Le jour où Brigitte Bardot a dansé avec une Étoile de l’Opéra de Paris
En collants et tutu, Brigitte Bardot fait un pas de deux avec l’un des plus grands danseurs de l’Histoire de l’Opéra de Paris. Un trésor d’archives.
Personne ne peut ignorer que Brigitte Bardot sait danser. C’est même une scène de déhanchements torrides qui a participé à son incroyable célébrité. En 1956, Roger Vadim réalise Et Dieu créa la femme. L’histoire de la sulfureuse Juliette qui fait chavirer tous les cœurs dans le port de Saint-Tropez. Il met alors en scène la jeune Brigitte Bardot, 22 ans, qu’il a épousée quatre ans plus tôt. Une union qui n’avait pas manqué de faire jaser, mais ce n’était rien comparé au tapage que fera ce film. Grâce à ce rôle, Brigitte Bardot devient l’icône BB, est immédiatement propulsée au rang de star internationale, mais aussi de sex-symbol. La fameuse scène de danse a justement façonné cette image. Ce mambo enfiévré avait, à l’époque, bousculé tous les tabous, faisant monter au front les milieux conservateurs. Il sera d’ailleurs repris comme un symbole d’émancipation féminine par plusieurs associations. De son côté, Brigitte Bardot avait avoué l’avoir totalement improvisé, ne se doutant pas de l’impact qu’aurait cette scène : « Le mambo que j'y danse a été totalement improvisé. J’ai laissé libre cours à mon instinct. J'ai dansé comme j’en avais envie, envoûtée par la musique, c’est tout ! Ça vous épate hein ? »
Deux ans après la sortie de ce film, au succès mondial, Brigitte Bardot prouve de nouveau qu’elle sait très bien danser… mais dans un tout autre contexte. À l’occasion d’une émission de variétés, diffusée pour le réveillon de la Saint Sylvestre, le 31 décembre 1958, l’actrice revêt collants, ballerines et tutu, pour un instant hors du temps. Pour ce numéro, elle est accompagnée de Michel Renault. Lui aussi est une super-star dans son domaine. Avec son superbe corps, aux courbes antiques, et sa technique parfaite, il s’était fait une place privilégiée dans le monde de la danse. À 18 ans, il avait été nommé étoile de l’Opéra de Paris, un « record de jeunesse dans l'histoire de la maison » soulignait Le Monde.
« Un autre souhait Brigitte ? », demande le présentateur de l’émission à l’actrice. « Non, maintenant, c’est moi qui vais vous offrir un cadeau », répond celle-ci, avant que ne soit diffusé ce moment féérique, conservé par l’INA, et récemment retrouvé par le site de l’Opéra de Paris.
Abattage rituel : l’étourdissement préalable peut être imposé dans l’UE au nom du bien-être animal
La Cour de justice de l’UE était interrogée sur un décret pris en 2017 par la région flamande en Belgique, imposant cet étourdissement préalable. Elle a jugé que le texte ne « méconnaît pas » la liberté des croyants juifs et musulmans.
L’étourdissement préalable d’un animal lors de son abattage peut être imposé dans l’Union européenne sans qu’il nie pour autant la liberté des cultes et les rites traditionnels juifs et musulmans, a estimé, jeudi 17 décembre, la Cour de justice de l’Union européenne. La juridiction établie à Luxembourg était interrogée sur un décret pris en 2017 par la région flamande en Belgique, imposant cet étourdissement préalable au nom du bien-être animal. Elle a jugé que le texte ne « méconnaît pas » la liberté des croyants juifs et musulmans.
A l’origine de l’affaire, le Consistoire central israélite de Belgique (CCIB), rejoint par d’autres organisations juives et musulmanes, avait contesté devant la justice belge la légalité de ce décret flamand ayant pour effet d’interdire l’abattage d’animaux selon les rites traditionnels juif et musulman. Ledit décret de 2017, entré en vigueur deux ans plus tard, posait comme exigence l’étourdissement des animaux avant leur abattage « afin de réduire leurs souffrances ».
La Cour constitutionnelle de Belgique s’était tournée vers la Cour de Luxembourg pour avoir son avis sur la question soulevée par les requérants de la violation de l’article 10 de la Charte des droits fondamentaux dans l’UE.
« Juste équilibre »
La Cour de Luxembourg a jugé que l’adoption dans l’UE de législations nationales protégeant d’abord le bien-être animal pouvait effectivement constituer « une limitation » à l’exercice de la liberté de conscience et de religion garantie par l’article 10… Mais que cette limitation n’était pas « disproportionnée ». « La Cour conclut que les mesures que comporte le décret permettent d’assurer un juste équilibre entre l’importance attachée au bien-être animal et la liberté des croyants juifs et musulmans de manifester leur religion », dit la CJUE dans un communiqué.
