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Conférence de presse exposition Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno





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Le film biographique sur Gainsbourg sera distribué au Québec

Publié le par Ricard Bruno

Le film biographique consacré au grand Serge Gainsbourg sortira au Québec à l’automne 2010, a-t-on appris. Les Films Séville ont en effet acquis les droits du film à Cannes.

Réalisé par Joann Sfar, Gainsbourg (vie héroïque), compte parmi son casting Eric Elmosino (en Gainsbourg), Laëtitia Casta (en Brigitte Bardot) ou encore Mylène Jampanoï (en Bambou).

Le film, dont la sortie française est prévue au printemps prochain, est particulièrement attendu. Le suicide, la semaine dernière, de la comédienne qui y interpréte Jane Birkin (Lucy Gordon) ajoute également à l’aura de ce premier long pour Joann Sfar.

Source : http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/nouvelles/nouvelle-cinema/8489-le-film-biographique-sur-gainsbourg-sera-distribue-au-quebec.html

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Eternelle BB...

Publié le par Ricard Bruno




Brigitte Bardot
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La Fondation Brigitte Bardot au secours des singes

Publié le par Ricard Bruno

Depuis trois ans, le zoo de Saint-Denis-de-la-Réunion est fermé au public. Mais des animaux y vivent encore, dont trois chimpanzés qui vont pouvoir être transférés dans un zoo en Hollande. Une opération orchestrée par la Fondation Brigitte Bardot.
C’est un drôle de voyage que prépare Charlotte Nivelet. Cette chargée de mission faune sauvage pour la Fondation Brigitte Bardot s’envole demain pour Saint-Denis-de-la-Réunion. Non pour bronzer sur le sable fin ou crapahuter dans les « hauts » de l’île Bourbon, mais pour prendre en charge le transfert de trois chimpanzés, qui, après une escale à Paris, fileront vers les Pays-Bas.

Milieu naturel, trop dangereux

Le zoo de Saint-Denis étant fermé au public depuis trois ans, la situation devenait urgente pour Cheetah, âgée de 35-40 ans, Judith et Zaza, toutes deux âgées de 24 ans. « Je les ai vues il y a deux ans, elles vivaient dans des conditions déplorables, explique Emmanuelle Grundmann, primatologue et spécialiste des orangs-outans. Les chimpanzés étaient dans des enclos minuscules, sans verdure, en plein soleil, avec aucune possibilité de se mettre à l’ombre. On avait l’impression qu’ils étaient en prison », regrette Emmanuelle.

Fin 2008, la Fondation Brigitte Bardot a donc proposé son aide au zoo, en phase de devenir une ferme pédagogique. Une main tendue accueillie avec enthousiasme, car devant l’impossibilité de relâcher les trois mammifères dans la nature, la Fondation propose de les placer dans un zoo hollandais jusqu’à la fin de leur vie.

« Elles vivent enfermées depuis l’âge d’un an. Même si elles sont nées en milieu sauvage, aujourd’hui elles sont incapables d’y survivre. Elles ne sont pas en mesure de se nourrir, de se construire un nid, d’éviter les prédateurs, explique Emmanuelle Grundmann. Elles sont trop âgées pour être réintroduites en milieu naturel. Mieux vaut les réinstaller dans un zoo. C’est ce qu’elles ont toujours connu », insiste la primatologue.

« Retraite dorée »

Le transfert des animaux s’annonce quelque peu complexe. « Dans un premier temps, nous allons les séparer, puis les anesthésier, pour ensuite les mettre dans des caisses, afin de les transporter à l’aéroport », explique Charlotte Nivelet. Les risques ne sont pas nuls, « mais nous avons pris toutes les dispositions pour que tout se passe au mieux », insiste-t-elle. Pendant le long vol, 11 heures durant lesquelles elles voyageront en soute, Cheetah, Judith et Zaza devront absolument rester éveillées.

Sur le tarmac d’Orly, les trois femelles seront de nouveau « mises en caisse ». Un transporteur hollandais viendra les y récupérer afin de les emmener par camion dans un zoo proche d’Amsterdam. Là-bas, une fois passée la période de quarantaine, elles réapprendront à vivre dans un nouvel environnement. « C’est en quelque sorte le passage de la vie de prison à la vie de villa. L’idée, c’est qu’elles aient une retraite dorée », s’amuse Emmanuelle Grundmann.


