La Fondation Brigitte Bardot lance une campagne de sensibilisation contre les abandons.
Chaque année, près de
100 000 chats et chiens sont abandonnés sur les routes et dans les refuges.
Même si le phénomène d’abandon a tendance à devenir chronique et s’échelonne désormais sur toute l’année, la période de l’été reste une saison dangereuse voir souvent fatale pour des milliers d’animaux.
C'est pour sensibiliser l'opinion au fait que l'abandon est un crime pour lequel l'animal est le seul condamné (à mort !) que la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d'affichage nationale.
Une campagne choc pour dénoncer les risques de l’abandon
Du 24 juin au 30 juin 2009, la Fondation Brigitte Bardot lance une campagne d’information nationale, présente sur le mobilier urbain de Paris.
Ensuite, elle sera visible à partir du 8 juillet dans les villes d’Angers, Bordeaux, Marseille, Lille, Nantes, Strasbourg, Toulon puis le 15 juillet à Toulouse et finira la semaine du 22 juillet à Clermont Ferrand et Lyon.
La campagne, est construite avec l’accroche : « Cet été, pour les vacances, il y a ceux qui vont partir et ceux qui vont y rester », et renvoie à un visuel illustrant parfaitement le risque de mort encouru par les animaux abandonnés.
Lutter contre un « mal chronique »
Déménagement, séparation, nouvelle union, problème de comportement du chien, mauvaise éducation, allergie, naissance d'un enfant… : les raisons des abandons sont variées mais posent toutes la
question de la responsabilité des propriétaires. Résultats de la crise ou phénomène de mode, le phénomène d’abandon qui n’avait eu de cesse de diminuer depuis les années 70 vit actuellement une
recrudescence importante, parfois doublée d’une cruauté délibérée.
Responsabiliser, stériliser et protéger
Les portées issues des particuliers continuent de prospérer, sans contrôle ni régulation, au grand désespoir de ceux qui sont chargés de récupérer les animaux abandonnés, qui à 42% ont subi des
maltraitances ; défaut d’alimentation, sévices corporels et dans des cas extrêmes allant jusqu’à l’ablation de la partie de l’oreille de l’animal accueillant le tatouage. A l’heure de la
consommation éclair, il est nécessaire de rappeler que l’achat d’un animal est un contrat à vie qui engage l’acquéreur à assumer des devoirs en matière de temps, de soins et de nourriture.
Prendre le temps de la réflexion afin d’obtenir une meilleure information sur le gabarit et les besoins de la race de l’animal désiré est un moyen efficace pour éviter le phénomène de lassitude
qui suit le passage du chiot ou du chaton à l’animal adulte.
Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40193