Брижит Бардо : "Ви переможете, тому що так хоче Бог"
Легендарна Актриса вражена сміливістю українців, захоплена нашим президентом і Розчуленавленням ставленням ставленням навленням наварин навіть під час війни.
Чимало західних зірок заявило про свою підтримку України. Серед них — культова французька актриса Брижит Бардо, яка нині очолює Фонд захисниу тв. 87-річна зірка відповіла на запитання кореспондента "Експресу".
— Мадам Бардо, знаю, що ви написали відкритого листа на підтримку України. Наскільки активно ви стежите за драматичними подіями, які розгортаються сьогоднаі в Ж
— Так, я переживаю разом із вами той жах, який ви відчуваєте і який мене обурює. Я вражена цим безперервним потоком систематичних руйнувань, що сіє смерті та безнаді. Зі сльозами на очах я вітаю сміливість усього цього чудового народу, що бореться за свою батьківою батьківою к гідністю © Силою. Який приклад для такого ницого світу!
- Кожен третій українець, Виїжджаючи із зони бойових дій, Рятує своїх домашніх улюбленців - котів, собак, кроликів, хом'яків. Дехто не полишає напризволяще і тварин-інвалідів ... вас таке ставлення до братів наших менших розчулює?
— Я була схвильована до сліз, коли побачила, як українці тікають зі своїми тваринкакамин. Я була у захваті від любові, яку вони їм віддають. Це було наче диво, що людські істоти мають ще таке співчуття, цю повагу до життя тварин і щедрість серця, таку рідкісну, особливо у драматичні моменти. Браво. Дякую і люблю вас усіх!
Я була схвильована до сліз, коли побачила, як українці тікають зі своїми тваринками.
— Коли почалась Друга світова війна, вам було п'ять років. У вашій пам'яті залишились спогади з того часу?
- Я росла під час Другої світової війни, у сорокових роках, і зберігаю жахливі спогади: бомбардування, втечі посеред ночі до підвалів зі свічками, страх у животі, залпи протиповітряної оборони та звуки снарядів. Тепер я не можу терпіти феєрверки, що нагадують мені ті звуки війни.
— А нині ви відчуваєте страх?
- Мені страшно від того, на що перетворився світ, Від неконтрольованої Демографічної Ситуації, яка захопила нашу планету і Руйнує її. Мені здавалося, що пандемія врівноважить нерівність людських сил та сил природи, кі призводять до її зникнення. Природа вичерпалася, тварини втратили свої одвічні території й остаточно зникають. Ще один страх у нас під носом — це страх Третьої світової війни. З таким типом, як путін, можна чекати всього. Мені подобається, що Він зустрічає Гідних противників, як, наприклад, Ваш чудовий президент, котрим я безконечно захоплююся.
— ?
- кби я мала можливість поговорити я путіним, я бжила ось прислів'я 1905 Року: "Сила - розуму могила".
— Мадам Бардо, а якою фразою ви хотіли б підбадьорити сьогодні українців?
— Ваша відвага є прикладом для світу. Ви — блискуча патріотична нація. Ви не втратили честі, і ви переможете, тому що так хоче Бог.
Дякуємо, що прочитали цей текст у газеті Експрес. У нас — тільки оригінальні тексти.
Brigitte Bardot aux Ukrainiens: "Vous gagnerez parce que Dieu le veut"
Dans une interview à un hebdomadaire ukrainien, la Tropézienne d’adoption s’adresse au président Poutine et compare le conflit actuel avec la Seconde Guerre mondiale, qui l’a cruellement marquée enfant.
Après avoir pris la plume pour soutenir l’Ukraine, Brigitte Bardot donne de la voix pour dénoncer dans un hebdomadaire du pays, Експрес, les atrocités commises.
"Je suis frappée par ce flot continu de destruction systématique qui sème la mort et le désespoir. Les larmes aux yeux, je félicite le courage de tout ce peuple merveilleux qui se bat pour sa patrie avec dignité et force. Quel exemple pour un monde si bas!", débute, en direct de Saint-Tropez, celle qui d’ordinaire ne sort de sa réserve que pour défendre la cause animale.
