La plupart de ces films ont été des succès mais si on s’en
souvient, c’est en partie grâce aux maillots arborés par leurs héroïnes. De Brigitte Bardot à Virginie Ledoyen, en passant par Bo Derek, Halle Berry et Isabelle Adjani, zoom sur les 25 maillots
les plus célèbres du septième art !
En 1956, Brigitte Bardot affole les
hommes avec ses formes dans un Bikini blanc aussitôt devenu culte dans « Et Dieu créa la femme ». Un sex-symbol naît.
Comme tous les ans, anti et pro corrida font le spectacle. (DR)
C'est une première pour les anti qui feront de la "pédagogie". L'aficion, elle, y voit de la "provocation".
C’est, annonce la fédération des luttes pour l’abolition des corridas (Flac), "une première". Les anti-tauromachie vont ouvrir une bodega pendant la Feria de Béziers, du 14 au 18 août.
"C’est inédit en Europe. Jamais, cela n’a été fait dans une place
taurine importante. Or, Béziers est tout de même la deuxième de France après Nîmes", appuie Thierry Hély, porte-parole de la Flac.
C’est rue Solférino, dans le cadre du magnifique petit théâtre du Minotaure à quelques hectomètres des arènes et du cœur de la fête, que les “anti” ont l’intention de "faire passer un message".
Réfutant toute provocation dans leur action. "Ce ne sera pas une bodega anti-corrida, plutôt un lieu dédié à la pédagogie", anticipe Thierry Hély.
Baptisée La Begune de Fadjen, la bodega sera en fait centrée sur Fadjen, un taureau espagnol adopté à l’âge de cinq semaines et que son propriétaire, Christophe Thomas, a rendu “docile”. "C’est, pour nous, un symbole fort. La preuve du caractère affectueux du taureau dit
de combat quand on ne le martyrise pas où quand on ne le torture pas", avance Thierry Hély.
Il prévoit de projeter, en boucle et sur écran géant, un reportage que France 3 avait consacré à Fadjen. Christophe Thomas sera présent quatre jours durant pour témoigner. "Plusieurs peintures
et photos étant exposées, en plus du bar qui sera ouvert de 18 h à minuit pour le côté festif, un vernissage sera organisé le premier jour. Ce qui devrait attirer de nombreux médias",
espère-t-il.
Il y aura très certainement aussi un nombre important d’aficionados devant le Minotaure. Sitôt annoncée sur internet cette première bodega des “anti”, hier, le site Lo Taure Roge a réagi.
Parlant même de "trouble à l’ordre public".
Son fondateur, Hugues Bousquet, voix de l’aficion biterroise sur la toile, se justifie : "Si le droit de se rassembler dans un lieu privé est une liberté fondamentale, le faire au cœur d’une
ville tauromachique durant une Feria sent la provocation. N’oublions pas que certains membres de ces associations avaient tenté l’an dernier, de pénétrer dans les arènes de Béziers et bloquer
son entrée principale durant une bonne vingtaine de minutes." Ce qui avait conduit à quelques frictions (lire aussi ci-dessous).
Toujours selon Hugues Bousquet, ce symbole du taureau domestiqué ne tient pas. "Il a été élevé au biberon. La même chose pourrait être obtenue dans les mêmes conditions avec un félin".
D'autres problématiques à évoquer
Le débat, qui pourrait s’avérer intéressant, est ouvert. Thierry Hély n’hésitera pas à inviter les personnalités du monde taurin, dont Robert Margé, l’empresa des arènes de Béziers et éleveur
de toros. "Le but étant de partir de Fadjen pour évoquer d’autres problématiques : la présence d’enfants aux arènes, les sévices infligés aux animaux. Voire la pétition demandant l’interdiction
de la corrida signée par 23 000 personnes qui vivent dans le Biterrois."
Il serait étonnant que les deux parties profitent de cette Feria et du cadre feutré du Minotaure pour discuter de tous ces sujets. Surtout si l’on en juge par l’appel lancé par Hugues Bousquet
: "Face à cette provocation, les associations taurines ne peuvent rester indifférentes. Et s’il appartient aux autorités locales de prendre toutes dispositions pour que soit respecté l’ordre
public, l’aficion se doit d’être vigilante, calmement mais fermement, face à ceux qui veulent interdire la corrida."
Cette Feria 2013 s’annonce animée.
POUR LA MAIRIE, "C'EST UN LIEU PRIVE"
La municipalité de Béziers n’était pas, jeudi, informée du projet de bodega de la Flac. Et pour cause, celle-ci n’était pas obligée d’adresser une demande officielle en mairie.