Source : http://www.francesoir.fr/societe/2009/05/23/la-fondation-brigitte-bardot-au-secours-des-singes.html
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Les grandes découvertes culturelles...

Publié le par Ricard Bruno

C'était autrefois un petit bout de terre aride. Ses habitants comptaient parmi les plus pauvres du royaume de France. Puis, vers le milieu du XIXe siècle, sont arrivés les étrangers, qui se sont pris de passion pour cette terre ensoleillée, à l'accent chantant et aux pieds dans la mer Méditerranée. Ce qui faisait jadis l'infortune de la Côte d'Azur a finalement fait son succès. La Provence orientale est devenue une destination prisée, dont le succès ne s'est jamais démenti. Peintres et artistes, jusqu'à l'engouement sans égal pour Saint-Tropez avec Brigitte Bardot, ont participé à cette fabuleuse aventure, qui a profondément transformé cette région française.

Source : http://www.tv8.ch/web/DetailEmission.aspx?IdDiff=29530139

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Recherche documents pour exposition

Publié le par Ricard Bruno

Bonjour

 

Je suis à la recherche de tout documents concernant la pièce de théâtre « L’invitation au château de Jean Anouilh » que Brigitte Bardot a interprétée en 1953.

Je recherche tous les documents : affiche de présentation, tract, invitation, dépliant, etc. je vous remercie par avance de vos propositions.

En attente de vous lire

 

Bruno Ricard


Ps : contactez moi sur mo courriel : b.ricard2@wanadoo.fr
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Ils ont marqué le festival de Cannes...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot crée l'émeute

En 1967, c'est l'émeute au Festival de Cannes. La raison ? L'arrivée de la star Brigitte Bardot, dont la cote de popularité est au plus haut, bien sûr ! Les fans sont tellement hystériques et incontrôlables que l'actrice mettra plus de 10mn à accéder à la salle de projection.

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La fondation Bardot sauve les animaux du zoo

Publié le par Ricard Bruno

Le parc zoologique de Saint-Denis va progressivement se séparer de ses animaux sauvages dont vingt primates et un vieux tigre. Trois chimpanzés doivent s’envoler dans les prochains jours vers un sanctuaire en Hollande grâce à la fondation Brigitte Bardot.

Derrière les grilles fermées depuis 2006 du seul parc zoologique de l’île au Chaudron, les pensionnaires sont encore nombreux. La structure dionysienne, née en 1973, en accueille aujourd’hui encore 250. Parmi eux, un certain nombre d’animaux sauvages comme le tigre Django, protagoniste d’une échappée belle en 2005, une vingtaine de primates… La restructuration du site, entamée sous l’ère Victoria pour plus de 2 millions d’euros, n’a jamais été totalement achevée. La nouvelle municipalité a pris finalement une autre option. Fini les animaux sauvages dangereux. “On a décidé de transformer ce parc zoologique inadapté, non conforme à certaines normes en vigueur pour accueillir les animaux sauvages, en une ferme pédagogique. L’idée reste d’amener le public au contact des animaux, loin du principe d’une prison”, souligne Jean-Pierre Espéret, adjoint à l’environnement. L’objectif est donc de céder une partie des pensionnaires “sauvages”. Trois femelles chimpanzés, d’entre 24 et 35 ans, sont les premières à faire leurs valises, même si leur transfert est prévu depuis déjà deux ans. C’est la Fondation Brigitte Bardot, très investie dans la cause animale, qui prend en charge leur voyage. Contactée à Paris, la structure annonce : “Depuis des années régulièrement on nous alerte sur les conditions de vie des animaux dans ce zoo. En décembre dernier, une bénévole nous a indiqué que la mairie voulait se débarrasser des animaux sauvages. On a donc pris contact pour monter ce transfert. Il a fallu des mois avant de trouver un site et de régler les différentes phases administratives”. Le décollage des chimpanzés est programmé au plus tôt mercredi prochain, mais des problèmes de cages risquent de retarder de quelques jours l’opération.