"Votre merveilleux président"
"J’ai peur de ce que le monde est devenu, de la situation démographique incontrôlée qui s’empare de notre planète et la détruit. Il me semblait que la pandémie équilibrerait l’inégalité des forces humaines et naturelles qui conduisent à sa disparition. La nature est épuisée, les animaux ont perdu leurs anciens territoires et disparaissent. L’autre peur est celle de la Troisième Guerre mondiale. Avec un gars comme Poutine, on peut s’attendre à tout. J’aime qu’il rencontre des adversaires dignes, comme votre merveilleux président, que j’admire sans cesse", poursuit-elle au sujet de Volodymyr Zelensky.
Le conflit actuel fait également remonter à la surface des souvenirs de la petite fille de cinq ans qu’elle était, prise dans les remous de la Seconde Guerre mondiale.
"Peur au ventre"
"J’ai des souvenirs terribles de ces années: les bombardements, la fuite en pleine nuit au sous-sol avec des bougies, la peur au ventre, les volées de défense aérienne et le bruit des obus. Maintenant, je ne supporte plus les feux d’artifice qui me rappellent les bruits de la guerre", raconte B.B. à l’hebdomadaire local L’Express (Експрес), avant de conclure à l’adresse de Vladimir Poutine.
"Si j’avais l’occasion de lui parler, j’utiliserais ce proverbe russe de 1905: 'Le pouvoir est le tombeau de l’esprit'", prône-t-elle tout en vantant la bravoure des Ukrainiens.
"Votre courage est un exemple pour le monde. Vous êtes une brillante nation patriotique. Vous n’avez pas perdu votre honneur et vous gagnerez parce que Dieu le veut."
Fin de partie pour les dresseurs Poliakov / Bruneau, anciens propriétaires des ours Micha, Bony et Glasha
Ces spectacles sont légaux, puisque l’arrêté du 18 mars 2011 fixe les conditions de détention et d'utilisation des animaux vivants d'espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants. Il précise pour les ours que : « Les animaux doivent être muselés et tenus en laisse. Un point fixe solidement implanté dans le sol et situé à proximité immédiate du lieu où se tiennent les animaux doit permettre de les attacher en cas de besoin. Un nombre suffisant de personnel doit se trouver à proximité immédiate du spectacle afin de pouvoir maîtriser de cette manière les animaux. Toutefois, si les animaux sont présentés en cage circulaire ou séparés du public par une clôture électrique installée à la périphérie de la piste, le port d'une muselière n'est pas obligatoire. A défaut du respect de l'ensemble de ces dispositions ou si les animaux ont présenté un caractère pouvant être agressif, les ours doivent être présentés au public en cage circulaire de la même manière que les félidés. »
En 2011, quand cet arrêté a été adopté, AVES France n’avait pas encore développé son activité de sensibilisation des élus. Petite association menée par un tout petit groupe de bénévoles, nous n’envisagions pas alors de pouvoir participer à l’élaboration de lois ou de règlements.
Notre absence a permis aux dresseurs de faire passer dans les annexes de l’arrêté des conditions de détention scandaleuses pour leurs animaux :
Les installations lors de la période itinérante doivent ménager un espace disponible d'au minimum :
― dans le cas des animaux d'une longueur supérieure à 2 mètres : 24 mètres carrés pour un maximum de deux animaux et 6 mètres carrés par animal supplémentaires. La hauteur des installations intérieures doit au minimum être de 2,2 mètres ;
― dans le cas des animaux d'une longueur inférieure à 2 mètres : 12 mètres carrés pour un maximum de deux animaux et 6 mètres carrés par animal supplémentaire. La hauteur des installations intérieures doit au minimum être de 2 mètres.
Il doit être possible d'isoler les animaux.
