Dans un communiqué de presse rendu public le 27 avril 2021, la présidente de la Fondation éponyme rappelle que Tchad doit rester une terre de protection des éléphants d’Afrique.
Aux yeux de Brigitte Bardot, le défunt président Idriss Deby Itno a démontré qu’avec une volonté politique, il est possible de sauver les espèces de la faune sauvage, menacées de disparition, particulièrement les éléphants du Tchad. « Couper un arbre et tuer un animal sauvage est un crime », cette parole d’Idriss Deby Itno, prononcée à la fin de son dernier mandat, en novembre 2020, sonne, pour Brigitte Bardot, comme un héritage politique.
« Idriss Deby Itno était profondément attaché à l’environnement de son pays, il a su prendre des mesures fortes pour sauver les éléphants du Tchad et éradiquer le braconnage de son pays. En cela, le Tchad fait exception et est un exemple pour l’Afrique », peut-on apprendre du communiqué de presse.
C’est pour cela qu’un hommage est rendu à l’ancien président du Tchad. Brigitte Bardot encourage ses successeurs à suivre son exemple, ceci aux côtés notamment de tous les acteurs de terrain, dont Stéphanie Vergniault, présidente fondatrice de « SOS éléphants du Tchad ». « Cette lutte acharnée contre les fossoyeurs de la nature ne doit pas disparaître avec le président Idriss Deby Itno », souhaite la présidente de la Fondation Brigitte Bardot.
Enfin, elle lance un appel aux futurs dirigeants du Tchad « afin qu’ils agissent avec force pour empêcher la disparition de l’éléphant d’Afrique. C’est un combat difficile, indispensable… ». L'icône mondiale du cinéma français milite pour la continuation du partenariat entre les autorités et « SOS éléphants du Tchad », une ONG présente sur le terrain depuis plus d’une décennie, et qui opère dans la préservation de cette espèce protégée.
La "mascotte de la Rance" est morte ce dimanche 25 avril sur plage du Moulin à Binic-Étables-sur-Mer (Côtes-d'Armor). Le veau marin était âgé de 21 ans et avait été retrouvé trois semaines plus tôt, en petite forme, à Cancale (Ille-et-Vilaine).
Elle était arrivéedepuis plus jours sur les plages de Binic-Étables-sur-Mer(Côtes-d'Armor). Affaiblie, en fin de vie, Joséphine, le phoque de la Rance, vivait ses derniers jours. Elle a été retrouvée morte sur la plage du Moulin dimanche 25 avril en début de matinée.
L'association demandait un périmètre pour la laisser se reposer
"C'était la mascotte de la Rance ! Il y a un peu d'affect à la voir partir", confie Gaël Gauthier de l'association de protection des animaux Al Lark. Il a été prévenu ce dimanche matin vers 8h15. La veille, le responsable du port de Binic-Étables-sur-Mer l'a appelé suite à de nombreuses sollicitations de passants.
Il faut dire queJoséphine, surnommée "L9", ne bougeait plus beaucoup."Elle montrait des signes de souffrance réelle. J'avais préconisé de la laisser, mais malheureusement ça n'a pas été fait, elle a été remise à l'eau plusieurs fois à l'aide d'un tractopelle", regrette Gaël Gauthier qui avait demandé la mise en place d'un périmètre de 10 mètres autour du veau marin pour le laisser se reposer. Selon lui, Joséphine montrait des signes de faiblesse au niveau des reins.
Trois semaines plus tôt,l'association Al Lark avait retrouvé le veau marin à Cancale(Ille-et-Vilaine), au niveau de Port-mer."Elle avait repris du poil de la bête", se souvient Gaël Gauthier. Avant cet épisode, Joséphine avait étéprise en charge dans les locaux d'Oceanopolis à Brest(Finistère) durant trois mois pour être soignée, après avoir été aperçue en juillet 2020, affaiblie.
La carcasse de l'animal a été récupérée par la ville,une autopsie va être réaliséeau cours des prochains jours.
Gamin, jeune berger malinois, a été sauvé d’un triste sort en Guadeloupe, avant d’intégrer une unité de police à Caen (Calvados), qui l’a formé à son nouveau travail de chien de patrouille.
Le collier que le berger a porté pendant plusieurs mois, attaché à un arbre, avait fini par rentrer dans sa peau. (Photo : Ouest-France)
Gamin lorsqu’il a été récupéré en Guadeloupe : très amaigri comme on le voit avec le dessin de ses côtes, il pesait à peine 19 kg. (Photo : Ouest-France)
À la mi-janvier 2021, les membres de l’association de Guadeloupe entament des discussions avec le propriétaire du malinois visiblement maltraité, pour le récupérer. Négociation peu évidente de prime abord, l’homme venant à leur reconnaître être armé d’un sabre… Il finit par se laisser convaincre de leur remettreGamin.
Pas facile à recaser
Commence alors un étonnant parcours pour ce chien rescapé. Secours animaux Guadeloupe ne dispose pas de véritable refuge avec des boxes pour garder les animaux recueillis : elle les confie à des familles d’accueil. Mais prendre chez soi un tel spécimen, qui a été maltraité, n’est pas évident :« Le malinois est un chien de travail,rappelle Vanessa, de la SPA.Si vous ne l’occupez pas, il peut occasionner de gros dégâts. »
Quand les Antillais évoquent son cas avec les Normands, ces derniers songent tout de suite à une orientation pour le quadrupède, inépuisable par sa génétique : l’unité canine de la police de Caen en Normandie par l’intermédiaire du refuge de Verson, distant d’une dizaine de kilomètres, qui travaille depuis plusieurs années avec ce service.
