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Paris capitale de la danse avec Brigitte Bardot âgée de 15ans ! : Document rarissime

Publié le par Ricard Bruno

Marcel Martin, 1949, France, avec Geneviève Coulombel

Remarquée par le professeur du conservatoire de sa ville de province, une jeune ballerine est sélectionnée, et a la possibilité de continuer à étudier son art à Paris. Elle visite des écoles de danse prestigieuses, et une amie l’emmène voir les classes de l’Opéra, où elle peut voir évoluer les plus grands artistes : Lycette Darsonval, Yvette Chauviré, Jean Guelis et Max Bozzoni. A force de travail et de persévérance, elle espère parvenir un jour à la perfection, et devenir, elle aussi, première danseuse. 

On voit dans ce film Brigitte Bardot âgée de 15 ans, élève du conservatoire de Madame Schwars.

Bruno Ricard 

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Brigitte Bardot interpelle Emmanuel Macron sur l’"ENFER" des abattoirs: "Il est temps d’accoucher d’une réforme"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot a adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron dans laquelle elle lui reproche de ne pas respecter son engagement de campagne concernant la mise en place de la vidéosurveillance dans les abattoirs. "Votre ministre de l’Agriculture s’oppose à cette mesure de contrôle, pourtant adoptée par l’Assemblée Nationale après les scandales qui ont mis en lumière l’enfer des abattoirs", déplore l’activiste de la cause des animaux.

Dans un deuxième temps, Brigitte Bardot fustige la position d’Emmanuel Macron sur les "chasses présidentielles". Remplacées en 2010 par des "battues de régulation", ces chasses sont vues d’un bon œil par l’actuel locataire de l’Élysée. "C'est quelque chose qui fascine à l'étranger, ça représente la culture française, c'est un point d'ancrage", arguait-il lors de sa campagne. "Quelle régression, quel archaïsme invraisemblable, juste pour flatter les loisirs d’une 'caste'", dénonce la militante de 83 ans.

C’est la troisième lettre ouverte que Brigitte Bardot adresse à Emmanuel Macron, qui n’a décidément jamais eu son assentiment. "Macron n'a aucune compassion pour les animaux et la nature : à Chambord, il vient de féliciter des chasseurs devant leurs gibiers encore chauds !", s’indignait l'ancienne actrice en décembre 2017. "Si Macron passe, les animaux trépassent !", écrivait-elle également dans un communiqué en mai dernier.

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Brigitte Bardot interpelle Emmanuel Macron sur l’"ENFER" des abattoirs: "Il est temps d’accoucher d’une réforme"
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Chasse à courre: Des députés de plusieurs groupes demandent son interdiction

Publié le par Ricard Bruno

Des parlementaires de divers bords politiques jugent cette pratique « barbare »…

Chasse à courre: Des députés de plusieurs groupes demandent son interdiction

Ils passent à l’offensive. Des députés de plusieurs groupes, y compris de la majorité, ont en effet plaidé ce mardi pour une proposition de loi commune, déposée à l’initiative de l’Insoumis Bastien Lachaud, afin d’interdire la chasse à courre, pratique qu’ils jugent « minoritaire » et « barbare ».

Le texte, déposé par le député LFI de Seine-Saint-Denis, a été co-signé par 19 députés des groupes LR, PCF, LFI, LREM et MoDem.

Une pratique « minoritaire », « barbare », « sans aucune utilité sociale »

Les signataires « ne protestent pas contre tous les modes de chasse » mais veulent mettre fin à une pratique « minoritaire », « barbare », « sans aucune utilité sociale », a argumenté Lachaud en présentant la proposition de loi à la presse.

Les signataires ont rappelé un épisode survenu en octobre 2017 dans l’Oise, lorsque des veneurs ont abattu un cerf qui avait trouvé refuge dans le jardin de particuliers. Cela avait créé de l’émoi, et une pétition lancée par la Fondation 30 millions d’Amis « pour l’abolition de la chasse à courre » avait alors recueilli près de 143.000 signatures.

Une punition d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende

Erwan Balanant (MoDem) a notamment regretté le « retard » français dans cette interdiction, alors que la pratique est déjà abolie en Angleterre depuis 2015 et en Allemagne. Sébastien Jumel (PCF) a quant à lui dénoncé une « pratique de l’Ancien Régime », qui révèle « un mode de distinction de classe ». Abandonnée pendant la Révolution Française, la vénerie avait été rétablie sous Napoléon.

La proposition de loi reprend les articles d’une proposition de loi déposée par la sénatrice et ancienne ministre Laurence Rossignol (PS) le 22 novembre 2017 visant à interdire « la chasse à courre, à cor et à cri », mais jamais inscrite à l’ordre du jour parlementaire. Elle suggère que cette pratique soit punie d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.

