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Maltraitance animale présumée à Auffargis : le procureur requiert deux ans de prison avec sursis contre l'éleveur

Publié le par Ricard Bruno

Image d'Illustration

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Poursuivi par l'association L214 et la Fondation Brigitte Bardot ainsi que ses anciens associés pour maltraitance animale, l’éleveur d’Auffargis a été entendu par le tribunal judiciaire de Versailles lundi 7 mars. Et nie tout ce qui lui est reproché.

Après quatre renvois, l’éleveur d’Auffargis poursuivi pour maltraitance animale a été entendu par le tribunal judiciaire de Versailles lundi 7 mars, pendant plus de trois heures en soirée.

Mis en cause par une ancienne apprentie et une voisine entendues comme témoins, l’éleveur a nié la majorité des infractions qui lui sont reprochées, expliquant qu’il était « noyé sous les aspects administratifs » à cette époque et que la DDPP « exagérait » les faits.

 

Le procureur requiert deux ans de prison avec sursis pour le délit d'abadon d'animaux, avec interdiction de détenir des animaux et d'exercer des activités professionnelles en lien avec les animaux. 

La défense demande la relaxe, et la restitution des bovins actuellement confiés à la Fondation Brigitte Bardot. 

Le délibéré sera rendu le 11 avril. 

Les premiers signalements en 2017 

Pour rappel, l’affaire débute en juin 2017, lorsque la Direction départementale de la protection des populations des Yvelines (DDPP) est destinataire « d’un signalement téléphonique évoquant de la maltraitance sur les animaux détenus au sein de l’exploitation », rapporte un procès-verbal de la DDPP, effectué suite à un contrôle de l’exploitation le 5 octobre 2018. Selon ce document, les signalements se sont multipliés entre juin 2017 et janvier 2018. Ils mettaient en avant « la présence de cadavres de bovins dans cette exploitation », ainsi que « des animaux malades et en incapacité de se lever, très maigres, poil piqué, ne recevant pas une alimentation de qualité ». D’autres contrôles ont été réalisés après de nouveaux signalements.

En décembre 2018, la DDPP a retiré une trentaine de vaches de l’exploitation. Des cadavres d’animaux avaient été retrouvés sous la paille. La DDPP, appuyée par la Fondation Bardot, a également procédé au retrait de 65 autres bovins, le 6 février 2019. La fondation Brigitte Bardot a déposé plainte le 30 avril 2019, tout comme L214 et la DDPP. En août 2019, l’éleveur avait de son côté été entendu par la gendarmerie, suite à une enquête.

Multiples renvois. Pour rappel, quatre renvois ont été prononcés, avant que l'affaire ne soit jugée, ce lundi 7 mars 2022. Le 26 mai 2020, l’audience avait été reportée une première fois à cause de la situation sanitaire. Le 27 octobre 2020, un renvoi du juge unique avait été demandé devant la formation collégiale. Le 17 mai 2021, le procès n’a pas eu lieu, car l’avocat de l’éleveur était absent (cas contact au Covid-19).  Enfin, un quatrième renvoi avait été prononcé pour ce dossier, ce lundi 15 novembre, pour un problème de procédure. 

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La saga de la fondation Brigitte Bardot le 07 03 2022 Europe 1

Publié le par Ricard Bruno

LE LOUP, UNE ESPÈCE PLUS QUE JAMAIS MENACÉE !

Publié le par Ricard Bruno

LE LOUP, UNE ESPÈCE PLUS QUE JAMAIS MENACÉE !
Alors que le loup est internationalement reconnu en tant qu’espèce vulnérable, des députés européens se sont mis en tête d’affaiblir sa protection en demandant une révision de la réglementation européenne. Un projet qui mettrait en péril cet animal déjà fortement menacé, surtout en France où est appliquée une « politique de destruction » permettant chaque année l’abattage de 19 à 21 % de la population de loups, sans aucune évaluation de l’efficacité d’une telle méthode. La Fondation Brigitte Bardot soutient depuis plusieurs années les travaux réalisés par le chercheur biologiste Jean-Marc Landry, dédiés à l’analyse du comportement des loups et de leurs interactions avec les chiens de protection de troupeaux, pour préserver au mieux cette espèce menacée tout en assurant la sécurité des animaux d’élevage. Retour sur la présentation de ses observations et constats auprès des députés européens, le 17 février dernier.

L’objectif des observations et travaux réalisés par le chercheur biologiste Jean-Marc Landry, avec le soutien de la FBB, est d’améliorer la sécurité des troupeaux et de rendre possible une cohabitation pacifiée avec les loups qui les côtoient, notamment par une meilleure connaissance de leur comportement afin de maîtriser le risque d’attaques et de dommages.

