Les coups de foudre de Brigitte Bardot...
Elle est Saint-Tropez. Sa beauté, sa liberté de ton, de moeurs, son corps dansant sur une table hypnotisant Jean-Louis Trintignant dans " Et Dieu créa la femme " font s'étrangler les bourgeois des années 60. BB aime les hommes et ne s'en cache pas. Un soir de 1966, Bardot dîne dans un joli resto avec son beau fiancé Bob Zaguri, à quelques tables se trouve Gunter Sachs, l'over-séducteur, le playboy absolu, fils d'une von Opel (famille qui possède l'une villas les plus prestigieuses et les plus chères de la presqu'île). Vavava ! Le courant passe à la vitesse de l'éclair entre les deux icônes. L'un suivant la Rolls-Royce de l'autre, même modèle, même couleur (quel signe !), ils descendent passer le reste de la nuit au Papagayo, LA boîte à la mode. Le lendemain, douze douzaines de roses (" pas des pétales, comme il a été souvent dit, mais des roses entières sublimes ", précise Henry-Jean Servat, le journaliste ami de Brigitte) volent au-dessus de La Madrague. Gunter a de gentilles attentions pour faire sa cour : petits tours en hors-bord, orchestre sur un canot Riva pour que BB puisse danser sur la mer. Au bout de quinze jours, la demande en mariage, très simple : il arrive en hélicoptère chez sa chérie, balance ses deux valises recouvertes de protection étanche à la mer et saute à l'eau en smoking. Classe. BB adore danser, tout le temps, partout. Lorsqu'elle rencontre les Gypsy Kings (photo) au Club 55, le groupe de guitaristes qui chante " Djobi Djoba ", elle les embarque à sa suite. Les GK, grâce à elle, deviennent célèbres, on les veut dans toutes les soirées : OK, disent-ils, on viendra avec notre danseuse. Les invités sont ravis, ce groupe est formidable, et leur danseuse, vraiment belle et sexy, elle ressemble à Bardot, c'est fou, mais... ce serait elle ? Eh oui, BB dansait incognito et s'amusait comme une folle