Abattage rituel...

Publié le par Ricard Bruno

Le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis offre un terrain pour le sacrifice de l'Aïd-el-Kebir ! En retour, la Fondation Brigitte Bardot exige que les animaux soient préalablement étourdis.

Le Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, M. Claude Bartolone, et le Conseil Régional du Culte Musulman ont signé, ce 27 mai, une convention portant sur la mise à disposition gracieuse, pour une durée de cinq ans, d’un terrain départemental de 25 hectares pour l’organisation de l’Aïd-el-Kebir.

La Fondation Brigitte Bardot est intervenue auprès de M. Claude Bartolone pour lui rappeler les termes du décret n°97-903 du 1er octobre 1997 qui ordonne : « La mise à disposition de locaux, terrains, installations, matériel ou équipement en vue de procéder à un abattage rituel en dehors d'un abattoir est interdite. » Décret pris par le gouvernement « Jospin » auquel appartenait M. Bartolone…

Chaque année, lors des sacrifices de l’Aïd-el-Kebir, la Fondation Brigitte Bardot se rend sur différents sites et relève de nombreuses infractions comme en témoigne, dans sa lettre à M. Bartolone, Christophe Marie le Directeur du Bureau de Protection Animale :
« L’an passé, à Dreux, nous avons vu des animaux se faire trancher la gorge directement sur un restrainer en l’absence du piège de contention réglementaire. Les animaux étaient suspendus immédiatement après avoir été égorgés, sans attendre la fin de la saignée et la perte de connaissance. Je garde particulièrement en mémoire la souffrance d’un mouton qui, dans un dernier effort, a relevé la tête pendant une dizaine de secondes avant de mourir dans son sang. C’est indigne, profondément cruel et cela ne doit en aucun cas se produire, en novembre prochain, au parc de la Courneuve. »

L’étourdissement des animaux
doit être rendu obligatoire !


Le Conseil Général s’impliquant désormais dans l’organisation du sacrifice de l’Aïd-el-Kebir en Seine-Saint-Denis, sa responsabilité est donc engagée. C’est pourquoi, la Fondation Brigitte Bardot demande à M. Claude Bartolone de veiller aux conditions d’abattage qui doivent être les moins cruelles, les moins douloureuses pour les animaux.

Afin de limiter la souffrance inutile des milliers de bêtes qui seront égorgées au parc de la Courneuve, elle sollicite son intervention pour veiller à ce que les moutons soient étourdis comme le prévoit le cahier des charges de la Mosquée d’Evry-Courcouronnes : « Le calme, des sujets à égorger, provoqué par l’électronarcose est toléré, du moment que ce procédé ne provoque pas la mort. »

Cette position rejoint celle du Dr Dalil Boubakeur, Recteur de l’Institut musulman de la Grande Mosquée de Paris, et de nombreuses autres personnalités musulmanes qui affirment, elles aussi preuves à l’appui, que l’Islam n’est pas hostile à l’étourdissement dès lors que ce dernier est réversible. Dans son rapport « sur le degré de réversibilité de l’étourdissement des animaux d’abattoir tel qu’il est pratiqué en France », l’Académie vétérinaire de France a démontré que :
« l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible s’il est correctement appliqué ».

Il est donc impératif de veiller à l’insensibilisation des animaux au moment de leur mise à mort et il revient au Président du Conseil Général d’en faire une condition à la mise à disposition gracieuse du terrain départemental… C’est du moins la demande qui vient d’être présentée par la Fondation Brigitte Bardot.

 

Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40262

 

 

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