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Les icônes Loren et Bardot vont fêter leurs 75 ans!

Publié le par Ricard Bruno


Sophia Loren, la brune Italienne aux yeux de biche, et Brigitte Bardot, la blonde Française à la moue boudeuse, qui vont avoir 75 ans le 20 septembre pour la première et le 28 septembre pour la seconde, ont incarné l'archétype des stars de l'après-guerre à la sensualité explosive.
 
Et c'est peu dire que ces deux icônes européennes ont fait rêver la planète entière.
 
Woody Allen, dans son film "Anything else" (La vie et tout le reste", 2003), raconte par exemple - via le personnage qu'il interprète - un fantasme très érotique dans lequel il se trouve seul chez lui avec Marilyn Monroe et Sophia Loren. Et Roger Vadim, premier mari de Bardot et réalisateur de "Et dieu créa la femme" (1956), lui a dit qu'elle serait "un jour le rêve impossible des hommes mariés".
 
Pour le reste, tout ou presque les oppose. Sophia, fille illégitime, connaît une enfance difficile près de Naples. Brigitte est issue d'un milieu bourgeois fréquentant le Tout-Paris et reçoit une stricte éducation. La première tente de sortir de sa condition par le cinéma. La seconde fait la couverture de "Elle". Sa mère était une grande amie de la fondatrice du magazine Hélène Lazareff.
 
L'une et l'autre séduisent en premier par leur plastique de rêve. Toutes deux subissent les foudres de la censure, en Italie pour la Loren ("Si, si era lui" par exemple), aux Etats-Unis pour BB lors de la sortie de "Et Dieu créa la femme".
 
Ces deux femmes ont aussi marqué le cinéma grâce à plusieurs rôles - "La Ciociara" ou "Une journée particulière" pour Loren, "Le mépris" ou "La vérité" pour Bardot.
 
Mais si Sophia Loren a fait un crochet par Hollywood, Brigitte Bardot a toujours refusé de franchir le pas.
 
Et si BB a choisi de quitter tôt le monde du cinéma et du rêve pour la réalité du combat pour la défense des animaux, ne corrigeant pas l'usure du temps sur son physique, Sophia Loren s'affiche toujours à bientôt 75 ans, des robes de stars au profond décolleté.

Source : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1528/Cinema/article/detail/997737/2009/09/18/Les-icones-Loren-et-Bardot-vont-feter-leurs-75-ans.dhtml

Publié dans le web en parle

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Brigitte Bardot demande l'interdiction des animaux dans les cirques

Publié le par Ricard Bruno

Mon commentaire : Brigitte à 100 fois raison, oui aux cirques mais sans animaux!

*Stress, ennui et souffrance, voilà le quotidien des animaux en captivité
La place de l'animal sauvage n'est ni sur une piste,
ni dans un zoo ni en cage chez vous !
Laissons l'animal dans son habitat naturel !

Bruno Ricard
*(extrait du site de la fondation Brigitte Bardot)



Brigitte Bardot a demandé au ministre de l'Ecologie d'interdire les animaux dans les cirques, au lendemain de la saisie par les services vétérinaires de Gironde d'un tigre à l'état de santé dégradé.
"Le ministre de l'Ecologie doit agir et interdire la présence d'animaux dans les cirques car ça n'a pas de sens de faire de belles déclarations sur la biodiversité, sur la préservation des espèces, si à côté de cela on laisse des centaines d'animaux sauvages crever dans des cirques indignes", estime la présidente de la Fondation Bardot. 

Source : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Brigitte-Bardot-demande-l-interdiction-des-animaux-dans-les-cirques_-1073390_actu.Htm

INFORMATION FONDATION BRIGITTE BARDOT :
CAPTIVITE

Depuis sa création, la FBB se bat contre la captivité des animaux. L’animal a le droit de vivre en liberté dans un habitat naturel adapté à ses besoins physiologiques.

Cirque LE CIRQUE

Enfermé les trois-quarts de sa vie dans une cage étroite, souvent brutalisé par les dresseurs, l'animal ne sort que pour exécuter des numéros contre nature. Bien que les gens du cirque affirment haut et fort que leurs animaux sont heureux, on ne peut que constater la détresse dans laquelle se trouvent ces animaux qui adoptent rapidement des comportements pathologiques et stéréotypés.

Cirque 2 Parallèlement à son travail d’enquête (la FBB se porte partie civile et fait retirer des animaux qui sont maintenus dans des conditions de vie lamentables), la Fondation sensibilise l’opinion publique sur la réelle situation des animaux de cirque.
Ainsi en 2003, nous avons mené dans toute la France une grande campagne contre l'exploitation des animaux de cirque. VIVE LE CIRQUE SANS ANIMAUX !

