Charente : Les gendarmes découvrent 19 chiens entassés dans un véhicule lors d'un banal contrôle
Drôle de surprise ce jeudi pour les gendarmes charentais. Ce jeudi à l’occasion d’une opération de contrôles routiers sur la RN10 dans le sens Angoulême- Poitiers, ils ont découvert dans un utilitaire 19 chiens entassés dans des cages. Le chauffeur de nationalité anglaise convoyait les animaux entre l’Espagne et l’Angleterre, explique Sud Ouest.
Les gendarmes et une responsable du service de santé animale (DDCSPP) ont fait remarquer à cet homme qu’il manquait les papiers de cinq chiens, tous en bonne santé au moment du contrôle.
Des suites judicaires à venir
Face à ce trafic illégal caractérisé, le conducteur a dû payer une consigne de 4.000 euros pour repartir et avant de connaître les suites judiciaires de cette affaire. Les autorités anglaises ont été prévenues.
Affaire Pilarski : la vie de Curtis "derrière les barreaux"
Son maître, Christophe Ellul, assure qu’il est « très sociable » et veut lui éviter l’euthanasie. Pourtant selon les expertises judiciaires l’animal aurait massacré sa compagne, Elisa Pilarski, et l’enfant qu’elle attendait. Notre enquête.
Voici son numéro de matricule : 528210004730511. Accusé de meurtre, Curtis attend, « planqué », la sentence au refuge Sacpa de Bonrepos-sur-Aussonelle, en Haute-Garonne. Pour cet American Pitbull Terrier, les journées se suivent et se ressemblent dans ce que l’on pourrait appeler le couloir de la mort. Depuis son transfert au printemps dernier, le « détenu » vit à l’isolement. Confiné dans une cellule de 10 mètres carrés, les visites lui sont interdites. Un régime que l’on réserve en théorie aux prisonniers les plus dangereux. Mais là, il s’agit en quelque sorte d’un traitement « VIP », le protégeant des plus curieux et des paparazzis. Pas la peine donc, pour son maitre Christophe Ellul, de faire valoir son droit de visite. Ce dernier prend des nouvelles quotidiennement auprès des « geôliers ». Il prétend que son chien serait maltraité. Mais selon une expertise judiciaire, il ne présenterait aucun signe de souffrance physique ou mentale. Son état général serait même excellent, son poil brillant, et il aurait même pris quelques kilos depuis le début de sa détention. Reste que ce molosse est capable d’exercer 500 kilos de pression au centimètre carré, soit trois fois la force nécessaire pour briser un os humain. « La seule présence d’un humain, même sans interaction, est à l’origine de comportements moteurs excessifs, bien que visiblement non agressifs. Le comportement de ce chien apparaît mal structuré » conclut le même expert qui a pu voir Curtis récemment.
Dans l’attente d’un procès auquel il ne sera pas convié, « Cucu » comme Elisa l’appelait, vit entouré d’une trentaine d’autres chiens qu’il ne fréquente pas et de peluches qu’il a épargnées jusque-là d’après ses gardiens. Le prisonnier reste donc condamné jusqu’au verdict à s'occuper seul avec son os en plastique.
Il avait tué son cheval en voulant lui "donner une leçon": le cavalier condamné
L'étalon Flogas Sunset Cruise. Un cheval de 10 ans qui est mort lors du GPA Jump festival organisé à l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, ici en avril 2019 lors du Jumping de printemps.
Le cavalier Irlandais Kevin Thornton qui était poursuivi pour "sévices graves où actes de cruauté envers un animal domestique" a été condamné par le tribunal judiciaire de Grasse à 12 mois de prison avec sursis simple pour la mort de l'étalon Flogas Sunset Cruise à Cagnes-sur-Mer.
Comme peines complémentaires il lui est fait interdiction définitive de détenir un animal quelle que soit sa catégorie, et pendant cinq ans d'exercer la profession de cavalier.
L'étalon gris de 10 ans Flogas Sunset Cruise était mort d'épuisement lors d'une séance d'entraînement sur la piste de galop de l'hippodrome de Cagnes-sur-Mer à l'occasion du GPA Jump festival, le 10 octobre 2016, jour de repos.