Le tigre POURRAIT rester

Gaston Labaume, directeur administratif du zoo, reste prudent : “Ça devrait être fait dans les huit à quinze jours”. Cheetah - présente depuis l’ouverture du site du Chaudron et récupérée dans l’ancien zoo de l’Étang-Salé, Zaza et Judith vont donc s’installer en Hollande. Elles seront hébergées dans un sanctuaire pour animaux sauvages géré par l’association AAP (lire ci-contre). Ce ne sont pas les seuls. Au final, la vingtaine de primates, dont des babouins et des macaques récupérés de-ci de-là, devrait être transférée ailleurs. AAP pourrait récupérer également les macaques. Mais tous les animaux concernés, dont le nombre est encore incertain, n’ont pas encore trouvé preneur. D’ailleurs, les cessions ne se feront pas “n’importe comment”. Gaston Labaume martèle : “Il nous faut des structures agréées, avec des conditions optimales”. Jean-Pierre Espéret ajoute : “Il est hors de question de les vendre à des laboratoires pharmaceutiques”. Le tigre Django, qui a perdu sa compagne l’année dernière, figure aussi sur la liste des partants, mais “son grand âge rend difficile l’anesthésie, il y a de fortes chances qu’il reste ici dans un enclos tout neuf pratiquement achevé pour lui”, note le directeur du parc zoologique. La question de la demi-douzaine de lémuriens, protégés par la convention de Washington, n’est pas non plus réglée. Là aussi les règles d’accueil sont draconiennes et les parcs malgaches ne sont pas forcément au top. Le cas du koudou pourrait être résolu par la Fondation Brigitte Bardot qui voudrait le placer en Afrique du Sud. Les points de chute tout comme les modalités de transfert de tout ce petit monde animal sont donc encore loin d’être fixés. La centaine de tortues ne devrait quant à elle pas quitter les lieux tout comme le lama. Mais tout cela reste encore en point d’interrogation

Bruno Graignic

- Le sanctuaire hollandais Le sanctuaire pour animaux sauvages géré par AAP, fondé en 1972 à Almere en Hollande, accueillait 274 mammifères dont 43 chimpanzés et 136 autres primates en 2007. 28 chimpanzés étaient issus de laboratoires de recherche médicale. Des inoculations expérimentales du virus du sida avaient été pratiquées sur dix d’entre eux. L’hépatite C courait dans les veines de 18 autres. Le site hollandais, qui compte 180 hectares, vise à resocialiser les spécimens dans des groupes. Ils sont parfois ensuite placés dans d’autres zoos ou parcs agréés.

- 200 000 euros par an Le fonctionnement du parc zoologique du Chaudron, qui s’étend sur 2,7 hectares, coûte à la Ville de Saint-Denis 200 000 euros par an, dont la moitié est engloutie en nourriture et vitamines pour les pensionnaires. Neuf soigneurs y travaillent. Au total, en comptant les administratifs et ceux qui s’occupent de l’entretien, une vingtaine de personnes s’occupent de la structure. Les travaux entamés ont tout de même permis de régler les problèmes des réseaux d’eau et d’agrandir plusieurs parcs, dont celui pour le tigre, même si ce n’est toujours pas la savane.

- 4 500 personnes par mois Avant sa fermeture, le zoo du Chaudron atteignait une fréquentation de l’ordre de 4 500 personnes par mois hors scolaires. L’activité poney est la seule à ne pas avoir été mise en sommeil depuis 2006.

 

Une réouverture pour la fin de l’année ?

La Ville recrute un nouveau capacitaire pour gérer les animaux sauvages qui définira les nouveaux axes de la ferme pédagogique en liaison avec les politiques. Mais, la transformation du zoo en ferme pédagogique est en marche. De nouveaux animaux domestiques devraient rejoindre la structure à terme comme des cochons ou autres volatiles issu de l’océan Indien voire d’Asie. Une enveloppe de 150 000 euros est prévue à cet effet. L’ouverture de la structure - avec des espaces dédiés au développement durable - est programmée “au moins en partie avant la fin de l’année, en totalité en 2010”, annonce Jean-Pierre Espéret.

 

Source : http://www.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=210591&debut_forum1=10#pagination_forum1
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Laetitia Casta initiales bébé...

Publié le par Ricard Bruno



Elle va monter les marches à Cannes pour « Visage », en compétition. Elle tourne un film où elle incarne Brigitte Bardot. Et l’actrice attend son troisième enfant.
 

Irène Frain - Paris Match
 

C’est la moue la plus célèbre du monde : Laetitia est Bardot dans le film de Joann Sfar, « Serge Gainsbourg : vie héroïque ». La comédienne qui pose dans une attitude rendue célèbre par BB est une des vedettes du Festival de Cannes où est présenté son autre film, « Visage », du réalisateur chinois Tsai Ming-liang (sur les écrans le 4 novembre). Laetitia est Salomé, encore un mythe, dans cette histoire inspirée et coproduite par le Musée du Louvre. L’actrice poursuit une carrière exigeante depuis ses débuts avec Raoul Ruiz dans « Les âmes fortes » en 2001 : sa première apparition à Cannes. Mais c’est le scénario de sa vie qu’elle écrit sans concessions : à 31 ans, elle sera bientôt mère à nouveau.

