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Bardot : «Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne»

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot vient défendre la cause animale en amont de l'Aïd el-Kebir, à la mosquée de Paris, février 2004

Brigitte Bardot vient défendre la cause animale en amont de l'Aïd el-Kebir, à la mosquée de Paris, février 2004

rigitte Bardot, qui publie un nouvel ouvrage aux éditions de l'Archipel, a dressé un portrait au vitriol de la France, des «islamistes», de l'UE et du cinéma français. A 83 ans, l'ancienne actrice semble amère, mais pas silencieuse...

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire Valeurs actuelles et publiée le 15 mars, l'ancienne comédienne reconvertie en militante des droits des animaux, Brigitte Bardot, a défendu la sortie de son nouveau livre de citations et d'aphorismes, intitulé Répliques et piques, récemment publié aux Editions de l'Archipel.

L'ancienne égérie de Jean-Luc Godard a saisi cette occasion pour livrer une opinion tranchante sur l'état de son pays au regard de l'Histoire. Elle a par ailleurs abordé des sujets allant du cinéma à l'Union européenne.

Il y a de quoi se les prendre et se les mordre !

Brigitte Bardot a ainsi déclaré : «J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime. Comme disait mon grand-père, il y a de quoi se les prendre et se les mordre !»

La passionara des bébés phoques n'a pas non plus mâché ses mots sur les islamistes : «Je ne peux plus les voir, les islamistes. Que pratiquement partout en France on voie des burqas, c’est inadmissible. Qu’ils se conduisent comme ils veulent dans leur pays d’origine, mais qu’ils ne nous imposent pas des coutumes, des pratiques, des discriminations d’un autre âge : la France, ce n’est pas ça.»

Bruxelles nous casse les burnes.

Ce à quoi, elle a ajouté : «Je ne me suis pas battue contre l’Algérie française pour accepter une France algérienne. Je ne touche pas à la culture, à l’identité et aux coutumes des autres. Qu’on ne touche pas aux miennes.»

Sur l'Union européenne, BB n'est pas plus amène : «Il faut en sortir. Bruxelles nous casse les burnes.»

Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins

Et si on attendait un déclaration gentillette sur le cinéma français de la part de celle qui l'a quitté en 1973, il faudra attendre encore un peu : «Il n’y a plus que des barbus et des actrices aux cheveux gras, qui se font violer dans les coins et qui trouvent des excuses à leurs agresseurs. Il n’y a qu’à regarder la Cérémonie des César où de gentils zombies remercient papa-maman, leur concierge et leur chauffeur de taxi, tout en lançant l’incontournable appel à la fraternité humaine et à l’antiracisme.» C'est dit !

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Secours aux animaux : bonnes nouvelles pour les bénévoles...

Publié le par Ricard Bruno

Une bonne nouvelle pour l'association pour le secours aux animaux (ASA) qui s'occupe des chiens abandonnés et maltraités et qui assure l'obligation de fourrière pour une vingtaine de communes et d'intercommunailtés. Toutes se sont mises d'accord pour faire une étude de financement des travaux de réfection du refuge. Le vice-président, Jean-Marc Hortala, a rappelé lors de l'assemblée générale que les travaux ne pourront se faire sans la signature d'une convention avec l'ASA.

Mise aux normes

Devant l'urgence de la mise aux normes, les responsables de l'association ont sollicité la fondation 30 millions d'amis (partenaire de l'ASA), pour le dallage de la partie fourrière et pension, et la fondation Brigitte Bardot pour la réhabilitation des box pensions.

«Les bénévoles de l'association ont participé aux travaux, le carrelage des box fourrières, la peinture du grillage des box, la mise aux normes de l'électricité» indique la présidente Sandrine

La cagnotte «bonnespattes» a permis la construction d ‘un bâtiment pour stoker les couvertures.

Il reste à réaliser la réfection du bâtiment principal et sa toiture.

Fourrière

Jean-Marc Hortala a soulevé deux problèmes : à la fourrière, en dehors des heures d'ouvertures du chenil, il est difficile aux responsables de l'association de récupérer des chiens errants. L'autre problème concerne l'engagement de certains vétérinaires qui n'assument pas les urgences.

Le bilan

En 2017, 72 chiens ont été adoptés, un chiffre stable depuis 3 ans, 87 sont passés en fourrière dont 39 ont été récupérés par leur maitre et 22 abandonnés volontairement.

