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Paul Watson pourchasse les braconniers des mers

Publié le par Ricard Bruno

Intervention de Paul Watson le 28 septembre 2015, jour anniversaire de Brigitte Bardot...

Le fondateur de Sea Shepherd a tenu une conférence pour Septembre en mer

Paul Watson pourchasse les braconniers des mers
 
 

Imaginez un gymnase plein à craquer. Plus de 800 personnes ont fait le déplacement, samedi soir, au gymnase de Carry-le-Rouet, pour écouter Paul Watson. Malgré une heure et demie de retard, ce dernier a eu droit à un accueil de rock star et une "standing ovation" au moment de monter sur l'estrade. C'est qu'il n'est pas souvent donné de rencontrer le militant de l'une des ONG les plus en vue du moment. Paul Watson est le fondateur de Sea Shepherd, qui traque, par-delà les mers et les océans du Globe, les braconniers en tout genre. Ses missions ? Protéger les baleines, les requins, les thons, les phoques, voir disparaître les filets dérivants... Ses moyens ? Une flotte composée de bateaux, portant le nom de ses financeurs, tel le "Brigitte Bardot" qui n'hésite pas à pourchasser les braconniers. Paul Watson était l'invité prestigieux de l'association Les Perles de la Côte Bleue (créée en 2012 à Carry, dont les bénévoles se retrouvent notamment tous les deux mois pour nettoyer les plages de la Côte bleue), dans le cadre de Septembre en Mer.

En préambule, le justicier des mers, parfaitement traduit, a expliqué avoir "relevé, cet été en Méditerranée, au large du Sud de la France, énormément de filets fantômes. La plus grande menace, c'est le plastique qui se désagrège avant d'être ingéré par les animaux." Et d'expliquer les motivations de l'engagement de sa vie : "Quand j'ai créé Sea Shepherd, toutes les lois pour protéger nos mers et nos océans existaient déjà, mais il n'y avait personne pour les faire respecter. Alors, nous avons décidé d'aller sur le terrain." Et ce n'est pas peu dire ! Sa flotte a récemment pourchassé un bateau de braconniers pendant 110 jours. L'équipage a finalement préféré se saborder pour empêcher l'ONG de récupérer des preuves. En vain. Tous les membres ont été traduits en justice. Sea Shepherd a relevé, à cette occasion, 72 km de filets, en 200 heures et remis à l'eau pour 12M€ de poissons, malheureusement, morts.

Loin de faire l'unanimité, malgré les stars qui s'engagent à ses côtés (le champion de surf Kelly Slater, Pierce Brosnan, Michelle Rodriguez, Pamela Anderson...), Paul Watson a ses détracteurs qui dénoncent un discours extrême. Le militant canadien plaide, en effet, pour le régime végétalien et souhaite voir interdite la pêche industrielle. Il était d'ailleurs hier à midi à Sausset pour partager un repas végétalien en compagnie d'enfants.

"D'ici 2048, l'industrie de la pêche aura forcément disparu car il n'y aura plus rien à pêcher !", lance-t-il. A ceux qui les accusent d'être "pirates", il rétorque que Sea Shepherd "n'a jamais provoqué la moindre blessure à qui que ce soit en 38 ans. En revanche, nous avons sauvé plus de 6 000 baleines dans l'océan austral." La chasse à la baleine a d'ailleurs été rendue illégale, l'an dernier, par la Cour internationale de justice et "aucune baleine n'a été tuée cette saison." Une conférence qui a tenu en haleine ses auditeurs et s'est poursuivie par un jeu de questions-réponses et une séance de dédicaces.


Repères

L'Organisation Non Gouvernementale Sea Shepherd, active dans 45 pays, a été fondée en 1977 par Paul Watson, militant écologiste canadien dont les missions sont toutes destinées à la protection des espèces marines. Son siège social se situe dans l'état de Washington aux États-Unis. Paul Watson est un ancien militant de Greenpeace.

La chasse à la baleine, aux requins, les massacres de phoques et l'utilisation des filets dérivants sont ses principaux combats. La structure est financée par les dons de particuliers, d'entreprises et de fondations comme celle de Brigitte Bardot.

www.seasheperd.fr
 

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Et l'Azuréen le plus célèbre de tous les temps est...