La chasse à courre prolonge « l’agonie et le stress de l’animal »

Plusieurs associations de défense des animaux, dont la Fondation Bardot, L214 ou encore la Fondation 30 Millions d’Amis, ont réclamé début décembre l’abolition de la chasse à courre à Nicolas Hulot.

Le ministre de la Transition écologique avait indiqué fin novembre souhaiter « conduire bientôt une grande réflexion sur la condition animale avec le ministre de l’Agriculture ». « Certaines pratiques, comme la chasse à courre, prolongent l’agonie et le stress de l’animal. Cela me heurte profondément », avait-il dit dans une interview à L’Obs.

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L’israélien Oren Sadiv va mettre fin au carnage des poussins mâles grâce à son invention

Publié le par Ricard Bruno

L’israélien Oren Sadiv va mettre fin au carnage des poussins mâles grâce à son invention

Selon le site Nocamel, Israel a trouvé un moyen d’éviter la souffrance des poussins mâles tués dans de atroces souffrances dans le monde car ils ne sont pas “intéressants économiquement”.

Pas moins de 9 milliards de poussins sont envoyés dans des broyeurs ou étouffés vivants car ce sont des mâles. Les organisations de défense pour les animaux ont alerté par des vidéos prises discrètement dans de nombreux poulaillers industriels.

Une nouvelle start-up israélienne qui se nomme Novatrans Group a réussi à détecter le futur sex de la volaille permettant d’éviter ce type de saccage sans nom.

Il y a plusieurs raisons pour laquelle ces poussins sont tués :

– Le poussin mâle ne pond pas d’ œuf
– Le poussin mâle possède moins de viande (beaucoup moins rentable)
– Le prix de l’abattage est estimé à plus de 500 millions de dollars par an.

Cette nouvelle découverte de Novatrans Group a développé un capteur qui sonde le gaz qui s’échappe de la coquille et qui possède une signature particulière en fonction du genre de l’animal et donc permet de détruire l’œuf ou le sélectionner à la vente avant son éclosion et éviter la souffrance de l’animal.

Ce dispositif doit arriver fin 2017 aux Etats-Unis.

Un grand merci au fondateur de Novatrans Group, Oren Sadiv, le CEO est Ran Eisenberg.

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Les révolutions féministes qui se cachent derrière chaque tendance de la mode

Publié le par Ricard Bruno

Militante et activiste assidue à l’écoute du sexe féminin, la mode a surveillé de près chacun des combats de la femme.

Les révolutions féministes qui se cachent derrière chaque tendance de la mode.

Les révolutions féministes qui se cachent derrière chaque tendance de la mode.

De plus en plus de créateurs endossent des idéaux de résistances féministes. En 2015, Karl Lagerfeld organise pour Chanel une fausse manifestation. Les mannequins débarquent, pancartes en main en scandant des slogans féministes: "L'histoire est son histoire" ou encore "les garçons devraient être enceinte". En septembre 2016, Maria Grazia Chiuri crée pour Dior un t-shirt imprimé "nous devons tous être féministes". Plus récemment, les t-shirts à slogan engagés comme "pussy power" et "the future is female" ont envahis les réseaux sociaux.

 

Au vrai, la mode ce n'est pas seulement les fringues et les défilés. C'est le reflet de la société, un phénomène qui permet de comprendre la mentalité et la structure d'une époque. Militante et activiste assidue á l'écoute du sexe féminin, elle a surveillé de près chacun des combats de la femme. Quels sont les mouvements de mode qui symbolisent la résistance féminine?

 

Ironiquement, tout commence par un sac perdu...

Le blanc des suffragettes

À la fin du XIXe siècle, quand Millicent Garrett Fawcett va déclarer à la police la perte de son sac, on lui explique que celui-ci ne lui appartient pas, mais est la propriété de son mari. Indignée, elle décide de s'engager pour les droits de la femme. Des 1903, nait le mouvement des suffragettes. Vêtues de blanc, couleur de la paix et de l'espérance, elles se veulent réformiste, et souhaitent dialoguer avec le pouvoir politique encore aux mains des hommes.

 

Leur victoire est globale et en 1944, le droit de votes sera appliqué en France. La couleur blanche symbolise aujourd'hui la couleur des mouvements féministes. Elle est souvent portée par les femmes en politiques en référence aux combats et à la résilience des suffragettes.

 

A bas le corset!

