Voyage dans le temps avec Lancel et Brigitte Bardot...
Son nom : le Brigitte Bardot ; sa ligne : l’éternel féminin.
Flash back dans les sixties. Pour Lancel, l’inénarrable Brigitte Bardot, incarnation de la féminité devant l’éternel, a prêté de son expérience indéniable en matière de mode pour lancer un sac à son effigie : le «B.B Bag». Plus qu’un objet créé par l’icône, ce sac EST Brigitte Bardot. Le B.B Bag s'adresse à «chaque femme qui veut avoir un peu de Bardot en elle», annonce carrément la maison Lancel. Il est «à l’image des goûts, de la vie et de la silhouette» de la beauté fatale, qui s’est largement investie, à force de croquis et d’annotations, dans la conception de ce produit déjà phare.
Et le résultat est là. Tout en ce sac rappelle l’actrice. Les pompons très larges sont à l’image de ses longs cheveux blonds ; la poignée torsadée représente son bandeau, dont elle a fait un incontournable dans les années 60 ; sans parler de la forme de la poche extérieure, qui se rêve en décolleté plongeant de ceux qu’arborait B.B.... Chaque poche intérieure porte le nom d’un lieu cher à la belle (place des Lys, Madrague…), sans oublier la marguerite, qui a toujours accompagné la signature de la star, et qui finit ici la doublure vichy du Bag.
B.B. créa la mode : le bandeau, la mini jupe, les pieds nus, le vichy qu’elle improvisa robe en le voyant sur les rideaux d’un restaurant tropézien. Son sac est sur cette lignée ; moins révolutionnaire, peut-être, mais simple, pratique, jeune, sensuel presque malgré lui. Le toucher est souple, la bordure surpiquée, les finitions parfaites. Ceinturé d’une boucle en métal, sa touche finale réside bien sûr dans ces initiales : B.B.
Un sac écolo
Outre cet aspect esthétique, il serait incomplet de parler de ce sac sans évoquer son aspect «éco-design». La grande défenseure des animaux ne pouvait en effet concevoir cet accessoire sans penser à sa conception, dans le respect de la faune et la flore. Le «Bardot» est fabriqué sans peaux, ni procédé chimique de coloration ou de tannage. Ses matières sont 100% bio ! Il se décline en bleu, rose, abricot, gris, ivoire ou moka.
Pour la sortie de ce sac événement, la maison de luxe a mis le paquet. Une campagne toute de suspense, de révélations à demi-mots, attisant la magie… Des indices et une charade ont maintenu ses clientes en haleine depuis début mai. Un cercle restreint de journalistes ont eu le privilège de voir le sac, de le scruter, de le toucher, mais avec interdiction formelle de le photographier durant l’embargo. Il a finalement été dévoilé lundi au Salon France Amérique, à Paris, en présence de nombreuses stars, dont Tonya Kinzinger, Axelle Laffont, et bien sûr Béatrice Rosen, qui a été choisie pour incarner le produit.
Un défi de taille pour l'actrice franco-américaine révélée au grand public dans le film «2012», qui a déjà posé pour la campagne du sac «Premier flirt», pour lequel Lancel avait collaboré avec Isabelle Adjani. Marc Lelandais, président de la marque, a expliqué avoir choisi l’actrice car «elle incarne à la perfection les valeurs de notre Maison autour de l'Irrévérence parisienne et de la French Légèreté après Mistinguett, Arletty, Josephine Baker, Carla Bruni, Laure Manaudou et bien sûr Isabelle Adjani». De son côté, la jeune femme prend son rôle au sérieux en essayant de ne pas en faire de trop : «J'essaie de ne pas l'imiter, ni d'égaler cette femme qui est une légende. Je dois m'amuser, être naturelle et spontanée comme sur un plateau de cinéma.»