Dans l’obscurité du bar, blanche apparition. Si la pénombre s’anime, ce n’est pas seulement à cause de la tunique immaculée de Laetitia Casta. C’est son visage à l’instant où il a rencontré la lumière des lampes. Peau nacrée, translucide, vierge de maquillage. Autour d’elle, comme un nimbe de candeur. Il fait oublier la blondeur un peu accusée de la chevelure décolorée façon Bardot grande époque – elle vient d’incarner BB dans le film que Joann Sfar a consacré à Gainsbourg. Mais en dépit des défis de plus en plus risqués qu’elle s’impose face aux caméras – elle vient aussi de jouer une névrosée dans une production taïwanaise en compétition à Cannes –, l’ex-top model reste plus proche de l’Ondine de Giraudoux que de la bombe sexuelle qui inspira à Gainsbourg son torride « Je t’aime moi non plus ». Sa petite moue, certes, évoque les façons boudeuses de BB, et son nez est presque identiquement busqué. Mais la ressemblance s’arrête là. Yeux bleu-vert d’une limpidité parfaite ; et, dans sa baby face presque inchangée, tout continue de parler de fraîcheur et d’innocence. Deux enfants pourtant et un troisième pour bientôt, à 31 ans à peine sonnés : c’est son anniversaire demain. Elle s’en fiche éperdument : « Je me dis toujours que je vais faire une grande fête, et finalement je ne fais rien ! A trop organiser les choses, elles deviennent tristes. Et puis, de toute façon, le temps bonifie ! » Le mot semble renvoyer à son ventre rond, à cette naissance dont on devine qu’elle aura lieu à la fin de l’été, mais dont elle refuse de livrer la date exacte : « Ce serait comme voler sa vie à mon enfant ! » Autoprotection systématique. Un réflexe depuis que sa spectaculaire beauté l’a imposée à la une des magazines. L’image s’impose alors, mécanique et facile : une madone.

«J’étais exagérément entière, en amour,en amitié, en tout ! Une vraie douleur »

Mais je n’ai pas le temps d’arrondir la première syllabe du mot. Sourcil soudain froncé, Laetitia Casta pulvérise le cliché : « Ça ne se voit pas, mais je suis une passionnée ! Une émotive, une instinctive ! Tout sauf sereine ! » Ça lui tient tellement à cœur qu’elle rougit... Je hasarde : « Passionnée ou hypersensible ? » Toujours à fleur de peau et délicieusement rose, elle approuve : « Les deux me vont… Mais n’allez pas croire, j’ai fait des progrès ! Il y a quelques années, un seul mot chez un interlocuteur et je déchaînais une colère cyclonique ! J’étais exagérément entière, en amour, en amitié, en tout ! Une vraie douleur. »

Son visage est si lisse, on peine à imaginer Laetitia Casta ravagée de tourments, dévastée par le chagrin… Mais déjà elle révise à la baisse : « J’ai souffert des mêmes choses que tout le monde ! Et aussi, à certaines époques, je me suis noyée... Mais ça m’a permis de rencontrer d’autres humains extraordinaires parce qu’ils étaient eux-mêmes noyés... » Et lorsque je me risque à lui demander par quelle méthode, elle rétorque, toujours aussi franche du collier : « La psychanalyse. C’est incroyable ce que ça m’a appris. Développé ma curiosité. En me cherchant, j’ai découvert les autres. » Puis, à mots précis et légèrement flûtés, elle explique qu’à mesure elle s’y est découvert un immense appétit de savoir – notamment pour les sciences humaines – en même temps qu’elle y a conjuré ses « noyades », son adolescence volée par le mannequinat, les effets destructeurs de sa fulgurante ascension sur ses relations familiales, son regret de n’avoir pas fait d’études.

