Jean-Jacques Candelier, député, veut mutiler nos chiens !
Mutiler l’animal pour répondre à une mode
Dans son texte, Jean-Jacques Candelier semble regretter le temps où l’on pouvait allègrement faire couper les oreilles de son chien afin de répondre à des critères de mode. Il ose même déplorer « l’abandon du standard historique des chiens de race » et souhaiter que les autorités puissent « promouvoir le vrai chien de race issu de la sélection, seule garantie d’équilibre et de caractère »… L’otectomie serait-elle devenue un critère de race à part entière ? Doit-on en déduire qu’un chien sans pedigree est un sous-chien, un danger pour l’homme et la société, et qu’il faudrait encourager à son éradication ? Vient ensuite un amalgame d’idées archaïques et non avérées…
Non, M. Candelier ! Il n’y a aucun lien entre coupe des oreilles et dangerosité
! M. Candelier affirme avec aplomb – mais sans citer aucune source – que l’otectomie doit être réalisée pour des raisons de santé animale et de sécurité publique, puisque « les oreilles naturelles seraient source de souffrance », « et qu’un chien qui souffre peut devenir agressif, et donc dangereux ». L’agressivité d’un chien peut être due à un ensemble de facteurs divers (conditions de traitement, d’élevage, d’éducation, etc), mais sûrement pas au fait que les oreilles soient coupées ou non. A l’heure où la Fondation Brigitte Bardot initie, auprès du président de la République et de son gouvernement, la mise en place des « Assises de la protection animale », cette proposition de loi montre combien la route est encore longue avant d’arriver à une relation harmonieuse et respectueuse entre l’homme et l’animal.
Lire la proposition de loi : http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0595.asp
Source : Fondation Brigitte Bardot