Publié le par Ricard Bruno

Et l'Azuréen le plus célèbre de tous les temps est...
 
Les étudiants du célèbre "Massachussets Institute of Technology", près de Boston, ont créé un algorithme capable de quantifier la notoriété, la popularité et l'influence des personnalités à travers les âges.

Parmi les critères pour classer les personnalités: le nombre de langues dans lesquelles sont traduites leurs biographies Wikipedia, ou encore le nombre de pages vues générées sur le web...

Le résultat: un classement de près de 11.000 entrées, publié sur un site dédié et nommé "Panthéon", dans lequel les Azuréens* se font rares. Ils ne sont en effet que onze.

Alpes-Maritimes: Garibaldi, Fragonard, Le Clézio…

Le premier Azuréen, Giuseppe Garibaldi (1807-1882), arrive 484e personnalité mondiale de tous les temps, et 50e personnalité née en France… bien qu'il soit l'un des pères de l'Italie unifiée.

Il faut descendre ensuite jusqu'au 2.642e rang mondial pour trouver le second Azuréen, un peintre grassois celui-là: Jean-Honoré Fragonard (1732-1806).

Un autre Niçois de naissance complète le podium: 333e Français, Jean-Marie Gustave Le Clézio (né en 1940) doit sans doute en grande partie son rang à son prix Nobel de 2008.

"Enfant chéri de la victoire" de Napoléon à Rivoli en 1797, le général André Masséna (1758-1817) devance le plasticien Yves Klein (1928-1962), connu à travers le monde pour son bleu.

Né Alfredo Binetti, le psychologue Alfred Binet (1857-1911) est passé à la postérité par son apport essentiel à a psychométrie.

Suivent l'acteur, cannois de naissance, Gérard Philipe (1922-1959), le révolutionnaire socialiste non-marxiste Auguste Blanqui (1805-1881), natif de Puget-Théniers, l'ex-ministre de la Santé Simone Veil, puis deux sportifs: le capitaine de l'équipe de France Hugo Lloris, formé à l'OGC Nice, et le tennisman Gilles Simon, engagé cette semaine dans l'Open de Nice.

Monaco: la famille princière en force

A ce classement, on pourrait ajouter quatre membres de la famille princière de Monaco: Rainier III se classerait 4e Azuréen.

Albert II s'intercalerait dans le top 10, juste derrière Simone Veil. Ses deux soeurs (Caroline et Stéphanie, dans cet ordre) se glisseraient dans sa roue, devant les deux sportifs niçois.

Quant à la princesse Grace Kelly, Azuréenne d'adoption s'il en est, elle se situerait dans ce classement entre Garibaldi et Fragonard.

France: Napoléon, Jeanne d'Arc, Descartes… et B.B.

Le Français le plus populaire de tous les temps est Napoléon Bonaparte, suivi de Jeanne d'Arc et de René Descartes.

La personnalité française encore vivante la plus influente de tous les temps habite tout près de chez nous puisqu'il s'agit de… Brigitte Bardot.

L'ex-président Jacques Chirac, l'acteur Alain Delon, les réalisateurs Roman Polanski et Jean-Luc Godard, le chanteur Charles Aznavour ou encore l'actrice Catherine Deneuve suivent.

Monde: d'Aristote… à Fidel Castro

Aristote, Platon, Jésus-Christ, Socrate, Alexandre Le Grand, Léonard de Vinci, Confucius, Jules César, Homère, Pythagore.

Dans le top 10 des personnalités mondiales les plus connues de tous les temps, nos contemporains ne se taillent pas non plus la part du lion.

L'homme le plus influent de tous les temps et encore vivant n'est autre que Fidel Castro, l'ex-dirigeant de la révolution cubaine que François Hollande vient de rencontrer.

Et il est seulement 278e personnalité mondiale de tous les temps. Il devance le footballeur brésilien Pelé et l'ex-dirigeant russe Mikhaïl Gorbachev.

La France au panthéon

Si le premier Français n'arrive que 21e de ce classement, la France est le troisième pays le mieux représenté derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Le stade avant la foi

Près d'une personnalité sur quatre figurant dans ce classement est issue du monde politique (au sens large, compte tenu de son évolution à travers les âges…)

Les acteurs, écrivains puis les footballeurs devancent les figures religieuses dans le top 5.

