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FOURRURE : Grande victoire...

Publié le par Ricard Bruno

FOURRURE


Grande victoire : l’Union Européenne ferme ses portes aux peaux et fourrures de chiens et de chats !


En juin 2007, l’Union européenne a adopté un règlement (qui entre en vigueur le 31 décembre 2008 dans les 27 Etats membres) visant à « interdire l’importation, l’exportation, la vente et la production de fourrures et peaux de chats et de chiens ».

Pour la Fondation Brigitte Bardot, il s’agit d’une « victoire » qui fait suite à de très nombreuses interventions auprès des autorités nationales et européennes, « victoire » très partielle toutefois et qui, pour être complète, devra être élargie à l’ensemble des animaux exploités et tués pour le marché de la fourrure.


Prochaine étape : après les chiens et les chats, l’Europe doit interdire le commerce des fourrures de phoques

Le 23 juillet 2008, la Commission européenne a présenté une proposition de règlement concernant le commerce des produits dérivés du phoque. Le Parlement européen a déjà rédigé plusieurs rapports sur cette proposition et les ministres européens de l’Environnement y travaillent également. Le texte final devrait être mis au vote dès le printemps prochain et, d’après les informations de la Fondation Brigitte Bardot, celui-ci pourrait être beaucoup plus restrictif que la proposition initiale qui autorise des dérogations à l’interdiction du commerce.

Dans un  baroud « d’honneur », les autorités canadiennes tentent de faire passer les massacres perpétrés sur la banquise pour des chasses non cruelles en proposant, sur le papier, des mesurettes qui restent inapplicables sur le terrain.

Rappelons que cette tuerie est incontrôlable et qu’elle n’a comme seul objectif d’abattre un maximum de phoques en un minimum de temps… Cette course folle entraîne des pratiques d’une extrême violence, d’une rare cruauté, les chasseurs passant d’un phoque à un autre en blessant les animaux pour les empêcher de rejoindre la mer, laissant les phoques agoniser de longues minutes dans la souffrance avant de les achever à coups de gourdins ou au couteau.

L’utilisation d’armes à feu pour abattre les phoques est aussi cruelle car les dernières observations montrent très clairement que les phoques sont, là encore, laissés de longues minutes blessés avant d’être récupérés et tués par les chasseurs.

L’Union européenne doit se montrer ferme

Pour la Fondation Brigitte Bardot, les mesurettes du gouvernement canadien ne répondent absolument pas aux préoccupations de l’opinion publique européenne qui refuse désormais d’être complice de massacres perpétrés sur la banquise pour alimenter le marché de la fourrure.

La seule position cohérente et éthiquement recevable est de s’opposer fermement et totalement à ces massacres, en refusant le commerce en Europe des produits dérivés du phoque. De même que l’Union européenne ferme, à compter du 31 décembre 2008, ses frontières aux peaux et fourrures de chiens et de chats, elle doit fermer ses frontières, dès 2009, aux produits issus de la « chasse » aux phoques, plus gros massacre de mammifères marins au monde !

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40179
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Chasse aux phoques..

Publié le par Ricard Bruno

Nouvelle réglementation canadienne sur la chasse aux phoques : Des mesures dérisoires et inapplicables pour la Fondation Brigitte Bardot !

Par crainte d'un embargo Européen portant sur les produits dérivés de la chasse aux phoques, et dans un  baroud « d’honneur », les autorités canadiennes tentent de faire passer les massacres perpétrés sur la banquise pour des chasses non cruelles en proposant, sur le papier, des mesurettes qui restent inapplicables sur le terrain.

Ainsi, les chasseurs ne pourront plus frapper les bêtes de plus de 1 an avec un gourdin ou un hakapik, « à moins que celui-ci n'ait d'abord été abattu avec une arme à feu ».

Ils devront également, avant de dépecer les phoques, vérifier s'ils sont morts en palpant leur crâne, plutôt qu'en vérifiant si les yeux de l'animal réagissent aux stimuli.

Enfin, l'animal chassé devra être saigné pendant au moins une minute, ce qui permet de garantir que le phoque est mort.

Les associations de protection animale sont indignées par ses nouvelles mesures qui de toute façon ne changent rien et restent inacceptables !

 

L’ancienne réglementation canadienne prévoyait que « quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque ». La nouvelle réglementation n’apporte rien de plus si ce n’est l’interdiction d’écorcher un phoque avant « qu’au moins une minute ne se soit écoulée après lui avoir tranché, afin de le saigner, les deux artères axillaires situées sous les nageoires avant »… Il est vrai que dans son avis scientifique, adopté le 6 décembre 2007, L’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) précise que les phoques peuvent être « dépecés alors qu’ils sont encore conscients, ce qui entraîne des douleurs, de la détresse, de la peur et d’autres formes de souffrance. En ce qui concerne la vérification de chaque phoque, visant à s’assurer qu’il est mort ou inconscient, il a été estimé que cela n’est pas toujours pratiqué efficacement et qu’il en résulte que les phoques sentent les coups de couteau du dépeçage, avant de perdre connaissance ou de mourir du fait de la saignée ».

 

Il ne s’agit pas d’une chasse, mais d’un véritable massacre !