Ce que vous pouvez faire :

N'emmenez pas vos enfants dans les cirques utilisant des animaux.
Préférez les cirques qui développent leur art en inventant de nouveaux numéros de jongleurs, de trapézistes et de clowns… Par ailleurs, vous pouvez signer notre pétition (lien) réclamant l'interdiction progressive de l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques, l'interdiction de la reproduction en captivité des animaux, le renforcement des contrôles et l'instauration d'un plan de route obligatoire.

Zoo LES ZOOS

Il suffit de visiter la plupart des zoos français pour voir dans les yeux des animaux qui y sont enfermés la détresse et la résignation.
Des fauves qui "tournent" dans leurs cages, des gorilles inexpressifs et résignés, voilà ce que l'on peut constater dans ces lieux carcéraux.
Si les zoos se veulent éducatifs, ils ne font que reproduire de manière caricaturale le monde sauvage en exploitant des animaux qui n'ont rien à faire sous notre climat. Pis, certains, peu scrupuleux, n'en prennent pas soin.

L'étroitesse des enclos, l'inadéquation des conditions de vie avec leurs besoins physiologiques (l'habitat naturel d'un ours ou d'un fauve est de plusieurs dizaines d'hectares…), sont autant de facteurs qui participent au développement de comportements stéréotypés et pathologiques.

LA MODE DES " Nouveaux Animaux de Compagnie" (NAC)
Depuis une dizaine d'années, s'est développée en France la mode des nouveaux animaux de compagnie. Serpents, chiens de prairie, autant d'animaux sauvages qui nécessitent des soins spécifiques et n'ont rien à faire chez des particuliers.
Ces animaux exotiques ont en effet des besoins physiologiques très spécifiques auxquels leurs acquéreurs ne peuvent répondre.
Ainsi, lorsqu'ils constatent que l'animal a souillé leur maison ou devient agressif, ils décident de l'abandonner, soit dans la nature (l'animal "domestiqué" ne survivra pas ou bien mettra en péril l'écosystème français, comme ce fut le cas avec les tortues de Floride), soit à une association de protection animale débordée par le nombre de nouveaux arrivants. A noter que le furet est considéré comme un NAC mais ce n'est pas un animal sauvage car issu d'un croisement volantaire entre différentes espèces(putois,fouine,vison).

Ce que vous pouvez faire :

N'achetez jamais un animal sauvage exotique (oiseau, reptile, mammifère…) ! Ne cédez pas à l'effet de mode actuel car aquérir ces animaux signifie cautionner la mort de milliers d'autres, décédés lors de leur capture dans leur habitat naturel.
Par ailleurs, même les animaux nés en France requièrent des soins spécifiques et, pour certains, de grands espaces que vous ne pourrez jamais leur offrir…

Stress, ennui et souffrance, voilà le quotidien des animaux en captivité
La place de l'animal sauvage n'est ni sur une piste,
ni dans un zoo ni en cage chez vous !
Laissons l'animal dans son habitat naturel !

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Exposition Brigitte Bardot: nature jusqu’au bout

Publié le par Ricard Bruno

BB a 75 ans
     
Brigitte Bardot: nature jusqu’au bout

Sexe-symbole absolu du cinéma français, BB aura 75 ans le 28 septembre. Une exposition de 1000 m2 va célébrer le mythe, à Paris. La star, elle, ne vit plus que pour défendre les animaux. Férocement authentique, elle refuse tout lifting ou toute opération, contrairement à certaines autres grandes actrices. Poignant.

A la fin de sa vie, Marlène Dietrich ne sortait plus qu’à la tombée du jour. Après qu’elle eut quitté les plateaux de cinéma, personne n’a plus vu la divine Greta Garbo, vivant recluse et fuyant les miroirs.

Brigitte Bardot, on la voit encore, plein champ. Vernir son icône ne l’intéresse pas. Elle existe, parle haut et clair quand elle a quelque chose à dire, avec des mots souvent très verts et parfois intolérants, et se montre si cela lui chante.

A chacune de ses apparitions, à chacun de ses anniversaires, BB quinquagénaire, BB septuagénaire, les gazettes s’agitent et dévoilent l’avancée des rides sur son visage, l’orage fou de ses cheveux gris et l’outrage du temps qui craquelle sans pitié sa chair autrefois si désirable. Elle s’en moque avec la même moue qu’elle avait quand on lui disait qu’elle était belle, admirable, irrésistible.

Le mambo et la cow-girl

Mais pourquoi ne pas accepter un petit lifting, comme tant d’autres beautés flétries? «Jamais! Je suis un être vivant, j’aime gesticuler, bouger les mains. Les mains, on ne peut pas les lifter, pas les cacher. Elles trahiront toujours mon âge. Je vis très bien avec mes rides, elles m’appartiennent. J’en connais, des femmes liftées. Elles n’ont pas l’air plus jeunes, mais elles ont l’air plus ridicules.» Ou se faire opérer de cette double arthrose des hanches qui gagne du terrain et l’oblige à se déplacer avec des béquilles, à coups d’antidouleurs? «J’ai la trouille. Mon opération des hanches et mon traitement contre le cancer du sein m’ont suffi. Et nous, les femmes, devons apprendre à vivre avec notre âge.»