 

Pelé, Mohammed Ali et Enzo Ferrari au firmament du sport Huit des dix sportifs les plus populaires de tous les temps pratiquaient le football… et aucun n'est encore en activité.

Le plus jeune n'a pas 17 ans…

39 personnalités de ce panthéon ont 25 ans ou moins. Le plus jeune de la liste? L'acteur et rappeur américain Jaden Smith (fils de Will). Il n'a pas encore 17 ans.


* Si de nombreuses personnalités liées aux Alpes-Maritimes (ils y ont vécu, y sont morts ou enterrés...) figurent dans ce classement, nous avons choisi de ne conserver que les personnalités nées dans le département.

Source : Cliquez ICI : http://www.nicematin.com/derniere-minute/et-lazureen-le-plus-celebre-de-tous-les-temps-est%E2%80%A6.2217533.html

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Animaux: Brigitte Bardot lance une campagne en faveur de l'adoption

Publié le par Ricard Bruno

Alors que des milliers de chiens et chats attendent de trouver une nouvelle famille dans les refuges français, la Fondation Brigitte Bardot vient de lancer une campagne en faveur de l'adoption. L'ancienne actrice incite le public à ne plus acheter les animaux dans les animaleries et par petites annonces.
 
Brigitte Bardot lance, à travers sa campagne, un "S.O.S à l'adoption".
©Capture d'écran Fondation Brigitte Bardot
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Privilégier d'adoption dans des réfuges plutôt que l'achat dans des animaleries: c'est le message que souhaite faire passer la Fondation Brigitte Bardot. A travers une nouvelle campagne d'affichage en faveur de l'adoption, lancée ce mercredi, l'ancienne actrice souhaite faire prendre conscience aux familles que ce geste, trop souvent négligé au profit de l'achat, reste le moyen le plus sûr de lutter contre la maltraitance envers les animaux. Sur les affiches de la campagne, visibles dans le métro et sur les bus d'Ile-de-France, on peut observer un chien et un chat dans un chariot accompagnés d'un slogan des plus évocateurs: "N'achetez pas... adoptez! nous ne sommes pas des produits de consommation".

Sur le site de sa Fondation, Brigitte Bardot s'en prend aux animaleries et à leur business jugée "irresponsable". "Nous sommes submergés par les abandons, les refuges sont saturés, les fourrières dépassées sont trop souvent dans l’obligation d’euthanasier à la chaine pour laisser les places libres aux nouveaux arrivants", a-t-elle ainsi déclaré dénonçant les animaleries qui "regorgent de chiots et chatons provenant souvent des pays de l’est. "Vendus des fortunes, victimes de la consanguinité, leurs taux de mortalité sont effrayants et prévisibles", a-t-elle encore ajouté.

En parallèle, la SPA lancera les 3 et 4 octobre prochains, la campagne d'affichage de ses portes ouvertes qui mettra en avant des photos décalées: un chien ou un chat mouillée au regard attendrissant avec comme slogan: "Si tu m'adoptes, je t'attendrai même sous la pluie". "Ces photographies montrent, sur un ton décalé et humoristique, que chats et chiens sont capables de tout pour prouver leur attachement sans limite à leur maître, y compris attendre patiemment sous la pluie, quitte à se présenter sous un angle peu avantageux mais aussi drôle qu’attendrissant", est-il ainsi écrit sur le site de l'association.

Cette campagne a été réalisée, là encore, pour inciter le public à adopter dans les refuges, et de ce fait, de lutter contre l'abandon des animaux. Car cet été, la SPA a enregistré un triste record. Ainsi, du 1er juin au 31 août, 3.821 animaux ont été abandonnés, contre 3.016 l'an passé, soit 805 de plus, dont 1.439 chiens et 2.382 chats. Au total, l'organisme compte dans ses 60 refuges et Maisons SPA, plus de 9.000 animaux, en attente d'une adoption.

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Publié le par Ricard Bruno

La décla­ra­tion a fait l'effet d'un raz de marée: en 1973, B.B. annonce qu'elle arrête le cinéma, une déci­sion sur laquelle elle n'est jamais reve­nue.