A la fin des années 1910s, la silhouette féminine se transforme radicalement. Les femmes adoptent des tenues plus pratiques et actives. Le corset se démode. Plus de poitrine projetée en avant, ni de de silhouettes en S. Coco Chanel joue un grand rôle dans la suppression du corset. Elle minimalise le vêtement féminin. La silhouette s'allonge, et s'assouplie, les robes sont en tissu léger et fluide.

Aujourd'hui, la mode continue de transformer les perceptions du corps féminin. Si l'on regarde les tendances, on pense surtout au over-size vue chez MaxMara, Celine et Stella McCartney. Style décontractée et fluide, cette mode plait grâce à son esprit sophistiquée et confortable.

Le smoking pour femme

En 1920, quelques courageuses défient les mœurs et la désapprobation de la société en portant déjà le pantalon, un « habit d'hommes ». Dans les années 30, des actrices comme Marlene Dietrich adoptent le pantalon sur le grand écran. Elles jouent alors un rôle important dans la démocratisation du pantalon. En 1940, le mouvement s'agrandit. Les femmes travaillant dans les usines empruntent les pantalons de leurs hommes. Et puis en 1966, Yves Saint Laurent crée le premier smoking. Il donne aux femmes le pouvoir de transgresser les règles tout en restant sexy. Un vêtement d'homme devient alors un symbole de l'émancipation de la femme.

Quelques décennies plus tard, la Working Girl des années 80 adopte le pantalon sans peur du qu'en dira t-on. Une nouvelle garde-robe s'impose, où le ultra-féminin se mêle au masculin. Le costume pour femmes devient intemporel.

La Garçonne

Au XVe siècle, Jeanne d'Arc raccourcit ces cheveux et les taille en rond. Héroïne de guerre et égérie du féminisme, elle se fait passer pour un homme et rejoins les soldats durant la guerre de 100 ans. Au début du XXe siècle, la mode dominante privilégie encore les cheveux longs. Parmi certaines se distingue une poignée de femmes qui coupent précocement leur chevelure. Sans le savoir, elles diffusent cette nouvelle mode qui se veut hors-normes: La garçonne des années 20, avec ses cheveux courts et sa silhouette tubulaire, est une figure de mode androgyne.

Le court symbolise alors un caractère revendicatif. La presse établit dans ses pages un nouveau discours articulé autour des notions de simplicité, praticité et modernité. La garçonne devient une icône de la mode. Elle est rebelle et tire son indépendance d'une conduite inhabituelle: elle fume et conduit vite, elle porte des pantalons et elle travaille.

Le Bikini

Techniquement, le maillot de bain existait déjà. Au IVe siècle les gymnastes romaines portaient des bandeaux masquant leurs seins et des bas proches du bikini. Seize siècles plus tard, le 5 juillet 1946, ce petit maillot de bain a été présenté au public à Paris. Son inventeur, Louis Reard, l'appelle bikini. Le deux pièces fascine et scandalise à la fois. En 1949, les hommes décident encore de ce que les femmes portent ou non, le bikini est interdit sur les plages de France.

En 1953, Brigitte Bardot le porte pour la première fois sur la plage du Carlton à Cannes.

En 1956... Et Dieu... créa la femme.

Le bikini de Bardot fait la une des journaux dans le monde entier. En 1970 il devient monnaie courante sur les plages internationales. Ce vêtement insolent est un beau témoignage de l'émancipation de la femme. Aujourd'hui, à plus de 70 ans, ré-imaginer sous différentes formes et couleurs, il est porté à travers le monde.

La Mini Jupe

Imaginée par Mary Quant, la mini jupe fait sa première apparition en France en 1964. Elle symbolise l'anticonformisme et de l'arrogance, dévoilant les jambes des femmes comme jamais auparavant. Le succès est tel que le couturier André Courreges lui dédie sa collection printemps-été 1965. C'est le début de la success story! Deneuve, Bardot ou encore Jane Fonda et Twiggy, elles en raffolent toutes!

Rebelle mais encore sage, avec le temps, la mini se lâche: la longueur perd quelques centimètres. La mini-jupe se diversifie et s'adapte aux attentes des jeunes et moins jeunes: Droite, évasée, trapèzes, plissées, en cuir, ou en jean. En 1990, c'est elle la star des podiums. De Chanel à Versace, la longueur réglementaire n'excède pas 30cm. Aujourd'hui, elle continuer d'afficher fièrement les genoux et les cuisses des femmes. Peut importe le modèle, la mini-jupe est un "indispensable" du vestiaire féminin.

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Interpréter Brigitte Bardot, "c'est très mystique" pour Mathilde Bisson

Publié le par Ricard Bruno

Invitée du Grand Soir 3 ce lundi 5 février, Mathilde Bisson est à l'affiche de la pièce de théâtre Moi non plus, l'histoire d'amour entre Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg une nuit de décembre 1967.