Comme quatre à cinq chiens par mois, en moyenne,Gaminprend l’avion pourParis, après avoir subi vaccins et tests médicaux. Il traverse l’Atlantique sur un vol de fret, en partenariat avec une compagnie aérienne. Il est ensuite récupéré, avec ses compagnons de voyage, par les bénévoles de laSPA de Verson.« Il est parti directement à la police, vu son âge et son comportement »,précise Vanessa.
Le berger malinois avec les deux dresseurs de l’unité canine de la police de Caen. (Photo : Ouest-France)
Une seconde chance pour des chiens difficiles
Xavier et Olivier, les deux dresseurs del’Unité canine légère (UCL) de la police de Caenont aussitôt vu qu’il avait du potentiel : en plus des sept chiens de leur service, les fonctionnaires forment des canidés pour d’autres unités, comme ils nous l’expliquaient fin décembre 2020,lors du reportage que nous leur avions consacré. Et la SPA est l’un de leur partenaire préféré !« On offre à ces chiens une seconde chance : sinon, pour certains qui ont un comportement incompatible avec l’intégration dans une famille, ce serait l’euthanasie. »
Reprise de poids
Gaminest de ceux-là, même si le duo a découvert, en lui,« un chien très gentil, pas agressif, très sport dans les exercices ». Pendant un mois et demi, il a rapidement intégré son rôle de chien de défense-intervention : il accompagnera des policiers durant leurs patrouilles. Le berger malinois, à bientôt deux ans et demi, s’est également remplumé, grâce aux bonnes gamelles de l’unité canine :« On l’a pesé mercredi, il faisait 24 kg, et ça va encore monter. »
Ce lundi 26 avril, Gamin est parti terminer son cursus aucentre de formation de la police à Oissel, près de Rouen, où il composera probablement un binôme avec un maître-chien fraîchement émoulu. Pour démarrer, sur le terrain, sa nouvelle vie de chien-flic, loin de son calvaire des tropiques.
Pour son intervention héroïque ayant permis l’arrestation d’un forcené en janvier dernier, Jakadi, chien du RAID, a été décoré par la mairie de Poissy. Le Malinois avait été grièvement blessé lors de cette opération.
Il y a 3 mois,Jakadi avait failli perdre la vielors de l’interpellation risquée d’un individu armé de couteaux àPoissy(78). Pour leur action courageuse, ceBerger Belge MalinoisduRAIDet sonmaître-chienont reçu une distinction de la part deKarl Olive, maire de la commune yvelinoise, comme le rapportait78Actuce lundi.
Le 14 janvier dernier, vers 19 heures, des policiers se présentaient à un appartement situé au 6eétage d’un immeuble de la rueSaint-Sébastien. A l’intérieur se trouvait un homme de 30 ans qui semblait retenir 2 personnes en otage. En fait, l’une avait réussi à s’échapper et l’autre s’était barricadée dans la chambre.
Le forcené ne voulait rien savoir, Jakadi est passé à l'action
Les négociations avec le forcené ayant échoué, ce dernier ayant même essayé de poignarder l’un des policiers, une équipe duRAIDa été appelée à la rescousse. A 20 heures, l’assaut a été donné.
Jakadiest entré en premier. En intervenant sur le suspect, il a reçu plusieurs coups de couteau à la tête et à la poitrine, mais son acte de bravoure a permis son interpellation par les agents de l’unité d’élite de la police.
Transporté dans un état très grave aux urgencesvétérinairesdeVélizy-Villacoublay, le chien a finalement été sauvé, même s’il a perdu un œil. Aujourd’hui, le valeureux quadrupède se porte bien et profite de sa retraite.
Une médaille et un parc pour chiens portant son nom
Le 21 avril dernier, une cérémonie a été organisée en son honneur et celui de son maître-chien, le brigadierGabriel R. Elle a eu lieu au siège duRAIDàBièvres(91), en présence du ministre de l’IntérieurGérald Darmanin.Karl Olivea remis au binôme la médaille de la Ville, en «juste reconnaissance pour leur dévouement» lors de la dangereuse opération de janvier.
«Leur bravoure n’a d’égal que leur professionnalisme, au service de la France», peut-on également lire sur le tweet du maire dePoissyposté dans la foulée de la remise de la médaille.
Par ailleurs, la commune inaugurera, le 15 mai prochain, un caniparc àLa Coudraiequi portera le nom deJakadi.
L’individu a été arrêté en état d’ébriété. L’animal, qui appartenait à un voisin, n’a pas survécu à ses multiples blessures.
L'homme a été placé en garde à vue (photo d'illustration)
Ce lundi, en fin de journée, la police est intervenue dans un immeuble du XIXe arrondissement de Paris, interpellée par des résidents. Ils venaient de surprendre un de leurs voisins en train de jeter un chat par la fenêtre du quatrième étage. L’homme, en état d’ébriété, a été interpellé et placé en garde à vue.
A leur arrivée sur place, les policiers ont trouvé le corps du chat, en état critique, au sol. C’est un des voisins, accompagné de sa fille, qui depuis son atelier au fond de la cour a vu l’homme jeter la bête.
L’individu a été interpellé très rapidement après les faits, dans le hall de l’immeuble. Selon nos informations, le félin appartenait à son voisin, absent au moment des faits.
En état d’ébriété, l’auteur des faits a été conduit au commissariat et placé en garde à vue. L’animal, emmené aux urgences vétérinaires, n’a pas survécu à ses multiples blessures.
La Fondation Brigitte Bardot a annoncé son intention de se constituer partie civile. Pour rappel, une personne qui exerce des sévices graves et actes de cruauté risque ainsi jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende.