Deux macaques ayant échappé à l'euthanasie sont arrivés au zoo refuge de la Tanière près de Chartres
Il était aux alentours de midi, ce mardi 29 octobre, lorsque Miguel et Junior, deux macaques de Java, sont entrés dans leurs nouveaux enclos à La Tanière. La fin d'un périple de deux années pour ces animaux qui ont échappé à l'euthanasie dans une ancien parc animalier des Landes.
L'histoire avait fait du bruit au printemps 2017 et ému les associations de défense ou de protection des animaux notamment. En mai de cette année là, quelque 163 macaques de Java – aussi appelés macaques crabiers – de l'ancien parc animalier La Pinède des singes à Labenne (Landes), ont été euthanasiés sur ordre du préfet.
La raison, certains de ces primates étaient porteurs de l'herpès virus B, une souche potentiellement mortelle pour l'homme. « L'État a appliqué le principe de précaution », regrette Florence Ollivet-Courtois, vétérinaire à la Tanière.
Miguel et Junior deux macaques à la Tanière
À cette époque, Miguel et Junior s'échappent et évitent l'euthanasie au sein du parc. Des associations (La fondation Brigitte-Bardot, la SPA, 30 millions d'amis, le Refuge de l'Arche et la Tanière) se mobilisent pour sauver les deux survivants qui vivent depuis mai 2017 en semi-liberté dans le parc.
En septembre 2017, la préfecture des Landes communique : « Les associations ont pu présenter au propriétaire actuel et aux services de l’État une proposition ferme de prise en charge complète des animaux, comprenant leur transport dans des conditions réglementaires, leur placement dans une structure de quarantaine sanitaire agréée puis leur placement pérenne au sein d’un établissement. »
« Aujourd'hui, la boucle est bouclée. C'est la fin d'une histoire rocambolesque »
FLORENCE OLLIVET-COURTOIS (Vétérinaire à la Tanière)
Miguel et Junior sont alors capturés et placés en quarantaine dans le Refuge de l'Arche en Mayenne en octobre 2017. « Ils sont restés en quarantaine deux ans, précise Sarah Ouard, vétérinaire au Refuge de l'Arche. Mais on n'avait pas la possibilité de les accueillir au long terme. » Il était donc prévu que les deux primates rejoignent la Tanière, une fois les travaux du bâtiment les accueillant terminés.
Le parc La Tanière, près de Chartres, se veut le refuge des animaux cassés par la vie
C'est donc chose faite, ce mardi 29 octobre. « Aujourd'hui, la boucle est bouclée. C'est la fin d'une histoire rocambolesque », souligne, émue, la vétérinaire de la Tanière. Âgés de 19 et 22 ans, Miguel et Junior devraient terminer leur vie ici à Nogent-le-Phaye.
En chiffres
20Le nombre de macaques accueillis au zoo refuge de la Tanière
9C'est le poids du macaque Junior. Son camarade Miguel père 7 kg.
Grenoble: le tribunal administratif se penche sur le cas de Jumbo, l'hippopotame détenu par un cirque
Un hippopotame - Image d'illustration - JEAN-FRANCOIS MONIER
L'association de défense des animaux One Voice a déposé un recours contre le préfet de la Drôme, dénonçant les conditions de vie indignes de l'animal sauvage.
"La vie de l’hippopotame Jumbo est un enfer." Depuis 30 ans, cet animal de trois tonnes est la propriété du cirque Muller, une situation qui révolte l’association de défense des animaux One Voice. Celle-ci a déposé il y a deux ans un recours contre le préfet de la Drôme, qui est responsable administrativement de Jumbo, rapporte le Dauphiné. Le tribunal administratif de Grenoble examine ce mardi le cas de cet hippopotame dont les conditions de vie sont jugées indignes par l’association.
"Lui qui devrait vivre et communiquer avec son troupeau en permanence est enfermé, désespérément seul, dans un camion. Lui qui pourrait courir jusqu’à 30km/h, ne peut que piétiner sur quelques mètres, durant les 30 mn où on le sort du camion pour l’exhiber au public", dénonce l’association, qui a par ailleurs lancé une pétition pour réclamer sa libération du cirque Muller.
De son côté, le patron du cirque, Frank Muller, assure à France 3 Rhône-Alpes que l’animal "se plaît" au sein de la troupe de circassiens. La question des animaux sauvages sous les chapiteaux fait débat en France, où 65% des citoyens y sont "défavorables", selon un sondage réalisé début octobre et commandé par les ONG de protection animale SPA, Fondation Brigitte Bardot et Fondation Droit Animal et Ethique et Sciences. Plus d’un Français sur deux estime même que "l’avenir du cirque, c’est sans animaux sauvages".
Dans l’Hexagone, certaines communes ont déjà interdit la présence d’animaux sauvages dans les cirques comme Ajaccio, Creil, Mennecy, Pessac, Villeneuve-Saint-Georges ou encore Yerres, précise l’association Stéphane Lamart. Un petit pas au niveau local qui reste insatisfaisant pour les associations françaises de défense de animaux, quand 29 pays dans le monde ont déjà totalement interdit cette pratique.
