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Feria d'Alès : "Basta corrida", les anticorridas se font entendre

Publié le par Ricard Bruno

Feria d'Alès : "Basta corrida", les anticorridas se font entendre

Didier Bonnet, le nouveau président de l'association du Crac.

Moins nombreux que par le passé, les anticorridas ont rendu un vibrant hommage à l'Alésien Jean-Pierre Garrigues, en allant saluer sa mère, samedi en marge de la Feria d'Alès.

Cela fait déjà deux heures qu'ils hurlent au mégaphone. “Basta corrida”, “halte à la torture”. La centaine de militants anticorridas (bien moins que pour les grosses manifs de 2013 et 2014), venue à l'appel du Crac Europe est déjà bouillante.

Mais soudain, peu avant 15 heures, avenue Stalingrad, tout s'arrête. Les antis lèvent la tête. Et là, tout là haut, sur un balcon de l'immeuble en briques rouges , on la voit. Une petite dame qui agite timidement les bras. “Elle s'appelle Marguerite, crie Didier Bonnet, le nouveau président du Crac Europe. C'est la maman de Jean-Pierre Garrigues. Elle nous a donné le plus grand défenseur des animaux de tous les temps. Marguerite, nous vous faisons le serment que la voie ouverte par votre fils ne se refermera que le jour de l'abolition !” Des mains, elle salue. Elle paraît très émue. Puis le cortège reprend sa marche.

"Lui, c'était la figure pour la défense des animaux.” 

Jean-Pierre Garrigues. Du boulevard Talabot à la rue Maximin Dhombres, l'ombre du charismatique militant anticorrida décédé en novembre, plane tout au long de la manifestation. “Il avait tout. C'était un stratège, un orateur, un leader d'exception, se rappelle Joëlle Verdier, une amie qui réside en Floride. C'était une figure du militantisme. Il y a eu Martin Luther King contre la ségrégation raciale, Gandhi pour l'indépendance de l'Inde. Lui, c'était la figure pour la défense des animaux.” Paolo, un Italien habitué des manifs alésiennes (il vient tous les ans, à vélo, depuis Turin...) poursuit : “Il avait brandi très haut le flambeau de la lutte. Il sera toujours à nos côtés.”

Après un hommage appuyé devant la médiathèque à Jean-Pierre Garrigues, mais aussi à Jacques Dary, cofondateur du Crac, mort en début d'année, les antis se sont dirigés près des arènes. Là, passée la clinique Bonnefon, alors que la corrida avait débuté, ils ont fait un maximum de bruit.

 

Garrigues, pas Garrigues, le combat des antis continue. “Alès est une ville très agréable, mais il y a une tâche, une tâche sanglante, insiste Sylvie Lorthe. Elle va s'effacer très rapidement. On va l'y aider.”

 

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Frédéric Edelsteinn (Pinder): «Les associations de protection animale ne s’intéressent pas aux animaux»

Publié le par Ricard Bruno

Ben voyons ce monsieur Edelsteinn, nous prend vraiment pour des imbéciles, pour ne pas dire pour des cons ! on va le mettre en cage durant des années et après on verra comment il est, non mais vraiment, il y a des coups de pieds au cul qui se perdent...

La fin des cirques avec animaux est proche...

On ne lâche RIEN !

Oui au cirques....SANS ANIMAUX !

Bruno Ricard 

 

Le propriétaire de Pinder a profité de son passage sur RMC pour s’en prendre aux associations et militants de la protection animale.

Frédéric Edelsteinn (Pinder): «Les associations de protection animale ne s’intéressent pas aux animaux»

Frédéric Edelsteinn, directeur du cirque Pinder était l’invité ce vendredi des Grandes Gueules, émission diffusée sur RMC.

Le propriétaire du cirque placée en liquidation judiciaire la semaine dernière a profité de son passage dans l’émission pour défendre son cirque et s’en prendre aux associations et militants de la protection animale.

