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Pyrénées: Il faut sauver le desman, le plus mystérieux des mammifères français...

Publié le par Ricard Bruno

    Le desman, petit mammifère insectivore des cours d’eau pyrénéens, est désormais classé parmi les espèces « vulnérables ». Mais un plan d’action européen existe pour le sauver…

Un desman des Pyrénées.

Un desman des Pyrénées.

Seulement découvert en 1811, le desman reste un animal méconnu.

  • Le plan quinquennal Life + doit aider à sauvegarder ce mammifère.

L’information a rencontré un certain écho, lors de sa divulgation mi-novembre : une espèce de mammifères sur trois se trouve en danger dans notre pays. Au milieu des médiatiques ours, loups, lynx et bouquetins, le sort du desman des Pyrénées n’a en revanche guère ému les foules. Comme d’habitude.

 

Pourtant, le Galemys pyrenaicus, appelé aussi rat-trompette, a vu son statut se dégrader entre 2009 et 2017 dans le classement du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en passant du niveau « quasi menacé » à « vulnérable ».

Pyrénées: Il faut sauver le desman, le plus mystérieux des mammifères français...

Depuis sa découverte très tardive, en 1811, ce petit animal essentiellement nocturne, semi-aquatique et insectivore, à la trompe mobile, reste un mystère sur pattes. Historiquement présent tout le long de la chaîne montagneuse et dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, il a été repéré jusqu’à 2 700 mètres d’altitude.

 

« On n’a jamais observé de bébé desman ! »

« Il y a très peu d’espèces de mammifères qu’on connaît aussi peu en France, indique Emile Poncet, chargé d’études au Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Midi-Pyrénées. On ne sait rien par exemple de ce qui touche à sa reproduction : on n’a jamais observé de bébé desman ! »

Le travail du CEN sur les aires de répartition du rat-trompette, appuyé sur la quête de ses excréments très spécifiques, a permis à l’UICN de déterminer le nouveau classement de l’espèce. L’établissement régional est en charge de Life +, le projet européen quinquennal qui a succédé en 2015 au plan national d’action (PNA) établi en 2010.

« Nous testons notamment des méthodes de conservation sur certains sites, afin de voir si elles sont efficaces pour les développer ailleurs, reprend Emile Poncet. Sur certains cours d’eau, nous créons de l’habitat en posant des blocs de roches. » Cent trente tonnes de granit ont ainsi été déplacées cet automne vers les berges de l’Aston, en Ariège.

Dans ce département, et plus généralement dans la partie orientale des Pyrénées (Aude et Pyrénées-Orientales), les populations de desmans semblent moins régresser qu’au centre ou à l’ouest de la zone de répartition. Pour des raisons restant à déterminer, comme la plupart du temps avec cet animal cachottier.

Une caravane pour porter la bonne parole

Life + comprend aussi un volet éducation, auprès de scolaires, du grand public mais aussi de personnes concernées par la gestion des milieux naturels. En 2015, 2016 et 2017, les animations de la caravane du desman ont ainsi permis de sensibiliser quelque 1 200 personnes par an.

 

La caravane du Desman ça démarre ce weekend !

La caravane du Desman ça démarre ce weekend !

Pas du luxe, selon Emile Poncet :

« Même dans les Pyrénées, des gens qui habitent depuis toujours dans certaines vallées ne connaissent pas l’animal. Alors, imaginez quand on s’éloigne de la zone de répartition… »

Comme lui, ils sont près d’une trentaine dans le Sud-Ouest à plancher sur le discret insectivore, qui mesure entre 24 et 29 cm, dont plus de la moitié pour la queue. « Le desman mérite qu’on s’y intéresse, précise le scientifique. Il a beaucoup de choses à nous révéler. » Mais, pour cela, il faut le protéger et encadrer les activités humaines qui dégradent les cours d’eau, et par conséquent son habitat.