Décès de Pascale Roberts...
Décès de Pascale Roberts...ce jour, elle avait joué avec Brigitte Bardot, dans le film..."Le fils de Caroline chérie"...
Elle fût l'épouse De Pierre Mondy dont elle divorça en 1966...
Elle fît sa dernière apparition dans la série télévisée "Workingirls" en 2016
Bruno Ricard
LE CASTING COMPLET
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Juan d'Arranda / de SallanchesJean-Claude Pascal
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Duchesse Laure d'AlbuquerqueSophie Desmarets
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Pilar d'ArrandaBrigitte Bardot
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Général de SallanchesJacques Dacqmine
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TérésaMagali Noël
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Lieutenant TintevilleGeorges Descrieres
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Général LasalleAlfred Adam
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Conchita d'ArrandaMicheline Gary
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Comtesse d'ArrandaGermaine Dermoz
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Lieutenant BogardDaniel Ceccaldi
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Le CapitaineRobert Dalban
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Le Père SupérieurJean Debucourt
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L'oncle de JuanCharles Dechamps
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Lieutenant GueneauAlbert Dinan
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Marquis de Villa CampoJean Galland
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Lavaux ordonnance de JuanBernard Lajarrige
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Le Roi JosephRobert Manuel
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La jeune fille blondeSylvie Pelayo
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Fregos les papillottesMarcel Pérès
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Une amie du Général de SallanchesPascale Roberts
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Le prêtreMichel Etcheverry
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Un soldatMarcel Bozzuffi
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L'homme aux saladesGeorges Bever
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L'homme aux fèvesBernard Musson
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Un militaireRobert Le Beal
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Le fonctionnaire de la prisonAlbert-Michel
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La jeune fille bruneLisette Lebon
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Un guerilleroJo Davray
Les icônes des Sixties exposées à la Polka Factory...
Le photographe Hugues Vassal, l’un des garants de la mémoire de la scène musicale des années 1960 en France, expose une série de clichés qui offrent une plongée tantôt touchante tantôt amusante dans l’intimité de Françoise Hardy, Edith Piaf, Jacques Brel ou Johnny Hallyday.
© L’actrice et chanteuse Françoise Hardy avec deux guépards, château de Thoiry, mai 1968. © Hugues Vassal
On les connait, les icônes des Sixties, génération mange-disques, juke-box et Salut les copains, nommées Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Johnny Hallyday ou Claude François. Toutes ont marqué l’arrivée en grande pompe de la culture pop dans le paysage français à grands coups de ballades sentimentales, de minijupes et de coupes de cheveux défiant la gravité. Le photographe Hugues Vassal les a toutes côtoyées, il en garde une impressionnante collection d’images dont une partie est exposée à la Polka Factory jusqu’au 2 novembre.
Icônes des Sixties à la Polka Factory
Tout a commencé avec Edith Piaf, qui en 1955 confie à ce jeune photographe de « France Dimanche » le soin de capturer sa vie quotidienne, publique ou privée. Il suivra « la môme » jusqu’à sa mort, et signera certains de ses plus beaux portraits. Viennent ensuite Charles Aznavour, photographié en manteau de fourrure lors d’une séance de dédicaces chez un disquaire parisien, puis Françoise Hardy et Serge Gainsbourg, qu’Hugues Vassal suit à Londres et photographie au pied d’un arbre de Hyde Park, en pleine composition d’une chanson, quelques minutes avant de rejoindre un studio d’enregistrement loué pour à peine quelques heures. « Il est monté dans l’avion à la dernière minute, pas rasé, encore saoul de la veille » se souvient Hugues Vassal dans le livre Dans l’intimité des stars de la chanson qui accompagne l’exposition, paru aux éditions de l’Archipel. Une chanson composée sur le pouce par un Gainsbourg un peu ivre, qui deviendra Comment te dire adieu, l’un des plus grands succès de Françoise Hardy. « Ce jour-là, j’ai compris ce qu’était le talent. » Des anecdotes de la sorte, Hugues Vassal en a à revendre. Jacques Brel, Brigitte Bardot, Enrico Macias, Johnny Hallyday (à l’époque où un certain Jimi Hendrix assurait ses premières parties), Sheila, tous sont passé par l’objectif du co-fondateur de l’agence Gamma, qui en a immortalisé les facette les plus drôles ou les moments les plus mémorables : Annie Cordy braquant un revolver sur une pomme posée sur la tête d’Antoine lors d’une séance de répétitions en 1969, Enrico Macias en peignoir, hilare, vautré dans un canapé de son appartement parisien en 1965, ou Jacques Brel cirant ses chaussures dans une loge de l’Olympia, le soir où a été enregistré la célébrissime Amsterdam qui fait encore frissonner des générations. Toutes sont exposées à la Polka Factory, et disponibles en tirages à partir de 60 €.