L'association ne pratique pas l'euthanise de convenance mais elle a perdu 3 chiens pour des raisons de santé. Le nombre d'adhérents s'élève à 205.

Les tarifs

Adoption : 140 €, abandon : 250 €, reprise fourrière : 80€, pension : petit chien (11 €). grand chien (13 €), cotisation annuelle : 15 €.

Le chenil ( ZI de la Rougarié, rue de l'Artisanat à Aussillon) est ouvert le lundi de 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 16 h30, du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h.

Tél : 05 63 98 25 68 (laissez un message). Mail : hortala.jeanmarc@orange.fr

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La photo de l'instant où Bardot a dit adieu au cinéma...

Publié le par Ricard Bruno

Ancien photographe de «La Dépêche», Jacques Esparbié a retrouvé un cliché de Brigitte Bardot de 1973. L'actrice lui a écrit pour lui dire la valeur de cette image : c'est sur ce tournage qu'elle a décidé d'arrêter le cinéma et de se consacrer aux animaux.

Ancien photographe de «La Dépêche», Jacques Esparbié a retrouvé un cliché de Brigitte Bardot de 1973. L'actrice lui a écrit pour lui dire la valeur de cette image : c'est sur ce tournage qu'elle a décidé d'arrêter le cinéma et de se consacrer aux animaux.

C'est le tournant de ma vie. Vous étiez là au bon moment» : dans une lettre adressée à Jacques Esparbié, fin février, Brigitte Bardot remercie, en ces termes, ce dernier pour une photo qu'il lui a fait parvenir une semaine auparavant. Des photos marquent l'histoire. Celle que fit le photojournaliste de «La Dépêche du Midi» en 1973 au château de Fénelon à Sainte-Mondane, près de Sarlat, mérite une place au Panthéon du 7e Art.

On y voit Brigitte Bardot avec une petite chèvre serrée contre son torse et, à l'arrière-plan, une vieille dame en noir. C'est lors du tournage de ce qui fut son dernier film : «L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise», de Nina Campanez, que la photo de Bardot a été prise. Mitraillée des milliers de fois dans les années 60- 70, sa délicieuse moue et sa taille de guêpe faisaient régulièrement la Une des magazines en papier glacé. Mais le magnifique cliché publié à l'époque dans nos colonnes est aussi et d'abord informatif : c'est l'instant où BB bascule et dit adieu au cinéma. Pour la parution de son livre, en janvier dernier, elle évoque chez nos confrères du «Monde» sa rencontre improbable avec une figurante et sa chèvre : «La dame me dit un jour : «J'espère que le film sera terminé dimanche. C'est la communion de mon petit-fils, on fera un grand méchoui avec la chèvre.»

La chèvre de Madame Bardot

Jacques Esparbié était à ses côtés. Il immortalise la scène. «Brigitte était bouleversée. Elle s'est jetée sur la bête, j'ai fait mon boulot, j'ai photographié.» Ayant pris connaissance de l'article du «Monde», il s'est replongé dans ses archives : «J'ai retrouvé le cliché et je le lui ai envoyé».

Quelques jours plus tard, fin février, la célèbre actrice lui témoigne sa gratitude. Pour la petite histoire, la chèvre dormira dans la chambre d'un luxueux hôtel, «dans mon lit avec ma petite chienne», raconte-t-elle. Caprice de star trop gâtée ? La suite prouvera que non. Dès novembre 1973, elle met sa fortune et sa notoriété au service de la cause animale.

Porte-parole de la SPA, elle vole au secours des bébés phoques, crée sa fondation, sensibilise le grand public aux méthodes d'abattage des animaux. Plus jamais, celle qui est devenue à 83 ans une des mémés les plus emblématiques de la Côte d'Azur ne reviendra devant les caméras.

Pas peu fier, Jacques Esparbié relit encore une fois la lettre de BB : «Cette photo est formidable. La sorcière mangeuse de chèvres et la fée des animaux qui sauve «Colinette». Joli nom pour l'animal : elle coulera des jours heureux cajolée par le sex-symbol, icône du cinéma français…» Il y a des jours où l'on a (presque) envie de devenir chèvre.


Le jour où le cours de la chèvre a flambé

Sur la Une de notre journal du samedi 16 juin 1973, Etienne Chaumeton et Pierre Coulaud, les deux reporters de «La Dépêche», écriront, non sans humour : «Depuis lors, les cours ont légèrement augmenté en Dordogne.»