«Les associations ne s’intéressent pas aux animaux»

«Toutes ces associations qui se disent être de la protection animale ne sont certainement intéressées par aucun animal. Elles s’intéressent juste au cochon en forme de tirelire dans lequel on met des pièces dedans.» Des attaques directes envers PETA, L214 ou encore la Fondation Brigitte Bardot qui se battent depuis des années pour obtenir auprès des communes des arrêtés pour l’interdiction de l’installation de cirques possédant des animaux.

Des pertes de sponsors

«Tous ces gens sont une minorité qui essayent de se faire valoir et pleurer dans les chaumières. Ils ont des sociétés de lobbying avec lesquels ils envoient des milliers d’emails dans les mairies et à nos sponsors. On a perdu deux de nos sponsors à cause de ces associations car elles font du matraquage. Cela nous empêche d’avoir un gain d’argent qui nous permet de vivre» a-t-il ajouté, évoquant la campagne de boycott adressée à JouéClub lancée par l’association VIDA.

Interrogé sur la présence de tigres dans des cages, le dresseur a décrit des «lois tellement draconiennes qu’on ne peut pas faire n’importe quoi» avant de soutenir que ces animaux sont bien traités.

«Des conditions fantastiques pour les animaux»

«En condition itinérante dans un cirque, vous avez des conditions pour les animaux qui sont fantastiques car vous avez des enclos extérieurs pour les éléphants, les zèbres, les chameaux, les tigres, les lions. Cela permet à un animal d’avoir une vie supérieure à celle d’un animal dans un parc ou un zoo. L’itinérance d’avoir toujours une vision, une odeur différente. Un jour vous êtes sur une place en herbe, un jour sur une place en sable, un jour en centre-ville. Cela ne crée aucune lassitude pour les animaux» a ajouté le directeur du cirque.

«La place de mes animaux n’est certainement pas dans leur milieu naturel, où ils se font shooter pour 15.000 dollars. C’est en Afrique qu’il y a un problème, pas chez nous dans nos cirques. Dans ces associations il y a beaucoup d’extrémistes, et on ne peut pas gérer tout le monde» a-t-il conclu.

Un avenir flou

Etabli en France depuis le début du XXe siècle, le cirque Pinder a été détenu par le comédien Jean Richard avant que la famille Edelstein reprenne le flambeau en 1983.

Si l’établissement a été placé en liquidation judiciaire, Gilbert Edelstein espère «repartir en tournée cet été». Il en appelle à Emmanuel Macron pour obtenir des subventions.

En France, plus de 80 communes ont pris des arrêtés pour interdire les cirques avec animaux.

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«Moi, Amir Khalil : vétérinaire de guerre»

Publié le par Ricard Bruno

auvé, à 4 mois, d'une vente sur Facebook en Jordanie, Yerga est opéré d'une canine fêlée par Frank Goeritz, un chirurgien venu exprès de Berlin. En tirant sous sa paupière, Amir Khalil vérifie l'état de somnolence du fauve.

auvé, à 4 mois, d'une vente sur Facebook en Jordanie, Yerga est opéré d'une canine fêlée par Frank Goeritz, un chirurgien venu exprès de Berlin. En tirant sous sa paupière, Amir Khalil vérifie l'état de somnolence du fauve.

REPORTAGE - Défenseur depuis l'enfance de la cause animale, ce vétérinaire austro-égyptien sauve aujourd'hui, au péril de sa vie, les animaux victimes de la folie des hommes, jusqu'au cœur des pires conflits de la planète.

De nos envoyés spéciaux

Jamais il n'aurait imaginé semblable destin. Fils d'une famille égyptienne copte conservatrice et pieuse, habitant l'oasis d'al-Fayoum, à 100 kilomètres du Caire, Amir Khalil avait sa voie toute tracée: école le matin, football l'après-midi avec les copains, une fois les devoirs terminés, et l'église le dimanche. Puis, comme il l'avait promis à ses parents, il deviendrait moine si Dieu lui envoyait un signe. Dieu ne se signalera pas.