À l'affiche de la pièce de théâtre Moi non plus, Mathilde Bisson incarne la légendaire Brigitte Bardot. "J'ai une histoire particulière avec Brigitte Bardot. Elle m'a accompagnée depuis que j'ai voulu devenir comédienne", confie la jeune femme.

Et de poursuivre sur son idole : "C'est un animal sauvage. Elle m'a toujours fascinée parce qu'elle avait une façon unique de jouer, de bouger. Je me suis souvent reconnue en elle. C'est comme si elle faisait partie de ma famille. L'interpréter, c'est très mystique".

"Sulfureuse"

Au cours de cette nuit de décembre 1967 que raconte la pièce, Bardot demande à Gainsbourg de lui écrire la plus belle chanson d'amour. Ce sera Je t'aime moi non plus. Et ce sera en fait une chanson de rupture. "C'est vrai qu'ils ne se sont jamais revus après. Cette chanson me donne des frissons à chaque fois. Elle est belle et sulfureuse", estime la comédienne.

Mathilde Bisson trouve la libération de la parole des femmes sur le harcèlement sexuel "magnifique et beau. Mais n'apprécie pas cette espèce de chasse à l'homme, de guerre contre l'homme".

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Suisse : une université va donner de la cocaïne à des singes !

Publié le par Ricard Bruno

Après le scandale suscité par les tests respiratoires sur des primates par Volkswagen, c’est l’Université de Fribourg, en Suisse, qui crée la polémique en voulant administrer de la cocaïne à cinq singes en vue d'un traitement neurochirurgical contre la toxicomanie. La Fondation 30 Millions d’Amis s’indigne d’un tel procédé.

Des singes vont être drogués en Suisse pour "mieux comprendre la toxicomanie". Visuel d'illustration

Des singes vont être drogués en Suisse pour "mieux comprendre la toxicomanie". Visuel d'illustration

La sombre dynamique des expérimentations animales se poursuit en dépit de la révélation des scandales qui se succèdent. En Suisse, l’Université de Fribourg s’apprête à tester l’administration de cocaïne à des singes afin de « mieux comprendre la toxicomanie et de proposer un traitement chirurgical. » Le but étant de rendre les animaux dépendants à la drogue et tenter de les guérir.
 
L’Université de Fribourg n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle a déjà effectué des tests semblables en 2017 sur 23 singes. Le quotidien helvète Blick précise que les animaux « sont payés en nourriture pour les motiver à participer. » Dans le canton de Zürich, des expériences similaires sont également prévues, le tribunal de la ville ayant donné son feu vert.

Quid de la France ?

Si les expérimentations animales continuent chez nos voisins, c’est aussi le cas en France. Selon les derniers chiffres connus datant de 2015, 1,9 million d’animaux ont été utilisés dans des laboratoires de l’hexagone. La souris est l’animal le plus utilisé par les chercheurs (52,9 %) devant les poissons (22,2 %) et le rat (8,2 %), d’après le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Pour rappel, il est interdit d’utiliser un animal s’il existe un modèle alternatif depuis 1986. Par ailleurs, l’Union européenne a interdit les expérimentations animales pour les cosmétiques en 2013. Toutefois, plusieurs manquements aux règlements sont à constater faute de contrôles inopinés suffisants.
 
Aujourd’hui, de nombreuses avancées scientifiques permettent de sortir du modèle animal, rappelle la Fondation 30 Millions d’Amis qui soutient la recherche de méthodes alternatives en finançant le test de toxicité VALITOX. La Fondation réclame également aux instances européennes de mettre fin définitivement aux tests sur animaux ; soutenez cette demande en signant sa pétition.

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Rhône : bras de fer entre la commune de L'Arbresle et les gens du cirque...

Publié le par Ricard Bruno

Photo d'illustration.

Photo d'illustration.

Le collectif des cirques, réunissant l'ensemble des organisations représentatives du cirque en France, lance une procédure contre un arrêté municipal, pris fin décembre par la commune de L'Arbresle. Le maire interdit l'installation des cirques détenant des animaux sauvages.

 

Le ton monte entre les gens du cirque et les petites communes. Deux semaines seulement après qu'une manifestation pacifiste contre une représentation du cirque Bouglione a tourné au pugilat à Bourg-en-Bresse, la polémique atteint le Rhône. Cette fois-ci, le collectif des cirques dépose un recours administratif au tribunal de Lyon contre la mairie de L'Arbresle pour "excès de pouvoir".

Les instances représentatives des circassiens demandent l'annulation d'un arrêté municipal, rapportent nos confrères du Progrès, interdisant l'installation de cirque détenant des animaux sauvages et domestiques sur le territoire de la commune.

