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Pourquoi Nicolas Hulot ne supprimera pas la chasse à courre

Publié le par Ricard Bruno

Des veneurs quittent le Château de Chantilly avec une meute de chiens pour aller chasser dans la forêt de Chantilly, le 06 novembre 2004.

Des veneurs quittent le Château de Chantilly avec une meute de chiens pour aller chasser dans la forêt de Chantilly, le 06 novembre 2004.

Une vingtaine d’associations demandent au ministre de la Transition écologique de mettre fin à cette pratique qu’elles jugent barbare. Celui-ci répond.

"A partir du moment où l’on doit tuer un animal, il faut limiter au maximum sa souffrance. Certaines pratiques, comme la chasse à courre, prolongent l’agonie et le stress d’un animal. Cela me heurte profondément. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la civilisation."

Celui qui prononce ces mots dans les colonnes de "l’Obs" n’est pas le premier défenseur des animaux venu : c’est Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique, et donc potentiellement une personnalité investie du pouvoir d’interdire ce qui le "heurte profondément".

Cette interview n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : une vingtaine d’associations de protection des animaux (Fondation Brigitte-Bardot, Fondation 30 Millions d’Amis, L214, PETA…) redemandent ce qu’elles ont déjà réclamé au ministre dans un courrier en date du 8 décembre : la suppression de la chasse à courre. Aline Maatouk, chargée de la faune sauvage française à la Fondation Bardot, interroge :

"Un sondage que nous avons commandé à l’Ifop montre que 84% des Français se déclarent hostiles à la chasse à courre. Si c’est le cas du ministre Hulot, pourquoi ne pas définitivement l’abolir ?"

Longue agonie

La Fondation renchérit :

"Cette chasse provoque d’interminables souffrances chez le cerf, chevreuil, renard ou lièvre pourchassé qui, épuisé, stressé et tétanisé par la peur, finit achevé au terme d’une course qui ressemble à une longue agonie."

De même, soutient la Fondation, beaucoup de nos voisins l’ont déjà interdite, comme l’Allemagne et la Belgique dans les années 1950, l’Ecosse en 2002 et même l’Angleterre, terre où le fox hunting était pratiqué depuis la nuit des temps, en 2004. Et qu’il suffirait de supprimer les mots "soit à courre, à cor et à cri" de l’article L. 424-4 du Code de l’environnement pour que cette pratique appartienne au passé.

Alors, que compte faire Nicolas Hulot ? Interrogé par "l'Obs", celui-ci répond :

"Mon sentiment personnel ne peut pas préempter ce qui doit être un débat de société. La France, qui a été historiquement associée à la chasse à courre, n’est pas encore prête à l’abandonner."

Classes supérieures

Un propos qui révolte Aline Maatouk :

"Depuis le début des années 1980, les associations de protection animale réclament l’abolition de cette pratique, mais les propositions de loi des parlementaires dans ce sens sont rejetées sans même être débattues ! Les lobbies de chasseurs refusent absolument toute restriction de leurs activités."

Selon les derniers chiffres connus (ils sont anciens, puisqu'ils datent de 2002), les "boutons" – pratiquants payants de la chasse à courre – sont environ 10.000 en France pour 440 équipages, secondés par 20.000 à 30.000 bénévoles. Soit environ 3% des 2,1 millions de pratiquants français de la chasse.

C'est peu ? Oui, mais ils appartiennent souvent aux classes supérieures de la société – un "bouton" dans un équipage select peut coûter jusqu'à 3.000 euros par an – que les gouvernants n'ont guère l'envie de bousculer dans leurs habitudes.

Le président Macron, en tout cas, ne semble pas parti pour leur mettre des bâtons dans les roues : candidat, celui-ci s'est dit favorable à la réouverture des chasses présidentielles, ces raouts cynégétiques hautement mondains, abolis par Nicolas Sarkozy en 2010. Un signal qui sonne comme l'hallali pour les associations de protection animale.

Source de l'article : Cliquez ICI

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Bourg-Saint-Maurice : la Fondation Brigitte Bardot s’oppose à la venue de l’ours Valentin

Publié le par Ricard Bruno

Bourg-Saint-Maurice : la Fondation Brigitte Bardot s’oppose à la venue de l’ours Valentin

Dans une lettre ouverte adressée hier à Michel Giraudy, maire de Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, la Fondation Brigitte Bardot a demandé l’annulation de la venue de l’ours Valentin et de son dresseur Frédéric Chesneau, le 3 janvier, pour deux spectacles organisés par la commune. Elle dénonce : « ces spectacles mettant en scène des animaux sauvages détenus en captivité ». Mais l’élu n’a pas changé d’avis : « nous n’annulerons pas les représentations ! » 

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L'horreur aux USA : Abattage en masse de veaux...