La rencontre avec son mari, l’acteur italien Stefano Accorsi, et la naissance de deux enfants, sa fille Sahteene, 7 ans et demi, son fils Orlando, 2 ans et demi, y sont peut-être aussi pour quelque chose, non ? La belle m’oppose une petite moue rebelle et ce port de tête souverain qui, à lui seul, dit « non ». Mais loin de se fermer, elle s’explique. Généreusement, comme pour le reste : « Une femme peut très bien ne pas avoir eu d’enfants et diffuser de la douceur, de l’ouverture. La maternité, pour moi, c’est bien plus : aller à la rencontre de soi et de cet autre à qui on donne la vie. Puis faire un chemin ensemble. Un itinéraire d’autant plus palpitant que tous les enfants sont différents ! »

Ses mains s’animent. C’est sûr, il y a en elle un profond refus des clichés et des conventions, et la question la titille – elle devient intarissable : « Le nombre de choses qui m’agacent quand on parle de maternité ! L’expression “tomber enceinte” ! Ou l’idée stupide selon laquelle la grossesse serait nécessairement un moment d’épanouissement... Ou encore ces gens qui, me voyant enceinte pour la troisième fois, me lancent : “Tu as bien du courage !” »

«Je définis la beauté commela poésie d’une présence»

Au lieu, comme on l’attendrait, de se refermer sur son ventre comme le font celles de tant de futures mères, ses mains se mettent à voler, à suivre le cours de ses phrases passionnées : « Evidemment, trois grossesses, ça ralentit une carrière. Et ce troisième enfant, je commençais tout juste à y penser. Mais la nature a été plus vite que ma pensée ! J’ai toujours eu envie d’une grande famille... Des gamins, oui, bien sûr, c’est du bruit, du bazar, de l’imprévu, mais tout ça me plaît ! Et mes enfants me font grandir ! Quant à la grossesse, c’est tout simplement un état où je me consacre entièrement à ma vie. A la vie. Alors, vous comprenez, la phrase “vous n’avez jamais été aussi belle qu’enceinte”, je ne la supporte pas. Je suis dans autre chose. D’autant que ma définition de la beauté n’a rien à voir avec l’état, l’âge ou le reste. »

Je saute sur l’occasion : pour une fois que je discute avec une fille authentiquement belle, si j’en profitais pour savoir ce que ça fait, au juste, d’avoir reçu à la naissance ce fabuleux cadeau des fées ? Là encore, Laetitia Casta se livre sans chichis : « Ce sont les autres qui décident de ce qu’est la beauté. Vous, au départ, vous sentez seulement que vous êtes différente. Au sein d’une famille, quand quelqu’un est plus beau que les autres, il est considéré comme un ovni. On ne le regarde pas normalement. Dans ma tête de petite fille, ça a déclenché des émotions d’une très grande violence. Je me suis sentie objet. Et mon but, très tôt, a été de me constituer comme sujet. Je voulais devenir un être fort et libre. Echapper à ce quelque chose qui faussait tout. En tant que sujet, désormais, je ressemble à n’importe quelle femme : je me sens belle dans le regard d’un homme. Il n’y a pas de beauté sans la confiance et le respect de celui qui vous regarde. Donc, ma définition de la beauté, ce n’est pas de correspondre aux canons de la beauté. Je la définis comme la poésie d’une présence. Et ça, ça n’a rien à voir avec l’âge. J’ai mis du temps à en arriver là. Top model, j’ai dû admettre que je n’avais aucune prise sur le regard et les fantasmes des autres. Je n’ai jamais dit à mes parents : “Merci de m’avoir faite si jolie.” Mais je n’ai jamais pleurniché non plus : “Comme je suis malheureuse parce que je suis jolie...” Les ravages que ma carrière a pu occasionner sur mes proches, je ne m’en suis jamais sentie responsable. Ni victime ni coupable. Toute petite, j’ai su qu’on était seul, qu’on mourait seul et que je ne devais pas attendre des choses démesurées des autres. Et paradoxalement, dès l’âge de 12 ans, je savais aussi que je vivrais des choses exceptionnelles. J’en rêvais, je l’ai même noté sur un de mes cahiers. Mon désir s’est réalisé. Il y avait sans doute quelque chose d’écrit. Je crois au destin. »

Et c’est seulement quand elle prononce les mots « écrit » et « destin » que passe sur ses traits la fatigue de la grossesse. Comme s’ils contenaient quelque chose d’infiniment plus lourd que l’enfant qui arrondit son ventre. Alors, Laetitia Casta préfère s’en aller comme elle était venue : sans rien en elle qui pèse ou qui pose. Bien davantage que belle. Poétique. Vraie.

Source : http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/Laetitia-Casta-initiales-bebe-97325/

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