«L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise», disons-le tout net, n'est pas un bon film. Mais l'œuvre restera dans les dictionnaires de cinéma, puisque c'est sur les plateaux du film de Nina Companez que BB prit la décision définitive de mettre un point final à sa carrière cinématographique. A 39 ans, l'héroïne de «Et Dieu… créa la femme» était aussi célèbre que le général de Gaulle à l'échelle internationale. Et pour sauver une chèvre qui devait être servie lors d'un méchoui, elle a tiré sa révérence. C'est elle qui vient de le révéler. La chèvre de Madame Bardot devrait désormais faire de l'ombre à celle de Monsieur Seguin.

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Treize propriétaires de chevaux condamnées pour des maltraitances...

Publié le par Ricard Bruno

Le tribunal de police d'Auxerre a condamné à des peines d'amendes les propriétaires pour des infractions de délaissement d'animaux dans le sud de l'Yonne Six associations de protection des animaux étaient partie civile

Tribunal de police d'Auxerre...

Tribunal de police d'Auxerre...

Le tribunal de police d'Auxerre a rendu son délibéré au sujet de l'affaire de maltraitance de chevaux dans le Vézelien et l'Avallonnais. Six associations de protection des animaux se sont portées partie civile pour dénoncer le mauvais état dans lequel se trouvent les équidés depuis des mois. Cent-vingt chevaux parqués dans des près trop petits et sans soins.

L'affaire a été examinée le 16 février dernier et le tribunal a  rendu son délibéré ce vendredi. Les treize propriétaires écopent d'amendes pour un montant total d'environ 1400 euros chacun.

Une satisfaction pour Bernard Revest l'avocat de l'association de protection des animaux "respectons". « Le tribunal, sur les poursuites du parquet, a décidé pour l’essentiel, de condamner les propriétaires de ces chevaux pour des infractions qui sont en réalité des infractions de délaissement.  Les propriétaires ont été uniquement relaxés pour deux infractions dont la privation de nourriture. Je pense que cette décision est une décision juste. La difficulté dans ce genre d’affaire c’est que l’on ne sait pas comment faire avec ces animaux captifs parce que si nous les retirons il faut bien trouver une destination et peu d’associations sont capables de les accueillir »

Seule, une prévenue, Lydie Garette  était présente à l’audience. Si elle ne comprend pas très bien la décision du tribunal elle est soulagée d’être relaxée  sur les faits de privation de nourriture. «On est pas condamné pour le manque de nourriture et ça c’est l’essentiel » .

Elle ne sait pas encore si elle va faire appel de cette décision

Le tribunal a également ordonné le placement de trente chevaux parmi les plus faibles, essentiellement des poulains, des juments prêtes à mettre bas ou les animaux les plus faibles et maigres. Une procédure de plus en plus difficile à mettre en œuvre car les associations sont saturées de demande. La fondation Brigitte Bardot, partie civile dans cette affaire est mandatée avec l’association 30 millions d’amis pour accueilli les chevaux saisis. Mais selon Aline Maatouk de la fondation BB, il est de plus en plus difficile de trouver des places pour ces animaux. «A ce jour nous avons plus de 700 équidés à charge. Nous travaillons avec des sites privilégiés, qui accueillent uniquement des chevaux de la fondation mais nos sites sont saturés et nous sommes  sans cesse à la recherche de nouveaux partenaires donc effectivement cela devient de plus en plus difficile. L’année dernière, nous avons accueilli une centaine de nouveaux chevaux. Cette année, nous sommes déjà à cinquante donc la problématique s’accentue chaque année.

Noter que dans l'Yonne, il n'existe qu'un refuge pour chevaux, celui de Saint-André-en-terre-plaine, lui aussi saturé avec 125 pensionnaires en ce moment.'

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La maison de couture Versace renonce à la fourrure !

Publié le par Ricard Bruno

                                                 MAGNIFIQUE NOUVELLE !

La maison de couture Versace renonce à la fourrure

 

La maison de couture Versace renonce à la fourrure !

La célèbre maison de haute couture avait été vivement critiquée par les associations de défense des animaux.

Donatella Versace a annoncé que sa maison de couture n’utilisera plus de fourrure animale dans ses produits, selon un entretien accordé au magazine britannique The Economist’s 1843 publié mercredi.