Publié le par Ricard Bruno

Merci à Nouchka Galili...

...

"Je me dis souvent que si nous n'avions pas accepté, depuis des générations, de voir étouffer les animaux dans des wagons à bestiaux, ou s'y briser les pattes comme il arrive à tant de vaches et de chevaux, envoyés à l'abattoir dans des conditions absolument inhumaines, personne, pas même les soldats chargés de les convoyer, n'aurait supporté les wagons plombés de 39/45.
Si nous étions capables d'entendre le hurlement des bêtes prises à la trappe (pour leur fourrure), nous f...erions sans doute plus attention à l'immense détresse de certains prisonniers, dérisoire parce qu'elle va à l'encontre du but : les améliorer, les rééduquer, faire d'eux des êtres humains. [...]
"Tu ne feras pas souffrir les animaux, ou du moins tu ne les feras souffrir que le moins possible, ils ont leurs droits et leur dignité comme toi-même", est une admonition bien modeste ; dans l’actuel état des esprits, elle est, hélas, quasi subversive.

Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l’ignorance, l’indifférence, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’exercent si souvent contre l’homme que parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, puisqu’il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu’il y aurait moins d’enfants martyrs s’il y avait moins d’animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures si nous n’avions pas pris l’habitude de fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en route vers l’abattoir, moins de gibier humain descendu d’un coup de feu si le goût et l’habitude de tuer n’étaient l’apanage des chasseurs. Et dans l’humble mesure du possible, changeons (c’est-à-dire améliorons s’il se peut) la vie."

Marguerite Yourcenar, 'Les Yeux ouverts" (1980).

 

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Fondation Brigitte Bardot "L'info journal" est sorti !

Publié le par Ricard Bruno

Info journal n°103 du 4ème trimestre 2017

Info journal n°103 du 4ème trimestre 2017

Info journal junior n°53 du 4ème trimestre 2017

Info journal junior n°53 du 4ème trimestre 2017

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Animaux coup de colère de Brigitte Bardot et sa Fondation (2017)

Publié le par Ricard Bruno

Coup de colère de Brigitte Bardot et sa Fondation lettre ouverte de BB et intervention de Christophe Marie, directeur du bureau de protection animale de la fondation Brigitte Bardot...

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Lettre ouvertes de Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

Lettre ouvertes de Brigitte Bardot
Lettre ouvertes de Brigitte Bardot
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Oise : le cerf traqué sauvé par la mobilisation des habitants

Publié le par Ricard Bruno

Bonneuil-en-Valois, ce mardi. Un cerf aux abois réfugié dans un jardin de Bonneuil-en-Valois...

Bonneuil-en-Valois, ce mardi. Un cerf aux abois réfugié dans un jardin de Bonneuil-en-Valois...

Traqué par un équipage de chasse à courre, l’animal a été gracié après s’être réfugié dans une propriété privée de Bonneuil-en-Valois. Le face-à-face avec les habitants a été très tendu.

Pour les défenseurs des animaux, l’histoire a tout du conte de Noël. Ce mardi, un cerf traqué par un équipage de chasse à courre a été gracié après s’être réfugié dans une propriété privée, rue des Buts, à Bonneuil-en-Valois (Oise). Une vidéo postée sur Facebook montre le cerf aux abois, blessé, entouré par les chiens de l’équipage.

Après des échanges tendus, pendant près de deux heures, un membre de l’équipage a finalement fait retirer les chiens, pour laisser repartir le cerf. «Il ne bougeait plus, il nous regardait comme un pauvre malheureux, la langue pendante ensanglantée. Il a fini par repartir tranquillement», reprend la voisine.

L’incident n’est pas sans rappeler l’abattage d’un cerf à Lacroix-Saint-Ouen, au mois d’octobre, dans une propriété privée. «Ici à Bonneuil-en-Valois, on ne se laisse pas faire, assure l’habitante. Les chasseurs doivent savoir qu’ils se feront accueillir…» A Bonneuil-en-Valois, un arrêté municipal interdit de venir chasser dans le village.