L'édile, Pierre-Jean Zannettacci (PS), estime dans son arrêté que "les cirques ne peuvent offrir aux animaux un espace et des conditions de détention adaptés à leurs exigences biologiques, à leurs aptitudes et à leurs moeurs". Et d'ajouter : "les conditions de détention et de dressage des animaux occasionnent à ces derniers des pathologies avérées telles que des troubles cardiaques, de l'arthrite, des stéréotypies et autres troubles du comportement."
 

Une "censure", selon les gens du cirque

L'argumentation ne convainc absolument pas le collectif des cirques, qui invoque "la liberté d'entreprendre" et "la liberté artistique" : "13 millions de spectateurs se rendent dans des cirques traditionnels qui présentent des animaux, domestiques ou non, affirme Christian Caffy du collectif. Selon les derniers sondages que nous avons faits, 70% de ces spectateurs citent comme première raison de se rendre au cirque : les animaux. Enlevez les animaux des cirques et il n'y a plus de cirques."

Le collectif dénonce une "censure" et s'appuie sur une circulaire du 19 octobre 2017, signée par Gérard Collomb et Gérald Darmanin, selon laquelle l'interdiction prononcée par la mairie serait "illégale". Contacté, le maire de l'Arbresle a refusé de répondre à nos questions.

Lien de l'article et vidéo : Cliquez ICI

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Comment Macron veut faire des chasses présidentielles de Chambord un instrument diplomatique

Publié le par Ricard Bruno

ENQUETE - Emmanuel Macron, qui a fêté ses 40 ans au château de Chambord (Loir-et-Cher) en décembre, veut faire de ce domaine d'État un outil du rayonnement de la France. Cela passe pour le Président par la réouverture des chasses présidentielles.

Il y a fêté son 40e anniversaire, du 15 au 17 décembre dernier. Avec Emmanuel Macron, le château de Chambord semble revenir en grâce. Et le Président compte bien faire de ce domaine d'Etat un fer de lance de sa diplomatie. Il entend pour cela s'appuyer sur la "réouverture des chasses présidentielles", comme il l'avait annoncé lors de sa campagne présidentielle. Le JDD consacre une enquête au nouveau destin du plus grand château de la Loire. "Les chasses de Chambord sont légendaires", assure Thierry Coste, un lobbyste de la chasse qui avait rejoint l'équipe du candidat d'En marche et n'est pas pour rien dans le choix de ce dernier : "Emmanuel Macron a décidé de sortir de l'hypocrisie et d'en faire un outil d'influence au service de la France."

Malgré le froid cinglant de ce jour de décembre, la cérémonie a été retardée d'une heure. Pour ce "tableau" – l'hommage rendu au gibier après la chasse –, on attend un invité prestigieux. Éclairés au flambeau, les plus gros sangliers sont alignés sur un lit de branchages. Avec plus de 30 bêtes tuées au compteur, la partie a été superbe. C'est, en vérité, toujours le cas à Chambord. Dans cette forêt si giboyeuse – plus de 800 cerfs et biches et 1.500 sangliers y trouvent refuge –, peu de chances de rentrer bredouille. Un scénario encore plus improbable aujourd'hui : la battue réunit les présidents des fédérations de chasse françaises, tous de fines gâchettes. Le soleil s'est couché depuis longtemps sur le château construit par François Ier. Soudain, les phares d'une berline noire balaient les arbres. La portière s'ouvre : Emmanuel Macron, bottes aux pieds, sort de la voiture. Le président de la République, qui fête son anniversaire dans le domaine, est venu assister au rituel. On se recueille quelques minutes pendant que les sonneurs jouent des airs traditionnels. Puis le chef de l'État salue un à un les chasseurs, maîtres-chiens, rabatteurs et gendarmes. Dans un discours improvisé, il fait l'éloge de la chasse, ce "formidable atout pour la biodiversité". "Je serai le président qui développera la chasse, vous pourrez toujours compter sur moi." La rencontre durera presque une heure. Avant qu'Emmanuel Macron ne rejoigne Brigitte et ses petits-enfants pour manger une crêpe au village.

"Cela faisait quarante ans qu'un président de la République n'avait pas osé assister à un tableau…" Attablé dans un café proche des Invalides, Thierry Coste, teint halé et sourire un rien carnassier, ­savoure sa victoire. Un chef de l'État posant à côté du gibier encore fumant? Du jamais-vu depuis Giscard. Seul raté de la séquence : l'Élysée avait exigé qu'aucune photo ne fuite. Mais un des participants n'a pu s'empêcher d'immortaliser la scène. Le cliché, très sombre, s'est rapidement propagé sur les réseaux sociaux. Lobbyiste de la chasse, "­Machiavel de la ruralité" comme il aime à se présenter, ­Thierry Coste est un habitué des antichambres du pouvoir. Sous ­Nicolas ­Sarkozy comme sous ­François ­Hollande, cet homme jovial a toujours eu ses entrées à l'Élysée. Mais jamais, avant ­Emmanuel ­Macron, un chef de l'État ne lui avait prêté une oreille aussi attentive.