Affaire classée et qui ne fera qu’empirer. Alors il faut vieillir avec Brigitte Bardot et la regarder encore. Continuer à l’aimer ainsi, en BB du XXIe siècle. Sans que cette réalité d’aujourd’hui n’efface la danseuse de mambo d’Et Dieu créa la femme (1956), la sauvageonne couchée sur le ventre du Mépris (1963) ou l’énergique cowgirl des Pétroleuses (1971). Et aussi la fille au naturel hallucinant qui dansait sur les tables dans la rédaction de Paris Match, que les journalistes allaient faire rire au café du coin, puis qui s’endormait blottie dans un canapé. La petite sœur, la fiancée sans complexe d’une France un peu cul-bénit, qui s’effarouchait d’une peau laiteuse derrière un manteau clair ou d’une fesse sur une plage cannoise.

BB, au début, fut la chose de son premier mari, Roger Vadim, metteur en scène fou amoureux des femmes. Elle en sourit: «La Brigitte Bardot d’autrefois n’existait pas, elle portait un appareil dentaire et des lunettes. Vadim a transformé en cygne un vilain petit canard. Il a fait teindre mes cheveux, car je ne suis pas blonde au naturel. Il m’a forcée à porter des bikinis trop petits et il m’a fait poser.»

Fini le cinéma

Suivirent plus de 80 chansons, des images de Harley Davidson et de Sous le soleil exactement, une langueur, une fraîcheur qui collait à son époque. Et 48 films jusqu’à ce qu’elle plaque le cinéma d’un coup, en 1973. «Je m’en souviens bien. Je tournais dans le Périgord L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise. Entre deux scènes, je me suis vue, passant devant une glace, chapeautée d’un hennin et costumée en châtelaine moyenâgeuse. Je me suis trouvée tellement cruche. Le cinéma me gonflait depuis longtemps déjà et, en une seconde, j’ai décidé d’arrêter. J’ai fini le film, mais j’ai dit à mon agent que je ne voulais plus jamais faire de cinéma et que je ne voulais plus jamais lire un scénario.»

Elle l’a pris comme une libération, elle n’était pas Signoret ou Deneuve. A son avis, cette décision a sauvé sa peau. «J’ai réalisé, au long des jours qui suivirent la mort de Romy (ndlr: l’actrice Romy Schneider, décédée en 1982), qu’en arrêtant le cinéma, j’avais préservé ma vie. Si je suis là, aujourd’hui, c’est que j’ai su quitter le cinéma à temps et prendre du recul.»

Bardot, c’est aussi l’amour. Les hommes qui passent. Comptabilisons? «Si je calcule, j’ai eu 17 hommes, dont mes quatre mariages.» Le premier époux fut décisif: elle a 15 ans quand elle rencontre Vadim, lui 19. Ils attendent impatiemment sa majorité pour se marier, en 1952. Perturbés par l’idolâtrie soudaine vouée à BB, ils divorcent en 1957. Ils resteront amis jusqu’à la mort de Vadim, en 2000.

Des roses sur la Madrague

Puis Jacques Charrier, jeune acteur que BB impose dans Babette s’en va-t-en guerre. Ils se marient à la fin du tournage, divorcent en 1963. La garde de leur enfant échoit à Charrier, qui quitte le cinéma en 1970. La relation se détériore jusqu’à la brouille finale: il intente un procès à Bardot après la parution de sa biographie.

Et le millionnaire allemand Gunther Sachs, rencontré en 1966. Follement épris et chevaleresque à souhait, il fait déverser cent douzaines de roses par hélicoptère sur sa propriété de la Madrague. Ils se marient à Las Vegas, en huit minutes. Se quittent tout aussi vite et divorcent en 1969. Pour célébrer les dix ans de leur séparation, il lui offre un immense diamant.

Et celui d’aujourd’hui, moins glamour: Bernard d’Ormale. Rencontré en juin 1992, épousé en août. Proche de Jean-Marie Le Pen, sympathisant des idées d’extrême droite, cet industriel a travaillé dans le bureau du Front national de Nice. Il soutient ardemment son épouse dans son combat pour les animaux. «Il sera mon mari pour le reste de ma vie», jure-t-elle.

D’Ormale, aux antipodes de Serge Gainsbourg: en octobre 1967, leur liaison est aussi brève qu’intense. Dans une fièvre amoureuse et créatrice, il lui écrit huit chansons mythiques, dont Harley Davidson et Comic Strip, et fait exploser sa carrière musicale. «Bardot est la Rolls de ma vie. Cette fille m’a marqué au fer rouge», écrira-t-il.