C'est Daktari, une série américaine qu'il a pu suivre à la télévision égyptienne, inspiré de la vie du vétérinaire Antonie Marinus Harthoorn, en Afrique, qui lui indiquera sa voie. Fasciné par les lions, les girafes et les singes qu'il voit tous les jours sur le petit écran familial, il entre à 17 ans à l'école vétérinaire du Caire, dont il sort brillamment diplômé six ans plus tard. Avant son départ pour Edimbourg, où on lui propose une bourse d'études, sa mère lui demande de passer par Vienne pour vérifier si le futur mari de sa sœur est un homme «comme il faut». Il s'y arrête, rassure sa mère et tombe amoureux d'une belle Bulgare. Il n'ira jamais à Edimbourg, et devient, en quelques années à l'université de Vienne, spécialiste de médecine tropicale et de parasitologie. Passeport autrichien en poche, le gamin du Fayoum saisit toutes les occasions de s'occuper des animaux. «Les années passant, explique-t-il, je me suis rendu compte que si Dieu n'avait pas voulu que je sois moine, il avait souhaité que je sois l'apôtre de la cause animale. Hommes et animaux forment un tout et l'humanité n'a de futur qu'avec les uns et avec les autres.»

Tout en menant ses études, Amir Khalil s'engage comme bénévole dans une campagne lancée en Roumanie par l'ONG autrichienne Vier Pfoten (Four Paws) fondée à Vienne en 1988, pour tenter de régler le problème des 300.000 chiens errants de Bucarest. Trois ans plus tard, il transforme cette campagne en un projet à long terme avec l'accord des autorités roumaines et le soutien de Brigitte Bardot.

«Moi, Amir Khalil : vétérinaire de guerre»
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Pas-de-Calais : une récompense de 10 000 euros pour arrêter les tueurs de phoques

Publié le par Ricard Bruno

Depuis janvier, trois phoques ont été abattus dans des circonstances troubles dans le Pas-de-Calais.

Depuis janvier, trois phoques ont été abattus dans des circonstances troubles dans le Pas-de-Calais.

L’association de défense des océans Sea Shepherd offre une récompense à quiconque permettra de faire avancer l’enquête sur la mort de trois phoques, tués entre janvier et fin avril, sur le littoral du Pas-de-Calais.

Wanted : tueurs de phoques. Récompense : 10 000 euros. « On double la mise (NDLR : 5000 auparavant) en espérant que ça motive d’éventuels témoins », explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. Plus connue pour ses interventions spectaculaires contre la pêche illégale partout dans le monde, l’ONG vieille de 41 ans a aussi l’habitude de proposer des « récompenses » en numéraire pour retrouver des braconniers.

« On y a recours quand les enquêtes piétinent, confirme Lamya Essemlali. Récemment, en Asie, une récompense équivalente a permis l’arrestation de braconniers de tortues. Ça surprend encore en France, mais nous voulons agir. Nous ne voulons pas laisser un sentiment d’impunité s’installer chez les tueurs de phoques du Pas-de-Calais, qui est quand même le seul endroit en France où il existe un comité anti-phoques, même si je ne les mets pas directement en cause. »

Impacts de plombs au thorax

Car depuis janvier, trois phoques ont été abattus dans des circonstances troubles. Le premier, retrouvé par un chasseur sur la plage d’Oye-Plage, tué d’une décharge en pleine tête et à bout portant, a scandalisé le département. Toutes les associations ont fait front contre un acte qualifié de barbare. La brigade de gendarmerie de Saint-Omer a été saisie.

Le 29 avril, deux autres cadavres de phoques ont été retrouvés dans un état effroyable sur la plage du Touquet. Ce sont des naturalistes qui ont fait la macabre découverte par marée basse. Selon l’autopsie, le premier petit mammifère, « tuméfié », était atteint de huit impacts de plombs de gros diamètre au niveau du thorax. Il portait également la trace de coups violents au niveau du cou, vraisemblablement infligés alors qu’il agonisait. Le second aurait, lui aussi, été tabassé.