« Mais qu’est ce que je fous là ? » Dans sa loge, Brigitte Bardot n’y croit plus. Sa copine, feu la réali­sa­trice Nina Compa­neez, avait insisté, lui avait promis : le tour­nage de L’his­toire très bonne et très joyeuse de Coli­not trousse chemise serait court, à l’in­verse de son titre, une semaine tout au plus. Pour­tant, elle s’es­time dépla­cée dans ce conte liber­tin située au XVe siècle, se désin­té­resse complè­te­ment de ce nanar érotico-histo­rique porté par un certain Fran­cis Huster devant lequel elle doit jouer nue.Nue ? Et puis quoi, encore !

Il y a ce miroir, toujours ce maudit miroir, qui ne cesse de lui renvoyer ses trente-neuf ans en pleine figure. Un visage et un corps toujours magni­fiques, ceux d’une Brigitte Bardot qui avait juré ses grands dieux de ne jamais se voir vieillir à l’écran, assé­nant depuis ses débuts qu’elle se reti­re­rait à trente-cinq ans de son plein gré. Elle a menti, elle le sait.

Nous sommes au prin­temps 1973, les ques­tions se bous­culent. Qu’a-t-elle fait de ces quatre dernières années ? Moultes fêtes gran­dioses large­ment arro­sées partout autour du monde, certes. Du cinéma, bien sûr. Quelques bides tel Don Juan 73, où elle a retrouvé Roger Vadim. Des petits succès aussi, mais rien de bien marquant. Sa seule présence n’est plus syno­nyme d’en­trées. Le Mépris et Godard sont bien loin. Elle a enre­gis­tré quelques chan­sons aussi, des rengaines pas terribles aux paroles à la graisse d’oie. Rien à voir avec la jolie LaMadrague et le déjà culte Bonnie and Clyde que lui ont trous­sés Jean-Max Rivière et Serge Gains­bourg. Tandis que les tech­ni­ciens l’at­tendent sur le plateau, Brigitte Bardot, face à la glace, se trouve inutile, quasi­ment bonne pour la casse. « Mai 68 était passé par là, analyse le patron de TV5 Monde Yves Bigot, auteur du récent Brigitte Bardot, la femme la plus belle et la plus scan­da­leuse au monde (éditions Points). Bardot avait trans­formé son époque, elle avait déclen­ché à sa manière la révo­lu­tion des mœurs en l’in­car­nant. Mais, pour la première fois de son exis­tence, ce qu’elle avait engen­dré lui échap­pait complè­te­ment. » Pour la géné­ra­tion de 68, B.B. n’est en effet plus qu’un aimable souve­nir. Coquin et émou­vant, certes, mais balayé par d’autres icônes en couleurs et ciné­ma­scope venues d’outre-Atlan­tique : Faye Duna­way et Jane Fonda, par exemple, guer­rières en cuis­sardes alliant sex-appeal impa­rable, grâce intem­po­relle et combats poli­tiques d’avant-garde.

Dans son dégui­se­ment moyen­âgeux de paco­tille porté pour le film de Compa­neez tourné au fin fond du Péri­gord, Brigitte se sent alors comme une relique de l’An­cien Régime : autant Jeanne d’Arc que Marie-Antoi­nette, rési­gnée à être sacri­fiée par une foule à la fois ingrate et dési­reuse de faire le plus rapi­de­ment possible du passé table rase. Elle ne s’ima­gine plus en Marianne dépoi­traillé, ce symbole à la fois de pouvoir, de liberté et d’au­to­rité, auquel elle a prêté ses traits, cette statue répu­bli­caine prenant la pous­sière dans toutes les mairies de France.

Bardot sait qu’elle ne peut blâmer personne, sinon elle-même. Quelques années aupa­ra­vant, elle a dit non aux premiers rôles de Barba­rella et de L’af­faire Thomas Crown, refusé de figu­rer au casting du James Bond Au service secret de sa Majesté. Elle a préféré le cinéma franco-français à cet Holly­wood qui ne la fasci­nait pas une seconde. Elle vomit l’Amé­rique, elle abhorre son mode de vie, son obses­sion mala­dive pour le fric et pour le busi­ness. « Son rejet des USA date des années cinquante, précise Yves Bigot. Elle faisait alors partie, aux côtés de Montand, Signo­ret ou encore d’Ara­gon, d’un comité de défense des époux Julius et Ethel Rosen­berg, accu­sés d’es­pion­nage pour l’URSS par le gouver­ne­ment améri­cain. Lorsqu’Ei­sen­ho­wer a refusé de les gracier et qu’ils furent exécu­tés, elle a déchiré en repré­sailles le contrat holly­woo­dien de sept ans que lui offrait le studio Warner. » Quand elle apprit en sus que le tout-puis­sant patron du FBI J. Edgar Hoover avait ouvert un dossier à son nom suite au succès inter­na­tio­nal du « trop amoral » Et Dieu… créa la femme, la coupe fut pleine. L’Amé­rique, ce pays qui tue des inno­cents, qui surveille les mœurs des étran­gers et de ses propres citoyens, très peu pour elle. Bardot n’y travaillera jamais, se privant ainsi d’une véri­table carrière inter­na­tio­nale.

