La Fondation Brigitte Bardot appelle les autorités à agir contre le trafic de chiens dans les rues de Paris.
Des chiens sont vendus à la sauvette ? Volez-les !
Brigitte Bardot a écrit à Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, après que sa Fondation ait déjà sollicité maintes fois les autorités au sujet de l’exploitation d’animaux utilisés dans les
rues de la capitale.
C’est malheureusement sous couvert de mendicité que sont souvent revendus en toute illégalité ces animaux sur la voie publique. Ces chiens proviennent la plupart du temps d’Europe centrale et
leur traitement ainsi que leur condition sanitaire sont douteux.
En effet, les pays desquels ils arrivent ne sont pas exempts de maladies comme la rage et il est fréquent que la vaccination de ces animaux ne soit pas à jour.
Aussi, c’est dans ces conditions que la Fondation Brigitte Bardot a récupéré des dizaines d’animaux, dont des femelles avec des petits récupérées sur le trottoir.
« Ce trafic qui s’opère sous nos yeux est une honte, une exploitation sans fin car les chiens saisis par ma Fondation sont immédiatement remplacés par d’autres en provenance de Roumanie avec des
papiers de complaisance. Le Préfet de Police le sait, les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture également, mais tout le monde s’en fout.» B. Bardot
Le boulevard Haussmann est significatif de ce trafic dénoncé par de nombreuses associations et particuliers qui ont déjà interpellé plusieurs fois les forces de l’ordre qui refusent souvent
d’agir. C’est ainsi qu’un collaborateur de la Fondation sollicitant l’intervention de la police pour un flagrant délit de vente illégale d’animaux sur la voie publique, s’est vu non seulement
essuyer un refus de la part de la police mais il lui a également été conseillé de saisir les animaux de son propre chef !
En outre deux questions posées à l’Assemblée Nationale cet hiver ont donné lieu à des réponses hors-sujet faisant l’amalgame entre un trafic organisé d’animaux utilisés à des fins de mendicité et
souvent revendus, et les animaux accompagnant les personnes sans domicile fixe.
La situation est urgente et demande une action immédiate pour contrôler les animaux utilisés pour la mendicité afin de vérifier qu’ils répondent aux exigences sanitaires d’une part, et que
d’autre part ils soient retirés lorsqu’il est établi qu’ils sont maltraités.
Source : http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40258