Car si certains refusent de reconnaître l’intérêt écologique de la préservation du loup et réclament toujours plus de tirs létaux, il existe pourtant de nombreuses pistes encore inexplorées pour permettre une cohabitation des loups et des troupeaux. La protection des espèces menacées est un challenge auquel tous les Etats membres sont confrontés, et les tirs d’abattage ne sont pas la solution face à la nécessité environnementale et éthique de préserver le vivant.

À l’occasion de la réunion de l’Intergroupe parlementaire sur le bien-être et la conservation des animaux du 17 février, le biologiste Jean-Marc Landry et Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité au sein de la Commission européenne, ont également répondu aux questions des députés européens concernant la préservation des loups.

 

Lors de cet échange, M. Delgado Rosa a notamment rappelé que l’abattage des loups n’était pas la solution aux problèmes engendrés par leur cohabitation avec les troupeaux, lesquels étaient davantage dus au manque d’adaptation des pays dans lesquels les loups reviennent s’implanter après avoir été éradiqués.

Jean-Marc Landry a conclu en rappelant le rôle essentiel du loup, notamment pour la régénération des forêts mais également pour lutter contre la borréliose, maladie transmise par les tiques dont les ongulés sauvages sont de véritables réservoirs.

 

D’un point de vue scientifique et pratique, est-ce que l’abattage des loups est la bonne solution ?

« La majorité des études n’arrive pas à démontrer l’efficacité des tirs. Dans certains cas, on a vu une diminution, dans d’autres endroits on a vu une augmentation des dommages et encore dans d’autres endroits, on n’a vu aucune différence. Ça demanderait plus d’études. (…) Personnellement, je pense qu’il faut utiliser le tir comme un outil de protection et le mettre dans un schéma global de stratégie de protection des troupeaux mais on n’est pas là pour tirer du loup par vengeance. Et en France, le message n’est pas très bon, maintenant dès qu’on voit un loup, on demande un tir et le tir est tellement facile à obtenir… » 

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Le loup est une espèce protégée et pourtant vous pouvez en France tirer un loup n’importe quel jour de l’année, vous pouvez abattre une femelle pleine, une femelle allaitante, des louveteaux, le mâle reproducteur, des jeunes… A ma connaissance il n’y a pas beaucoup d’espèces en Europe qui ont ce statut donc c’est assez incroyable de voir que la Directive Habitat protège une espèce comme le loup mais que finalement sur le terrain, ce n’est pas ce qu’on voit… »

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Tuer un loup doit entrer dans une stratégie de protection et être considéré comme un outil de protection, pas comme des prélèvements, pas comme de la régulation. Il faut travailler sur la protection et investir dans la connaissance. C’est plus facile de tuer que d’apprendre à connaître » 

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Abattre les loups, est-ce la solution : NON, il faut agir au cas par cas. Lorsqu’on tue un loup, on peut aggraver la situation » 

Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité, Commission européenne

« Il n’existe pas d’alternative au retour du loup. (…) Nous devons protéger les loups pour notre subsistance et leur permettre d’être des prédateurs »

Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité, Commission européenne

Quelle est l’utilité du loup et pourquoi le protéger ?

« C’est sûr que le loup a un rôle à jouer dans la préservation de notre environnement, et il a aussi un rôle à jouer au niveau culturel. » - Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« On essaie de démontrer l’intérêt du loup pour préserver une espèce alors que je pense que d’un point de vue humain, toute espèce a le droit de vivre. »

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

Pour rappel, bien que le loup bénéficie, en tant qu’espèce menacée, d’un statut de protection renforcée au titre de l’annexe IV de la directive européenne du 21 mai 1992, dite « Directive Habitats, Faune, Flore », et voit sa population progresser notamment en France, celle-ci est loin d’avoir atteint un état de conservation permettant un relâchement dans les efforts imposés aux Etats membres pour préserver cette espèce. Sur ce sujet, les Etats membres appliquent par ailleurs de façon hétérogène la réglementation européenne, autorisant de façon plus ou moins souple le recours aux tirs d’abattage sur les loups, ce qui représente d’ores et déjà un danger pour la conservation de l’espèce sur le territoire européen.

En France, la population de loups est actuellement estimée à environ 620 individus, principalement dans le Sud-Est et le Grand Est. Cette population a connu une évolution favorable, mais sa progression reste encore fragile, comme l’indique l’Office Français de la Biodiversité. Pourtant, la France ne met pas en œuvre les moyens adaptés pour, dans le même temps, préserver les loups et assurer une protection efficace des troupeaux.

Pour en savoir plus sur la protection du loup en France, vous pouvez consulter notre article PROTECTION DU LOUP : LA FRANCE DOIT REVOIR SA COPIE DE TOUTE URGENCE !

 

Source de l'article : Cliquez ICI

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LA FBB SE MOBILISE POUR VENIR EN AIDE AUX ANIMAUX VICTIMES DE LA GUERRE EN UKRAINE !