Elle a un seul enfant, Nicolas, fils de Jacques Charrier, né en 1960 après une grossesse de cauchemar. «Les deux premiers mois, j’ai pensé avorter. Mes parents m’en ont empêchée. Puis je suis restée enfermée deux mois au septième étage, chez moi, rue Paul-Doumer, cernée par 200 journalistes qui planquaient. Les volets fermés, avec mon gros ventre, j’ai tourné en rond sous la menace de téléobjectifs sortant de toutes les chambres de bonne, louées depuis des semaines. » Il en est resté des traces profondes, elle n’a jamais été une bonne mère. «Je n’ai jamais ressenti le moindre sentiment maternel. Après la naissance, je suis devenue dépressive. J’ai même tenté de me suicider.»

Elle ne voit plus ce fils, qui a épousé une fille de diplomate et vit en Norvège. Ne connaît même pas ses deux petites-filles, âgées de 17 et 21 ans. Dit le prendre avec indifférence. «Les liens du sang ne m’intéressent pas.»

Les animaux d’abord

Il reste les animaux, fidèles, et pour lesquels elle a tout vendu en 1986 pour créer sa fondation. Déjà dans les années 80, les visiteurs de sa maison tombaient sur ses vingt chats, ses huit chiens, son âne. Les bêtes lui ont donné une raison de continuer à vivre. Elle s’est battue pour eux. Avec des grandes joies, comme celle d’avoir gagné cette année une bataille de trente-deux ans pour empêcher la chasse aux phoques. Avec quelques dérives ignobles comme quand elle est condamnée pour la cinquième fois en onze ans pour «incitation à la haine raciale» à la suite de propos sur les musulmans. Au sujet de la fête de l’Aïd el-Kebir, elle a écrit: «Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes.»

Oui, vieillir avec BB, bon an mal an.

L'expo «Brigitte Bardot, les années insouciance» a lieu du 29 septembre 2009 au 31 janvier 2010, à Boulogne-Billancourt. Infos: www.expobrigittebardot.com

Source : http://www.illustre.ch/brigitte_bardot_nature_bout_2570_.html
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Six mois de prison ferme pour avoir brûlé Mambo (tant mieux et ce n'est pas assez!)

Publié le par Ricard Bruno

Le jugement est tombé dans le procès « Mambo ». Selon René Goize, l'époux de la nouvelle maîtresse du chien, la jeune fille, qui a aidé un mineur de 17 ans à mettre le feu à l'animal en août dernier, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Perpignan à un an de prison dont six mois ferme, avec mise à l'épreuve de 18 mois. Elle devra également payer une amende de 6 000 euros aux six parties civiles, parmi lesquelles figure la Fondation Brigitte Bardot. Durant les cinq prochaines années, il lui sera interdit de posséder un animal domestique.

Sur lepost.fr, l'avocat de la fondation 30 Millions d'Amis s'est exprimé. « Cette jeune fille de 22 ans n'a pas l'air d'avoir saisi la mesure de son geste », a déclaré Maître Xavier Bacquet. «
Elle a été placée en contrôle judiciaire assez strict.» Elle ne devra pas rencontrer le jeune homme impliqué dans cette affaire, « qui se trouve être son petit ami ».

En août dernier, à Espira-de-l'Agly (P.-O.), tous deux avaient mis le feu à ce petit chien sans raisons apparentes. Mambo avait été brûlé au 2e et 3e degrés sur 60 % de son corps. Cette histoire a soulevé un élan d'émotion exceptionnel. D'abord dans le village - où une soixantaine de personnes étaient descendues dans la rue pour clamer leur indignation quelques jours après l'agression - ensuite sur internet. Sur Midilibre.com, le récit des tortures infligées au petit chien avaient également donné lieu à des dizaines et des dizaines de commentaires outrés.

Le jeune homme, âgé de 17 ans, sera quant à lui jugé le 17 décembre

Source : http://www.midilibre.com/articles/2009/09/15/Affaire-du-chien-martyr-Mambo-6-mois-de-prison-ferme-pour-avoir-brule-Mambo-920518.php5
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EXPERIMENTATION ANIMALE

Publié le par Ricard Bruno

Expérimentation animale : 54 millions d’animaux pourraient être sacrifiés pour la mise en œuvre du règlement européen REACH !

Pour mémoire, le règlement REACH (publié au journal officiel de l’Union européenne le 30/12/2006) contraint l’industrie chimique à démontrer que les produits mis sur le marché avant 1981, et toujours commercialisés à raison de plus d’une tonne par an, ne présentent pas de risque pour la santé publique ou l’environnement. Plusieurs dispositions dans ce règlement prévoient de limiter le recours à l’animal et même de favoriser l’emploi de méthodes alternatives.

L’industrie a tout intérêt à maintenir le « modèle » animal

Pourtant, alors que les tests cellulaires, la toxicogénomique ou la bio-informatique sont des procédés plus rapides, moins coûteux et beaucoup plus fiables pour l’homme, certains industriels semblent défendre le « modèle » animal pour la simple est bonne raison que les résultats obtenus, imprécis, n’empêchent pas la diffusion de substances chimiques qui, si elles devaient faire l’objet d’études basées sur des tests fiables et plus pointus (ne recourant donc pas à l’animal), seraient jugées dangereuses pour l’homme et perdraient vraisemblablement leur autorisation de mise sur le marché.

