URGENT : Ferme-usine de 1000 vaches laitières, demain manifestation!
18 février 2012 - Manifestation à Abbeville contre le projet
La Fondation Brigitte Bardot appelle à manifester pour soutenir l'action du collectif local Novissen* qui organise une marche, le 18 février à 14h30, en direction de la sous-préfecture de la Somme.
Rendez-vous à Abbeville, à 14h30 Boulevard Vauban (angle rue Edouard Branly) devant le théâtre de la ville.
Projet d'élevage intensif dans la Somme : 1000 vaches laitières et 750 veaux enfermés dans un bâtiment !
Condition animale, pollution, santé publique, environnement… Tous les arguments sont bons pour condamner le projet de ferme-usine dans la Somme, plus gros élevage intensif de vaches laitières en France !
Vendredi 17 février - Brigitte Bardot écrit au Préfet de la Somme
"Monsieur le Préfet,
Le 18 février, de nombreux Picards manifesteront près de la sous-préfecture d’Abbeville contre un projet d’élevage intensif condamnant 1000 vaches laitières et 750 veaux à « vivre » dans des conditions carcérales et de souffrance insupportables.
Cette « ferme-usine » symbolise la dérive de l’élevage intensif en France, tuant au passage les petits producteurs et condamnant les animaux à l’enfer.
Selon l’Art. L214-1 du Code rural « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». L’usine prévue sur les communes de Drucat et Buigny-Saint-Maclou ne répond pas à cette exigence.
Il n’est pas tolérable d’enfermer 1000 vaches dans un bâtiment, sur une surface individuelle ridicule. Tous ces ruminants privés de pâturage ne sortiront de leur « usine » que pour être transportés dans des conditions indignes puis égorgés dans un abattoir, c’est dégueulasse !
Idem pour les veaux arrachés à leur mère puis entassés dans des camions qui les conduiront à la mort. Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux sur cette exploitation scandaleuse, quotidienne, cette épouvante pour les animaux et cette honte pour l’humanité.
C’est pourquoi je tiens à m’associer aux Picards qui se mobilisent actuellement contre ce projet. Je vous demande d’entendre leurs revendications, leur colère, on ne doit plus tolérer l’intolérable, la France ne doit pas recréer des camps de concentration animaliers !
Je compte sur votre humanité et vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de mes sentiments écœurés.
Brigitte Bardot"