Les dispositions précitées relatives aux caractéristiques des installations intérieures et extérieures ne s'appliquent pas aux établissements dont les périodes itinérantes n'excèdent pas quatre jours à compter du départ des animaux des installations fixes jusqu'à leur retour.
C’est ainsi que les « montreurs d’ours » ont pu présenter leurs ours lors de fêtes médiévales, lors de marchés de Noël ou autres fêtes de village sans tenir compte des besoins de leurs animaux, puisque la loi les autorisait à les détenir jusqu’à 4 jours dans le véhicule qui servait à leur transport.
A partir de ce moment-là, il n’était plus question pour AVES France de seulement dénoncer en amont la programmation de spectacles de montreurs d’ours en écrivant aux municipalités. Les organisateurs ne comprenaient pas notre hostilité à ces spectacles et très peu de nos concitoyens avaient une idée précise du calvaire des ours lors de ces représentations. C’est la raison pour laquelle nous avons alors fait le choix de filmer les spectacles afin de les diffuser sur les réseaux sociaux, qui prenaient petit à petit de l’ampleur en France, mais aussi en prévenant les médias et en demandant à l’administration d’effectuer des contrôles.
Dans le cas du spectacle des Poliakov à Crépy-en-Valois, nous avions alerté la DDPP en amont, car nous savions que l’ours Micha avait déjà à l’époque des problèmes de santé. En effet, dès 2014, un lanceur d’alerte nous avait écrit pour nous raconter qu’il avait travaillé « à sa grande honte » chez les Poliakov, et qu’il souhaitait nous informer de ce qu’il avait pu y voir. Le témoignage était étayé de photos des ours dans leurs geôles de béton. La réponse de la DDPP était laconique. Elle tenait en deux phrases : « Des agents se sont rendus sur place et n'ont pu observer les animaux. Concernant la sécurité du public, elle ne relève pas des services de la DDPP. »
Le 10 septembre 2015, quelques jours seulement après l'émotion provoquée par les vidéos de l'ours Micha tournées par notre association à Crépy-en-Valois, où l'on voyait le pauvre ours contraint de marcher sur un ballon en équilibre sur des rails et de prendre des postures de soumission devant le public, un habitant d’Envronville, petite commune de Seine-Maritime, nous a confié avoir reçu un flyer pour la fête médiévale du village, qui devait se dérouler le dimanche 27 septembre 2015 sur le terrain de foot d’Envronville. Sur ce document, il est écrit qu'un « spectacle avec les ours Poliakov » aurait lieu de 16h à 18h, avec les ours Bony et Micha.
En quelques jours, le comité des fêtes d'Envronville a reçu des milliers d'emails pour demander aux organisateurs de cette fête médiévale d'annuler la prestation des ours. Prenant conscience de leur erreur d'avoir fait appel aux Poliakov et ne pouvant de toute façon ni assurer la sécurité du public, ni même faire face au risque de manifestation des militants de la cause animale, le Maire d'Envronville n'a pas autorisé la manifestation. Ainsi, pour des raisons de sécurité, le contrat a été rompu, bien que ce dernier ne comportait aucune clause d’annulation.
AVES France a ensuite pu filmer des représentations de l’ours Micha le 15 août 2016 à Saint-Tricat, puis le 28 août 2016 à Arcis-sur-Aube. Chacune des représentations se terminait par une joute verbale entre les dresseurs et un public médusé, qui commençait à prendre conscience du calvaire subi par un ours physiquement diminué et pourtant exploité en public.
A la fin de la représentation, deux agents de l’OFB réalisent un contrôle qui provoque l’ire d’Alexandre Poliakov, mais les dresseurs sont autorisés à repartir avec l’ours.
Sur la route du retour, traumatisés par les images de cet ours en souffrance, nous publions l’intégralité de la vidéo sur nos réseaux sociaux et envoyons ces images au cabinet d’Elisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique et solidaire.