Pyrénées: Il faut sauver le desman, le plus mystérieux des mammifères français...
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Adoption de la loi modifiant le statut juridique de l’animal...(Québec)

Publié le par Ricard Bruno

Adoption de la loi modifiant le statut juridique de l’animal...(Québec)

Les élus de l’Assemblée nationale ont adopté à l’unanimité, vendredi, le projet de loi 54, qui modifie le statut juridique de l’animal et instaure des peines de prison pour les personnes reconnues coupables de cruauté envers les animaux.

La loi modifie le Code civil du Québec afin d’y inscrire expressément que l’animal est un être doué de sensibilité et qu’il n’est pas un simple bien meuble. Elle établit «diverses règles visant à assurer une protection adéquate des animaux domestiques et de certains animaux sauvages».

La nouvelle mesure législative oblige le propriétaire ou la personne ayant la garde d’un animal à s’assurer que ce dernier reçoit «les soins propres à ses impératifs biologiques». Elle prévoit en outre l’interdiction de dresser un animal pour le combat.

Les personnes qui contreviennent à ces dispositions s’exposent à des peines d’emprisonnement pouvant atteindre 18 mois en cas de récidive. Le Québec a longtemps fait figure de cancre en matière de bien-être animal. Des groupes de défense des animaux ont à plusieurs reprises affirmé dans le passé que la province était «le meilleur endroit pour maltraiter un animal» au Canada.

Le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, espère que la loi qu’il a fait adopter permettra de changer cette situation.

Source de l'article : Cliquez ICI

 

ET NOUS EN FRANCE?....RIEN !
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M6 Info : Cirque Bormann Moreno...Manifestation...

Publié le par Ricard Bruno

M6 Info : Cirque Bormann Moreno...Manifestation...

Allez directement à 10minutes.

Bruno Ricard 

 

Lien pour voir le reportage : Cliquez ICI

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Agression circassiens contre militants animalistes !

Publié le par Ricard Bruno

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Paris : quel cirque autour du chapiteau !

Publié le par Ricard Bruno

Ce dimanche à Paris (XVe), le cirque Bormann-Moreno a rouvert les portes de son chapiteau au public, une semaine après la mort d’une jeune tigresse, Mevy. Les défenseurs des animaux, eux, ne décolèrent pas.

Ce dimanche à Paris (XVe), le cirque Bormann-Moreno a rouvert les portes de son chapiteau au public, une semaine après la mort d’une jeune tigresse, Mevy. Les défenseurs des animaux, eux, ne décolèrent pas.

Une semaine après le décès de Mevy, la tigresse fugueuse, le cirque Bormann rouvrait ses portes ce dimanche. L’ambiance autour fut tendue et des violences ont éclaté au début du spectacle.

Des manifestants anti-animaux de cirque, remontés comme des coucous, hurlant, à quelques mètres des cordons de CRS, « circassiens-assassins ». Et un peu plus loin, la famille Bormann-Moreno, placé sous protection policière, tentant, sous leur, chapiteau de produire tant bien que mal la première de leur spectacle « Nouvelles expériences ».

La tension a régné ce dimanche après midi, sur un périmètre allant de la place Balard, le boulevard des Maréchaux, lieu des manifestants et le square Carlo Sarrabezoles (XVe) où le cirque jouait.

Comme annoncé et comme la veille, une quarantaine de manifestants, « citoyens » mais aussi membres de collectifs de défense des animaux, comme ADA (Action directe Animalis), le CCEA (Collectif Contre L’Expérimentation et l’Exploitation Animales) ou L214 (à l’origine des révélations sur les maltraitances des animaux dans les laboratoires et les abattoirs) s’étaient rassemblés, bravant la pluie, flanqués de leur pancarte fait maison « Moi animal, je n’ai pas choisi d’être artiste », de leur hygiaphone et vuvuzela… « Personne ne devrait mourir pour sa liberté. RIP Mevy », indiquait l’une d’elle, faisant référence à l’origine de la polémique, l’impensable fait divers du 24 novembre où Mevy, un tigre, a semé la panique, s’échappant de sa cage pour la rue. Obligeant son dompteur, le patron du cirque, Eric Bormann, à prendre son fusil à pompes pour l’abattre.