Publié le par Ricard Bruno

LA FBB SE MOBILISE POUR VENIR EN AIDE AUX ANIMAUX VICTIMES DE LA GUERRE EN UKRAINE !
Comme toujours en cas de catastrophe, la Fondation Brigitte Bardot est active et fait le maximum pour venir en aide aux animaux, même si elle n’oublie pas le sort terrible que subissent les humains.

Pour apporter des aides alimentaires, la Fondation Brigitte Bardot collabore avec plusieurs associations partenaires et principalement avec l’association roumaine « Save the Dogs ».

LA MOBILISATION S'ORGANISE PARTOUT EN EUROPE :

Plusieurs États (Pologne, Lettonie, Hongrie, Roumanie, Tchéquie, Slovaquie, Italie, Allemagne, Belgique, Finlande, Serbie…) ont temporairement levé les restrictions sur les mouvements d’animaux de compagnie.

Cela permet aux réfugiés d’amener leurs animaux de compagnie et d’autres petits animaux avec eux.

Certains membres d’Eurogroup for Animals, coalition dont fait partie la FBB, travaillent activement ou collaborent avec d’autres organisations sur le terrain.

En Roumanie, la Fédération mondiale des sanctuaires pour animaux a partagé une liste de refuges pour animaux roumains qui acceptent des animaux réfugiés d’Ukraine.

En Pologne, l’un des refuges pour animaux a annoncé des soins gratuits pour les animaux en provenance d’Ukraine.

En Serbie, le refuge OAZA se tient prêt à accueillir des chiens, au moins temporairement.

 

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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Une opération de sauvetage pour la laie blessée à La Croix-Valmer

Publié le par Ricard Bruno

Une mobilisation de la dernière chance a eu lieu hier matin pour l’animal, touché par une flèche à proximité d’une école il y a près de deux mois. Il était devenu familier des habitants.

Une opération de sauvetage pour la laie blessée à La Croix-Valmer

Depuis que cette laie, quasi apprivoisée, a reçu une flèche, le 7 janvier dernier, les associations cherchent une solution pour la soigner. Grâce à un financement de la mairie de La Croix-Valmer et de la Fondation Brigitte Bardot, une opération de sauvetage a pu avoir lieu hier. Si la mère a été capturée et envoyée vers un centre de soins, l’inquiétude demeure pour ses trois petits, qui ont bien grandi et sont habitués aux humains et aux chiens. " Il faudrait qu’ils repartent dans la forêt mais c’est quasi-impossible maintenant", déplore Isabelle Diard, présidente de la DAG (Défense animale grimaudoise).

 

L'enquête avance

Sur un autre front, l’enquête avance. Dans une vidéo, filmée le jour de l’attaque, on voit un 4x4 noir s’approcher de l’animal, puis ralentir. Si le tir n’est pas visible dans le film, la laie qui marchait tranquillement dans l’herbe s’enfuit soudainement. "C’est sûrement à ce moment-là qu’elle a reçu la flèche ", suppose Émilie Poupinot, vice-présidente de Solidarité animaux Cavalaire. Elle croit à l’utilisation d’une arbalète. " Mais celui qui a fait ça ne sait pas tirer car, la flèche, utilisée correctement, aurait pu la transpercer. La vidéo a été transmise à la gendarmerie. L’auteur du tir pourrait être poursuivi pour ‘‘chasse en dehors des heures et possession d’une arme non autorisée’’ ".

 Dès 9h, une petite équipe part à la recherche de la laie sur son territoire habituel, à proximité du tennis. Parmi eux, des membres des associations de protection animale (DAG, Faune Rescue et Solidarité animaux Cavalaire), des transporteurs d’animaux, la police municipale et Florence Ollivet-Courtois. Cette vétérinaire de la faune sauvage, venue expressément de la région parisienne, est une spécialiste de la capture, toujours armée de son fusil hypodermique.

Les trois petits - deux femelles et un mâle -, inquiets pour leur mère tombée au sol, tentent de retirer la flèche rose fluo tirée pour endormir la suidé. Il en faudra une deuxième pour venir à bout de la résistante bête de 93kg.

Florence Ollivet-Courtois tente une première fois de retirer la flèche après l’endormissement de la laie. Le muscle de sa patte avant a quasiment disparu. Il est décidé d’effectuer une radio pour avoir une idée de la position du morceau de métal.

C’est une requête inattendue que reçoit la vétérinaire croisienne Severine Jeanne, hier matin. "On a besoin de faire une radio en urgence… d’un sanglier. " Au cabinet, les vétérinaires découvrent que la flèche est plantée dans l’os de l’omoplate de la bête et ne parviennent pas à l’en sortir.

 La laie part vers L’Hirondelle, un centre de soins pour animaux sauvages situé à proximité de Lyon. Si cela est possible, elle y sera soignée, puis envoyé dans un refuge. "Malheureusement, son avenir est incertain ", se désole Isabelle Diard, de la DAG, après l’échec de la première opération.

Source de l'article : Cliquez ICI

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