Toujours plus d’animaux expérimentés

La nouvelle estimation, publiée dans la revue scientifique Nature, du nombre d’animaux sacrifiés pour les seules procédures liées à REACH a été revue à la hausse pour atteindre désormais 54 millions d’animaux expérimentés sur dix ans.

Ces chiffres viennent s’ajouter aux plus de 12 millions de bêtes sacrifiées chaque année au sein de l’Union européenne pour des expérimentations contestées car fortement contestables (aucune espèce animale ne pouvant servir de modèle biologique à une autre, les résultats obtenus sont aléatoires et ne peuvent être raisonnablement transposés à l’homme).

Jean-Louis Borloo alerté

En France, l’autorité compétente pour la mise en œuvre du règlement européen REACH est le ministère de l’Ecologie. C’est pourquoi la Fondation Brigitte Bardot est intervenue auprès du ministre pour lui demander de soutenir les chercheurs qui travaillent sur des méthodes fiables et éthiques ne recourant pas au « modèle » animal.

Extrait de la lettre adressée par la Fondation Brigitte Bardot :

« Les nouvelles estimations rendues publiques sont d’autant plus aberrantes que le règlement REACH ne rend pas les tests sur animaux obligatoires. En effet, avant toute demande d’autorisation d’essai sur l’animal, il doit être démontré qu’il n’existe pas d’information déjà disponible sur la nocivité des substances à étudier. La création de l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) poursuit le même but : en centralisant les données, elle évite la répétition de tests déjà effectués et la duplication d’un même test dans plusieurs laboratoires.

Le règlement européen prévoit également, dans son Annexe XI, de recourir à des méthodes d’essai nouvellement mises au point, même si elles n’ont pas encore été validées, dès lors que ces méthodes peuvent fournir des éléments de preuve suffisants pour permettre de conclure qu'une substance possède ou non une propriété dangereuse particulière. Dans ce cas, il y a lieu de « renoncer à des essais supplémentaires sur des animaux vertébrés ».

La Fondation Brigitte Bardot a participé au financement du test cellulaire de toxicité VALITOX® (réalisé sur cellules humaines) alternatif aux essais sur animaux, coordonné par le comité Pro Anima sous l’expertise scientifique du Professeur Jean-François Narbonne. La dernière phase de développement du test VALITOX®, réalisée entre janvier et mai 2009, consistait à caler le test sur un format « haut débit » compatible avec ses utilisations futures, en particulier dans le cadre du règlement REACH, et à résoudre le problème dit des « faux négatifs ». Cette dernière phase a montré que, dans sa configuration actuelle, le test VALITOX® prédit 82% des effets observés chez l’humain, un résultat inédit à ce jour pour ce type d’approche alternative (contre 65 % lorsque la souris est prise pour « modèle » et 61 % lorsqu’il s’agit du rat).

Monsieur le Ministre, ce test a été soumis à l’ECVAM pour entrer dans un processus de pré validation, mais face aux enjeux du règlement REACH, et aux victimes animales qui s’annoncent, il y a urgence.

Comparés aux tests sur animaux, les tests cellulaires, comme celui que nous venons de cofinancer, sont plus rapides, bien moins chers et beaucoup plus fiables pour l’homme. Ces tests, mais aussi la toxicogénomique ou la bio-informatique, ont rendu l’expérimentation animale archaïque et inadaptée face aux connaissances et outils de recherche dont nous disposons aujourd’hui.

C’est pourquoi, nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de veiller à exclure explicitement le recours à l'expérimentation animale pour l'évaluation de la toxicité humaine, à la fois pour respecter la réglementation européenne (qui interdit le recours à l’expérimentation animale dès lors qu’une méthode substitutive permet d’obtenir le résultat recherché) et faire bénéficier REACH d'une méthode scientifique d'évaluation fiable. »

Interrogée par le journal « la Dépêche » sur la pertinence des tests pratiqués sur les animaux pour l’élaboration de médicaments, Brigitte Bardot répond : « Aucune expérimentation animale ne peut-être justifiée. D’un point de vue éthique, l’homme n’a pas le droit moral d’exploiter et de considérer les autres espèces animales, l’ensemble des êtres sensibles, comme de simples outils de recherche ou bien de consommation […] il est totalement fantaisiste, ridicule, d’expérimenter une substance sur une souris, un chat ou même un singe dans l’espoir de pouvoir en tirer un quelconque enseignement pour l’homme puisque chaque espèce réagit différemment. Lorsqu’il était ministre de la Santé, Bernard Kouchner déclarait que les effets secondaires des médicaments, tous longuement testés sur les animaux, entraînaient près de 20 000 morts chaque année en France et 1 300 000 hospitalisations. Il faut donc arrêter de faire croire que l’expérimentation animale est un mal nécessaire car ce n’est pas le cas. »

Objection de conscience

Voilà pourquoi la Fondation Brigitte Bardot est contre toute forme d’expérimentation animale et pourquoi elle milite en faveur d’un droit d’objection de conscience pour tous ceux qui refusent d’être complices. Une proposition de loi, enregistrée à l’Assemblée nationale, a été rédigée dans ce sens et une pétition appuyant cette proposition de loi est mise en ligne sur le site de la Fondation (lien direct vers la pétition) : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40203

Publié dans le web en parle

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L’appel de Brigitte Bardot au ministre de l’Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire.