La Fondation Brigitte Bardot veut porter plainte

« Nous n’avions plus eu de mort de cette sorte depuis dix ans, s’inquiète Jacky Karpouzopoulos, président de la coordination mammalogique du Nord (CMNF), très présent auprès des mammifères. « Même si la récompense offerte par Sea Shepherd me surprend, il faut arrêter les imbéciles qui tuent », lance ce passionné qui tient à saluer les chasseurs qui ont dénoncé ces actes mais en appelle d’autres à s’émouvoir.

« Il faut que les pêcheurs du littoral et le parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale (NDLR : chargé depuis 2012 de la protection du littoral) réagissent, plaide-t-il. Pour sensibiliser largement et pour que les morts de nos trois phoques ne soient pas classées sans suite. »

De son côté, la Fondation Brigitte Bardot a décidé de porter plainte. « Les autopsies pratiquées montrent que les phoques ont reçu des coups violents et sont morts dans la souffrance, ils ont de toute évidence été victimes de pêcheurs qui ne supportent pas la concurrence d’espèces qui prélèvent du poisson », s’emporte Christophe Marie, porte-parole de la Fondation. « Brigitte Bardot n’a pas lutté contre le massacre des phoques au Canada pour tolérer de tels actes, d’une grande lâcheté, sur les côtes françaises. Nous demandons à Nicolas Hulot d’accélérer son projet de consultation nationale sur la condition animale, il y a urgence. »

Une enquête compliquée

Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer. Elle va être confiée au commissariat local. « De tels sévices tombent sous le coup de la loi, soit pour destruction d’espèce protégée, car les phoques font partie de cette catégorie, soit pour actes de cruauté, explique un gradé de la police du Pas-de-Calais. Des phoques sont souvent retrouvés sur le rivage mais ils sont décédés de mort naturelle… »

Les policiers, qui se sont rendus sur la plage du Touquet mais attendent toujours d’être saisis officiellement, privilégient la piste d’un acte commis par des pêcheurs. « Il est très vraisemblable que ce soit des pêcheurs qui ont remonté ces phoques dans leurs filets avec d’autres poissons. Ils les auraient ensuite achevés au fusil, soit pour libérer leurs filets, soit par peur d’être attaqués. Les phoques peuvent être agressifs. J’espère que ce n’est pas par plaisir ! » avance une autre source policière.

Les enquêteurs sont pessimistes quant à la possibilité de remonter jusqu’aux auteurs du forfait. « Il y a rarement de témoins en mer. Et, contrairement à d’autres armes, les balles de fusils de chasse ne disposent pas de signature, ce qui aurait pu permettre de retrouver les propriétaires. Il n’y a pas d’empreinte balistique sur des gerbes de plomb. » À moins que les 10 000 € de récompense délient les langues…

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Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...

Publié le par Ricard Bruno

Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...

Le 12 mai 1967, l'arrivée de Brigitte Bardot suscitait une véritable émeute sur la Croisette. Au bras de son second mari Gunther Sachs, BB tentait de se frayer un chemin vers le Palais des Festivals, encerclée par une foule survoltée.

Et dieu créa… le mythe Bardot. En 1956, la sirène blonde explose sur grand écran dans le film culte signé Roger Vadim - son futur mari. Pourtant, c’est au bras d’un autre homme que, propulsée au rang d’icône, BB foule le tapis rouge du Festival de Cannes dix ans plus tard. Le 12 mai 1967, la simple apparition de l’actrice et de son second mari Gunther Sachs - un homme d’affaire multimillionnaire – suffit à embraser la Croisette. Une montée des marches aux allures hollywoodiennes, digne de l'accueil reçu par l'acteur américain Gary Cooper, autre invité prestigieux des festivités.

Foule survoltée...

Ce soir-là, les festivaliers sont en émoi. Ils attendent fébrilement l’arrivée de leur idole, cette poupée blonde aux yeux cerclés de noir qui fredonnait Moi je joue trois ans plus tôt. La comédienne se dirige vers le Palais des Festivals, acclamée par les festivaliers. Mais se retrouve au cœur d'une cohue sans précédent, entre photographes survoltés et fervents admirateurs. Sans se départir de son éternel sourire, BB tente tant bien que mal de se frayer un chemin, aidée du service de sécurité.

