La Fondation Brigitte Bardot a annoncé aujourd’hui qu’elle allait saisir le bureau du Premier ministre et la Commission européenne pour protester contre « l’extermination pure et
simple des requins » dans les eaux de la Réunion.
La chasse au requin sur l’île de La Réunion a fait réagir la Fondation Brigitte Bardot ce mercredi 1er août 2012.
L’arrêté municipal autorisant la pêche au requin dans la commune de Saint-Leu « aurait dû être condamné immédiatement par la ministre de l’Ecologie » dès sa publication,
écrit dans un communiqué Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
« Mais le gouvernement semble favorable à cette extermination pure et simple des requins qui s’aventurent près des côtes de la Réunion », s’indigne le porte-parole, qui
s’insurge contre « cette politique désastreuse, coupable » qui « menace la biodiversité ».
« La mer appartient d’abord aux espèces marines », insiste la Fondation Brigitte Bardot, qui prévient qu’elle allait « intervenir aujourd’hui même auprès du Premier
ministre ».
De plus, elle n’exclut pas de saisir la Commission européenne « pour qu’une sanction soit prise, si besoin, contre la France ».
« On ne va pas condamner à mort les requins pour faire plaisir aux surfeurs, c’est ridicule », ajoute le défenseur des droits des animaux, qui appelle l’opinion « à
se préoccuper du rejet en mer des tonnes de déchets (..) qui attirent les requins ».
A noter que le maire de Saint-Leu, Thierry Robert, a déjà décidé de lever son
arrêté autorisant la pêche des requins bouledogues sur le territoire maritime de sa commune, après avoir obtenu l’engagement du ministre Victorin Lurel de la publication
prochaine d’un arrêté préfectoral autorisant la pêche des requins dans 95% de la réserve marine.
Transfert audio simple (sans traitement) de vos disques vinyles : 25cms, 33t, 45t,
78t, carte disque, sonorama etc..., Après un nettoyage physique (si nécessaire) et une vérification de l'état général du disque, je procède à
l'acquisition du contenu audio sur le disque dur de l'ordinateur. Je vérifie l'intégrité des fichiers et la durée d'enregistrement puis je grave les fichiers (face A et B) sur un CD spécifique
Ne laissez plus dormir dans vos tiroirs vos disques vinyles.
Procédure
1)envoyez moi vos disques (bien
protégés) en colissimo uniquement.
2)Je réceptionne vos disques, je les vérifie et, je procède au transfert sur
CD-
3)Je vous retourne vos disques ainsi que les CD à votre domicile en
colissimo.
Tarif
Transfert disque vinyle sur CD
Gravure sur CD-R
audio
Disque 33 tours : sans traitement = 12,50 € chaque face en transfert simple : acquisition, transfert, gravure sur CD, soit 25
euros le disque 33t.
Disque 25cm : sans traitement = 12,50 € chaque face en transfert simple: acquisition, transfert, gravure sur CD, soit 25 euros
le disque 25cm.
Disque 78t : sans traitement = 12,50 € chaque face en transfert simple: acquisition, transfert, gravure sur CD, soit 25 euros
le disque 78t.
Disque 45 tours sans traitement = : 8,00 € par titre convient pour les disques singles 2 titres (1 titre par face) acquisition, transfert,
gravure sur CD soit 8 euros le disque 45t.
Disque EP 4 titres(années 60 et 70)sans traitement = ainsi que les maxi 45T (type
années 80) 9,50 € chaque face acquisition, transfert, gravure sur CD soit 19 euros le disque
EP 4 titres.
Sonorama et carte disque sans traitement : 9,50 euros chaque
face.
Illustration. L'attaque d'un jeune surfeur, tué le 23 juillet à La Réunion, relance la polémique sur les requins.
|
La Fondation Brigitte Bardot a annoncé mercredi qu'elle allait intervenir auprès du Premier ministre et de la Commission
européenne pour protester contre le soutien du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, à autoriser «l'extermination pure et simple des requins» dans les eaux de l'île de La Réunion. Le décès, le 23 juillet, d'un jeune surfeur avait relancé le débat sur les moyens de lutte et de prévention
contre ce prédateur.
En vingt-deux ans, 18 personnes ont été mortellement attaquées.
Dans la matinée, le maire de Saint-Leu, Thierry Robert, avait décidé de retirer son arrêté autorisant la chasse au requin, «entaché d'illégalité», selon le ministre. Mais pour Christophe Marie, porte-parole de la fondation, cet arrêté
«aurait dû être condamné immédiatement par la ministre de l'Ecologie». Le gouvernement semble favorable à cette extermination pure et simple des requins qui s'aventurent près des côtes de
la Réunion», poursuit-il, en condamnant «cette politique désastreuse, coupable» qui «menace la biodiversité».
«Condamner à mort les
requins pour faire plaisir aux surfeurs, c'est ridicule»
Tout en approuvant la chasse au requin, Victorin Lurel a annoncé mardi qu'il a donné des instructions au préfet de la Réunion pour que les activités de pêche au requin bouledogue «soient
effectives, y compris dans la réserve marine». «Je suis très satisfait car le ministre va totalement dans mon sens», a déclaré le maire au
site du «Journal de l'Ile de la Réunion», ajoutant que Victorin Lurel «n'exclut pas de modifier le périmètre de la réserve».
Pour la fondation de défense des animaux, «la mer appartient d'abord aux espèces marines», écrit la Fondation Brigitte Bardot, en indiquant qu'elle allait «intervenir aujourd'hui même auprès
du Premier ministre» et saisir la Commission européenne «pour qu'une sanction soit prise, si besoin, contre la France». «On ne va pas condamner à mort les requins pour faire plaisir aux
surfeurs, c'est ridicule», ajoute-t-elle, appelant «à se préoccuper du rejet en mer des tonnes de déchets (..) qui attirent les requins».