Les chasses de Chambord sont légendaires [...] Emmanuel Macron a décidé de sortir de l'hypocrisie et d'en faire un outil d'influence au service de la France

Coste a rejoint l'équipe du candidat d'En marche pendant la campagne. Le conseiller a alors convaincu le futur président de se prononcer pour la "réouverture des chasses présidentielles". L'annonce a un peu surpris. Pour draguer le million de chasseurs électeurs français, pourquoi évoquer ces chasses réservées à quelques happy few? Tout le monde ou presque avait fini par oublier cette survivance monarchique qui fait du président l'héritier de ­François Ier, "père des veneurs". Jacques Chirac et plus tard Nicolas Sarkozy n'avaient-ils pas annoncé la fermeture des chasses élyséennes? Mais les choses sont plus subtiles. Qu'on le taise ou qu'on l'assume – cela varie selon les princes et les époques –, on n'a jamais cessé de chasser à ­Chambord. Aujourd'hui, les invitations ne partent plus de l'Élysée. Et ces "chasses présidentielles" ont été pudiquement rebaptisées "battues de régulation". Reste que douze fois par an, quelques chasseurs triés sur le volet se retrouvent en Sologne pour des battues financées par la République. "Les chasses de Chambord sont légendaires, assure Thierry Coste. Tous les passionnés de chasse ont un jour rêvé d'y participer. Emmanuel Macron a décidé de sortir de l'hypocrisie et d'en faire un outil d'influence au service de la France."

Une exception juridique

Le rituel est toujours le même. Patrons du CAC 40, diplomates, politiques… Une trentaine d'invités choisis se retrouvent au point du jour dans la salle d'apparat du château. On avale un café-croissant au milieu de superbes trophées de cerfs dorés et de grandes toiles représentant des scènes de chasse. Les consignes de sécurité, plus strictes qu'ailleurs, sont dispensées. Pas question qu'une balle perdue vienne ternir la réputation d'un lieu placé "sous la haute protection" du président de la République. Les convives en Barbour grimpent dans l'une des Land Rover du domaine. Ils laissent derrière eux les tours du château, qui semblent flotter dans le brouillard, pour s'enfoncer dans le plus grand parc forestier clos d'Europe. Les cors sonnent, les fox aboient : la battue peut commencer. Une collation est prévue à mi-parcours, à la Thibaudière, le relais construit par Georges Pompidou. Marcher des heures au milieu des bremailles – ces rudes bruyères qui poussent dans les sous-bois – ouvre l'appétit. Le soir, on rend hommage au gibier. La Garde républicaine, à cheval et sabre au clair, se déplace pour les convives les plus prestigieux. La journée se termine par un dîner aux flambeaux, où les chasseurs tombent leur gilet de sécurité pour des tenues plus distinguées.

J'ai vu des gens pleurer au tableau à Chambord, où vous êtes plongé dans un monde de beauté!

Que l'on soit invité d'un jour ou habitué, cette chasse se raconte avec des trémolos dans la voix. "J'ai vu des gens pleurer au tableau à Chambord, où vous êtes plongé dans un monde de beauté!" Jean d'Haussonville, pantalon de velours, houppette cendrée rangée sur le front, reçoit dans une aile de Chambord. Cet énarque distingué est le "grand chambellan" du château Renaissance. Nommé en 2005 à la tête d'un établissement public (Epic) fraîchement créé, il a réveillé cette "belle endormie" du patrimoine français, longtemps minée par les conflits entre ses différentes tutelles ministérielles. À son actif : la création de gîtes touristiques et d'un hôtel de luxe aménagé par Jean-Michel Wilmotte, un jumelage avec le palais d'été de Pékin, le relooking des commerces et restaurants du village…

Ce dernier chantier a été difficile. Il a fallu convaincre les gérants de boutiques de souvenirs à quatre sous de céder la place. Le domaine, classé au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981, bénéficie d'un statut à part. Du cimetière aux habitations en passant par la mairie et l'ensemble des bâtiments de la commune, tout ici appartient à l'État. Conséquence de cette exception juridique : les commerçants et la centaine d'habitants du village sont tous locataires.