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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Brigitte Bardot: la cause animale «cinquième roue du carrosse présidentiel»

Publié le par Ricard Bruno

Le président français Emmanuel Macron à Paris, le 22 décembre 2017

Le président français Emmanuel Macron à Paris, le 22 décembre 2017

«La cause animale est la cinquième roue du carrosse présidentiel! J’en ai marre!», a déclaré mardi Brigitte Bardot qui doit publier mercredi dans Le Parisien une lettre ouverte au gouvernement français à l’occasion du lancement d’une campagne contre la fourrure.

«On est très mal parti avec ce gouvernement. Macron n’a aucune compassion pour les animaux et la nature: à Chambord, il vient de féliciter des chasseurs devant leurs gibiers encore chauds! C’est scandaleux et très déplacé!», a fustigé Brigitte Bardot par téléphone, depuis son domicile de Saint-Tropez (Var).

Dans sa lettre ouverte, Brigitte Bardot cite les pays européens qui ont interdit la chasse à courre, l’abattage des animaux sans étourdissement, le gavage des oies et des canards, l’exploitation des animaux dans les cirques et l’élevage pour la fourrure.

«Et la France ?», s’interroge l’ex-actrice dans ce texte, en citant l’écrivain et prix Nobel de littérature Romain Rolland : «La cruauté envers les animaux et même déjà l’indifférence envers leur souffrance est à mon avis l’un des péchés les plus lourds de l’humanité».

«J’ai écrit deux lettres ouvertes à Macron. Je n’ai eu aucune réponse. Je suis très déçue aussi de la façon dont Nicolas Hulot se laisse mettre le grappin dessus par un gouvernement qui se fout de l’écologie», a expliqué Brigitte Bardot.

«Je ne peux compter que sur l’opinion publique. Dans ma lettre ouverte, je mets en lumière tout ce que font les pays d’Europe pour les animaux. Tous font quelque chose, sauf la France qui est mon pays. Je suis connue dans le monde entier pour être la protectrice des animaux. C’est scandaleux que mon pays ne fasse rien», a souligné la présidente de la Fondation Bardot.

«C’est une désolation pour moi. J’ai 83 ans. Je n’ai pas trop de temps. Avant de rejoindre Johnny, il faudrait que j’aie au moins une satisfaction. Je n’en peux plus. C’est décourageant...», a-t-elle poursuivi.

La Fondation Bardot a lancé mardi une nouvelle campagne d’affichage contre la fourrure. Un homme porte un blouson, le sang ruissèle de son col en fourrure : «J’aime les animaux ... Morts !», indique le slogan repris sur un millier de panneaux, mentionnant l’adresse internet www.jeneportepasdefourrure.com 

 

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Détail d'une affiche de la nouvelle campagne d'affichage de la fondation Brigitte Bardot !

Publié le par Ricard Bruno

Détail d'une affiche de la nouvelle campagne d'affichage de la fondation Brigitte Bardot !

Détail d'une affiche de la nouvelle campagne d'affichage de la fondation Brigitte Bardot !

Une campagne choc pour la fondation Brigitte Bardot en cette fin d'année. L'association de défense des animaux lance une nouvelle campagne dans plusieurs villes d'Île-de-France, afin de sensibiliser le public à la question de la fourrure d'origine animale, présente dans certains vêtements.

Sur l'affiche, on voit ainsi un homme portant un blouson, du sang ruisselant de son col en fourrure. Un slogan indique : "J'aime les animaux... Morts !"

 

Détail d'une affiche de la nouvelle campagne d'affichage de la fondation Brigitte Bardot !

Le millier de panneaux, répartis à Paris et dans plusieurs villes de la région parisienne, visent à interpeller le public, alors que certains clients achètent des vêtements comportant de la fourrure animale, "parfois sans le savoir, pensant que c'est de la fourrure synthétique", explique la fondation.

Des chinchillas ou des renards

Selon la structure, qui milite pour la défense des animaux, cette fourrure "vient souvent de Chine, où la fausse fourrure coûte plus chère". Parmi les animaux les plus fréquemment "utilisés" : les renards, les ratons laveurs, les ragondins ou encore les chinchillas...

Pour sensibiliser le public à cette question, une autre association, Fourrure Torture, organisera d'ailleurs une journée d'action nationale le 14 janvier, premier samedi des soldes d'hiver.

Source de l'article : Cliquez ICI

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