Pau : un chasseur de 86 ans jugé pour avoir tué le chien d'un promeneur
Le 26 septembre 2016 à Sendets, Henri a tué "Black", le chien de Jean Louis, de deux coups de fusil de chasse. Parce que le bull terrier s'en prenais à "Echo" son chien. Son avocat a plaidé la relaxe. Le tribunal rendra son jugement mardi prochain
Sendets, France
Un chasseur de 86 ans a été jugé ce mardi à Pau pour avoir tué le chien d'un promeneur. Les faits remontent au 26 septembre 2016. Cela se passe sur un chemin communal à Sendets. Henri, le vieil homme, a abattu le chien de Jean Louis, pour protéger son propre chien. Au palais de justice de Pau, les débats ont été plutôt favorables au vieux chasseur.
"Je lui ai mis deux pets"
D'abord parce que Black a fondu sur Echo, le chien du vieil homme, et l'a mordu. Henri a tenté de séparer les deux chiens. Black l'a mordu au pouce. Alors Henri a tiré. "Je lui ai mis deux pets" a t il expliqué à l'audience. Il parle comme un homme de son âge. "Pourquoi deux?" lui a demandé la présidente ; la magistrate ne semble pas attendrie par le vieil homme. "Pour ne pas qu'il souffre".
Le propriétaire de Black, a reconnu que son chien était agressif avec les autres chiens. Que "quand il mord, il ne lache pas". C'est un bull terrier. Mais Jean-Louis est encore furieux. Il est persuadé qu'Henri aurait pu éviter de tirer. Et puis il affirme qu'il a aussi été menacé après par le vieil homme : "le canon encore chaud sous la gorge". Cela, Henri le nie. Et comme rien ne le prouve et que c'est la parole de l'un contre la parole de l'autre, la relaxe est propable.
La fondation Brigitte Bardot dans la danse
Dans le dossier, il y a aussi deux associations de défense des animaux : la fondation Brigitte Bardot et One voice. Les associations demandent respectivement 1000 et 800 euros de dommages et interêts pour préjudice moral. L'avocat du vieux chasseur a eu des mots très durs dans sa plaidoirie pour les deux associations. Maitre Jean Michel Pardo ose même le lapsus volontaire en citant "Brigitte Fardeau" : "donner de l'argent à ces associations, c'est comme donner du vin à un alcoolique".
Dans la salle d'audience, Daniel Raposo le représentant dans les Pyrénées-Atlantiques de la fondation Brigitte Bardot a entendu les mots de l'avocat du vieux chasseur. Pour lui, la démarche de son association n'est pas lucrative et s'inscrit dans la politique de la fondation.
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