Vêtue d’un tailleur androgyne - privé de son traditionnel nœud papillon, remplacé par un ruban - Brigitte Bardot créé la sensation, comme aucune de ses pairs auparavant. Triste ironie, ce mouvement de foule inédit marque la dernière apparition de l’actrice au Festival. Un épisode qui achèvera de bâtir sa légende.

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Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...
Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...Retour sur… la cohue provoquée par Brigitte Bardot à Cannes en 1967...
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L’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre veut sauver ses renards menacés d’extermination

Publié le par Ricard Bruno

L’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre veut sauver ses renards menacés d’extermination
L’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre veut sauver ses renards menacés d’extermination
L’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre veut sauver ses renards menacés d’extermination
L’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre veut sauver ses renards menacés d’extermination

Animaux. Les renards vivent dans le parc de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet depuis des dizaines d’années, mais, pour des raisons d’hygiène et de risque de morsure, la direction du groupe hospitalier du Havre doit trouver une solution.

Avec leur museau long, leur fourrure rousse et leur démarche craintive, les renards sont un peu l’attraction qui amène de la vie dans le parc de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre. « Les patients, comme les personnels soignants, ont pris l’habitude de les observer », souligne Cécile Dubos, infirmière de nuit à l’hôpital psy. « 18 ans que je travaille à Janet et je les ai toujours vus là, ajoute Céline Lebigot, infirmière elle aussi. « Les renards nous ont apprivoisés ».

Mais il y a quelques jours, la direction du groupe hospitalier du Havre (GHH) a lancé des devis pour éliminer, avec des pièges, ces animaux sauvages qui ne le sont plus vraiment tant ils s’approchent des pavillons de Janet. Le risque de morsure a motivé cette décision. Un choix, qui n’est pas encore arrêté par la direction, qui suscite une grande colère chez les soignants qui ont créé un groupe Facebook d’une vingtaine de personnes.

Coexister tout simplement

« Nous ignorons à quel endroit exactement se situe leur habitat mais nous pouvons les observer régulièrement, ayant ainsi pu constater une absence de dangerosité de leur part et en revanche, un contact adapté. Ils n’ont jamais montré le moindre signe d’agressivité, nous n’avons eu aucun précédent de morsure ni même grognement ou saccage et ils restent craintifs face aux hommes. Il n’y a pas eu de velléité de domestication de notre part, seulement de coexister et cela n’a jamais occasionné le moindre problème, bien au contraire, les lieux semblant plus accueillants car vivants. Plus encore pour les patients qui les attendent et se réjouissent de les observer le soir venu, au même titre que les hérissons ou chats avec qui les renards cohabitent », explique Cécile Dubos en introduction de la pétition qui a été lancée pour sauver les renards. En un week-end, cette dernière a déjà enregistré plus de 2 000 signatures.

« Il s’agit pour nous de ne pas laisser faire cette extermination systématique qui n’a aucune raison d’être et ne répondrait qu’à une volonté de « nettoyage » sans fondement. Dans ce but, nous recherchons tout soutien qui permettrait d’éviter ce qui serait un massacre absurde afin de faire entendre nos convictions qui elles, au même titre que les renards, ont toute légitimité à exister », ajoute la jeune femme.

Un précédent à Rouen

Le personnel, mobilisé, a contacté la fondation Brigitte Bardot pour tenter de trouver une solution alternative. « Il serait possible de demander une dérogation afin qu’une association telle que CHENE puisse capturer les animaux et les relâcher ensuite en forêt. Cette disposition a déjà été prise en 2015 dans un établissement scolaire de Rouen », précise Céline Lebigot. Un courrier doit être envoyé cette semaine à la direction du GHH pour soumettre cette proposition.