 

« La fourrure ? Je n’en veux pas », affirme Donatella Versace. « Je ne veux pas tuer des animaux pour faire de la mode ». « Cela ne me semble pas bien », a ajouté la soeur du fondateur de la maison de couture milanaise. Le siège de Versace à Milan, en Italie, n’a pas pu être joint dans l’immédiat.

 
 

 

Le magazine 1843 souligne qu’il s’agit d’une « volte-face » de la maison de haute couture : son site appelait encore mercredi ses clients à acheter « des manteaux ornés de fourrures qui font tourner les têtes ».

Déception de la Fédération de la fourrure

 

Versace avait dans le passé refusé de rejoindre d’autres marques comme Armani, Calvin Klein, Hugo Boss, Ralph Lauren ou encore Gucci qui ont déjà banni l’utilisation de la fourrure.

 

La maison de couture avait été vivement critiquée par les associations de défense des animaux pour son utilisation de fourrures animales, comme le vison ou le chien viverrin, selon la Humane Society International (HSI) qui fait campagne pour la fin complète du commerce de la fourrure.

 

« Versace est une marque de grande influence qui symbolise les excès du glamour, et sa décision d’arrêter l’utilisation de la fourrure montre que la mode compassion n’a jamais été aussi tendance », a estimé Claire Bass, directrice de HSI en Grande-Bretagne.

 

La Fédération internationale de la fourrure s’est, elle, dite « déçue ». Selon elle, « la majorité des grands couturiers vont continuer à travailler la fourrure car ils savent que c’est un produit naturel qui est produit de manière responsable ».

 

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Brigitte Bardot interpelle le président de la FIFA dénonçant "une véritable tuerie de masse des chiens et chats errants" en Russie

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot Photo DR

Brigitte Bardot Photo DR

A quelques semaines de la 21e coupe du monde de football qui se déroulera en Russie, BB a décidé d'interpeller le président de la FIFA dans une lettre.

Selon ses mots "de nombreuses villes russes procèdent actuellement à une véritable tuerie de masse des chiens et chats errants".

Après avoir interpellé Vladimir Poutine dans une lettre pour que ces "massacres" cessent, Brigitte Bardot a décidé de s'adresser également à Gianni Infantino a qui il appartient "d’agir pour ne pas y associer la FIFA."

"On ne peut pas accepter la mise à mort de milliers d’êtres sensibles pour permettre à quelques-uns de taper dans un ballon, cela n’a pas de sens. L’esprit du sport devrait être de défendre certaines valeurs. Hélas, trop souvent les événements d’importance, comme la coupe du monde de football ou les Jeux Olympiques, s’organisent sur le sang des animaux", déplore la star tropézienne.

En publiant cette lettre ouverte, BB souhaite appeler les autorités russes à cesser "la capture de chiens et chats errants" pour que cette coupe du monde ne soit pas "endeuillée par la mort de milliers d’innocents".

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Un œuvre vidéo de poulets vivants en train de "brûler" fait polémique à Lyon

Publié le par Ricard Bruno

Mais comment peut on laisser faire ce telles horreurs, ce n'est pas possible...

Qui donne le droit d'exposer ça !  C'est une HONTE !

La protection animale en France est la risée du MONDE !

On n'a qu'à prendre ce pseudo artiste, et lui faire de même, on le fout à poil et on le brûle !

Bruno Ricard

 

 

Un œuvre vidéo de poulets vivants en train de "brûler" fait polémique à Lyon

L’art contemporain est souvent destiné à choquer le spectateur. C’est probablement ce qu’a voulu faire l’artiste Adel Abdessemed au musée d’art contemporain de Lyon (MAC Lyon) que les défenseurs de la cause animale ont épinglé. Sur une des œuvres vidéo de l’artiste franco-algérien, filmé par un visiteur du musée choqué, on y voit des poulets - vivants - suspendus par les pattes contre un mur en train de "brûler".

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Philippe Gindraux, L'Express du 11 mars 1968: Far West en Andalousie...

Publié le par Ricard Bruno

Philippe Gindraux, L'Express du 11 mars 1968: Far West en Andalousie...

Ce reportage de L'Express rappelle que les westerns spaghetti étaient en fait des westerns... paella. Et que l'amour des animaux de BB ne date pas d'hier.