Publié le par Ricard Bruno

Dans quel monde vivons-nous ?
L’appel de Brigitte Bardot au ministre de l’Agriculture et de la Pêche Bruno Le Maire :
« Il faut trouver le courage de remettre en question une agriculture qui n’a plus rien de naturelle »

« Le jeudi 3 septembre, au journal de 20h sur TF1, ont été diffusées des images qui ont soulevé le cœur des Français. Il s’agit de la scandaleuse mise à mort des poussins jetés vivants dans un hachoir d’où ressort une véritable « bouillie », constituée de petits corps mutilés dont certains sont toujours en vie.

En 20 ans, rien n’a changé, rien n’a évolué car j’avais présenté les mêmes images, en 1990, dans mon émission « SOS Animaux » !

Vos prédécesseurs défendaient cette machine « Breuil » qu’ils jugeaient « extrêmement rapide et efficace ». C’est indigne, inhumain, regardez dans quelles conditions la sélection de ces poussins est faite par des « hommes » qui ne sont plus que des robots dépourvus de la moindre émotion, de la moindre empathie. Les femelles partiront dans des hangars, condamnées à pondre dans des cages étroites, les mâles partiront au hachoir ou se feront gazer par milliers.

Dans quel monde vivons-nous ? Nous reproduisons sur des êtres vivants, sensibles, l’ignominie que certains hommes ont fait subir à leurs frères durant la dernière guerre mondiale… C’est monstrueux !

Si, comme le disait Gandhi « On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités », alors on ne peut qu’approuver le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer qui déclarait : « pour ces créatures, tous les humains sont des nazis, pour les animaux, c’est un éternel Treblinka » !

Monsieur le Ministre, nous n’avons pas le droit moral de nous comporter ainsi, ce n’est pas tolérable. Alors, je vous supplie d’agir pour, au minimum, faire interdire cette machine infernale qui broie des millions de poussins vivants.

Malheureusement, tous les animaux sont victimes de cette agriculture intensive, inhumaine, les poulets mais aussi les porcelets qui subissent une castration nécessitant de profondes incisions, l’extraction des testicules arrachées manuellement pour retirer la plus grande partie du canal (provoquant une grande souffrance pour l’animal), le tout pratiqué à vif -sans anesthésie- par des éleveurs qui n’ont pas de compétence vétérinaire reconnue.

Et comme l’horreur n’a pas de limite, après la castration, ces porcelets subiront une coupe de la queue et un meulage des dents… toujours à vif !

Monsieur le Ministre, je vous supplie de venir en aide à ces millions de victimes, on ne doit plus se cacher derrière les règles de l’OMC ou de tel ou tel machin comme le disait de Gaulle, non, il faut se montrer responsable et humain et trouver le courage de combattre l’ignominie, le courage de remettre en question une agriculture qui n’a plus rien de naturelle.

Faite quelque chose, je vous en supplie.

 

En attendant une réponse « politique », il peut y avoir une réponse citoyenne, immédiate, car n’oublions jamais que nous avons le pouvoir de nous opposer à l’horreur des élevages intensifs et des abattoirs en refusant toute consommation de produits issus d’animaux. La viande, bien sûr, mais aussi tous les autres produits, y compris les œufs puisque les abattages ici dénoncés (poussins mâles broyés) sont directement liés à l’industrie de l’œuf…

La Fondation Brigitte Bardot diffusera, très prochainement, le « kit du végétarien en herbe » réalisé par PETA. Vous pouvez d’ores et déjà le consulter en ligne sur le site de l’association : http://www.petafrance.com/vegkit/default.asp

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40202
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Cobayes. Le cri d'alarme de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Ouf ! on va mieux respirer ! Plus de 90 % des substances chimiques en circulation depuis avant 1981 doivent subir dans les dix années à venir des tests pourdéterminer leur toxicité. Pour l'homme et pour l'environnement. C'est l'application du programme européen « Reach » (« Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction »). Le problème, c'est que ces tests commandés par les industriels doivent obligatoirement être menés sur des animaux. L'enjeu est de mesurer la toxicité et l'écotoxicité de tous ces produits, la première pour ses effets sur l'homme, la deuxième pour ses effets sur tous les organismes de l'environnement.