 

Sur le papier, les autorités canadiennes peuvent écrire ce qu’elles veulent mais sur le terrain il est impossible de contrôler ce massacre qui n’a qu’un objectif : tuer un maximum de phoques en un minimum de temps. Cette course folle entraîne des pratiques d’une extrême violence, d’une rare cruauté, les chasseurs passent d’un phoque à un autre en blessant les animaux pour les empêcher de rejoindre la mer, phoques agonisant de longues minutes dans la souffrance avant d’être achevés à coups de gourdins ou à coups de couteau.

 

En ce qui concerne l’utilisation d’armes à feu pour abattre les phoques, les dernières observations montrent très clairement que les phoques sont, là encore, laissés de longues minutes blessés avant d’être récupérés et tués par les chasseurs.

 

L’Europe n’acceptera pas ces demi-mesures

 

Actuellement, les différents rapports du Parlement européen demandent une interdiction totale du commerce des produits dérivés du phoque. Pour la Fondation Brigitte Bardot, ces mesurettes ne répondent absolument pas aux préoccupations de l’opinion publique européenne qui refuse désormais d’être complice de massacres perpétrés sur la banquise pour alimenter le marché de la fourrure.

 

La seule position cohérente et éthiquement recevable est de s’opposer fermement et totalement à ces massacres, en refusant le commerce en Europe des produits dérivés du phoque. De même que l’Union européenne ferme, à compter du 31 décembre 2008, ses frontières aux peaux et fourrures de chiens et de chats, elle doit fermer ses frontières, dès 2009, aux produits issus de la « chasse » aux phoques, plus gros massacre de mammifères marins au monde !

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40178
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Il habillait Brigitte, il s'en est allé : Ted Lapidus...

Publié le par Ricard Bruno

Le couturier Ted Lapidus, qui a eu son heure de gloire dans les années 1960 et 1970 avec une mode unisexe ou le style safari, est mort lundi à l'âge de 79 ans à l'hôpital de Cannes (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès de sa famille.

"Il s'est éteint à 14H30. Il souffrait depuis plusieurs années d'une leucémie et est décédé des suites d'une insuffisance respiratoire", a déclaré à l'AFP sa soeur et couturière Rose Torrente-Mett.

Le couturier doit être inhumé vendredi au père Lachaise à Paris.

Le président de la République Nicolas Sarkozy a salué en lui un créateur "toujours placé à la pointe de la modernité"."Son surnom +Ted Lapidus+, connu de tous les Français, symbolise depuis plus d'un demi siècle une marque à forte identité, qui a rendu la mode accessible à la femme et à l'homme de la rue", a dit le chef de l'état dans un communiqué.

Edmond Lapidus, dit Ted Lapidus, était né le 23 juin 1929 à Paris. Ce fils de tailleurs russe émigré "avait ouvert sa maison en 1958 et Annabelle Buffet avait été un de ses premiers mannequins", a raconté à l'AFP Mme Torrente en ajoutant qu'il avait ainsi habillé Brigitte Bardot ou Alain Delon.

"Ted a été le premier couturier de la nouvelle vague", a-t-elle ajouté. "Me monde entier le connaissait", a encore dit Mme Torrente.

Ted Lapidus, célèbre également pour avoir lancé le style militaire, les pattes d'épaule mais aussi introduit le jean dans la haute couture, a été admis au sein de la chambre syndicale de la couture parisienne en 1964.

"C'était un très grand couturier" a déclaré à l'AFP son fils Olivier, également couturier. Et de citer ses "looks" féminin/masculin, le blazer ou la saharienne et le style safari.

La maison Ted Lapidus rencontre très vite le succès lui permettant de de devenir "l'un des fers de lance d'un mouvement qui dans les années 60 et 70 destitue la haute couture et révolutionne la mode", indique le "Dictionnaire international de la mode", ouvrage de référence de la profession.

Ted Lapidus se définit comme le couturier de la rue. Le couturier, qui est passé par le Japon, veut appliquer les principes de la production normalisée au service d'une mode de qualité. "Avec une bonne main d'oeuvre, il n'y a aucune raison que ce ne soit pas en usine aussi bien qu'à la maison", disait-il.

Dans les années 70, la maison forte de sa notoriété se lance dans une politique intensive de licences de même qu'elle se lance dans le parfum.

Avec les années 1980, la griffe cherche un second souffle tandis que se succèdent les rachats de l'entreprise.

Rose Torrente regrette que Ted Lapidus n'ait pas eu la reconnaissance qu'il méritait. "C'était un grand couturier mais il n'a pas eu la chance de rencontrer son Pierre Bergé", allusion au couple qu'ont formé pendant plus de 40 ans Yves Saint Laurent et M. Bergé, le premier à la création et le second à la gestion de la maison de couture.

Une bagarre devant les tribunaux a opposé un temps le père à son fils Olivier sur l'utilisation de leur patronyme. Ils avaient fini par se réconcilier et Olivier avait succédé à son père en 1989 faisant vivre la haute couture jusqu'en décembre 2000.

"On ne s'est jamais brouillé réellement. Nous avions des problèmes liés à la présence de deux Lapidus sur la mode mais on s'est beaucoup aimés et ce soir c'est un fils qui pleure son père", a déclaré Olivier.

