué son rôle. Il appartiendra à la justice de se prononcer sur les sanctions pour ce couple de Mayennais, à l’origine du méfait. Ils devront peut être s’expliquer au tribunal de Laval. Selon leur profil psychologique, ils pourraient être amenés, ou non, à être déclaré responsables de leurs actes.