Reste les amours. Le bilan n’est pas terrible non plus. Depuis qu’elle a décidé, en janvier 1968, de quit­ter préci­pi­tam­ment son amant Serge Gains­bourg pour rejoindre son mari du moment, le milliar­daire alle­mand Gunter Sachs, deman­dant même au premier de ne pas sortir le single Je t’ai­me… moi non plus, histoire de sauver son mariage, B.B. a le cœur brisé. « Pour la première fois de sa vie, elle s’est soumise à la volonté d’un homme, alors que jusque-là elle avait toujours tout trans­gressé, remarque Yves Bigot. A partir de cet épisode, elle a perdu sa dyna­mique, son désir, sa joie. Elle s’est lais­sée aller, à l’image d’une auto­mo­bile qui avance sans carbu­rant, juste sur son élan. »

Après son divorce avec Gunter Sachs, Bardot multi­plie les amants de passage, les rencontres fugaces. Avec non pas des gars de la trempe de Sami Frey, Roger Vadim, Jacques Char­rier ou Serge Gains­bourg, mais plutôt des demi-sels, des seconds couteaux, des gigo­los, des pique-assiet­tes… Pas très satis­fai­sant, tout ça.

Le cinéma et la noto­riété, elle s’en moque complè­te­ment, dans le fond. Enchaî­ner ces dernières années, des films sans cohé­rence ni plan de carrière lui a tout au plus permis de gagner très bien sa vie. Gamine, elle se rêvait plutôt danseuse. Sa mère l’obli­geait, pour forger sa silhouette, à marcher droit avec une cruche sur la tête dans leur grand appar­te­ment bour­geois de l’ave­nue de la Bour­don­nais à Paris. Une ambi­tion contra­riée. Bardot sait, en outre, qu’elle n’est pas Cathe­rine Deneuve, qui lui a souf­flé le rôle de La sirène du Missis­sipi de Truf­faut, ni Jeanne Moreau qu’elle a croisé en 1965 dans le char­mant Viva Maria !Pour ces deux actrices, la comé­die n’est pas seule­ment un jeu, mais une raison de vivre.

Brigitte, elle, ne s’amuse plus. Malgré tout, il lui faut tour­ner ce Coli­not trousse-chemise, son quarante-septième film. Bardot le fait sans forcer son talent, récite nue ses répliques face à Fran­cis Huster, sourit à tout le monde et s’en va, enfin seule. Pas tout a fait. Par hasard, comme elle le raconte dans son livre Initiales B.B. en 1996, elle croise le soir même Nicole Joli­vet, une connais­sance qui offi­cie pour le quoti­dien France-Soir. La conver­sa­tion s’ins­taure en présence de son impré­sa­rio Olga Hors­tig-Primuz, sa femme de confiance qu’elle surnomme depuis ses débuts « Mama Olga ». Devant cette dernière, éber­luée, Brigitte crache spon­ta­né­ment sa Valda face à la jour­na­liste : « J’ar­rête le cinéma, ce film est le dernier, j’en ai marre ! »

Un fois publique, la nouvelle a l’ef­fet d’un raz-de-marée, et Bardot avouera un peu plus tard : « Je me sentis allé­gée d’un poids terri­ble… » Soit le poids d’une vie de bête traquée, traî­née sur des tour­nages où elle a l’im­pres­sion de passer plus de temps à patien­ter dans sa loge, quand elle ne fait pas poireau­ter une équipe avant de daigner se montrer.