"On s'est connus intensément. Nous parlions encore récemment de poésie, une de ses passions dans la vie. Il laisse beaucoup de poèmes et des manuscrits".

 

Source : http://actu.orange.fr/articles/culture/Mort-du-couturier-Ted-Lapidus.html
Biographie de Ted Lapidus

Fils de Robert Lapidus, tailleur et de Cécile Guitine, Edmond Lapidus fait ses études secondaires à Marseille puis à Annecy. Il s'inscrit ensuite en faculté de médecine, à Paris. Mais le jeune homme change rapidement d'univers et devient tailleur au Club de Paris, en 1950. Un an plus tard, il fonde sa propre maison de couture, placée sous le signe de l'élégance à la française. Ted Lapidus est né. Le styliste crée également le cours de coupe académique de Tokyo, en 1961. En 1963 il entre à la chambre syndicale de la haute couture. En 1970, les parfums Ted Lapidus sont lancés, en partenariat avec L'Oréal. Le couturier développe parallèlement un réseau de licences en Europe. En 1982, Ted Lapidus a 53 ans. Il passe le relais à son fils Olivier, lui aussi très attiré par le monde de la couture et ce, depuis sa plus tendre enfance. L'activité de la maison Lapidus continue avec le lancement de plusieurs parfums. 'Pour homme' sera crée en 1987 et 'Fantasmes' en 1992. Un grand nombre de collaborations est également mis en oeuvre : Pronuptia, Lexus ou encore Toyota. En plus des collections haute-couture, Lapidus lance une collection de prêt-à-porter accessible à un grand nombre de clients. C'est la marque Tex, chez Carrefour. En 1994, Olivier Lapidus, en digne héritier de son père, recevait le dé d'or. Ted Lapidus est l'un des premiers à avoir imposé sa mode dans la rue, à l'image de la saharienne, le style uniforme ou encore l'esprit unisexe.


Source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/ted-lapidus-19201.php

Publié dans le web en parle

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Réponse de Christophe Marie sur : Oumna.com

Publié le par Ricard Bruno

Commentaire à l'article : Brigitte Bardot, nouveau ministre de l’Intérieur ?

Christophe Marie a dit :

Monsieur,

Puisque vous me mettez en accusation dans votre article « Brigitte Bardot, nouveau ministre de l’Intérieur ? », permettez-moi de répondre à vos allégations pour les moins contestables.

Non, la Fondation Brigitte Bardot n’a pas fait interdire la formation au sacrifice rituel destinée aux pères de famille en « jouant sur des fantasmes islamophobes » mais simplement en rappelant la réglementation (nationale et communautaire) et en demandant aux autorités de la faire respecter.

A la lecture de votre article, nous ne parlons de toute évidence pas de la même formation puisque vous faites l’éloge d’une « action de sensibilisation » visant à « inciter les pères de famille à se conformer aux normes sanitaires et d’hygiène en vigueur »… Sous votre plume, cette formation au sacrifice préalable à l’Aïd al-Adha devient une simple « information », on appréciera la nuance…

Préalablement à notre intervention auprès du maire de Grenoble, de la préfecture de l’Isère et du gouvernement, j’avais pris contact avec la Direction Départementale des Services Vétérinaires qui m’avait confirmé que l’objectif de cette formation était bien de former (ça parait logique) les pères de famille au sacrifice car, comme l’a déclaré le président de l’ASIDCOM à l’AFP : « ce sont ceux qui ont la responsabilité d’exercer le sacrifice ».

D’ailleurs, si l’ASIDCOM souhaitait réellement organiser sa formation dans un « état d’esprit très légaliste » comme vous le prétendez, le président de cette association ne m’en aurait sûrement pas refusé l’accès.

Dans votre article, vous nous accusez d’avoir mené une « campagne haineuse », d’avoir une « argumentation très idéologique, proche de certains thèmes défendus par l’extrême droite » et vous nous suggérez de prendre pour prochain slogan : « Défendons les moutons, sacrifions les musulmans ! ».

Vous écrivez aussi que « la Fondation Brigitte Bardot a fait de la dénonciation de l’abattage rituel musulman l’une de ses spécialités préférées ».

Tout ceci est lamentable et fait bien peu cas de la réalité à laquelle nous sommes confrontés.

Sachez tout d’abord que nous ne dénonçons pas l’abattage rituel mais l’égorgement des bêtes sans étourdissement préalable.

Lorsqu’il était Président du Conseil Français du Culte Musulman, le Dr Dalil Boubakeur nous avait apporté son soutien et, plus récemment, l’Académie vétérinaire de France a précisé, dans un rapport remis aux ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, que : « l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible s’il est correctement appliqué ».

Cet avis scientifique répond aux préoccupations des autorités musulmanes qui nous assurent, depuis plusieurs années déjà, que rien dans les textes sacrés ne s’oppose à la pratique de l’étourdissement préalable si ce dernier ne porte pas atteinte au caractère vital de l’animal (l’ASIDCOM, il est vrai, tient un discours plus extrême et de rejet total).