La Rolls blanche, chauffeur noir au volant. double une diligence poussiéreuse au pied des collines pelées. Elle mène Mme Brigitte Bardot vers un canyon brûlé de soleil où l'attendent son metteur en scène, Edward Dmytryk, et toute l'équipe de Shalako [...]  

C'est ainsi depuis des mois dans le désert d'Almeria, en Andalousie. Naguère, cette cité côtière de 90 000 habitants vivait médiocrement de ses agrumes. Elle n'était même pas une station touristique à la mode. Aujourd'hui, les cinéastes européens croient y voir une nouvelle Californie.  

Le mouvement a été donné en 1957, quand André Cayatte découvrit, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville, sur la route de Murcie, un superbe désert qu'il utilisa pour son film Oeil pour oeil. En 1961, ce fut Denys de La Patellière (Un taxi pour Tobrouk). Puis, l'année suivante, David Lean (Lawrence d'Arabie). Ensuite vinrent les Italiens (Pour une poignée de dollars). Aujourd'hui, c'est la ruée, et les autres villes andalouses lorgnent d'un oeil envieux leur soeur qui s'enrichit par la vertu du VIIe Art.  

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A prix d'or. Ce qui faisait la pauvreté d'Almeria est aujourd'hui la source de sa fortune: des industriels ont acheté aux paysans, pour une bouchée de pain, des terrains pelés et stériles qu'ils louent à prix d'or aux cinéastes. Les cinq hôtels de la ville fonctionnent à plein rendement et voient, de surcroît, arriver de Grenade ou de Madrid une clientèle espagnole désireuse de côtoyer les vedettes. 

Les éleveurs de chevaux arabes et pur-sang ont développé leurs élevages pour fournir des montures à tous ces cow-boys et Indiens, et l'un d'eux, propriétaire de cinq cents bêtes, est d'ores et déjà multimillionnaire. Les menuisiers ont abandonné la construction des bateaux de pêche pour édifier, avec charpentiers et maçons du cru, des villages entiers du Far West: saloon, general store, sheriff office, barber shop, county bank, etc. 

Les dames d'Almeria ont du mal à se faire coiffer, car les jeunes coiffeuses ont déserté leurs salons et travaillent "pour ceux du cinéma". Les chauffeurs de taxi, radieux, font quotidiennement plusieurs courses de 20 à 60 km pour emmener acteurs et techniciens sur les différents lieux de tournage. Certains restaurateurs ont été chargés d'organiser sur place, en plein "désert", des cantines pour les équipes de tournage.  

Tout peut servir, à Almeria: les Gitans maigres et farouches font de très bons Indiens à la journée. Quant aux selles, qui sont louées 120 pesetas par jour (8 Francs), elles proviennent de vieux stocks américains abandonnés à Naples à la fin de la dernière guerre mondiale.  

[...] L'autorité réelle, il semble bien que ce soit B.B. qui la détienne: n'a-t- elle pas réussi à imposer sa volonté à Edward Dmytryk?  

"Vous vous rendez compte? Il voulait anesthésier un puma avec un fusil spécial! Ça ne me plaît déjà pas trop de jouer les chasseresses sanguinaires, mais s'il faut faire souffrir des bêtes pour de bon, je ne marche plus.  

- L'anesthésie, c'est inoffensif.  

- Ça vous dirait, que je vous tire une cartouche paralysante dans la fesse?"  

En tout cas, Dmytryk a cédé. Il n'y aura pas de gros plan du puma inerte.  

Déchets. C'est elle aussi qui a demandé au cuisinier de la production de lui garder tous les déchets de viande. Le soir, sur le chemin du retour, elle fait arrêter sa Rolls et distribue cette pitance aux dizaines de chiens errants qui peuplent les lieux de tournage. C'est d'ailleurs comme cela qu'elle a connu Hippy, un mini-chien andalou à poil ras qui, malin, sauta dans la voiture sans y être invité. "Adopté!" s'écria Brigitte. Ils ne se quittent plus.  

Maintenant, sous un soleil éclatant, au milieu des collines or et mauve du "désert" d'Aimeria, elle se tient assise à l'écart de l'équipe anglo­-saxonne. Très droite dans sa longue robe de coton noir, elle observe Brahim, son chauffeur, qui, dans un uniforme beige coupé sur mesure chez Mic-Mac (la boutique tropézienne de Gunther Sachs), joue au football avec des machi­nistes.  