Les nombreuses associations de défense des animaux qui s'étaient portées partie civile comme La Ligue Française pour la protection du Cheval, l'Association Stéphane Lamart défense des droits des animaux, l'Association One Voice, la Fondation Brigitte Bardot, l'Association de défense de l'animal, ont obtenu chacune 1.500 euros au titre des dommages et intérêts et 1.000 euros sur le fondement de l'article 475-1 du code de procédure pénal.
La société des courses Côte d’Azur, a obtenu un euro de dommages et intérêts et 1.000 euros sur le fondement de l'article 475-1 du code de procédure pénal.
Absent lors de l'audience du 23 septembre dernier le cavalier de 32 ans, natif de Dublin et résidant en Suisse, "avait voulu donner une leçon, en faisant subir un véritable parcours du combattant à son cheval", avait déclaré Me Bernard Rossanino, avocat de l'hippodrome.
Ce qui fut fatal à la pauvre bête. Le tribunal dans son délibéré de ce jour est allé au-delà des réquisitions du ministère public qui avait requis trois mois de prison avec sursis.
Bretagne : le même oiseau rare revient chaque année à Dinan pour passer l'hiver
Cela fait quatre ans qu'on observe, à Dinan, un tichodrome, joli petit oiseau coloré qui vit en solitaire à la montagne. Il n'avait pas été vu en Bretagne depuis les années 1980.
Un tichodroma est observé chaque année depuis quatre ans, à Dinan. Originaire de la montagne, il vient y passer l’hiver pour se nourrir.
Depuis quatre ans, Amaury Louvet s’enthousiasme sur son nouveau compagnon ailé, un tichodrome échelette, petit oiseau à peine plus gros qu’un moineau mais dont la rareté attire, chaque année, des dizaines d’observateurs. Vivant dans les montagnes, l’oiseau vient passer l’hiver à Dinan et retrouve ses habitudes d’une année sur l’autre. Partons à sa recherche.
Vous avez dit rare ? Notre ami tichodrome se fait même très rare. Entre 250 et 500 couples seraient recensés en France sur toute son air de répartition, c’est-à-dire, la montagne et plutôt la chaîne alpine.
Ce petit oiseau d’une dizaine de centimètres et de quelques grammes ne manque ni de charme ni d’attrait pour tout observateur de la vie animale. Et c’est sans doute ce qui fait déambuler des dizaines d’ornithologues, de photographes, ou de simples amoureux de la nature, chaque hiver, à Dinan, depuis quelques années.
« Il me donne rendez-vous »
Un long bec, des grandes griffes et des ailes soulignées de rouge avec une attitude caractéristique le rendent passionnant à regarder. Ce petit passereau aime explorer les falaises et les vieux murs de bas en haut et peut se laisser tomber régulièrement en piqué et recommencer une nouvelle ascension.
https://actu.fr/insolite/bretagne-le-meme-oiseau-rare-revient-chaque-annee-a-dinan-pour-passer-l-hiver_37648495.html?fbclid=IwAR0ECWPTaZyE0dblbl_uYjgRTpz1_66tZbf5konyFua9HHIQsnzzXJIwc7Y« C’est rigolo, il me donne rendez-vous. Je l’attendais et j’ai la chance de l’avoir devant chez moi pour la quatrième année consécutive », s’amuse son observateur favori, animateur nature à la Maison de la Rance, Amaury Louvet.
"En fin de semaine, je l'ai signalé tout de suite sur les réseaux d'observation ornithologique et, dès le lendemain, il y avait des gens qui le cherchaient !"
Amaury Louvet
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Confinement: la chasse au mouflon suspendue en Lozère par la justice
La chasse au mouflon en Lozère, qui bénéficiait d'une dérogation préfectorale, a été suspendue par la justice
Une bonne nouvelle, mais cette chasse est simplement suspendue ! et non pas totalement arrêtée !
Comment peut-on tuer, je dis bien "tuer", "assassiner" de tels êtres, c'est incompréhensible, dans ce pays qui est le nôtre, tous les animaux se font flinguer par des types en mal de sensation, le chasseur se croit fort comme un chêne mais en réalité est con comme un gland !
Bruno Ricard
L'arrêté préfectoral pris en Lozère, qui autorisait les chasseurs à participer à des "missions de régulation de la faune sauvage" sur plusieurs espèce dont le mouflon, a été suspendu. Les défenseurs des animaux applaudissent.