Selon elle, le législateur flamand s’est appuyé sur « un consensus scientifique » établissant que « l’étourdissement préalable constitue le moyen optimal pour réduire la souffrance de l’animal au moment de sa mise à mort ». En outre, poursuit le communiqué, « la Cour constate que le décret n’interdit ni entrave la mise en circulation de produits d’origine animale provenant d’animaux qui ont été abattus rituellement lorsque ces produits sont originaires d’un autre Etat membre ou d’un Etat tiers ».
« Déni de démocratie »
« L’Europe ne protège plus ses minorités religieuses », a déploré dans un communiqué le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB), qui contestait le décret flamand. Son président, Yohan Benizri, a vu dans l’arrêt de la CJUE « un déni de démocratie », rappelant que, dans ses conclusions rendues en septembre, l’avocat général de la Cour avait soutenu « la préservation de rites essentiels » pour certaines religions.
La Fondation Brigitte Bardot a, au contraire, salué cette décision, considérant que la position de l’avocat général était « une scandaleuse régression, en décalage avec la prise en compte du bien-être animal ».
Issoudun : il met son chien dans un sac et le jette par la fenêtre
Une fois de plus le monde animal paye un lourd tribu de la folie humaine , un salopard a jeté son chien par la fenêtre, ce pauvre chien n'a pas survécu il a du être euthanasié, cet homme a été condamné à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins, une interdiction de posséder des animaux...ben voyons des peines toujours aussi légères, je voudrais tout de même rappeler que le traité de Rome entre autre a reconnu le statut d'être sensible aux animaux...
Bruno Ricard
Issoudun. Demeurant au premier étage d’un immeuble, un homme avait mis son chien dans un sac, avant de le jeter par la fenêtre. Il a été condamné.
Tribunal correctionnel de Châteauroux. Les faits avaient ému les habitants d’un immeuble, d’un quartier… En pleine nuit lors de ce 22 avril, « entre deux et trois heures du matin, détaille le président Florin, un résident a entendu un chien couiner au pied de l’immeuble ». Il regardait par la fenêtre et apercevait un berger hollandais manifestement blessé, sortant d’un sac-poubelle. « Il semblait en état de choc et a néanmoins, réussi à quitter les lieux. » Il était retrouvé quelques heures plus tard, sérieusement blessé, notamment au niveau de la tête.
Le chien a été euthanasiéEt puis « il était d’une grande maigreur », s’étonne le président en parlant à son propriétaire qui est à la barre, ce lundi. Le prévenu qui habite au premier étage, sujet à des troubles psychiatriques, nie catégoriquement les faits. « Il s’est sauvé, mais comme tous mes voisins veulent que je parte, alors ils ont dit ça. Mais c’est pas vrai… »
Le président rappelle que juste après les faits « un témoin a vu votre chien blessé, sortir de ce sac-poubelle au pied d’une des fenêtres de votre appartement ». Et au petit matin, « il y avait une tâche de sang sur le sol ». Le président de l’association, Collectif animal 36 a expliqué à la barre, avoir recueilli l’animal. « Il était en très mauvais état avec des suspicions de fractures du crâne, de la colonne vertébrale, une hémorragie interne… Nous avons tout fait pour le sauver, mais il est devenu incontinent et le vétérinaire a dû l’euthanasier. »
Pour le ministère public représenté par Wiebke Trumm, substitut du procureur, « l’animal qui hurlait a bien été jeté dans ce sac et le tout, projeté sur une rampe d’accès. Il y avait des traces de sang au sol et son maître n’a aucune explication crédible à donner. » Son maître ? Un homme au passé chargé comptant à 29 ans, trente et une condamnations.
Sur le banc de la défense, Me Nathalie Gomot-Pinard s’est demandée « où était la vérité ? Une pétition circule pour que mon client quitte cet immeuble de l’Ophac et n’était-ce pas l’occasion d’ajouter des éléments à sa charge. » Et puis, « il a le sentiment d’être rejeté par la société, alors qu’il est évident qu’il souffre d’une altération du discernement ».
À l’issue de ces échanges, cet homme a été condamné à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans, une obligation de soins, une interdiction de posséder des animaux pendant trois ans et devra indemniser le Collectif animal 36 pour les frais de gardiennage et d’euthanasie pour un montant de 991 €.
Papaye International : News de novembre 2020
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