Cadavres d’animaux au sol, bêtes affamées… : un agriculteur condamné pour maltraitance à Rennes
Après la saisie de 123 animaux, dans une exploitation agricole à La Dominelais (Ille-et-Vilaine), leur propriétaire a été condamné, lundi 13 septembre, par le tribunal correctionnel de Rennes. Les gendarmes avaient fait la macabre découverte, en 2020, avec des animaux en état de décomposition, d’autres affamés et des chiens qui erraient dans leurs déjections. L’homme était également jugé pour des menaces sur un inspecteur des services vétérinaires et pour la détention d’une arme.
Brigitte Bardot choquée par la mort de Jean-Paul Belmondo : « Je n'ai plus envie d'en parler »
Ce lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo est mort, à son domicile parisien, à l'âge de 88 ans. Si Brigitte Bardot n'a pas pris la parole pour rendre hommage à "Bébel", c'est parce qu'elle a été "bouleversée" par cette triste disparition, comme l'a confié son mari, Bernard d'Ormale, à Nice-Matin.
Il faisait partie des légendes du cinéma français. Ce lundi 6 septembre, Jean-Paul Belmondo est mort, à son domicile parisien, à l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat Me Michel Godest à l'AFP. Depuis l'annonce de sa disparition, de nombreux hommages lui ont été rendus. Du président de la République Emmanuel Macron à l'animateur Michel Drucker, en passant par son rival Alain Delon, tous ont eu un petit mot pour Le Magnifique. Brigitte Bardot, elle, est restée très discrète dans un premier temps. Ce mardi 7 septembre, auprès de Nice-Matin, son mari Bernard d'Ormale a expliqué que si l'actrice de 86 ans ne s'était pas exprimée la veille à ce sujet, c'est parce qu'elle était "trop bouleversée" pour commenter cette triste nouvelle.
Très peinée par le décès de son ami, Brigitte Bardot a tout de même réagi dans un communiqué transmis par sa fondation ce mardi 7 septembre : "J'ai un gros chagrin comme sa chienne Chipie qui fut sa dernière et si fidèle compagne. Je pense à lui, je l'aimais. Il me manque et je n'ai plus envie d'en parler, les grandes douleurs sont muettes. Brigitte Bardot." Comme l'a précisé sa fondation, celle qui a refusé les avances de Sean Connery a été "dévastée" en apprenant le décès de "Bébel." Car s'ils se sont très peu côtoyés sur les plateaux de cinéma, les deux acteurs ont noué une forte amitié au fil des années...
Elle est la seule qui a résisté à Jean-Paul Belmondo
En 1960, Brigitte Bardot et Jean-Paul Belmondo ont tourné ensemble des essais pour le film La vérité d'Henri-Georges Clouzot. "Clouzot me fit jouer la même scène d'amour pendant une journée complète (...) Le coeur de Jean-Paul battait fort contre moi, mais il était trop sûr de lui. C'est finalement Sami Frey qui fut choisi, ce que Jean-Paul, rétrospectivement, approuva", a raconté la célèbre actrice à nos confrères de Nice-Matin il y a quelques années. Ils se sont retrouvés l'année suivante dans le film, Amours célèbres, réalisé par Michel Boisrond et dans lequel figurait un certain Alain Delon.
Dans son autobiographie Mille vies valent mieux qu'une, parue en 2016, Jean-Paul Belmondo a fait savoir que Brigitte Bardot était la seule actrice qui avait résisté à son pouvoir de séduction : "Seule Brigitte Bardot a échappé, malgré de très convaincants et torrides essais ensemble, à mon pouvoir de séduction", a-t-il écrit dans cet ouvrage. Une anecdote sur laquelle l'acteur est revenue, sur le plateau du Grand Journal, en 2017 : "Je faisais un essai avec Bardot, je lui pelotais les seins, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, ben ça n'a pas marché", a plaisanté celui qui était réputé pour son humour.