Parallèlement, nous apprenons que l’association One Voice s’est procurée des vidéos des ours dans leurs geôles de béton, tournées chez les dresseurs et les a publiées. Nous alertions sur les conditions de détention des ours depuis longtemps, grâce aux photos transmises par d’anciens employés, mais enfin le ministère prend la mesure de ce dossier. Tous les médias se font l’écho du calvaire des ours des Poliakov et reprennent les dernières images de Micha, tournées par notre association à Racquinghem. La ministre ordonne une inspection, qui confirme que l’ours Micha doit recevoir des soins urgents. Incapables de les faire prodiguer, les Poliakov décident de confier l’ours au zoo-refuge La Tanière, où il recevra des traitements pendant plusieurs semaines. Il meurt pourtant le 12 novembre 2019, affaibli par des années de mauvais traitements.
Sous la pression, nous parvenons à obtenir la saisie des deux autres ours détenus par le couple. Le mâle, Bony, est envoyé au refuge de l’Arche. La femelle, Glasha, est envoyée au Bärenpark Schwarzwald, en Allemagne, où elle est renommée Franca. AVES France est alors tenue à l’écart des échanges entre la préfecture et les fondations, ce qui reste traumatisant encore aujourd’hui vu notre investissement sur ce dossier.
Enfin un procès pénal : l’heure des comptes ?
L’énorme médiatisation du dossier pousse de très nombreuses organisations de protection animale à déposer plainte contre les dresseurs. De notre côté, conscients des enjeux et de l’importance de ce procès à venir, nous prenons le temps de réunir tous les éléments que nous avons rassemblé pendant de nombreuses années pour que notre plainte soit complète et permette de mettre en lumière l’ampleur du dossier. Notre plainte est déposée en décembre 2019.
Lors de l’audience qui a été reportée d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, huit associations se sont constituées partie civile. C’est donc le mercredi 12 mai 2021 que s’est tenu le procès de Dany Bruneau et de Alexandre (Sacha) Poliakov.
13h49 : ouverture de l’audience.
Nous apprenons que Mme Bruneau ne sera pas présente, car elle serait hospitalisée pour une maladie grave. Monsieur Poliakov, lui, s’avance à la barre.
Le Président du Tribunal lui rappelle les nombreuses infractions pour lesquelles il est poursuivi, avant de revenir sur l’enquête de l’OFB qui a conduit à la rédaction d’un Rapport de Manquements Administratifs suite à un contrôle en février 2019, dont les prévenus ont pris possession mais qu’ils n’ont pas lu.
Le Président rappelle qu’en 2015, M. Poliakov a demandé une extension de son autorisation d’ouverture pour accueillir des perroquets, et que la DDCSPP lui a donné cette autorisation, mais qu’il s’était engagé à réaliser des travaux avant le 31 décembre 2015. Or, lors du contrôle de février 2019, les travaux n’étaient pas terminés et les oiseaux vivaient toujours dans une ancienne remorque de camion frigorifique sans lumière extérieure et sans accès à une volière. M. Poliakov évoque des problèmes de trésorerie et des travaux réalisés mais non terminés, affirmant qu’aujourd’hui, les travaux sont terminés.
Pourtant en mars 2019, un rapport vétérinaire indiquait que les oiseaux restaient 365 jours par an dans leurs petites cages avec cette conclusion : “Il est contre les bonnes pratiques et le bien-être animal de maintenir des oiseaux dans un local fermé, non aéré et sans accès extérieur et à la lumière naturelle 365 jours par an.” C’est le même vétérinaire qui s’était alarmé de l’état de santé de Micha et avait recommandé un “suivi vétérinaire plus soutenu et ne plus faire de représentation dans sa condition médicale”. Il poursuivait en disant qu’“en l’état actuel des choses, il est pour moi médicalement contre-indiqué de déplacer cet animal de son environnement, tout mouvement forcé étant une source de douleur importante.”
Le Président attire ensuite l’attention du prévenu sur la détention illicite du singe magot. M. Poliakov affirme que la DDCSPP a perdu son dossier en 2015. Il a redéposé un dossier qui a été rejeté. M. Poliakov finit par avouer détenir illégalement le singe, que nous avions vu travailler lors d’une prestation en décembre 2018.