Notre Fondation rejoint donc la position de la Fédération des Vétérinaires d’Europe qui considère que : « l’abattage des animaux sans étourdissement préalable est inacceptable en toute circonstance »… Pourtant, ce type d’abattage s’est généralisé en France si bien que près de 80 % des ovins seraient égorgés sans étourdissement préalable, une partie pour les rites musulmans et juifs, le reste étant intégré au circuit classique sans aucune indication pour le consommateur.

De toute évidence, vous ne faites preuve d’aucune empathie ou compassion face à la souffrance animale. Je peux donc comprendre que vous soyez totalement hermétique à notre combat, pourtant, vous pourriez faire preuve d’honnêteté intellectuelle car dénoncer une pratique ne veut pas dire stigmatiser une population… Où alors, en dénonçant le massacre des phoques notre Fondation vise en fait le peuple Canadien, en intervenant contre la chasse à la baleine nous faisons du racisme à l’encontre des Japonais, en qualifiant de cruels et barbares les corridas, l’exploitation des animaux de cirque ou le gavage des oies et canards nous « jouons sur des phantasmes » francophobes…

La haine est bien présente dans votre texte, c’est indéniable, mais elle n’est pas de notre fait car notre combat est, précisément, de lutter contre l’exploitation et la violence perpétrées à l’encontre d’êtres sensibles bien incapables de se défendre ou s’opposer.

Sachez enfin que notre action ne se limite pas à dénoncer mais à agir, très concrètement, via de nombreux programmes de sauvegarde (animaux domestiques et sauvages) menés dans le monde entier.

Christophe Marie

Qui n’est pas « directeur de la Fondation Brigitte Bardot » comme vous l’écrivez (autre contrevérité) mais simplement coordinateur du bureau de Protection Animale.


Source : http://oumma.com/spip.php?page=affiche_commentaire&id_forum=20183

Publié dans le web en parle

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Et Bardot créa Buzios...

Publié le par Ricard Bruno

Et Bardot créa Buzios, par Jean-Pierre Langellier

En ce temps-là - les années 1960 -, Brigitte Bardot ne se mêle pas de la marche du monde. Sa bouche gourmande ne profère nul propos offensant pour les homosexuels ou les musulmans. Elle n'est que gloire et beauté. Depuis que Dieu l'a créée - merci Vadim -, on la désigne de ses seules initiales. Simone de Beauvoir admire sa "marche lascive" et de Gaulle sa "simplicité de bon aloi". Entrée si jeune dans le Petit Larousse, elle procure à la France, dit le général, autant de devises que Renault. Elle ne s'est pourtant guère exportée. Refusant les avances d'Hollywood, elle n'a jamais franchi l'Atlantique.

L'occasion se présente en 1964 lorsque B. B. décide, à 29 ans, de prendre des vacances, loin, croit-elle, des paparazzis. Elle met le cap sur Rio de Janeiro en plein été austral et, à bord d'une Caravelle, découvre à son tour l'Amérique. La destination ne doit rien au hasard. La star est amoureuse d'un Carioca d'adoption : Bob Zagury, play-boy franco-marocain et joueur de poker impénitent.

Au Brésil, la renommée de Bardot est à son zénith. Depuis plusieurs années, on chante son nom sur un air de samba ("Brigitte, beijo, beijo"). Lorsque son avion se pose à l'aube du 7 janvier, elle frôle la crise de nerfs en apprenant que 200 journalistes et photographes l'attendent de pied ferme. Derrière le hublot, sa perruque brune, stratagème dérisoire, ne trompe personne. Elle passera trois jours cloîtrée dans un appartement de Copacabana, avant de tenir une conférence de presse. Elle demande, en échange, qu'on la laisse en paix. Chose étonnante, ce contrat sera quasiment respecté.

Un voilier l'emmène, avec quelques amis, vers son "refuge secret", la péninsule de Buzios, au nord-est de Rio. Ce vieux rivage indigène tient son nom des longs coquillages dans lesquels les veilleurs des tribus Tupinamba soufflaient pour prévenir du danger. Au fil des siècles, tous ont fréquenté ses anses turquoise : les chercheurs d'or en partance pour le Pérou, les marchands en quête de bois précieux, les pirates entre deux mauvais coups, les négriers et leurs cargaisons humaines, les jésuites en mission.

Les baleines ont longtemps maraudé au large, leur chasse entretenant une petite industrie locale. L'huile du cétacé servait à l'éclairage public. On l'utilisait comme mortier pour enduire et consolider les murs. Du haut de la blanche chapelle Sainte-Anne, un guetteur sonnait la cloche pour signaler le passage d'un mammifère. Les villageois, harpon sous le bras, couraient alors vers les barques. La plupart vivaient de l'océan. Outre le poisson, ils mangeaient de la farine de manioc, des bananes ou des haricots.

Peu de choses ont changé lorsque B. B. s'installe dans une maison basse aux tuiles rouges qui donne sur l'une des vingt-trois plages de la presqu'île. Elle restera trois mois et demi dans ce village de pêcheurs sans électricité, ni eau courante, ni téléphone. Avec un seul retour rapide à Rio, le temps du carnaval, auquel elle assiste incognito.