« Les patients sont tellement habitués à les voir sur les pelouses. Ils en parlent souvent de ces renards. Que pourrons-nous leur dire lorsqu’ils s’interrogeront sur l’absence des animaux ? », s’inquiètent les infirmières. Du côté de la direction du groupe hospitalier, on assure qu’aucune décision irrévocable n’a encore été prise et que toutes les solutions seront étudiées.

Au Havre, les renards font partie du quotidien des promeneurs tardifs ou lève-tôt qui les surprennent alors que ces animaux, sauvages mais opportunistes, profitent de nos poubelles. Un court-métrage leur a même été consacré par le naturaliste Alain Deschandol. Il y a quelques jours, les préfets de Meurthe-et-Moselle et de l’Aube, suivant l’exemple de la Moselle, ont renoncé aux arrêtés autorisant l’élimination des renards, reconnaissant ainsi leur utilité. De son côté, l’ASPAS, association pour la protection des animaux sauvages, interpelle Nicolas Hulot, ministre de l’Écologie pour que le renard soit retiré de la liste des animaux nuisibles.

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Le cirque Pinder placé en liquidation judiciaire

Publié le par Ricard Bruno

Le cirque Pinder placé en liquidation judiciaire

OUI AU CIRQUE !

SANS ANIMAUX !

Bruno Ricard

Selon le quotidien Ouest France, le célèbre cirque Pinder, fondé en 1854, a été placé en liquidation judiciaire le 2 mai dernier. Les spectacles de ce mois-ci ont été annulés et aucun autre n'est programmé pour l'instant. 

La crise, les attentats, la semaine de 4,5 jours pour les écoliers, les critiques à l'encontre des cirques avec animaux : les raisons de la mauvaise santé du célèbre cirque Pinder sont nombreuses.

Sa société d'exploitation Promogil a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Créteil mercredi 2 mai, et tous les spectacles prévus jusqu'à la fin du mois, à Valence, Grenoble, Saint-Etienne et Clermont-Ferrand, ont été annulés, sans que de nouvelles programmations aient été annoncées. 

Chiffre d'affaires en baisse de plus de 60 %

"C'est moi qui en ai fait la demande", explique Gilbert Edelstein, le propriétaire du cirque Pinder depuis 1983. En mars et avril, ce dernier a vu son chiffre d'affaires dégringolé de plus de 60 %, passant de 7,4 millions d'euros à moins de 6 millions. 

Alors qu'il faut débourser entre 13 et 45 euros pour une place de cirque en 2017, la crise économique est indéniablement responsable de la santé financière de Pinder.

Selon Gilbert Edelstein, les attentats ont aussi ralenti les entrées. "Les gens sont plus frileux" quand il s'agit de se rendre dans des lieux où il y a du monde. Le patron de Pinder, qui compte 120 salariés, évoque également les incidences du passage à la semaine de 4,5 jours pour les maternelles et les primaires. "En trois ans, on est passé de 450 000 spectateurs scolaires par an à 100 000".

Les critiques envers les cirques avec des animaux se font par ailleurs de plus en plus vives et de nombreuses mairies sont défavorables à leur venue en ville.

Un parc d'attractions "Pinderland" en préparation

Selon le patron de Pinder, qui est aussi le président du Syndicat national du cirque, les trois autres grands cirques français, Arlette Gruss, Bouglione et Medrano traversent des difficultés similaires et ont écrit une lettre commune au président Macron dans l'espoir d'obtenir des aides ministérielles. 

 

Gilbert Edelstein, lui, garde bon espoir "de repartir en tournée cet été", assurant que "le cirque Pinder n'est pas mort". Le patron de 80 ans compte réduire l'activité en itinérance, la plus coûteuse, pour se concentrer sur un parc d'attractions, "Pinderland", en préparation à Perthe-en-Gâtinais (Seine-et-Marne). Affaire à suivre, donc.

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Le plus grand refuge pour chats du Var menacé de fermeture, un appel à l'aide lancé

Publié le par Ricard Bruno

Le refuge mène une politique de gestion durable des populations de chats, axée notamment sur la stérilisation, laquelle permet de réduire significativement le nombre de chats errants. 608 stérilisations de chats ont été effectuées ici en 2017.

