Robert Hossein...un an déjà qu'il nous a quitté...

Publié le par Ricard Bruno

Robert Hossein...un an déjà qu'il nous a quitté...

Robert Hossein, de son nom de naissance Abraham Hosseinoff, né le 30 décembre 1927 à Paris 12e (Seine) et mort le 31 décembre 2020 à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un réalisateur, acteur, scénariste, dialoguiste et metteur en scène français. Parmi ses films connus : « Toi, le venin » (1959, policier), « Madame Sans-Gêne » (1961, historique), « Angélique Marquise des Anges » (1964, aventure, avec Michèle Mercier), « Prêtres interdits » (1973, drame), « Liberté, égalité, choucroute » (1985, comédie, avec Michel Serrault) et « Les Misérables » (182, drame, avec Lino Ventura).

Fils d'un compositeur, André Hossein, et d'une pianiste, Robert Hossein suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova. Il obtient son premier succès d'estime à 19 ans, avec un rôle dans la pièce "Les voyous". Il se dirige un temps vers la mise en scène, avec notamment "Docteur Jekyll et Mister Hyde", "La chair de l'orchidée" d'après James Hadley Chase, ou bien encore "L'homme traqué", d'après Francis Carco. Il débute sa carrière cinématographique en 1948 dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry, où il tient un petit rôle de figuration. Sa carrière s'accélère avec le film de Jules Dassin, "Du rififi chez les hommes". Il donne la réplique à Brigitte Bardot, dans "Le Repos du guerrier", et à Sophia Loren, dans "Madame sans gêne".

 

En 1955, il réalise son premier film, "Les Salauds vont en enfer", dont il est également metteur en scène et acteur. Après "Pardonnez nos offenses", qu'il réalise en 1956, et "Toi le venin". En 1959, le voilà en héros romantique, incarnant Jeoffrey de Peyrac, dans Angélique Marquise des Anges, et dans un registre plus intimiste, "La musica", de Marguerite Duras, en 1967. En 1968, il retrouve Michèle Mercier, sa partenaire d'Angélique, pour "Une corde, un colt", western français qu'il réalise et interprète.

 

Il prend en charge en 1970 la Maison de la Culture de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique. À son retour à Paris, Il se lance dans une série de grands spectacles au Palais des Sports et du Palais des Congrès de Paris, où le public est invité à prendre parti : "Le Cuirassé Potemkine", "Notre-Dame de Paris", ou bien encore "Danton et Robespierre". La comédie musicale "Les Misérables" connaîtra un succès phénoménal à Paris, et sera reprise à Broadway.

 

Il aura multiplié entre temps les apparitions au cinéma, notamment dans "Le Casse", d'Henri Verneuil, en 1971", "Les Uns et les Autres", de Claude Lelouch, en 1981, ou encore "Vénus beauté (institut)", de Tonie Marshall, en 1999..

Il aura été marié à Marina Vlady, puis Candice Patou. Depuis 2000, il dirige le théâtre Marigny.

En 2007, il présente une pièce intitulée N'ayez pas peur sur la vie de Jean-Paul II. Il voue une dévotion toute particulière à sainte Thérèse de Lisieux.

En 2009, on a pu le voir aux côtés de Jean-Paul Belmondo dans le film Un homme et son chien réalisé par Francis Huster.

En avril 2016, il est reçu par le pape François, sur la place Saint-Pierre à Rome. Il confie alors à Radio Vatican sa motivation pour la défense d'un théâtre populaire « qui permette aux jeunes de trouver des perspectives de culture, de sens et de foi ».

Robert Hossein est mort le jeudi 31 décembre 2020, à l'âge de 93 ans, du coronavirus, à Essey-lès-Nancy (France).

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