C'est une victoire pour les défenseurs des animaux: la chasse au mouflon en Lozère, qui bénéficiait d'une dérogation préfectorale pendant le confinement au titre de la régulation des espèces, a été suspendue par la justice lundi.
L'arrêté préfectoral pris en Lozère le 10 novembre autorisait les chasseurs à participer à des "missions de régulation de la faune sauvage" sur plusieurs espèce dont le mouflon.
Dans son ordonnance, que l'AFP a pu consulter, le tribunal administratif de Nîmes a estimé que la chasse aux mouflons était "susceptible d'entraîner des conséquences au caractère irréversible pour la faune sauvage", ajoutant que la population de mouflons dans le département était estimée à 300 ovins.
L'absence de dégâts causés par le mouflon reconnue
"Le tribunal a reconnu l'absence de dégâts causés par le mouflon", s'est félicité Me Matthieu Victoria, conseil de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et de l'Association pour la protection des animaux sauvages.
Les deux associations ont déposé des référés (procédure d'urgence) et des actions au fond devant les tribunaux administratifs de 23 départements dont la Lozère, dénonçant les arrêtés autorisant la chasse pendant le confinement, notamment "de mouflons, chamois, renards, blaireaux, pigeons, et même des cormorans, espèce pourtant protégée".
"Le caractère indispensable de cette +régulation+ en période de confinement sanitaire n’a pas du tout convaincu le juge puisque les dégâts du mouflon aux activités économiques n’ont pas pu être démontrés", s'est réjouit la LPO auprès de l'AFP, estimant que ce premier jugement en référé leur "donnait déjà raison".
Depuis le reconfinement, pendant lequel la chasse est interdite, le ministère de la Transition écologique a autorisé des prélèvements de sangliers et de cervidés et "exceptionnellement" d'autres espèces chassables qui pourraient provoquer des dégâts sur les cultures, mais uniquement à cette fin et sur demande de l'autorité administrative.
Le tribunal de Nîmes a rejeté en revanche la demande de suspension de l'arrêté préfectoral portant sur la chasse des sangliers, des cerfs élaphes et des chevreuils.
Emoi en RDC à la suite d'un reportage sur les gorilles du Rwanda
Le présentateur-vedette de TF1 Gilles Bouleau a involontairement provoqué une polémique suite à un lancement d'un sujet du journal télévisé omettant la présence de gorilles en République démocratique du Congo.
Et nos gorilles alors ? C'est en substance le cri du coeur lundi en République démocratique du Congo après la récente diffusion par une chaîne française d'un reportage sur les derniers grands singes des montagnes au Rwanda.
"L'espèce est menacée et ne vit plus qu'au coeur des forêts denses du Rwanda", a déclaré le présentateur-vedette de TF1 Gilles Bouleau en présentant ce sujet diffusé sur la chaîne privée française.
"Il n'en existe qu'un millier sur la planète. Et on ne peut les trouver qu'ici", ajoute le commentaire du reportage tourné dans le parc des Volcans au Rwanda, frontalier de l'Est de la RDC.
"Le journal de 20H00 du 19/11/2020 de TF1 en France ignore-t-il que les 800 gorilles des montagnes sont repartis sur trois pays: l’Ouganda, le Rwanda et la RDC ?", s'est insurgé l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) dans un communiqué.
Une "erreur incompréhensible"
Les Congolais ont reçu le soutien de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) en RDC Jean-Marc Châtaignier, qui a parlé d'une "erreur incompréhensible". "J’espère que @TF1 corrigera vite sa boulette", ajoute le diplomate européen de nationalité française sur son compte Twitter.
Et l'incontournable ambassadeur des Etats unis à Kinshasa Mike Hammer d'ajouter: "Corrigez-le tout de suite @TF1! (...) Je les ai vus moi-même, ils sont magnifiques !".
Le Rwanda promeut activement ses sites touristiques, en sponsorisant deux clubs de football prestigieux, Arsenal et le Paris Saint-Germain, sous le thème "Visitez le Rwanda". Contrairement à son grand voisin, le Rwanda a mis en place des facilités d'obtention du visa à l'arrivée à l'aéroport de Kigali ou aux frontières depuis le 1er janvier 2018.
Le Rwanda bénéficie enfin de la paix et de la sécurité sur son territoire alors que les magnifiques sites touristiques des parc des Virunga et de Kahuzi-Biega dans l'Est de la RDC sont en partie menacés par des groupes armés.