L’actrice Brigitte Bardot pendant la conférence de presse de “Et Dieu créa la femme”, 1956 © Hugues Vassal
Le chanteur et navigateur Antoine avec Annie Cordy lors d’une répétition, septembre 1969 © Hugues Vassal
Sweet Sixties de Hugues Vassal, jusqu’au 2 novembre à la Polka Factory, 14 rue Saint-Gilles, 75003 Paris.
Les célébrités anti corrida se mobilisent (le 24 10 2019 CNEWS)
Sur CNEWS le 24 10 2019 dans l’émission de Morandini, les célébrités anti corrida se mobilisent face aux pro corrida qui sortent du bois. BRAVO au célébrités anti meurtres, on ne peut laisser perdurer une telle horreur sur le sol Français en un mot comme en cent...CORRIDA= BASTA ! Bruno Ricard
Rejet du recours d'une association pour faire interdire les combats de coqs
Une association de protection animale voulait faire interdire les combats de coqs programmés ce dimanche à Laventie (Pas-de-Calais) dans le cadres des Journées du patrimoine, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.
La région Nord/Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où cette tradition est encore autorisée
"Le tribunal administratif de Lille a rejeté notre référé suspension, sans faire connaître sa motivation", a déclaré le secrétaire de l'association Oscar et Pilitte, Antony Blanchard.
Selon l'association, la manifestation était "non conforme" à la loi du 8 juillet 1964, qui autorise les combats de coqs "dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie".
"Il n'y a pas de tradition ininterrompue à Laventie. (Les organisateurs) font transférer le gallodrome de Chocques (une commune du Pas-de-Calais, ndlr) dans une salle des fêtes, c'est inconcevable. C'est comme déplacer les arènes d'Arles à Marseille", a estimé Antony Blanchard, secrétaire de l'association.
L'association maintient sa plainte
L'association a précisé qu'elle maintenait sa plainte contre la commune de Laventie pour "organisation d'une manifestation non conforme à la loi de juillet 1964" et "cruauté envers animaux". "Nous avons également plaidé l'annulation des combats auprès du procureur de la République de Béthune et nous attendons encore sa décision".
La commune de Laventie a indiqué qu'elle maintiendrait les combats de coqs, qui se dérouleront dans sa salle des fêtes à partir de 15h30. "Cela fait partie de notre patrimoine", a insisté le premier adjoint au maire, Daniel Legillon.
Le Nord-Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où cette tradition est encore autorisée. Elle compte plus d'un millier de coqueleurs et une cinquantaine de gallodromes.
La Fondation Bardot s'en mêle
La Fondation Brigitte Bardot avait décidé d'"interpeller ce (jeudi) soir le ministère de l'Intérieur à ce sujet", a indiqué son porte-parole Christophe Marie. "On appelle le maire de Laventie à revenir sur sa décision et à se conformer à la réglementation."
Les combats de coqs sont interdits en France, sauf "dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie" en vertu de la loi du 8 juillet 1964 qui interdit toutefois la création de nouveaux gallodromes. "A Laventie, il n'y a pas de gallodrome, c'est donc totalement illégal. Si le maire maintient ces combats de coqs, on portera plainte contre lui et l'ensemble des organisateurs pour création d'un gallodrome et actes de cruauté".
La Fondation Brigitte Bardot a décidé d'"interpeller jeudi le ministère de l'Intérieur à ce sujet", a ajouté le porte-parole.
Un chien, abandonné dans un bois, retrouvé mort dans sa niche à Blendecques
Un chien a été retrouvé mort dans le bois des Dames à Blendecques. Il y avait sans doute été amené quelques jours plus tôt dans sa niche. La société protectrice des animaux de Saint-Omer va porter plainte.
C’est un promeneur, Jean-Luc Véniel, 66 ans, qui allait à la cueillette aux champignons dans le bois qui a découvert l’animal sans vie.
Un chien, un cocker, a été retrouvé mort dimanche 20 octobre dans le bois des Dames à Blendecques. Le canidé aurait été abandonné là et amené jusque dans les bois dans sa propre niche.
C’est un promeneur, Jean-Luc Véniel, 66 ans, qui allait à la cueillette aux champignons, qui a découvert l’animal sans vie. « J’ai vu qu’il y avait un chien dans une boîte, j’ai prévenu la mairie et la police municipale. » Lundi 21 octobre après-midi, les policiers municipaux et le maire Rachid Ben Amor se sont rendus sur les lieux : « C’est scandaleux, ignoble, peste l’édile. De toute ma vie, je n’ai jamais vu ça. Il faut vraiment être culotté pour amener ce chien jusque dans le bois, dans sa niche. »
« Identifier l’auteur et sévir »
La société protectrice des animaux de Saint-Omer (SPA) a été appelée sur les lieux : « On emmène le corps afin que notre vétérinaire procède à l’autopsie », explique Peggy Derollez, directrice de la SPA. Cette dernière va porter plainte. La police municipale espère pouvoir remonter jusqu’au maître du chien. « Il va falloir identifier l’auteur et sévir », indique le maire.