5 animaux héros de guerre...
Les animaux sont nos compagnons de la vie de tous les jours, et vivent une vie paisible. Mais il y a quelques décennies, certains d’entre eux se sont retrouvés dans des conflits où ils ont eu un comportement héroïque. Voici 5 animaux devenus héros de guerre.
Le chien Stubby
Stubby a été trouvé sur le campus d’une université par John Robert Conroy. Cet homme a donc récupéré le chien. Lors de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, le chien monte clandestinement à bord du USS Minnesota. Son rôle fut alors primordial pendant les offensives. Il était capable de trouver les soldats blessés dans le no man’s land ou de prévenir les soldats de l’arrivée des obus, car il pouvait les entendre avant tout le monde…
Ce fabuleux chien a même capturé un espion allemand ! En effet, il entend un jour une personne parler en allemand, puis se met à aboyer, se dirige vers elle et la mord au mollet. Les soldats américains arrêtent alors cette personne qui avoue être un espion allemand. Après avoir survécu à une attaque de gaz, il devient même capable de prévenir les attaques au gaz moutarde. Au-delà de ses exploits, il était aussi d’un grand réconfort pour tous ces soldats.
Après la guerre, Stubby devint une célébrité à son retour aux États-Unis. C’est le chien de guerre le plus décoré de la Première Guerre mondiale, et le seul promu au grade de sergent par le combat grâce à l’arrestation de l’espion allemand. Ce chien a donc été présent sur 17 batailles et 4 offensives pour un total de 18 mois de service au sein du 102èmerégiment d’infanterie de la 26e division.
L’histoire de Stubby est unique en son genre, mais pendant la Première Guerre mondiale, plus de 100 000 chiens participèrent au conflit.
Le chat Mourka
Le chat Mourka a été le héros de la bataille de Stalingrad. En cette période où il était très dangereux de sortir, les défenseurs de la ville de la Volga chargent le chat errant de transmettre des messages. Ce félin était le messager entre les différentes zones. Pendant plusieurs mois, il traversait les lignes allemandes, une fois dans un sens, une fois dans l’autre. S’il faisait bien son travail, une pâtée l’attendait à l’arrivée.
Le cheval Warrior
Ce cheval – qui portait bien son nom – appartenait au général Jack Seely, un aristocrate britannique commandant de la cavalerie canadienne. Ce cheval fut sur le front de 1914 à 1918. Warrior survit aux obus, tirs de mitraillettes, barbelés, charges ennemies, etc. Il a survécu là où plus de huit millions d’équidés sont morts en transportant du matériel et pas moins de 24 000 hommes canadiens.
Jack Seely l’appelait même « le cheval que les Allemands ne peuvent pas tuer ». Warrior réussit même à s’échapper 2 fois de son écurie en feu. Seely a reçu de nombreuses distinctions et son cheval suivit son chemin puisqu’il reçut, à titre posthume, une médaille pour sa bravoure. Warrior n’est pas décédé pendant la Grande Guerre, mais il mourut à 33 ans lors d’un autre combat.
Le pigeon Le Vaillant
Le pigeon Le Vaillant fut le messager de Verdun. Lorsque le fort de Vaux est encerclé, il n’est plus possible de passer d’appels téléphoniques. Le commandant Raynal, qui avait 4 pigeons, compte sur eux pour passer des messages. Les 3 premiers pigeons sont envoyés, mais échouent.
Le 4 juin 1916, la situation est fichue. Le commandant Raynal décide alors d’envoyer son dernier pigeon afin de demander une opération de dégagement. Le Vaillant prend alors son envol sous la fumée des tirs ennemis. Il arrive mourant au colombier. La demande du commandant n’aboutit pas, mais le pigeon qui avait réussi à arriver à destination avec le message reçut une bague d’honneur avec citation à l’ordre de la nation.