Tout ça, c’est fini. Pour faire place à quoi ? Enfant, Bardot racon­tait déjà qu’elle rêvait de possé­der « une ferme où l’on ne tue pas les animaux ». Au final, ce n’était pas un délire de petite fille trop gâtée ni un caprice de star désœu­vrée. Dès le mois de novembre 1973, elle fait publique­ment le serment de mettre sa fortune et sa noto­riété au service de la cause animale. Elle devient porte-parole de la SPA, vole au secours des bébés phoques sur la banquise, créé sa propre fonda­tion, sensi­bi­lise le grand public aux des méthodes d’abat­tage des animaux. Bardot s’éga­rera aussi, de condam­na­tions à la haine raciale en fréquen­ta­tions contro­ver­sées. Mais elle a tenu sa parole : elle n’est plus jamais réap­pa­rue sur le grand écran. Aujourd’­hui, ce n’est plus que dans son miroir, chez elle entou­rée de ses chiens et de ses amis, qu’elle se voit vieillir.

Source : Cliquez ICI : http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte_bardot_l_indomptee_351372

Publié dans Brigitte Bardot

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Marineland dévasté par les intempéries : Bardot et Peta appellent à fermer "cette prison"

Publié le par Ricard Bruno

Depuis les intempéries survenues dans le sud de la France, les animaux du parc Marineland barbotent dans l'eau boueuse. De quoi provoquer l'indignation des associations de défense des animaux, qui commencent à se mobiliser.

 

Le parc Marineland a souffert des violentes intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes. Dans les bassins, les animaux pataugent dans une eau boueuse et les installations électriques sont par ailleurs fortement endommagées. Une situation jugée "très grave" par l'ONG Peta, qui a exhorté, dans un communiqué envoyé lundi, le plus grand parc marin d'Europe à relâcher les animaux : "La situation des animaux détenus à Marineland est très grave, et il faut agir immédiatement. Si les orques et les autres animaux vivaient dans leur environnement naturel marin, ils pourraient nager pour échapper à l'eau boueuse dans laquelle ils sont actuellement pris au piège jusqu'à se mettre hors de danger (...) Le parc Marineland ne peut décemment décider de garder ces animaux esclaves dans ces conditions périlleuses : il doit les relâcher immédiatement". Peta France a lancé une pétition sur son site officiel, afin que les animaux marins du parc soient placés dans des milieux naturels préservés.

Sur Twitter, la fondation Brigitte Bardot a de son côté vivement réagi et lancé un appel à Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, afin qu'elle fasse fermer Marineland, "cette prison". Invité sur LCI, le journaliste Allain Bougrain-Dubourg - ex-compagnon de l'actrice - a réagi à la polémique. "On est dans l'incapacité de récupérer les dauphins, c'est effrayant", a-t-il déploré dès lundi. Selon lui, "les comportements, les stratégies et les opérations" des parcs marins comme le Marineland sont "inacceptables".

Sur le site du Point, Lamya Essemlali - présidente de Sea Shepherd France - a quant à elle pointé la responsabilité de l'homme, dans les disparitions de bêtes survenues ce week-end : "Ces animaux sont morts du fait qu'ils étaient enfermés. Ils sont doublement victimes des hommes : d'abord, parce qu'ils sont parqués pour notre divertissement, ensuite, parce qu'ils sont victimes du changement climatique dont nous sommes à l'origine". La présidente de l'ONG a ainsi salué le succès de la pétition citoyenne adressé à Jean Leonetti, le maire d'Antibes, appelant à la fermeture définitive du parc. 
 

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Ces villages rendus célèbres par les stars...

Publié le par Ricard Bruno

Ces villages rendus célèbres par les stars...

