Pour le grand public, Murray Head restera éternellement associé à son mega-tube « Say It Ain’t So, Joe ». C’est un peu réducteur, car le chanteur anglais a composé d’autres très jolies chansons. Faisons mieux connaissance avant son concert de samedi soir à Bretteville-sur-Odon.
Vrai ? Faux ?
« Say It Ain’t So, Joe » est un hommage à son frère
FAUX. Sorti en 1975, c’est l’un des slows les plus marquants de cette décennie. Ce titre que l’on pourrait traduire par « Dis mois que ce n’est pas vrai, Jo », s’adresse en réalité à Jo Jackson, star américaine du base-ball dans les années 20, compromis dans une affaire de matches truqués. « Say It Ain’t So » est le cri du cœur d’un jeune supporter de l’équipe des White Sox de Chicago, effondré de voir son idole terminer sa carrière dans la honte et la déchéance.
Murray Head parle un français parfait
VRAI. Né à Londres de parents anglais, Murray Head est un Britannique pur jus. Mais son père (réalisateur) et sa mère (actrice), amoureux de la culture française, l’inscrivent dans un lycée français et passent toutes leurs vacances dans l’Hexagone. Murray Head devient très rapidement bilingue.
Murray Head n’a connu qu’un seul succès
FAUX. Certes, « Say It Ain’t So, Jo » vient immédiatement à l’esprit lorsqu’on évoque Murray Head. Mais en 1984, il obtient un succès interplanétaire avec « One Night In Banckock », chanson composée par le duo masculin d’Abba : Benny Andersson et Björn Ulvaeus. La chanson se classe dans le haut des charts partout en Europe, mais aussi aux USA, au Canada, en Afrique du Sud, en Australie…
Murray Head est aussi un très bon acteur
VRAI. Fils de comédienne et de réalisateur, frère d’acteur (dans la série Buffy contre les Vampires, le personnage Rupert Giles n’est autre que son frère cadet, Anthony Stewart Head), Murray Head a toujours entretenu des rapports étroits avec le milieu cinématographique. Ami intime de Patrick Dewaere, il a tourné dans de nombreux films français et côtoyé sur les plateaux de cinéma Brigitte Bardot et Jean Rochefort (À cœur joie, 1967), Annie Girardot et Philippe Noiret (La mandarine, 1972), Fabrice Lucchini et Sandrine Kiberlain (Beaumarchais, l’insolent, 1996), Bernadette Lafont (Les amants du Nil, 2002)… Son nom est également inscrit au générique de nombreuses séries TV.
Murray Head a côtoyé les plus grands musiciens de la planète
VRAI. Même s’il est resté un peu dans l’ombre des grandes stars du rock anglo-saxon, Murray Head s’est souvent entouré des meilleurs. En 1970, il participe à la comédie musicale « Jesus Christ Superstar » avec Ian Gillian, futur chanteur de Deep Purple. En 1976, il assure la première partie de la tournée d’Elton John, tandis que « Say It Ain’t So Jo » est repris par Roger Daltrey, le chanteur des Who. En 1980, il enregistre un album avec Jeff Beck. En 1993 il cosigne un titre avec Luc Plamandon. « Un Homme, Une Femme », qui cartonne au Canada. Véritable touche-à-tout, Murray Head a également composé de nombreuses musiques de films dont celles de : « Pour 100 briques t’as plus rien » et « A gauche en sortant de l’ascenseur » d‘Édouard Molinaro,
Murray Head en concert au Studio, à Bretteville-l’Orgueilleuse (commune de Thue et Mue), samedi 9 décembre à 20 h 30. Réservations : tél. 06 99 15 75 79 ou lestudio.bretteville@gmail.fr. Facebook : Association Studio culture Bretteville-l’Orgueilleuse.
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