"Le théâtre du Minotaure est un lieu privé, qui reçoit du public à l’année et possède donc toutes les autorisations nécessaires. Les propriétaires peuvent donc organiser toute manifestation,
sans que la Ville n’ait à délivrer son autorisation", explique-t-on en mairie.
On sait toutefois que les rencontres entre anti et pro-corridas se déroulent souvent dans un climat tendu.
L’an passé, la manifestation organisée par le Colbac devant les arènes avait engendré quelques noms d’oiseaux. Quelques-uns avaient mêmes failli en venir aux mains.
Qu’en sera-t-il cette année, avec une bodega qui restera ouverte pendant cinq jours ? Thierry Hély se veut rassurant : "Notre but n’est vraiment pas de provoquer. Nous n’aurons pas de photo
sanglante, de tee-shirt “corrida basta”. Là, nous voulons seulement ouvrir le débat avec toutes les personnes qui viendront à nous."
Le lieu, c’est aussi ce qui rassure en mairie. "Ce n’est pas non plus au cœur de la fête ou à côté d’une bodega taurine, ça devrait bien se passer."
Dès hier, pourtant, des courriers électroniques ont été adressés au théâtre du Minotaure. Sur un ton courtois mais ferme. "Nous en appellerons au député Aboud en cas de pression. Mais cela
devrait bien se passer", estime Thierry Hély. Fier d’organiser "un événement inédit".
la Fondation Franz Weber devant le Congrès des députés espagnols
Suite à une pétition populaire, les députés espagnols débattent actuellement d’une proposition de loi qui prévoit l’augmentation des aides publiques visant à promouvoir la corrida et les
spectacles cruels mettant en scène des animaux. Ce projet prévoit également d’inscrire la corrida dans les programmes éducatifs.
Leonardo Anselmi, le directeur de la Fondation Franz Weber pour l’Europe du Sud et l’Amérique latine, a été invité à prendre la parole devant le Congrès des députés à Madrid, Espagne, pour
défendre les intérêts des animaux et des citoyens qui refusent l’utilisation de leurs impôts au profit de pratiques d’un autre âge ou qui souhaitent réduire la violence dans la société.
En février dernier, le parlement espagnol, avec la majorité absolue des élus du parti au pouvoir (défenseur acharné de la corrida), a accepté d’examiner une proposition de loi visant à déclarer
la corrida Patrimoine d’intérêt culturel. L’objectif étant notamment de réintroduire la corrida en Catalogne et d’empêcher toute nouvelle interdiction dans une autre communauté autonome.
Dans un rapport intitulé Les dix clés pour comprendre la pétition populaire de l’économie taurine,la Fondation Franz Weber (FFW) dénonce un défaut de compétence et l’absence de
conditions formelles et légales de la loi censée être votée. Suite à la remise de ce document à tous les députés et sénateurs, le Congrès des députés a retardé pas moins de douze fois la
présentation d’amendements alors que la majorité absolue du parti pro-corrida aurait pu voter la proposition de loi en l’espace de quelques semaines seulement. Ce rapport a mis en échec le
processus législatif.
Quel est la teneur de ce document capable d’un tel effet ?
La Fondation Franz Weber y explique qu’elle a intenté plusieurs actions en justice et déposé les recours administratifs et juridiques correspondants, le quotidien El País du 10
avril 2013 ayant fait état de fraudes constatées lors de la collecte des signatures. Le délai de collecte des signatures aurait également été prolongé sans les pièces justificatives requises par
la loi sur l’initiative populaire. Les déclarations d’intérêt ont été faites selon une méthode non prévue par la loi. Tous ces vices de forme ont incité la FFW à demander officiellement
l’annulation ou le gel immédiat de la procédure par les chambres du parlement.
Faisant la distinction entre les questions de fonds et de forme, le rapport de la FFW ne se borne pas à critiquer les méthodes et les obstacles juridiques, il dénonce aussi dans la proposition de
loi un grand nombre d’erreurs, de carences et de mensonges concernant sur des données concrètes.
Audition au Congrès des députés
Aujourd’hui à 11 heures, le directeur de la FFW pour la délégation espagnole, porte-parole et responsable politique de la campagne qui a obtenu l’abolition de la corrida en Catalogne, a exposé au
Congrès les raisons pour lesquelles les spectacles générant la souffrance et la mort d'animaux ne devraient pas bénéficier d'aides publiques et même être frappés d’interdiction, à l'instar de ce
qu’a décidé la Catalogne il y a trois ans.
