Brigitte Bardot continue d’attirer la foule à Boulogne-Billancourt (faites le mot croisé spécial BB)
Les mots croises de B.B
Pour Brigitte Bardot, pas question de commencer la journée sans jouer les cruciverbistes. Pour vous amuser, voici ses mots croisés. Mais planchez un peu quand même avant de céder à la tentation
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Balade émerveillée à travers l'expo parisienne
Les générations se confondent, et les commentaires se mélangent. Séquences émotion et souvenirs entre ces deux phrases qu’on ne cesse d’entendre au Musée des années trente de
l’Espace Landowski à Boulogne-Billancourt : «Je ne savais pas qu’elle était aussi connue » et «qu’est-ce qu’elle pouvait être belle, cette Brigitte Bardot… ».
Emblème de la femme libérée
Sublimement belle et célébrissime même, depuis la mort de Marilyn Monroe qu’elle adorait. Sensuelle, sauvage, bouleversante, provocante, gamine, capricieuse, ou généreuse.
Mais aussi et surtout emblème de la femme libérée.
Au-delà de la perfection du visage et du corps, cette influence génératrice de changement dans la société s’impose lorsqu’on pénètre dans l’univers de celle qui affola la planète entre
1952 et 1973. Et continue à passionner les foules. Initialement prévue jusqu’à la fin janvier, Brigitte Bardot, les années » insouciance », superbe exposition, organisée et mise
en scène par son grand ami , l’écrivain-journaliste Henri- Jean-Servat, connaît un tel succès qu’elle a été prolongée jusqu’au 7 mars.
La folie Bardot
Aujourd’hui on parlerait de bardotmania. A l’époque, les médias américains avaient inventé un mot pour traduire l’hystérie que déchaînaient partout les apparitions publiques de la star:
la bardolâtrie. Il faut en effet parcourir les 1000 2 qui lui sont consacrés pour saisir l’ampleur du phénomène. Un véritable raz-de-marée surgi dans la France austère et conservatrice du
président Coty. Déclenché par une jeune fille aimant danser, née en 1934 à Paris dans un milieu bourgeois, égérie du magazine Elle à l’âge de seize ans et révélée en 1956 par le célèbre
film de Vadim « Et Dieu créa la femme ».
L’exposition s’ouvre d’ailleurs sur la folie Bardot. Drames, passions, polémiques, censure de l’Eglise catholique. Le mythe Bardot et ses multiples facettes se déclinent en
vingt sections différentes. Des extraits et des projections de films cultes, des affiches originales, des interviews de réalisateurs, des bandes-annonces, racontent sa vie de
cinéma.
«La Parisienne» et le « Bardot Show »
Puis, guitare à l’appui, on retrouve également Brigitte, immortalisée par les plus grands photographes, peinte par Van Dongen ou Warhol, en interprète de quelque 80 chansons,
dont celles que lui a écrites Gainsbourg. Avec en prime l’une des trois Harley-Davidson utilisées pour le tournage du célèbre clip. «La Parisienne» permet de découvrir ses campagnes de
publicité, et le « Bardot Show » de revivre ses meilleurs moments télévisés.
De l'insolite
Documents, objets insolites, chambre d’adolescente, rien n’a été oublié. De la B.B. attitude -moue ravageuse, choucroute, taille de guêpe, corsaire, collant noir et ballerines
Repetto- en passant par l’icône de la mode, muse des grands couturiers et modèle des filles des sixties avec ses bandeaux, ses jupes cerceau et sa robe Vichy.
Après un détour par La Madrague qu’elle achète en 1958 et où se pressait le gratin du show biz, l’exposition se termine par les combats que Brigitte Bardot ne cesse de livrer pour
défendre les animaux, dénonçant les traitements iniques dont beaucoup sont victimes. Créant sa fondation en 1986, elle vend un an plus tard aux enchères bijoux et effets
personnels, pour satisfaire aux exigences financières de la législation française. Aujourd’hui la FBB rassemble 60.000 donateurs de plus de 20 pays.
Musée des années trente, Espace Landowski, 28 Avenue André Morizet, Boulogne-Billancourt. Métro Billancourt.
Source :
http://www.lesquotidiennes.com/soci%C3%A9t%C3%A9/brigitte-bardot-continue-d%E2%80%99attirer-la-foule-%C3%A0-boulogne-billancourt-faites-le-mot-crois%C3%A9-sp%C3%A9c