A Buzios, Bardot vit pieds nus entre ciel et mer, en sarong ou en bikini. José Geraldo Chaves, qui avait 12 ans, se souvient avoir cueilli des fruits pour elle. Soca prétend qu'il est devenu plongeur professionnel parce que la star lui avait offert son premier tuba. Sur les photos autorisées, prises par un ami, on la voit, la fleur à l'oreille, en compagnie d'une chèvre, d'un chat ou d'un perroquet, ou assise sur un tonneau, entourée d'enfants.

Entre deux baignades, elle caresse une guitare et chante des airs de bossa-nova, comme Maria Ninguem, le standard de Carlos Lyra, qu'elle enregistrera cette année-là en portugais. Elle lit un peu, notamment Le Deuxième Sexe, de Beauvoir. Cheveux au vent, visage nu, esprit libre, Bardot correspond alors à ce que Roland Barthes écrivait d'elle sept ans plus tôt dans ses Mythologies : "Elle représente un érotisme dépouillé de tous ces substituts faussement protecteurs qu'étaient le semi-vêtement, le fard, le fondu, l'allusion, la fuite."

Fin avril, B. B. quitte le Brésil avec 1 200 kilos d'excès de bagages. Elle laisse à Buzios le plus précieux des cadeaux, sa célébrité, dont le village saura tirer profit en exploitant le souvenir de son séjour. Grâce à elle, Buzios deviendra le "Saint-Trop' brésilien". L'actrice y repassera brièvement en fin d'année, avant d'aller tourner au Mexique avec Jeanne Moreau Viva Maria ! de Louis Malle.

Plus de quarante ans après, Buzios n'a plus besoin de la star pour se vendre. Mais son image et son nom sont encore bien présents ici. Sur la "promenade Bardot", une B. B. de pierre, oeuvre de la sculptrice Christina Motta, contemple la mer, en jean et tee-shirt rayé, une valise près d'elle. Pour retrouver le parfum de l'époque, il faut surtout aller chez José Wilson Barbosa, entrepreneur de métier et collectionneur par passion. Affiches, livres, photographies, dessins, magazines : il a tout récupéré, parfois à prix d'or, de ce qui a été publié sur les deux voyages de l'actrice au Brésil et rêve que Buzios abrite un musée Bardot.

Dans ses Mémoires, parus en 1996, B. B. rend hommage à Buzios : "J'y ai trouvé un bonheur que je recherchais depuis longtemps. C'est peut-être là, dans cet univers tellement vrai, que j'ai passé les plus beaux jours de ma vie." L'office du tourisme n'a pas songé à placarder ces deux phrases sur les murs de la ville.

Source : http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/17/et-bardot-crea-buzios-par-jean-pierre-langellier_1132232_3232.html

Publié dans le web en parle

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Brigitte Bardot: l'action de la Fourrure rejetée...

Publié le par Ricard Bruno

Culture
Bardot: l'action de la Fourrure française contre sa campagne choc rejetée par l'ARPP

Mauvais temps pour la Fourrure française: la plainte déposée à la mi-novembre par l'association à l'encontre de la campagne publicitaire anti-fourrure de la Fondation Brigitte Bardot (FBB) actuellement visible en France a été rejetée par les huit membres du jury de déontologie publicitaire de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), anciennement BVP, a-t-on appris vendredi auprès de la FBB et de l'ARPP.

Dans sa décision publiée le 9 décembre, et après avoir entendu les parties, le jury a estimé que "la publicité en cause s'inscrit dans le cadre d'une campagne d'opinion non marchande, mise en oeuvre par une association reconnue d'utilité publique (la FBB, NDLR)".

La même publicité, constituée de trois visuels "ne fait que mettre en scène une opinion défavorable à l'utilisation de la fourrure dans l'habillement, au motif que cette utilisation nécessite l'abattage d'animaux; elle ne comporte aucune référence aux professions de la filière de la fourrure et ne les dénigre pas, même indirectement", peut-on lire dans la décision.

Par ailleurs, la publicité "ne présente pas de caractère trompeur en ce qu'elle représente seulement de manière symbolique la mort d'un animal pour la fabrication d'un vêtement en fourrure, ce qui ne constitue pas une inexactitude et ce que l'association (FBB) s'est donné pour mission de dénoncer". 

Quant à la violence de la campagne que dénonçaient les plaignants, l'ARPP a estimé que "si cette campagne ne conduit pas à une banalisation de la violence mais bien à la condamnation de celle-ci, le jury s'est néanmoins interrogé sur le caractère lapidaire et brutal du slogan utilisé qui fait référence à un thème, la mort, particulièrement lourd de sens et d'effets sur la sensibilité des individus. A cet égard, il (le jury) considère que l'image et le slogan associés de cette publicité sont à la limite de ce qui peut être admis par le public dans le cadre d'une campagne d'opinion".

"Bien sûr, je suis contente que les fourreurs n'aient pas réussi à censurer notre campagne", a confié vendredi Brigitte Bardot à l'Associated Press, "mais j'aimerais pouvoir montrer au public toute l'horreur, la cruauté des élevages intensifs, du piégeage, du gazage ou de l'électrocution des millions de bêtes qui sont ensuite dépiautées, parfois vivantes, (...). Mais cette vérité là, il nous est interdit de l'afficher!".