« On aurait aimé aller jusqu’au cirque à la rencontre des spectateurs et des Bormann, indique Eric de ADA mais la préfecture de police nous en barre l’accès ». Pourtant, à 14 h 30, alors que la représentation commençait, exceptionnellement sans ses tigres, deux militants — une femme de 70 ans et un jeune de 20 ans — ont réussi à s’introduire, demandant « innocemment » « pourquoi une seringue du vétérinaire n’avait pas été utilisée au lieu d’abattre le tigre ». Certains membres de la famille Bormann, dont une septuagénaire à chapeau, se déclarant vétérinaire, ont alors vu rouge et agressé les militants. Insultes et coups ont fusé. La police, présente, est intervenue.

« Ces troubles à l’ordre public, prévisibles, selon Philippe Goujon, le maire LR du XVe qui doit recevoir la famille Bormann mardi, montrent que le cirque n’aurait pas dû ouvrir ». L’élu pointe « une irresponsabilité de ceux qui ont validé l’ouverture et pour qui le show must go on ! ».

Source de l'article : Cliquez ICI

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Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017

Publié le par Ricard Bruno

Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
Non au cirque avec animaux...manifestation à Paris le 03 12 2017
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Le cirque revient… sans ses tigres

Publié le par Ricard Bruno

Le cirque Bormann, installé désormais square Carlo Sarabezzoles (XVe) ne fera pas sortir ses tigres lors de son premier spectacle ce dimanche.

Le cirque Bormann, installé désormais square Carlo Sarabezzoles (XVe) ne fera pas sortir ses tigres lors de son premier spectacle ce dimanche.

Une semaine après la fin tragique d’un de ses tigres, échappé en plein Paris, le cirque Bormann reprend du service. Mais pour l’instant sans ses fauves.

Un spectacle sous protection policière… Ce dimanche, la Première sous le chapiteau des Bormann-Moreno s’annonce sous tension. Des menaces de manifestation planent encore sur ce cirque, fraîchement parti de la porte d’Aubervilliers (XIXe) pour s’installer square Carlo Sarrabezolles, au sud du XVe arrondissement, entre les maréchaux et le boulevard périphérique. Un cirque qui, essaie de dépasser la polémique du tigre tué la semaine dernière en plein Paris. De reprendre le cours de sa vie circassienne. Et d’ouvrir au public ses portes avec son tout nouveau spectacle : « Nouvelles expériences ».

« Trois secondes pour réfléchir »

Mais l’impensable fait divers reste dans tous les esprits. Le vendredi 24 novembre, Mevy, un tigre âgé d’un an et demi pesant près de 200 kg, a semé la panique, s’échappant de sa cage pour se retrouver dans les rues de la capitale. Son dompteur, le patron du cirque, Eric Bormann, n’a eu « pas plus de trois secondes pour réfléchir ». Voyant que l’animal s’apprêtait à traverser les maréchaux direction le pont de Garigliano, il s’est résolu à prendre son fusil à pompes et a l’abattre.

Placé en garde à vue pour « mise en danger d’autrui », Eric Bormann a depuis été relaché. L’enquête de cette rocambolesque évasion qui aurait pu tourner au drame a été confiée au commissariat du XVe. Alexandra Bormann, sa femme, évoque la piste d’un acte malveillant « avec un cadenas retrouvé ouvert ».