Ce village de pêcheurs avec sa citadelle datant du XVIè siècle vivait sa paisible vie de joli petit port avant que Roger Vadim n'y tourne, dans les années 1950 Et Dieu.. Créa la femme, créant d’une pierre deux coups l'engouement pour sa femme, Brigitte Bardot, et pour ce tranquille havre de paix varois. Si Maupassant venait se reposer de la syphilis sur son yacht au large de Saint-Tropez en 1887, c'est quand la bombe Bardot acquiert en 1958 sa fameuse villa « les pieds dans l'eau » comme elle le voulait, La Madrague, que l'excitation devient incontrôlable. Tandis que les fêtes dans la propriété battent leur plein et que toute la jet-set, des Yé-Yé à la Nouvelle Vague en passant par les Rolling Stones, squatte la côte d'Azur comme jamais, B.B obtient une dérogation pour privatiser sa plage. Elle a beau lever haut les murs et éviter comme elle peut les paparazzi, la mode est lancée : Do you do you Saint-Tropez chantera Geneviève Grad dans Le gendarme de Saint-Tropez (1964) et le village est sur toutes les bouches. Saint-Tropez est mort, longue vie à Saint-Trop ! Depuis, la station balnéaire de la Côte d'Azur est internationalement connue : c'est un peu la Capri française. La Madrague, elle, est devenu un spot incontournable pour les touristes et les toutous aussi, depuis que Bardot en a fait don à sa Fondation.

Source cliquez ICI

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Pharrell Williams, Brigitte Bardot, David Bowie... tous dans le livre "Iconic"

Publié le par Ricard Bruno

"Iconic" aux Editions la Martinière sort aujourd'hui, 8 octobre 2015. Décryptage de quatre icônes de mode avec l'auteur Raphaëlle Orsini.

Hier c'était Audrey Hepburn, aujourd'hui c'est Stromae. Les stars devenues des icones de mode sont regroupées dans Iconic, aux éditions de La Martinière. Ce jeudi 8 octobre 2015 sort ce livre sur "la mode incarnée" écrit par Sandrine Lajus et Raphaëlle Orsini. Le concept ? Nous faire découvrir des binômes formés par les stars et leur objet fétiche. Iconic a départagé les célébrités en quatre catégories : glamour, élégance, cool attitude et inimitables. Raphaëlle Orsini revient pour nous sur les pièces cultes dont elle parle dans ce livre : "La ballerine, le trench, la chemise blanche, le jean brut... sont des chef d’œuvres, ce sont des choses qu'on portera dans 50 ans. Les créateurs n'arrêtent pas de les revisiter. C'est tellement simple que ça en devient extrêmement beau". Enthousiaste, elle ajoute : "Ce qui est bien en mode c'est qu'il ne faut jamais dire jamais !"

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Nos emballages, des ressources ?

Chaque année, 3 millions d’emballages sont recyclés : mais dans votre région, que se passe-t-il réellement ?

Raphaëlle Orsini décrypte pour nous quatre photos du livre Iconic

"Si Steve McQueen a été choisi pour la couverture de Iconic, c'est qu'il continue à incarner l'homme moderne. Celui qui a envie de se réapproprier la mode, un homme mystérieux et viril qui a un look bien à lui. Et puis... il était un control freak de la mode !"

"J'ai une affection pour la Brigitte Bardot des débuts. Elle a marqué des pièces qu'on porte encore aujourd'hui : des ballerines ou l'imprimé vichy, des choses qu'on voit  encore dans les défilés. Cette intemporalité vient, d'après moi, de la simplicité des vêtements."

"Pharrell Williams est un des derniers buzz fashion. Son look a été un tel raz-de-marée sur Internet que lui-même a été agacé. Il s'est dit potentiellement que le zoom sur son chapeau Vivienne Westwood pouvait le desservir. C'est dire l'impact que peut avoir un seul accessoire."

"David Bowie fait partie de ces personnes qui n'ont pas suivi les tendances mais ont crée leur propre style. Des personnalités presque créateurs qui auraient pu créer des collections pendant la fashion week, sur les podiums... David Bowie a ce coté incroyablement créatif qui n'est pas lié à la tendance." La version francophone et moderne de David Bowie ? Stromae ! Raphaëlle Orsini explique : "Stromae est intéressant. Il a eu l'idée de créer un personnage où la mode est essentielle. Je trouve son style très touchant, assez preppy et écolier... Tout en ayant un côté pratique !"