Pour l'ancienne actrice qui depuis des années milite également pour l'étourdissement préalable des animaux destinés aux abattages rituels, le fait que la décision de l'ARPP soit "arrivée le jour du sacrifice de l'Aïd-el-Kebir (lundi dernier, NDLR, un jour avant la publication de la décision), alors que nous étions sur le terrain à sauver des dizaines de moutons qui devaient être égorgés en toute clandestinité", constitue en soit "un petit réconfort".

La campagne se poursuivra donc en affichage jusqu'au 18 décembre via 1.700 flancs de bus à Paris et en banlieue et la diffusion d'un spot du 16 au 23 décembre dans les 150 plus grosses salles de cinéma en France.

L'ARPP précisait vendredi que le jury ayant statué, "le processus d'examen était allé à son terme". Seul l'apport de nouveaux éléments portés à sa connaissance pourrait entraîner une éventuelle "procédure en révision".

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/culture/20081212.FAP3235/bardot_laction_de_la_fourrure_francaise_contre_sa_campa.html

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Présentation de la Fondation

Publié le par Ricard Bruno

Au fil des années, la Fondation Brigitte Bardot s'est développée et n’a eu de cesse de se battre pour la protection de l'animal domestique et sauvage dans le monde.

Aujourd’hui, la Fondation Brigitte Bardot recense plus de 60 000 donateurs répartis dans près de 20 pays mais aussi 550 enquêteurs-délégués.
Son siège social est situé à Paris et comptabilise une trentaine d'employés.

La Fondation agit directement sur le terrain (aides aux refuges, sauvetages d’animaux, campagnes de stérilisation de chats errants,etc.).
Elle intervient aussi juridiquement, avec le concours de ses enquêteurs-délégués, présents partout en France.

A l’étranger, elle a créé, notamment, un sanctuaire pour ours en Bulgarie, a conçu une clinique vétérinaire mobile pour les pays de l’Est…

Parallèlement, la Fondation Brigitte Bardot multiplie les campagnes d’affichage, les publicités dans les journaux et renforce ses réseaux de communication pour informer encore et toujours.

La Fondation Brigitte Bardot fait partie de plusieurs coalitions afin de renforcer son action. Ces coalitions regroupent les principales associations internationales de protection animale afin de mener un travail en commun.

Nous sommes ainsi membres d’Eurogroup for animal Welfare(www.eurogroupanimalwelfare.org) qui milite au niveau européen pour un renforcement légal du bien-être animal.
Nous intervenons aussi au sein du GAWC (Global Anti-Whaling Campaign) (www.whalewatch.org) qui lutte contre la chasse à la baleine.
Nous avons aussi décidé de rejoindre la Fur Free Alliance(www.infurmation.com) pour dénoncer et informer sur les atrocités de la fourrure. En France, nous adhérons à la Fédération de Liaisons Anti-Corrida (http://www.flac-anticorrida.org) qui se bat contre la corrida.

La Fondation possède un refuge en Normandie « La Mare Auzou » où 200 chiens et 240 chats attendent un maître.
Ce refuge fait aussi office de maison de retraite pour équidés et bovins sauvés de l’abattoir.

La Fondation, c’est aussi 36 000 lettres reçues par an, 150 appels téléphoniques par jour ainsi qu’une revue trimestrielle publiée de 32 pages l’Info-Journal .

La Fondation Brigitte Bardot ne vit que grâce aux dons et aux legs de ses généreux sympathisants. L’augmentation régulière de ses donateurs a permis à la Fondation de se structurer en une véritable entreprise.



SOUTENEZ-NOUS, REJOIGNEZ-NOUS !

Nous avons besoin de vous ! Soutenez nous !

En devenant Enquêteur ou Délégué bénévole sur le terrain.

  Délégués et Enquêteurs sont contactés épisodiquement, ils exercent leurs missions à proximité de leur domicile et détiennent une carte de la Fondation attestant de leur rôle. Agissant en collaboration avec le service juridique, les bénévoles peuvent toujours nous joindre pour obtenir conseils et renseignements.




Le délégué bénévole : le porte parole local de la Fondation
Le rôle principal du délégué consiste avant tout à informer le grand public des actions et des idées de la Fondation à l'échelle locale.

Il peut participer à certains salons, liés à la protection animale, distribuer des tracts ou notre journal trimestriel, faire circuler des pétitions, etc.

Il a également pour rôle de sensibiliser la population à la protection animale et aux problèmes afférents dans un espace géographique qu'il détermine.

Le délégué fait le lien entre la Fondation Brigitte Bardot et le grand public.

 




L'enquêteur bénévole : les yeux de la Fondation

Mission de terrain par excellence, le rôle d'enquêteur implique un contact direct avec les animaux. Il s'agit de constater si les animaux sont traités convenablement et en conformité avec la législation.

Ses principales fonctions sont les suivantes :

  •  Conseil et contrôle pour suspicion de mauvais traitements.
    Un enquêteur a tout d'abord une mission de contrôle : nommé par le service juridique, il ira vérifier le bien-fondé de " dénonciations " pour mauvais traitements. En effet, ces plaintes ne correspondent parfois qu'à des conflits de voisinage et l'affaire sera classée.

    Pour les situations les plus extrêmes, l'enquêteur ira déposer une plainte en son nom et la Fondation se portera partie civile.