Le refuge mène une politique de gestion durable des populations de chats, axée notamment sur la stérilisation, laquelle permet de réduire significativement le nombre de chats errants. 608 stérilisations de chats ont été effectuées ici en 2017.

Plus grand refuge du Var, la structure, qui héberge plus de 250 félins abandonnés ou sortis de la rue, connaît d'importantes difficultés financières. Face à l'urgence, un appel à l'aide est lancé

"Nous sommes dans une situation critique et nous risquons de devoir cesser totalement nos actions de sauvetage d'animaux, faute d'argent". Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, Hélène Lion, la présidente de l'Ecole du chat d'Ollioules, et Jocelyne Thomas, directrice du refuge, alertent sur les difficultés que connaît, depuis le début de l'année, la structure qui recueille des centaines d'animaux en détresse chaque année, en les faisant stériliser et en les faisant adopter.

"Hormis un versement de 7000 E en mars pour couvrir quelques urgences, nous subissons l'interruption brutale des subventions mensuelles que nous versait l'association Bourbon (Paris) depuis 1994, et qui représentent près de 60 % de nos besoins de fonctionnement, expliquent les deux responsables. Cette interruption arbitraire n'a été précédée d'aucune information ni justification. Comme si la vie et le devenir de centaines d'animaux n'avaient aucune importance".

Selon nos informations, la décision serait liée à un changement de priorités au sein de l'association qui finançait la structure ollioulaise, Bourdon estimant que les refuges doivent être autonomes pour leur fonctionnement. Un argument que réfutent les responsables varoises : "Un refuge ne peut faire face, seul, à ses besoins. Nous avons certes des recettes qui proviennent des placements de chats (130 E pour un adulte et 170 E pour un chaton) mais elles couvrent à peine les frais engagés avant les adoptions (la stérilisation, la puce électronique, les vaccins, le déparasitage de l'animal)". Sans oublier qu'un chat coûte environ 400 euros par an, entre la nourriture et les soins vétérinaires. Et le refuge, qui gère en permanence plus de 250 félins, a procédé l'an dernier à 555 adoptions.

La situation actuelle est d'autant plus difficile que "nous avons déjà subi, l'an dernier, la fin des contrats aidés, et nous avons désormais deux personnes salariées dont les emplois sont menacés". Mais plus largement, "c'est toute l'activité du refuge qui est en danger. Car il n'est possible de réduire des deux tiers le budget (environ 150 000 euros / an (1)) compte tenu du nombre de chats hébergés, nourris et soignés, sans compter la nécessité de continuer le sauvetage de centaines d'animaux. Autant dire que, sans les versements de l'association Bourdon, le refuge devra fermer. Cette fermeture serait dramatique pour la cause animale que nous défendons".

UN APPEL "AUX BONNES VOLONTÉS"

Dans l'urgence, l'Ecole du chat lance donc "un appel à toutes les bonnes volontés(notamment par le biais des réseaux sociaux), pour pouvoir continuer à exister et à sauver des centaines de chats chaque année » (2). Toutefois, concèdent ses responsables, le refuge « ne pourra pas vivre avec de petits dons, il faudrait pouvoir trouver une solution pérenne…"

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Le portfolio vintage de Brigitte Bardot au Festival de Cannes...

Publié le par Ricard Bruno

Le portfolio vintage de Brigitte Bardot au Festival de Cannes...

C'est en 1953 que Brigitte Bardot éblouit pour la première fois le Festival de Cannes de son aura magnétique. Et pour cause, la belle de 19 ans s'exhibe en bikini sur la plage de la Croisette. Dès lors, elle s'y sent comme chez elle. Pablo Picasso, Jeanne Moreau, Roger Vadim, Kirk Douglas... BB se rend au Festival avec ses proches du moment. Retour sur 14 clichés époque Fifties et Sixties qui sentent encore la chaleur Cannoise.

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Le portfolio vintage de Brigitte Bardot au Festival de Cannes...
Le portfolio vintage de Brigitte Bardot au Festival de Cannes...
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