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Publié le par Ricard Bruno

 
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bouquetin illustration bargy bardot 151010

Brigitte Bardot a écrit au chef de l'Etat pour lui demander de gracier 400 bouquetins en train d'être abattus au Bargy (Haute-Savoie). "Cette misérable décision, écrit BB à François Hollande, a été prise en dépit de l'avis défavorable des experts de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) et du CNPN (Conseil National de la Protection de la Nature)". Et de pointer du doigt le préfet qui, devant les recours déposés par plusieurs associations et qui doivent être examinés le 19 octobre, "d'accélérer le processus d'abattage avant de connaître la décision du tribunal". L'abattage partiel et controversé des bouquetins dans le massif du Bargy en raison de la brucellose, maladie infectieuse qui risque selon les éleveurs de contaminer leurs bêtes, a commencé jeudi matin. "L'opération d'abattage des bouquetins a commencé jeudi matin en application d'un arrêté du 16 septembre", a déclaré une porte-parole de la préfecture. >> RELIRE. L'abattage des bouquetins a commencé dans le massif du Bargy Selon cet arrêté, l'Etat autorise la "capture" et l'"euthanasie" de bouquetins séropositifs à l'enzootie par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), en "vue de la constitution d'un noyau sain parmi la population des bouquetins du Bargy, et pour compléter le noyau sain de 61 individus" existant. La préfecture prévoit également l'abattage d'animaux "non testés séronégatifs en 2015 et ne faisant pas partie du noyau sain constitué".

Source : NICE MATIN...

 
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Communiqué de presse du CRAC

Publié le par Ricard Bruno

samedi 10 octobre 2015
Le procès du lynchage de Rodilhan aura lieu les 14 et 15 janvier 2016 à Nîmes

Après plus de quatre ans d’attente, le procès du lynchage de Rodilhan a enfin été fixé aux 14 et 15 janvier 2016 à 9 h, au Tribunal correctionnel de Nîmes.

Les faits

Lors d’une action pacifique d’envahissement de l’arène de Rodilhan (Gard) le 8 octobre 2011, environ 70 manifestants assis enchaînés sur le sable de l’arène avaient été violemment pris à partie par une trentaine d’aficionados descendus des gradins pour les en chasser. Les militants anticorrida ont alors subi sans répliquer pendant près d’une demi-heure un déluge de coups de pieds, coups de poings, jets de lance à incendie à bout portant dans les oreilles, violences sexuelles et autres pratiques délictueuses telles que vols d’effets personnels, le tout sous les yeux du maire de Nîmes et de celui de Rodilhan. Ce dernier est descendu en personne dans l’arène pour participer au lynchage. Une vingtaine d’autres manifestants restés sur les gradins étaient également l’objet de violences et expulsés de l’arène alors qu’ils étaient munis, comme tous, de billets d’entrée. L’ensemble du lynchage a été filmé et diverses vidéos ont été aussitôt diffusées sur Internet, ce qui a donné à ces violences une forte visibilité internationale et a permis d’identifier progressivement les auteurs des violences ainsi que les victimes concernées, dont 70 avaient déposé plainte.

Quatre ans d’attente et d’atermoiements

Plusieurs annonces de dates de procès jamais suivies d’effet ont été faites dans les médias en 2013 et 2014. De fait, l’instruction était considérée comme bouclée fin 2013, puis à nouveau annoncée comme bouclée fin 2014 et enfin à la mi-2015 sans qu’aucune date d’audiencement ne soit donnée pour autant. Aussi, à l’approche d’une nouvelle séance de torture de veaux à Rodilhan le 4 octobre 2015, une campagne intitulée #RodilhanDeniDeJustice a été lancée par le CRAC Europe sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter à partir de la mi-août avec un très fort retentissement. Au bout de trois semaines, suite à une lettre ouverte datée du 31 août, Madame Beccuau, Procureur de Nîmes, a déclaré publiquement que le procès pourrait se tenir en janvier 2016, sans pour autant préciser de date certaine. La pression sur les réseaux sociaux a été maintenue, une seconde lettre ouverte a été adressée à Mme Beccuau et le jour de la nouvelle manifestation à Rodilhan organisée par le CRAC Europe, nos avocats nous informaient qu’il leur avait été proposé les 14 et 15 janvier. Quelques jours plus tard, les avocats de la partie adverse ayant accepté également ces dates, elles étaient confirmées officiellement.

Les personnes citées à comparaître

Une vingtaine d’aficionados ont été retenus par Mme la Procureur pour répondre de leurs actes de violence. Jean-Pierre Garrigues, président du CRAC Europe, considéré comme organisateur principal de cet envahissement d’arène non déclaré, sera également cité à comparaître. Les vidéos enregistrées lors du lynchage feront partie intégrante des débats.

Roger Lahana
Vice-président du CRAC Europe

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