Le chat Simon
Cette histoire se passe à Hong Kong en 1948. Un matelot se lie d’affection pour un chat de gouttière qu’il décida d’appeler Simon. Il décide de l’embarquer à bord d’un navire de guerre. En 1949, lors de l’incident du Yang Tsé, le bateau est mitraillé et doit jeter l’ancre. Durant cette attaque, Simon est blessé.
De plus, un problème est présent sur le bateau : les rats envahissent les cales et peuvent potentiellement manger toutes les provisions. Malgré ses blessures, Simon réussit à sauver le stock en chassant les rongeurs. Il a aussi permis d’améliorer le moral des troupes. Simon devient alors une star internationale et s’est vu décoré de la médaille Dickin, réservée aux bêtes de guerre.
Maltraitance animale : « Oui, je l’avoue, j’étais dépassée », admet la prévenue
Une Haut-Saônoise de 27 ans comparaissait ce vendredi devant le tribunal de police pour avoir, sous couvert d’une fausse association, recueilli et proposé à l’adoption des dizaines de chats. Elle a reconnu les faits mais pas la maltraitance.
« Oui, je reconnais que j’ai fait n’importe quoi. J’étais dépassée, je l’avoue », admet la prévenue à la barre. Cette Haut-Saônoise de 27 ans, mère de deux enfants, sans emploi, comparaissait vendredi pour cinq infractions commises entre le 1er et le 18 juin 2020 : mauvais traitements sur animaux, détention de chien d’attaque sans permis ni assurance, cession de chiens et de chats sans registre de vente ni registre de suivi sanitaire.
Alertée par des rumeurs, la fondation Brigitte-Bardot s’était rendue sur place en juin 2020 et avait découvert une scène « ahurissante » : « Une maison insalubre avec une forte odeur d’urine, des litières sales, une gamelle d’eau avec des mouches mortes, des excréments au sol, une assiette avec des raviolis en boîte, des animaux avec des plaies sur la queue, la bouche, une patte cassée, certains ayant besoin de soins d’urgence, l’ensemble ayant des puces, tiques, vers », lit le président du tribunal.
Annonces sur LeBonCoin
La jeune femme, qui se présentait comme présidente d’une association (mal) nommée « L’amour des animaux », non déclarée, récupérait des chatons donnés sur LeBonCoin et les vendait ensuite à des adoptants. 40 euros par chat, en liquide. Les animaux n’étaient ni identifiés, ni vermifugés, ni pucés. « J’ai voulu aider les gens. Ça partait d’une bonne intention », se justifie-t-elle, niant les mauvais traitements. « Il y a des choses que je n’ai pas faites dans les règles mais j’aurais aimé avoir de l’aide », regrette-t-elle, accusant la fondation Bardot de l’avoir « cassée » et de lui avoir menti lors de son contrôle. « Deux femmes se sont fait passer pour deux sœurs pour acheter des chats. Arrivées sur place, elles ont sorti une petite carte », relate-t-elle.
« On va toujours vous parler de l’amour des animaux »
Ce que dément Me Claude, avocat de l’association, évoquant une seconde visite durant laquelle la même situation a été constatée. « On va toujours vous parler de l’amour des animaux, mais on met une seule gamelle d’eau infestée de mouches et des raviolis », s’étonne-t-il. Et d’émettre des inquiétudes au sujet de l’enfant, découvert sur place « pieds nus au milieu de l’urine de chat », dont la chambre était « sale et insalubre ». « Je reçois la visite d’une assistante sociale. Tout est propre maintenant. C’était sale parce que j’avais trop d’animaux. J’ai compris qu’il ne fallait pas faire passer les bêtes avant sa famille. Mon association, c’est fini », jure la prévenue, décidée à trouver du travail et n’accueillir plus que ses propres animaux.
Le ministère public a requis 100 € d’amende pour chaque infraction et l’interdiction de détenir un animal pendant un an. La fondation Bardot a demandé 1 000 euros de dommages et intérêts. La décision, mise en délibéré, sera rendue le 1er octobre.