Jean d'Haussonville est plus disert sur l'escalier à double révolution du château, qui doit probablement beaucoup aux travaux de Léonard de Vinci, que sur les battues en forêt. Mais c'est bien lui qui constitue la liste des invités à ces chasses si courues. Cet ancien diplomate s'empresse cependant de démystifier la chose : "La loi de 2005 fixe à l'établissement que je dirige la mission cynégétique. Nous sommes chargés d'organiser les chasses comme de couper le bois."

La diplomatie de la gâchette

N'entre pas qui veut dans le domaine de 440 hectares, en grande partie interdit au public. Les maires de France, députés, présidents d'association et chasseurs méritants ont droit à leur battue annuelle. Pour les autres, il faut payer. Beaucoup. Don minimum pour espérer recevoir une invitation : 10.000 euros. Ces dernières années, ­Chambord s'est considérablement enrichi, notamment grâce aux chasseurs. L'établissement, qui vise l'autofinancement avec un budget de fonctionnement dix fois inférieur à celui de Versailles, croule sous les versements de mécènes. Après avoir longtemps plafonné à 50.000 euros annuels, les dons ont atteint une moyenne de 2 millions par an. Grâce à cette manne, 6 hectares de vigne ont déjà été replantés, dont plusieurs en romorantin, un cépage ancien introduit en Val de Loire à l'époque de François Ier. Une première cuvée du vin bio du château de Chambord est attendue pour 2019.

Surtout, le domaine vient de retrouver ses parterres à la française des XVIIIe et XIXe siècles. De magnifiques jardins aux arabesques blanches, commandés par Louis XIV, et qui avaient disparu dans l'entre-deux-guerres. L'opération a été financée par ­Stephen ­Schwarzman, créateur et PDG du fonds d'investissement Blackstone, qui s'est pour cela délesté de 3,5 millions d'euros. En échange, ce milliardaire francophile vient-il courir le gibier chambourdin? Mystère. Le maître des lieux garantit aux chasseurs donateurs l'anonymat. "Mais si Stephen ­Schwarzman a des amis qui veulent venir chasser, bien sûr que nous les inviterons", indique simplement Jean d'Haussonville.

Chirac ne voulait pas en entendre parler. La chasse à Chambord se déroulait sous sa présidence de façon quasi clandestine

La diplomatie de la gâchette est une longue tradition française. Le général de Gaulle, qui ne chassait pas, invitait à Chambord le chancelier allemand Konrad Adenauer. L'homme du ­18-Juin assistait parfois aux battues de Rambouillet, autre domaine de chasses présidentielles avec Marly-le-Roi. Assis derrière ses invités, il commentait ironiquement les tirs loupés : "Encore raté!" Avec son successeur, Georges Pompidou, les chasses de l'État prennent une nouvelle dimension. Le président participe aux battues. Il nomme son éminence grise Marie-France Garaud à la tête de l'institution. Il y retrouve ses amis ­Serge ­Dassault, ­Alain ­Peyrefitte ou le baron Élie de Rothschild. Valéry Giscard d'Estaing est lui aussi un assidu de Chambord. Un Purdey – la Rolls des fusils – au bras, il pourchasse les cervidés en compagnie du roi d'Espagne Juan Carlos et de nombreux chefs d'État africains. ­François ­Mitterrand, lui, n'aime pas la chasse. Il exige néanmoins qu'on lui soumette la liste des invités de chaque battue. Il raye parfois un nom ou deux, puis valide au stylo : "Vu, F.M." Mitterrand nomme surtout un proche, François de Grossouvre, à la tête de l'institution. On raconte qu'un jour un faisan tué s'abat sur Grossouvre et lui casse une côte. "Que voulez-vous, la nature s'est vengée !", raille alors le chef de l'État.

Dès son arrivée à l'Élysée, Jacques Chirac supprime les chasses présidentielles. Du moins officiellement. Élu pour résoudre la "fracture sociale", le nouveau président ne veut pas être associé au faste chambourdin. Mais les chasses, rebaptisées "battues de régulation", se poursuivent en catimini. "Chirac ne voulait pas en entendre parler, se souvient Philippe Martel, directeur de l'Epic de 2004 à 2009. La chasse à Chambord se déroulait sous sa présidence de façon quasi clandestine." Avec Nicolas Sarkozy, l'institution n'a pas davantage la cote. Tout juste le même Philippe Martel est-il autorisé à organiser une battue des ministres européens de l'Agriculture, lors de la présidence française de l'UE. "Des ministres toute la journée dans la boue et le froid, ça crée des liens", sourit le haut fonctionnaire, ensuite devenu chef de cabinet de Marine Le Pen.