« On a tous les feux verts »

Hier, Eric Bormann se voulait pourtant positif : « J’ai eu ma visite de sécurité. On a tous les feux verts ». Vendredi, les services de la préfecture, vétérinaire et pompiers, sur place, ont effectivement donné leur avis favorable. Un feu vert qui n’est pas cependant du goût de la Fondation Brigitte Bardot, « scandalisée par l’abattage de ce tigre et en colère contre Anne Hidalgo qui méprise, depuis des mois, nos demandes répétées de ne plus autoriser la venue de cirques avec animaux dans Paris ». L’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), dédiée aux droits des animaux, a fait, quant à elle, appel à Pamela Anderson ! L’actrice américaine « amie des bêtes » vient d’écrire à la mairie de Paris, lui demandant d’interdire les cirques animaliers dans la capitale, comme ça a été fait dans plusieurs villes de France dont Bagnolet et Montreuil (Seine-Saint-Denis). Ainsi que dans treize Etats membres de l’Union européenne.

S’ils affirment ne pas vouloir céder aux pressions, les Bormann ont pourtant décidé de ne pas sortir les tigres lors de cette première représentation de dimanche (lire ci contre). Une « décision familiale ». Pas sûr que celà suffise à calmer la colère des amis des animaux…

Alexandra Bormann : « Mon mari est triste d’avoir dû abattre son animal »

Ce sont les stars de ce cirque. Mais ce dimanche, ils brilleront pas leur absence. Les trois tigres d’Eric Bormann ne feront pas leur numéro sous le nouveau chapiteau, pour la première du spectacle. «Il ne les présentera pas, confirme Alexandra Bormann. C’est un choix familial. Au moins pour cette représentation là ».

La femme du dompteur estime que suite à la polémique du tigre tué par son mari, «les gens comprennent bien ». «Si ça avait été le contraire, peut-être d’ailleurs n’auraient ils pas compris ». « C’est aussi un moyen de calmer les associations animalistes qui les tracassent et les menacent, la mobilisation anti animaux de cirque, les manifestations, les pétitions, la pression sur la maire de Paris... », analyse pour sa part une source à l’Hôtel de ville.

Alexandra Bormann avance une autre raison : son dompteur de mari est « triste et très choqué d’avoir du abattre son animal », même si elle n’a aucun doute sur le fait que c’était « la bonne décision » à prendre devant un tigre qui se retrouvait dans la rue face à des passants et des enfants. Si le patron du cirque Bormann Moreno a continué cette semaine d’entrer dans les cages pour s’occuper de ses félins, «il est stressé. Et les fauves le savent et le sentent. Il ne peut pas ! ».

Source de l'article : Cliquez ICI

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BB chanteuse : Je la voyais comme une statue grecque...

Publié le par Ricard Bruno

BB chanteuse : Je la voyais comme une statue grecque...

Jean-Max Rivière qui lui signa sa « chanson fétiche », La Madrague, revient sur son amitié indéfectible avec Brigitte alors que sort un ouvrage qui retrace le parcours de B.B. chanteuse

Gainsbourg a beau lui avoir ravi (artistiquement) la belle, Jean-Max Rivière demeure celui qui offrit à Brigitte Bardot (en tandem avec Gérard Bourgeois disparu l'an dernier) le plus de chansons. De ses premiers tubes 60's jusqu'à son dernier 45 tours dédié à la cause animale en 1982.

Logiquement, celui qui écrivit aussi pour Juliette Gréco, Françoise Hardy ou France Gall figure en bonne place dans l'ouvrage dédié à la « BB chanteuse ».

« Je n'ai plus de jalousie envers Gainsbourg. Heureusement qu'elle l'a chanté. Cela lui a donné une autre dimension, alors j'applaudis des deux mains ! », confesse cet administrateur de la...

Suite et source de l'article : Cliquez ICI

 
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Le Téléthon finance de nombreuses expérimentations animales...

Publié le par Ricard Bruno

A l'approche du Téléthon qui finance de nombreuses expérimentations animales, notamment sur des chiens, voici une liste préparée par Antidote Europe d'organisations qui agissent pour l'homme sans provoquer la souffrance et la mort d'animaux...

Le Téléthon finance de nombreuses expérimentations animales...
Le Téléthon finance de nombreuses expérimentations animales...
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