Septembre 1990, Brigitte Bardot dénonce sur TF1 les massacres perpétrés aux îles Féroé... Le début d'un combat contre la barbarie !
Il n’est pas bon être cétacé aux îles Féroé. Chaque année, plusieurs centaines sont rabattus dans des baies où ils sont massacrés par une population en liesse. Lorsqu’ils sont repérés au large,
les globicéphales se retrouvent encerclés par des bateaux de pêche qui les dirigent vers une plage où tous les hommes disponibles participeront au carnage, enfonçant d’abord un crochet dans
l’évent, zone sensible chez le dauphin, puis en achevant leur victime à coups de couteau dans une mer rouge sang.
Une viande impropre à la consommation
Dans l'Atlantique Nord, le globicéphale noir se situe en haut de la chaine alimentaire, il stocke de nombreux polluants et métaux lourds dans son organisme. La graisse, les muscles et les organes
des cétacés présentent des taux très élevés de mercure et de PCB. En 1989, 1998 et 2008 les autorités féringiennes ont délivré des recommandations de consommation du globicéphale. En 1998, la
recommandation porte sur une consommation de viande et de graisse qui ne doit pas excéder 14kg/an par habitant. Ces recommandations permirent de diminuer considérablement les taux de mercure dans
le sang des Féroïens adultes, mais aucune diminution ne fut observée concernant les taux de PCB à cause de la grande persistance de ces polluants. La population souffre de troubles nerveux, des
cas de maladie de parkinson ont même été diagnostiqués chez des enfants de 7 ans... En 2008, la recommandation devient beaucoup plus stricte : l'usage de la viande et de la graisse du
globicéphale n'est plus recommandé pour la consommation humaine. Pourtant, les massacres se poursuivent, une partie de la viande est toujours consommée mais la plus grosse partie est détruite. La
"tradition" ne porte donc plus aujourd'hui sur la chasse mais uniquement sur la barbarie d'une tuerie perpétrée par des hommes, par plaisir et le besoin d'affirmer leur virilité...
Un combat de longue date pour la Fondation Brigitte Bardot
Le 12 septembre 1990, Brigitte Bardot présente, sur TF1, le massacre des globicéphales aux îles Féroé au cours de son émission "SOS mammifères marins". Les images sont insoutenables et provoquent
de vives réactions. Le reportage sera rediffusé, en 1992, dans l’émission "SOS 3 ans déjà" qui présente le bilan de ce programme coproduit par la Fondation Brigitte Bardot et qui a connu des
records d’audience.
Les images tournées à cette époque, qui ont fait le tour du monde, sont le résultat d’une investigation courageuse de l’Ethno-cétologue François-Xavier Pelletier qui a mené, en 1987, une mission
de recherche de trois mois aux îles Féroé afin d’étudier et filmer la chasse aux globicéphales. Pour obtenir ces images, François-Xavier Pelletier a mis sa vie en danger, des chasseurs ayant
éperonné et coulé son bateau avant de s’attaquer au canot pneumatique dans lequel il s’était réfugié. Après une chasse à l’homme de plusieurs jours dans l’archipel, il a fini par être arrêté et
jeté en prison pour le simple fait d’avoir été témoin et d’avoir filmé un massacre abominable.
Une législation défaillante
Concrètement, nous ne pouvons nous baser sur aucune base juridique car la directive "habitats" protège tous les cétacés, mais les îles Féroé ne faisant pas partie de l’Union européenne elles ne
sont pas tenues de faire appliquer cette directive. La Convention de Berne protège également les cétacés mais les îles Féroé ne sont pas signataires. La CBI a déjà condamné ces massacres, mais
c’est une condamnation symbolique puisqu’elle n’est pas compétente dans le domaine des petits cétacés. Enfin, la CITES (convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées
d’extinction) n’est pas plus compétente puisqu’il n’y a pas de commerce international des produits issus de cette chasse…
Agir contre la barbarie
A défaut de base juridique, il nous faut agir pour sauver les milliers de cétacés massacrés aux Féroé, même si cela doit passer par un affrontement direct avec les chasseurs. C’est pourquoi, la
FBB a décidé de passer à l’action, aux côtés de l’organisation Sea Shepherd, pour tenter de sauver un maximum de globicéphales puis mobiliser l’opinion publique et les politiques afin de mettre
un terme définitif à ces tueries.
En 2010, notre Fondation a financé une campagne menée par l’organisation Sea Shepherd Conservation Society, placée sous l’expertise de François-Xavier Pelletier.
4 semaines en mer pour protéger les cétacés
Durant 4 semaines, l'équipage du "Golfo Azzuro" s'est opposé aux massacres, notamment en déposant balises destinées à éloigner les cétacés des côtes féringiennes. Le détail de la mission est
consultable dans le Journal de Bord.
Au retour de la mission, médiatisation et action politique...
A notre retour, nous avons dénoncé ce massacre à travers différents médias (RTL, Paris-Match, RFI, TF1, etc.) et avons
organisé une conférence de presse à Paris.
Nous avons également organisé un rassemblement devant l’ambassade du Danemark, en présence de Paul Watson, rencontré de nombreux députés européens puis fait une présentation au Parlement européen
pour demander une sanction de l’UE à l’encontre du Danemark.
L'action s'est poursuivie en 2011 avec l'intervention du "Brigitte Bardot", nouveau fleuron de la flotte Sea Shepherd.
Durant la durée de la mission, que ce soit en 2010 ou en 2011, aucun grind n'aura été organisé... mais les massacres auront très vite repris après le départ des bateaux d'interception.