  •  Contrôle du bon placement d'un chien ou d'un chat adopté à la Fondation.

  •   Vérification de l'opportunité d'une aide alimentaire ou vétérinaire

  •  Un role de conseil
    Il donne, au propriétaire d'un animal détenu dans de mauvaises conditions, les informations utiles pour améliorer la situation, et il vérifie que ses recommandations sont suivies.


Dans tous les cas l'enquêteur rapporte ses constats et impressions au service juridique.








En léguant à la fondation

 

 

Léguer à la Fondation

Reconnue d'utilité publique depuis le 21 février 1992, la Fondation est habilitée à recevoir des legs, cette reconnaissance lui garantit l'exonération des droits de succession.

Comment tester en faveur de la Fondation ?
Il suffit de se rendre chez un notaire ou de solliciter les coordonnées du notaire de la Fondation.
En effet, il est préférable de recueillir au préalable les observations d'un notaire qui vérifiera qu'aucune clause n'est contradictoire et susceptible d'annuler les dispositions testamentaires.

Un testament peut être établi selon le modèle de texte ci-après.

Le testament doit être obligatoirement écrit de la main du testateur qui datera et signera avec soin.

Le notaire conservera et surtout enregistrera l'original de ce testament, vous pouvez nous adresser une copie de ce document accompagnée des coordonnées du notaire.

Une copie de ce testament doit nous être adressée, accompagnée des coordonnées du notaire qui, pour sa part, en conservera l'original.

Ci-dessous un modèle de testament à recopier de votre main sur feuille blanche.

Exemple :


Ceci est mon testament, révoquant toutes dispositions antérieures


(lieu et date complète en toute lettre)



Je soussigné(e) (nom, prénom, adresse).............................. j'institue la Fondation Brigitte Bardot 28 rue Vineuse 75116 Paris reconnue d'utilité publique pour (selon votre choix : légataire ou légataire particulier du bien que vous prendrez soin de désigner).......................................

Fait à ............. (lieu de signature) le .......... (date de signature)
signature....................................



Mentionner la présence d'animaux et dans l'affirmative, ajouter la clause relative à leur prise en charge par la Fondation (voir ci après)



Legs assortis à la prise en charge d'un animal

Il suffit de rajouter une clause au testament indiquant que l'animal, le moment venu, devra être confié à la Fondation.

Dans ce cas, le testateur laissera en évidence chez lui ou chez une personne de confiance une lettre faisant état de cette clause afin que la Fondation Brigitte Bardot soit contactée dans les meilleurs délais en cas de décès.

La Fondation Brigitte Bardot a pris diverses dispositions pour garantir le devenir des animaux des testateurs.

De nombreuses solutions sont envisageables, nous restons à votre écoute pour convenir du choix le plus approprié aux besoins de l'animal.




En aidant les associations avec qui nous travaillons

  Certaines associations avec qui nous travaillons ont besoin d’aide pour mener à bien leur projet. Les animaux ont besoin de vous, de votre générosité.

Si le bénévolat à l’étranger vous intéresse et que la cause animale vous passionne, n’hésitez pas à contacter les associations ci-dessous.

  HELP CONGO
Habitat Ecologique & Liberté des Primates

  KALAWEIT
Pour la sauvegarde des primates et des Gibbons
à Borneo et Sumatra (Indonésie)

  Le sanctuaire de SANWILD
Sauvetage et réhabilitation d'animaux sauvages (Afrique du Sud)
  LE SANCTUAIRE " LOLA YA BONOBO "
Le paradis des Bonobos
 

A PAS DE LOUPS
Chantiers et missions d'éco-volontariat en France.

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67 chiens dans un deux-pièces...

Publié le par Ricard Bruno

67 chiens dans un deux-pièces: 24 stérilisations par la Fondation Bardot

 Un couple de septuagénaires qui vivait dans deux pièces avec 67 chiens, à Castelmoron-sur-Lot (Lot-et-Garonne), avait fait appel à la Fondation Brigitte Bardot pour faire stériliser 24 femelles car ils étaient dépassés par la situation, a-t-on appris jeudi auprès de la Fondation.

"Ces personnes nous ont contactés car ils voulaient qu'on les aide, car ils n'avaient pas les moyens" financiers de faire stériliser leurs bêtes, a indiqué à l'AFP Constance Cluset, une porte-parole de la Fondation, en précisant qu'ils ne faisaient toutefois pas partie de l'association de défense des animaux.

"Ce sont des gens gentils qui voulaient le bien de leurs animaux et qui ont été dépassés", a-t-elle estimé.

Les opérations de stérilisation ont commencé à la mi-juillet et ont duré jusqu'à début décembre, a-t-on ajouté de même source. "Les chiens étaient bien nourris, bien traités", a-t-elle précisé.

Le couple de septuagénaires s'était vu retirer, début décembre, 58 des 67 chiens qui cohabitaient avec eux dans un deux-pièces.

Les services vétérinaires, appuyés par la gendarmerie, étaient intervenus conformément à la réglementation du code rural indiquant que l'on peut qualifier de "mauvais traitement le fait de ne pas s'occuper suffisamment de ses animaux ou de ne pas les maintenir dans un environnement adéquat".

Les personnes âgées ont pu garder neuf chiens, conformément à la loi.

