Emission "l'objet du scandale" le dimanche 5 avril 2009 : Réagissez !

Publié le par Ricard Bruno

Chers amis de combat,
 
nous vous proposons de réagir suite à la diffusion de l'émission "l'objet du scandale" le dimanche 5 avril 2009. Le communiqué de presse ci-dessous rappelle les faits.
 
Suite à cette diffusion, nous avons demandé au médiateur de France 2 d'inviter Christian Laborde (auteur de "Corrida Basta", pamphlet contre la corrida qui sortira le 9 avril en librairie) qui fut déprogrammé à la demande des amis aficionados de Guillaume Durand, et Marie-Claude Bomsel, vétérinaire qui a participé à l'émission et qui a été en très grande partie censurée au montage.
 
Nous vous proposons de soutenir cette demande en écrivant au médiateur de France 2 et en envoyant copie de votre message au directeur de France 2, à la directrice de l'information de France 2 et au directeur de France télévision (mails ci-dessous).
 
Merci d'avance pour votre participation et pour la diffusion la plus large possible de ce message.
 
Bien à vous
Pour l'équipe
Jean-Pierre Garrigues
Vice-président du CRAC Europe
 
 
 
Christian-Marie Monnot
 
le directeur de France 2 est François Guilbeau:
 
le directeur de France Télévision
Patrick de Carolis
 
la directrice de l'info
Arlette Chabot:
 
 
 
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

« SÉVICES PUBLICS » : QUAND LA MAFIA DES ARÈNES IMPOSE SA LOI SUR L’ANTENNE DE FRANCE 2 AVEC L’AIMABLE COMPLICITÉ DE GUILLAUME DURAND…

 

 

 

Lors de la préparation de son émission du dimanche 5 avril 2009 (enregistrement le 31 mars), Guillaume Durand avait invité Christian Laborde à l’occasion de la sortie de son livre, Corrida, basta !, le 9 avril prochain. L’auteur de ce pamphlet avait accepté l’invitation, mais, le 26 mars, sous la pression du petit monde de la mafia tauromachique, Christian Laborde est déprogrammé. Et dans le même temps, André Viard, torero raté, chroniqueur taurin, supposé artiste qui peint « avec le sang des taureaux », se vante sur son site Internet : « Nous avons obtenu qu’aucun représentant des associations anti-taurines ne soit invité, ce qui d’un point de vue stratégique, représente une grande victoire… » Ainsi, Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, et Jean-Pierre Garrigues, du CRAC Europe, ont été récusés par les tortionnaires des arènes. De la même façon, ce personnage se vante d’avoir obtenu la déprogrammation de Christian Laborde. Nous serions trop « violents »…

 

Mais, au fait, où se situe la violence ? Dans nos propos, quand nous dénonçons la torture tauromachique ? Faut-il une nouvelle fois rappeler que l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal parle de « sévices graves et d’actes de cruauté » ? Faut-il rappeler que Mme Muriel Marland-Militello, députée UMP, a déposé une proposition de loi pour l’abolition de la corrida le 27 septembre 2007 et que plus de 50 députés l’ont rejointe ? Qui pratique des sévices graves et des actes de cruauté pour le plaisir, si ce n’est des tortionnaires et des sadiques ? Est-il possible dans ce pays, face à des individus qui se réclament de la démocratie, d’appeler enfin les faits par leur nom ? Et faut-il enfin rappeler que le torero, en dehors de sa zone de « tradition locale ininterrompue », est un vulgaire délinquant qui risque deux ans de prison et 30 000 euros d’amende ? Et, bien entendu, tout cela n’a pas été évoqué un seul instant dans « L’Objet du scandale », ce dimanche 5 avril 2009, à l’heure du thé. Il est vrai que l’émission se voulait « festive et conviviale ». On comprend mieux comment le petit monde de la tauromachie a pu sans aucun problème choisir qui pourrait s’exprimer ou pas pour dénoncer la barbarie des arènes. Entre Guillaume Durand et Bernard Dombs, alias Simon Casas, tortionnaire en chef des arènes de Nîmes, bises et tutoiement étaient de rigueur en ce jour d’enregistrement, le 31 mars 2009. Guillaume Durand, qui trouve la corrida « magnifique » et qui précise qu’il n’en a vu qu’une seule. Une seule, vraiment ? Cette émission a par ailleurs été le lieu de beaux exemples de désinformation. Lors de l'enregistrement, l'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier avait expliqué, chiffres à l'appui, que Simon Casas mentait en prétendant que la corrida était en expansion. Son intervention fut coupée au montage...

 

Alors que 53 villes se sont déclarées anticorrida en Catalogne espagnole, alors qu’un référendum d’initiative populaire a recueilli plus de 100 000 signatures pour obtenir un débat parlementaire et qu’un vote aura lieu cette année avec pour résultat la probable abolition définitive de la corrida en Catalogne espagnole, en France, nous en sommes encore là… Quelle est donc l’éthique de l’animateur d’une chaîne de télévision publique qui laisse les amateurs de torture décider pour lui ? Quelle peut être sa crédibilité ? Et quel est donc le rôle du service public ?

 

 

                                          A Alès, le 5 avril 2009

 

Pour l’équipe

Jean-Pierre Garrigues

Vice-président du CRAC Europe

                    www.anticorrida.com
                    Tél. 06 75 90 11 93

Publié dans le web en parle

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