La détention illégale concerne aussi un ara militaire qui avait été utilisé à Villedieu-le-Château, ce qu’avait pu identifier Arnauld Lhomme en visionnant nos photos du spectacle, puisque nous étions présents à cette représentation. La provenance de plusieurs oiseaux reste douteuse.
Le rapport de l’OFB indique aussi qu’aucun animal n’était identifié sur le fichier i-Fap, ce qui a depuis été régularisé.
Le Président s’étonne qu’il faille toujours autant de temps à M. Poliakov pour tenir compte des remarques de l’administration et remet en cause son professionnalisme. “Vous étiez dans le collimateur d’associations de protection des animaux depuis 2014, suite à des spectacles ou des dénonciations d’anciens employés. C’est de cette manière que le focus a été mis sur votre exploitation” poursuit le Président, avant d’enchaîner sur la qualification de ces “employés”. Etait-ce du travail dissimulé ?
Alexandre Poliakov affirme que c’était des stagiaires, des cavalières qui venaient pour monter les chevaux.
– Contre quelle contrepartie ? l’interroge-t-on.
– Rien. Parfois elles voulaient aider, nettoyer, alors on nettoyait les box ensemble.
Le Président du Tribunal énumère les témoignages de ces jeunes femmes qui, après leurs absences, devaient récurer les box, parfois plein de crottin ; jusqu’à 40 cm !
Ils pataugeaient dans leurs déjections ! M. Poliakov dit : “patauger ça veut dire dans l’eau ?” Il lui est répondu que “patauger” signifie que les box étaient plein de crottin et d’urine et que le terme “patauger” est tout à fait approprié.
M. Poliakov affirme qu’au maximum les box n’étaient pas récurés pendant une semaine et que les chevaux étaient au pré. Mais alors comment autant de témoignages concordants peuvent affirmer le contraire et les conditions déplorables dans lesquelles vivaient les chevaux ? Même la DDCSPP, en 2017, met en demeure le couple et précise que les box non curés entraînent des infections au niveau des sabots des chevaux.
Après l’inspection du 8 juin 2017, laquelle conduit la DDCSPP à mettre en demeure le couple pour plusieurs manquements (travaux non terminés, identifications de nombreux animaux manquantes, soins aux animaux non réalisés…), M. Poliakov s’était engagé à terminer les travaux pour mars 2018, ce qui est resté une vaine promesse.
Le Président poursuit sur l’état des ours, qui n’étaient plus suivis par un vétérinaire depuis le dernière visite de Florence Ollivet-Courtois en 2011. Le Président rappelle que le rapport de février 2019 indiquait dans quel était dramatique était Micha : “Le vétérinaire dit que l’animal ne pouvait plus marcher, que c’était handicapant ; ça ne vous a pas alertés ?” M. Poliakov assure qu’il faisait des soins à son ours tous les jours, ce que réfutent les vidéos tournées par One Voice. Pour la représentation à Racquinghem, c’est leur vétérinaire pour animaux domestiques qui leur a fourni un certificat disant que l’état de santé de l’ours était satisfaisant. “Il n’y a que des vétérinaires chiens et chats chez nous, pas de vétérinaire pour les animaux sauvages” se défend Alexandre Poliakov, refusant de reconnaître que son ours n’était pas en état pour se produire à Racquinghem. Le Président déplore que le vétérinaire en question, qui a été entendu par la gendarmerie, n’a pas été interrogé sur ce certificat.
“L’ours a bien travaillé ? C’était une belle représentation ?” demande le Président, qui a vu les images que nous avons tournées lors de la dernière représentation de Micha.
Romy Schneider et Brigitte Bardot réunies pour une grande exposition à découvrir cet été à Saint-Tropez
Amies dans les seventies, les deux stars sont associées sous la férule d’Henry-Jean Servat. En prévision, une grande exposition gorgée de souvenirs à vivre à partir d’août, place des Lices à Saint-Tropez.
