64ème Commission baleinière internationale !

Publié le par Ricard Bruno

64ème Commission baleinière internationale
Un bilan plus que mitigé !

La C.B.I. (Commission baleinière internationale) qui se tenait au Panama, du 2 au 6 juillet 2012 a refusé, sous la pression du Japon, la création du sanctuaire baleinier de l'Atlantique Sud. La Corée du Sud, quant à elle, a rejoint le clan des chasseurs de cétacés.

Cette année, on fêtait les 30 ans du moratoire, interdisant la chasse à la baleine. Cependant trois pays la continuent : le Japon, la Norvège et l'Islande. Ce rendez-vous mondial, où se joue tous les ans l'avenir des cétacés, divise les pays, entre les partisans de la chasse et ceux de la conservation.

Pas de nouveau sanctuaire pour les baleines
Le premier point qui devait être abordé concernait la création du sanctuaire baleinier de l'Atlantique Sud proposée par le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et l'Afrique du Sud.  Cette proposition, soumise à de nombreuses reprises, depuis 11 ans, à la C.B.I. a été une nouvelle fois rejetée par le Japon et ses alliés des pays caribéens achetés à grands coups de yens.

Un quatrième pays rejoint le clan des chasseurs
La grande surprise de cette édition de la C.B.I. est venue de la Corée du Sud qui a annoncé son intention de reprendre la chasse à des fins scientifiques. Une activité qu’elle dit avoir arrêté il y a 26 ans. Depuis l'adoption du moratoire, la chasse commerciale est interdite mais elle est tolérée quand l'objectif est scientifique.  Cependant, le Japon qui la pratique depuis 25 ans n'a jamais produit de résultats probants. Ian Campbell, ancien Ministre de l’Environnement de l’Australie et désormais membre de Sea Shepherd Conservation Society, a déclaré que son association « s’organiserait pour parcourir les océans et sauver les baleines de la Corée du Sud ».
Un nouveau combat en perspective pour le Brigitte Bardot co-financé par Sea Shepherd et la Fondation Brigitte Bardot.

Impacts de l'industrie pétrolière sur les cétacés
La C.B.I. a décidé la création d'un groupe de travail sur la pollution sonore en mer et l'impact des explorations sismiques pétrolières et gazières off-shore susceptibles de désorienter, blesser ou encore tuer les baleines.

La Proposition de Monaco
C'est sur une note optimiste que s'est terminée cette 64ème C.B.I. avec une proposition de Monaco : Donner un rôle aux Nations Unies, afin que des décisions soit prises dans le sens de la protection des baleines.

Dans le numéro 82 de l'Info Journal à paraître, un dossier complet sur le sujet.

 

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