Il a également fait une déclaration qui ne devrait pas passer inaperçue. Devant les médias et sous le regard médusé des députés espagnols, Anselmi a annoncé le lancement d’une campagne qui
pourrait bien se révéler historique et transcendante, Pan y toros (Pain et taureaux), une pétition populaire contre la corrida. Promettant que les militants anti-corrida
récolteraient au moins quatre fois plus de signatures que les partisans de la corrida, il entend prouver que son camp bénéficie d’un soutien plus large au sein de la population. Anselmi a ajouté
que les opposants à la corrida, misant sur une stratégie parlementaire différente, avaient l’intention de rassembler des signatures pendant la législature en cours pour que la proposition de loi
puisse être adoptée au cours de la prochaine.
Le militant de la Fondation Franz Weber a enfin rappelé aux députés que le débat actuel au parlement donnait au monde entier une mauvaise image de l’Espagne. À tel point que le vendredi 5
juillet, le parlement des Pays-Bas a adopté à l’unanimité une résolution demandant à l’Union européenne d’arrêter rapidement l’injection de fonds publics européens dans la promotion et le
maintien de telles activités, dans le droit fil de la campagne NoMoreFunds.org lancée par la Fondation Franz Weber : http://NoMoreFunds.org/.
Comme je vous l’annonçais dans un post il y a quelques mois de cela, je travaillais sur plusieurs gros projets concernant
Brigitte Bardot et, un de ces projets voit le jour à savoir un magnifique documentaire sur la sublime Brigitte Bardot, fait par mon ami le réalisateur David Teboul, d’ailleurs le magazine
Télérama y consacre cette semaine un dossier de 4 pages, vous y trouverez également BB en couverture de ce magazine…
Depuis un certain temps, de grandes marques de cosmétiques, susceptibles de tester leurs produits sur animaux (puisqu’elles n’ont pas signé la charte éthique qui dénonce cette pratique),
commercialisent des « BB crèmes ».
Madame Brigitte Bardot, dont l’engagement contre l’expérimentation animale est sans faille, tient à préciser qu’elle n’a aucun lien de quelque nature que ce soit, juridique ou économique, avec
les sociétés qui fabriquent ou commercialisent ces cosmétiques et déplore la confusion créée volontairement par les marques en question.
Elle met tout en œuvre pour mettre fin à ces pratiques qui relèvent du parasitisme et de la tromperie du consommateur.
Plus d'une centaine de manifestants ont protesté jeudi à Varsovie contre
l'abattage rituel, dénonçant les souffrances des animaux au profit des exportateurs de viande vers les pays musulmans et Israël.
Vendredi, le Parlement polonais devrait voter une loi autorisant à nouveau cet abattage, interdit en Pologne depuis le 1er janvier.
"Stop à l'abattage rituel", "L'abattage rituel est immoral", "Aujourd'hui, nous sommes tous des animaux", ont scandé les manifestants, réunis devant le siège du Parlement.
L'enjeu est de taille pour la Pologne, pays agricole et grand exportateur de viande halal vers les pays musulmans et de viande kasher en Israël.
"Nous sommes ici pour défendre des milliers d'animaux qui ressentent la douleur, comme tous les êtres vivants", a lancé Jacek Bozek, chef de l'association écologiste Klub Gaja, organisatrice
de la manifestation.
Un film montrant des scènes de l'abattage rituel a été diffusé sur un écran placé devant le Parlement.
"En Pologne, les communautés musulmane et juive qui ont besoin de ce type de viande pour des raisons religieuses, sont pratiquement inexistantes", explique Cezary Wyszynski, l'un des
protestataires.
"L'abattage rituel se fait au profit des exportateurs de viande qui ont vu un marché juteux. Et ça, on ne peut pas l'accepter", ajoute-t-il.
Selon Pawel Suski, un député opposé à la nouvelle loi, environ 90.000 tonnes de boeuf halal étaient exportés annuellement vers les pays musulmans, surtout en Turquie, et 4.000 tonnes de
viande kasher vers Israël, avant l'interdiction de l’abattage rituel au 1er janvier dernier.
La valeur de ces exportations est estimée à 250-350 millions d'euros par un. Au total, une vingtaine d'abattoirs en Pologne sont spécialisés dans la production de viande halal et kasher.
Selon les estimations du ministère de l'Agriculture, 6.000 emplois sont concernés.