Alors que la recherche utilise déjà chaque année plus de 12 millions de rongeurs et autres animaux dans les universités, les hôpitaux, les laboratoires, les écoles vétérinaires, dont plus de 2,3 millions seulement pour la France, la mise en application de Reach va grandement augmenter le recours à cette expérimentation. Le sacrifice pourrait dépasser les 50 millions d'animaux de laboratoire, d'après Thomas Hartung, un toxicologue dont les prévisions parues fin août dans la revue scientifique « Nature » alertent les militants de la cause animale.

« 54 millions ? ! Mais 10 millions d'animaux pour le programme Reach, ce serait déjà 10 de trop ! » déplore-t-on à la fondation Brigitte Bardot (lire son interview ci-dessous). « Il y a une alternative, c'est la culture de cellules humaines », propose un des porte-parole de l'ancienne actrice pour qui les «années d'insouciance» (thème de l'exposition qui lui est consacrée cet automne à Boulogne-Billancourt) ont fait place aux années de combat.

Pour Eric Thybaud, à l'établissement public Inéris, on ne peut prévoir le nombre d'animaux utilisés pour Reach, mais la recherche travaille «pour une moindre utilisation des animaux», dont on ne peut néanmoins pas se passer.

26 établissements en haute-garonne

Par son ampleur, ce programme réactive le débat sur l'utilisation des animaux. A l'école vétérinaire de Toulouse, Pierre-Louis Toutain approche le sujet prudemment, « C'est un sujet très sensible, prévient-il, mais je pense qu'on ne peut pas se passer des expérimentations… Ce qui est sûr, c'est qu'elles sont aujourd'hui très encadrées, et que nous respectons une éthique : dans nos protocoles menés avec les chats par exemple, ils sont rendus et adoptés par des familles en partenariat avec une association ».

L'expérimentation ne laisse plus la place aux trafics qui ont marqué la fin des années 80 dans notre région. Les directions des services vétérinaires délivrent les autorisations et veillent au bien-être animal… « Les locaux sont conçus et aménagés comme des 4 étoiles », a constaté Michel Toulze, chef de la protection des animaux pour la Haute-Garonne, département où 26 établissements publics ou privés mènent des expériences.

Le programme Reach fera encore parler de lui au chapitre économique puisqu'il pourrait approcher les 10 milliards d'€ supportés par l'industrie. Mais il suscite d'ores et déjà une autre question. Qui testait jusqu'alors tous les produits chimiques mis en œuvre dans les produits d'entretien, industriels ou agricoles avant 1981 ? Personne, ou plutôt tout le monde : animaux et humains, tous cobayes.


Des souris, des lapins...

Actuellement en France, l'expérimentation animale est obligatoire pour déterminer la toxicité des substances chimiques, des pesticides, des médicaments humains et vétérinaires.

Pour tester les substances chimiques et pesticides, les animaux le plus souvent utilisés sont les rongeurs, les rats, souris, cobayes; puis les lapins, poissons et/ou oiseaux. Pour les médicaments humains, les primates sont aussi utilisés, ainsi que les chiens (beagles en particulier;vivant en meute, on évite ainsi de les sociabiliser avec les hommes); pour les médicaments vétérinaires, en priorité les chiens, les primates, les chats, ces derniers en particulier pour la neurologie. A 90%, ce sont les rongeurs qui sont utilisés pour l'expérimentation. En cosmétologie, le recours à l'expérimentation est dorénavant interdit sur l'ensemble du territoire européen, toutefois...mais cela n'interdit pas d'expérimenter des substances sur la peau ( en dermatologie ). Les Anglais furent les premiers à ne plus utiliser les animaux pour les produits cosmétiques, la marque Body Shop avait fait de cette éthique un argument publicitaire.


100000 substances chimiques

Dans notre vie quotidienne, nous sommes entourés par plus de 100000 susbstances chimiques qui peuvent émettre des composants dangereux dans l'atmosphère. UFC-Que choisir a mené des études montrant que des produits courants comme des désodorisants, nettoyants, tapis synthétiques, meubles, vernis, et plus récemment colles de moquette, émettent des composés organiques volatils nocifs.


Au cancéropôle aussi

Premier département de la région en matière de recherche, et donc d'expérimentation, la Haute-Garonne compte 26 établissements autorisés par l'Etat (direction départementale des services vétérinaires) à pratiquer des expériences «sur animaux vertébrés vivants». La liste n'est pas rendue publique, pour éviter les actions des militants de la cause animale. Y figurent notamment l'école vétérinaire, les universités, des laboratoires, le cancéropôle en cours d'achèvement.

Les expériences ne concernent pas toujours les médicaments. «Dans certains cas, il s'agit seulement de faire ingérer des compléments nutritionnels et mesurer l'incidence sur la prise de poids», indique M.Toulze à la DDSV, qui remarque que la plupart des chercheurs «prennent en compte le facteur souffrance animale et mettent en œuvre des techniques pour la diminuer, voire la supprimer.»


«Je préfère sauver un enfant qu'une souris»

Eric Thybaut, responsable « Danger et impact sur le vivant » à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, l'Inéris.