Enterrés les aléas autour de l’exposition Delon-Bardot qui, entre la pandémie et d’autres facteurs internes, n’aura finalement jamais vu le jour ni en 2020, ni en 2021 à Saint-Tropez.
Place cet été, et pour de bon cette fois - la municipalité est en passe de l’annoncer officiellement -, à une grande exposition tout aussi prometteuse en valeur ajoutée glamour.
Si B.B. est bien légitimement de retour, elle sera associée du 3 août au 18 septembre à Romy Schneider, qui comme Delon, fit bien plus qu’éclabousser les esprits dans La Piscine, huis clos aquatico-dramatique, dont La Jonque, villa ramatuelloise quartier de l'Oumède, fut le principal plateau de tournage durant l'été 1968.
Parcours dans le Saint-Tropez 70’s
Des scènes à retrouver au fil du cheminement à travers les deux étages de la salle Despas, place des Lices, où se succéderont vidéos, photos inédites, tableaux, affiches, objets ayant appartenu aux deux stars et, si la configuration le permet, la mini-moke de B.B.
À la manœuvre l’écrivain-journaliste Henry-Jean Servat qui vient de sortir Romy, la légende, ouvrage XXL sur l’actrice dont c’est le triste anniversaire des 40 ans de la disparition.
La peinture qui ornera l’affiche de l’événement, d’ores et déjà dévoilée. Repro dessin Olivier Coulon.La peinture qui ornera l’affiche de l’événement, d’ores et déjà dévoilée. Repro dessin Olivier Coulon.
La peinture qui ornera l’affiche de l’événement, d’ores et déjà dévoilée. Repro dessin Olivier Coulon.
L’affiche, elle, très évocatrice d’une époque, est signée de l’artiste Olivier Coulon, qui avait déjà œuvré pour l’affiche Bardot-Delon sur fond de rivages tropéziens.
Si Brigitte se les ait appropriés depuis des décennies, c’est aussi non loin d’eux que Romy bascula dans les bras de son secrétaire particulier et play-boy patenté, Daniel Biasini.
Le golfe de Saint-Tropez deviendra même un port d'attache pour le couple nouvellement formé. Romy achètera une villa à Ramatuelle pour quatre millions de francs.
Les tourtereaux se marieront en décembre 1975 à Berlin et de leur union naîtra Sarah Biasini, le 21 juillet 1977 à la clinique de Gassin, avant d'être placée - prématurée oblige - en couveuse à l'hôpital Lenval de Nice.
À cette époque, Romy se mettra au vert, régnant sur ses vignes et son verger ramatuellois, surveillant autant que possible la scolarité de David (le fils que Romy Schneider a eu avec l'acteur de théâtre et metteur en scène Harry Meyen en 1966), inscrit au collège tropézien du Moulin blanc où elle l'accompagne couverte d'un grand chapeau, histoire de passer "incognito".
A contrario de B.B., l’histoire en décidera autrement quant à leur ancrage dans la presqu’île.
.B.: "Romy avait une vulnérabilité secrète"
Alors qu’Alain Delon doit confier des photos des deux actrices qui posent ensemble à Saint-Tropez, Brigitte Bardot se souvient de sa première - mais aussi de sa dernière - rencontre avec Romy.
"C’était aux environs des années 70-80, elle était souvent à Saint-Tropez et a même acheté une propriété ramatuelloise que j’avais visitée sans l’aimer. C’était un élevage de poules en batterie et j’étais écœurée. Romy venait se baigner à La Madrague, jusqu’au jour où nous avons été piégées par des paparazzis. La photo parut partout, montrant deux stars internationales dans un état qui n’était pas avantageux. Romy, furieuse ne remit plus jamais les pieds chez moi. Quant à moi, je perdis une amie et la face! C’était une fille formidable. Elle menait sa vie avec courage et beauté, sans aucune épaule, avec un caractère difficile mais une vulnérabilité secrète."