Source : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j_649Mh7mvua8o1JLkyLXDEpg84A

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La plainte de l’association « La Fourrure française » rejetée

Publié le par Ricard Bruno

La plainte déposée par l’association « La Fourrure française » auprès de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité pour demander la modification, voire le retrait de la campagne anti-fourrure lancée par la Fondation Brigitte Bardot, a été rejetée le 5 décembre dernier par le Jury de Déontologie Publicitaire

La toute récente association « La Fourrure française » n’a pas su convaincre le Jury de Déontologie Publicitaire de l’ARPP malgré de nombreux « arguments » avancés à l’encontre de la campagne de la Fondation :

- Caractère déloyal à l’encontre du produit et de la filière professionnelle : REJETE !

L’objet statutaire de l’association « la fourrure française » est de mener des actions médiatiques et de lobbying pour la défense de la fourrure (forte promotion de la fourrure dans l’ensemble des médias et auprès des créateurs). Ce n’est pas le rôle de la Fondation Brigitte Bardot, reconnue d’utilité publique, qui elle défend les animaux, dénonce toute exploitation cruelle et sensibilise le public. L’objet de la campagne n’est donc pas de jeter l’opprobre sur le consommateur mais de l’informer et le responsabiliser. Il n’y a rien de « déloyal » dans cette démarche puisque les fourreurs connaissent parfaitement la position de la Fondation sur la filière.

- Slogan et images agressifs : REJETE !

Lors de son audition devant le jury de déontologie, la Fondation Brigitte Bardot a réfuté l’accusation d’incitation à la violence car cette campagne dénonce, précisément, la violence de l’industrie de la fourrure. Face à la violente réalité des élevages, du piégeage, du gazage, de l’électrocution ou toute autre forme de mise à mort des animaux à fourrure, cette campagne n’est pas « agressive » mais particulièrement édulcorée car montrer la réalité serait insoutenable pour le public alors que cette réalité là existe au quotidien pour des millions d’animaux. La mise en scène choisie ne fait que suggérer, sans violence, une réalité bien plus cruelle. Ce choix a pour but également de sensibiliser et responsabiliser le consommateur par un dialogue entre lui et l’animal.

- Trompeuse car la campagne présente l’exploitation de la fourrure de façon calomnieuse : REJETE !

La campagne de la Fondation Brigitte Bardot n’est en rien calomnieuse car elle décline les différentes sources d’approvisionnement de la filière : peaux de lapins provenant d’élevage (sur le visuel la chaine d’abattage où les lapins sont saignés) ; peaux de loups provenant d’animaux piégés dans la nature et peaux de phoques massacrés à coups de gourdins ou d’hakapik (300 000 chaque année rien qu’au Canada pour alimenter le premier marché… l’Europe !). Le président de la fédération française des métiers de la fourrure déclarait, très récemment, que l’élevage des renards et des visons était tout à fait comparable à l’élevage des poules pondeuses (cages grillagées sans aucun enrichissement). Nous sommes d’accord avec cette analyse, c’est pourquoi la Fondation Brigitte Bardot milite contre l’utilisation de ces cages qui ne répondent nullement aux besoins physiologiques et comportementaux des espèces emprisonnées. Outre ces méthodes de « production », il ne faut pas oublier que l’Asie, la Chine notamment, alimente toujours les marchés européens en fourrures d’animaux tués dans des conditions ignobles qui ne répondent à aucune « règle internationale ». Les nombreux reportages réalisés ces dernières années le prouvent, prétendre le contraire serait malhonnête.

- Trompeuse, car il n’y a pas de lien entre le vêtement porté et l’animal cité : REJETE !

La jeune fille porte un gilet et un sac en fourrure de lapin, la capuche du jeune homme peut être en loup, en coyote, en chien viverrin, etc. et la femme porte une fourrure traitée phoque. La campagne illustre les différents types de vêtements les plus courants (fourrure complète ou accessoires). Il s’agit d’une campagne de sensibilisation avec mise en scène, les fourreurs peuvent donc, également, dire que les chasseurs de phoques ne portent pas de talons aiguilles sur la banquise… Une fois encore, le visuel et le message choisis sont très édulcorés et il ne s’agit pas d’accuser le consommateur d’être un « meurtrier » mais plutôt le placer comme « complice » puisque, par son acte d’achat, il entraîne les actes dénoncés (piégeage, abattage d’animaux pour la fourrure).

- Choquante et susceptible de heurter les personnes sensibles ou trop jeunes : REJETE !

La réalité, si elle pouvait être montrée, heurterait effectivement les personnes sensibles ou trop jeunes (et les autres). Comme elle n’est pas autorisée à montrer la réalité dans toute son horreur, la Fondation Brigitte Bardot s’est donc autocensurée pour ne pas choquer le public et a pris soin de suggérer, par des mises en scène, une situation qui ne pousse pas à l’agression mais à la réflexion.

La campagne de sensibilisation se termine avec l’affichage, du 12 au 18 décembre, de 1 700 visuels sur les flancs de bus (Paris + banlieue) et avec la diffusion, du 16 au 23 décembre, d’un spot dans les 150 plus grosses salles de cinéma de France.


Source : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5558
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