DDD. Pourquoi l'expérimentation animale ?

E.Th. C'est la loi, elle est obligatoire pour déterminer la toxicité des substances chimiques, des pesticides et des médicaments.

DDD : Qui est concerné par Reach ?

E.Th. Les substances chimiques « existantes », en circulation avant 1981, soit 90 % du total. Environ 125 000 substances.

DDD : 10 ou 50 millions d'animaux pour mesurer leur toxicité ?

E.Th. On a dix ans devant nous, je suis incapable de prédire l'avenir, mais tout est fait pour réduire l'utilisation des animaux, de mieux utiliser les résultats, par d'autres types de calcul, par des cultures in vitro et par analogie. On mutualisera les résultats par les familles de produits chimiques. Mais il n'est pas possible aujourd'hui de se passer totalement de l'expérimentation animale...Et je préfère sauver un enfant qu'une souris.

DDD : On n'utilise plus les animaux en cosmétique ?

E.Th. Sur le territoire européen non, on n'en a plus le droit et les résultats d'expériences menées ailleurs ne sont pas recevables.

Eric Thybaut


Brigitte Bardot est effrayée

La Dépêche du dimanche : « Reach » prévoit une augmentation de l'expérimentation animale pour tester les produits chimiques commercialisés avant 1981. Ces tests qui concerneraient de 10 à 50 millions d'animaux. Quelle est votre réaction ?

Brigitte BARDOT : Je suis effrayée et scandalisée à la fois. C'est un coup de poignard dans le dos car ma Fondation avait travaillé, avec la Commission et le Parlement européen, à privilégier le recours aux méthodes substitutives à l'expérimentation animale dans le cadre du programme Reach. Or, les 54 millions de victimes estimées sur dix ans s'ajoutent aux plus de 12 millions d'animaux déjà sacrifiés chaque année dans les laboratoires européens. Comble de l'horreur, la France est le pays européen où le plus grand nombre d'animaux est sacrifié.

DDD. Les tests sur les animaux ont été réalisés pour mettre au point des produits cosmétiques, des solutions agricoles, des médicaments. Dans ce dernier cas, ne sont-ils pas justifiés ?

BB. Non, aucune expérimentation animale ne peut être justifiée. D'un point de vue éthique, l'homme n'a pas le droit moral d'exploiter et de considérer les autres espèces animales, l'ensemble des êtres sensibles, comme de simples outils de recherche ou de consommation. D'autre part, aucune espèce animale n'est le modèle biologique d'une autre, il est donc totalement fantaisiste, ridicule, d'expérimenter une substance sur une souris, un chat ou même un singe puisque chaque espèce réagit différemment...

DDD. Quelle alternative ?

BB. Ma Fondation a cofinancé un test cellulaire, réalisé sur cellules humaines, qui prédit à 82 % les effets toxiques sur l'espèce humaine, contre 65 % lorsque la souris est prise pour « modèle » et 61 % lorsqu'il s'agit du rat. Il faut absolument se donner les moyens de développer ces méthodes alternatives et mettre un terme définitif à l'expérimentation animale qui symbolise aujourd'hui la préhistoire de la recherche, une science sans conscience dont nous ne voulons plus.

DDD. A-t-on atteint des sommets en tuant des souris pour le botox ?

BB. Les sommets sont atteints depuis bien longtemps mais l'homme peut toujours aller plus loin dans l'ignominie. Des milliers de souris sont tuées par injections de toxine botulique. Tous ces animaux morts, dans des souffrances ignobles, pour permettre à certains de cacher quelques rides qui finiront par revenir de toute façon…

DDD. Qu'attendez-vous des citoyens et des pouvoirs publics ?

BB. Les pouvoirs publics doivent remettre en cause le principe de l'expérimentation animale en soutenant les chercheurs qui travaillent au développement de nouvelles méthodes. J'attends aussi qu'ils reconnaissent un droit d'objection de conscience à l'expérimentation animale comme cela existe dans plusieurs pays européens. Ma Fondation a travaillé à la rédaction d'une proposition de loi, enregistrée à l'Assemblée Nationale, il est temps aujourd'hui d'adopter ce texte. Je lance d'ailleurs un appel aux étudiants pour qu'ils refusent de participer aux expérimentations et même aux dissections inutiles pratiquées dans les établissements scolaires. Nous avons mis une pétition en ligne (www.fondationbrigittebardot.fr), il est important de la signer et de la diffuser.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/13/671856-Toujours-plus-de-cobayes.html
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Le Saint Tropez et exposition "Brigitte Bardot" à Boulogne Billancourt!

Publié le par Ricard Bruno



Bruno Ricard
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"Henri Jean Servat" commissaire de l'exposition Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno


Livre de l'exposition "Brigitte Bardot, la légende" par Henry Jean Servat aux éditions "Hors collection"
176 pages de pur bonheur, découvrez ou redécouvrez à travers ce livre la légende à deux lettre...BB 
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