Sous François Hollande, un non-chasseur, Guillaume Garot, est nommé président de ­Chambord. "On se fait d'un coup beaucoup de nouveaux amis, sourit aujourd'hui le député de la Mayenne. La liste d'attente des postulants aux chasses est bien plus longue que le nombre de places disponibles." Garot rend payants (120 euros) les frais de bouche de chaque battue. Il doit gérer en 2016 les conséquences d'inondations qui endommagent le bâtiment. "François Hollande, qui montrait une affection marquée pour le lieu, me demandait régulièrement des nouvelles des travaux de réparation", raconte l'ex-ministre délégué à l'Agroalimentaire.

Les hommes du Président

Avec Emmanuel Macron, Chambord semble revenir en grâce. Celui qui a fêté sa victoire au Louvre n'a manifestement rien contre les symboles hérités de la royauté. Ne déplorait-il pas dans une interview donnée à l'hebdomadaire Le 1 le vide créé par l'absence du roi, "dont le peuple français n'a pas voulu la mort" ? Avec son élection, le président de la République redevient l'arbitre des élégances cynégétiques. Dans la pure tradition de la monarchie républicaine. "La liste des invités ne lui sera pas soumise à chaque battue, précise toutefois François Patriat, récemment nommé président du conseil d'orientation du domaine. Emmanuel Macron veut renouer avec ce qu'avaient fait de Gaulle et Mitterrand : profiter du lustre des chasses de Chambord pour faire rayonner la France, en invitant des décideurs politiques, économiques et culturels." Chambord, nouveau fer de lance de la diplomatie macronienne ? En 2019, le château accueillera un grand sommet franco-italien. "Des contentieux qui traînent depuis deux ans peuvent se régler en une journée de battue", jure Willy Shraen, président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui représente plus d'un million d'adhérents. Lui n'a pas été si surpris de croiser Emmanuel Macron au "tableau" en décembre : il chasse avec la famille de son épouse, Brigitte, "des gens très attachés à la ruralité". "Grâce à ce président pragmatique, on va arrêter de se cacher pour chasser à Chambord, et assumer le fait que cette tradition est utile aux Français", assène Shraen.

Ni maison de gouvernement ou de plaisance ni domaine de chasse, Chambord est d'abord une création artistique, une œuvre d'art au milieu des bois qu'il s'agit de préserver

 

 

C'est François Patriat, longtemps "Monsieur Chasse" du PS, qui a conseillé à Macron de fêter ses 40 ans à Chambord, le 16 décembre. "Tu devrais y aller, c'est magnifique et tu y seras bien accueilli", lui a soufflé ce "marcheur" de la première heure. Un week-end privé qui a soulevé des critiques sur le thème de la "dérive monarchique". Que n'aurait-on dit si Macron s'était réveillé dans la chambre de François Ier : la sécurité de l'Élysée avait préconisé que la famille présidentielle s'installât dans le château. "Mais Brigitte a insisté pour dormir dans un gîte", confie l'un des organisateurs du séjour. La famille Macron a logé dans la Maison des réfractaires, à 200 mètres de l'édifice royal. La demeure abritait, il y a peu, les services administratifs du domaine avant d'être transformée en hébergement haut de gamme. Elle a été louée 800 euros le week-end, payés sur les deniers du Président.

Fidèle à l'usage, Emmanuel Macron place ses hommes à la tête du domaine. Outre François Patriat, il vient de choisir Augustin de Romanet pour présider le conseil d'administration à la place du député Guillaume Garot, sommé de respecter le non-cumul des mandats. Le PDG d'Aéroports de Paris et ancien directeur de la Caisse des dépôts supervisera les 500 ans du lieu. "Ni maison de gouvernement ou de plaisance ni domaine de chasse, Chambord est d'abord une création artistique, une œuvre d'art au milieu des bois qu'il s'agit de préserver", souligne Augustin de Romanet. "Les activités de chasse doivent être régulées pour ne pas dénaturer le site voulu par François Ier", ajoute-t-il. Qu'importe la diplomatie de la chasse, on ne fera pas de Chambord le paradis des "viandards". Les battues, très encadrées par les experts de l'ONF, ne viseront qu'à contenir la surpopulation.

Sous la présidence de Romanet, le domaine espère maintenir et dépasser le cap du million de visiteurs annuel, qui vient d'être atteint cette année. "Dans la vie économique, la qualité de l'offre révèle la demande, explique-t-il. Je compte partager avec Jean d'Haussonville l'expérience du groupe ADP [signalétique en chinois, priorité donnée au confort des voyageurs] pour accueillir davantage de visiteurs. Tout en veillant à ne pas transformer le lieu en parc d'attractions ou en usine à touristes." L'affaire semble plutôt bien engagée. Depuis le séjour présidentiel, les gîtes de Chambord affichent complet sur plusieurs mois.

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