"Pourquoi un chauffeur noir?  

- Parce qu'il va bien avec ma Rolls blanche." 

Et, dans ce faux Far West où elle s'ennuie, elle nous livre quelques aphorismes bardoliens :  

"Vous cherchez des compagnons qui vous fassent rire?  

- Si c'était ça, je louerais un clown chez Pinder.  

- Pensez-vous au jour où l'on dira: 'Bardot. c'est fini'?  

- On le dira demain, si mon avion tombe. Alors... 

- Avez-vous beaucoup d'amis? 

- De moins en moins. J'étais candide, je suis devenue méfiante.  

- Vous n'êtes pas toujours très coopérative avec les journalistes?  

- Nous sommes quittes depuis longtemps. Ce qu'ils m'ont donné à mes débuts, je le leur ai rendu avec intérêt.  

- L'amitié masculine?  

- Pas possible. Les autres transforment tout de suite ça en romance.  

- L'amitié féminine?  

- Ah, j'aime avoir des amies très belles. Je ne comprends pas ces femmes qui s'affichent avec des laiderons pour leur servir de faire valoir.  

- A ces amies, confiez-vous vos peines?  

- A personne. Pas même à mon mari."  

Tracasseries. Quand vient le soir, on peut assister à un curieux spectacle au pied des collines rocheuses que le couchant fait rougeoyer: des gardes civils, coiffés du bicorne en cuir bouilli, désarment gravement les cow-boys barbus de Robert Hossein et les chasseurs de fauves de Dmytryk. Colts, winchesters, fusils sont bouclés pour la nuit au poste de police. Fiévreux, éreinté, les joues mangées de barbe, Robert Hossein supporte avec agacement ces tracasseries policières [...]  

LIRE AUSSI CETTE SEMAINE-LA >> Les Montand à la mi-temps 

Le bistrot du port. Le soir, à l'hôtel Aguadulce, les équipes fraternisent. B.B. et M.M. président la table française et reçoivent leurs invités du "Marché commun", Stephen Boyd, Giuliano Gemma. Dans un coin, des cow-boys patibulaires jouent à la belote. On voit passer, accompagné de Michael Caine, Harry Saltzman, producteur des James Bond, producteur de Shalako, producteur enfin d' Ecrit sur le sable, film de guerre dont les extérieurs seront tournés... à Almeria.  

Les couche-tard peuvent encore faire un saut chez Pierre Hatet et Philippe Baronnet, deux comédiens du film de Hossein qui ont ouvert un petit club dans l'arrière-salle d'un bistrot du port. Pour l'ambiance, B.B. et M.M. ont prêté leurs propres disques. Almeria n'est pas encore Hollywood. Mais ça vient.  

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10.000 tracts contre le poulailler à Paris...

Publié le par Ricard Bruno

Entre 8.000 et 10.000 tracts ont été distribués la semaine dernière à Paris.

Entre 8.000 et 10.000 tracts ont été distribués la semaine dernière à Paris.

La semaine dernière, les bénévoles de la Fondation Brigitte Bardot étaient à la sortie du métro et aux entrées du parc des expositions de la Porte de Versailles pour distribuer des milliers de tracts, dénonçant les conditions de vie des animaux dans les élevages. « Bienvenue au salon de l’agri qui tue », indique le document remis à des milliers de Parisiens, qui fustige notamment le projet de poulailler géant envisagé à Missé, près de Thouars. De 100.000 volailles, l’exploitation devait passer à 350.000, et le tribunal administratif a annulé le projet l’été dernier. Victoire donc des opposants, et satisfaction de la Fondation Brigitte Bardot. « C’est une très bonne nouvelle et cela montre que la mobilisation locale permet d’avoir des résultats, explique Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot. Il y a de plus en plus de projets d’élevages intensifs, et si on n’est pas présents pour protester contre ce type d’élevage, alors cela continuera à s’étendre. Cela continuera aussi à mettre en difficulté les petits éleveurs qui essaient d’intégrer le bien-être animal en leur proposant des parcours extérieurs. » Pour la Fondation Brigitte Bardot, le Salon de l’Agriculture est une « grande hypocrisie », pour qui « l’univers bucolique » est « trompeur », et loin de « l’univers carcéral et des maltraitances infligées aux millions d’animaux élevés pour la consommation. Que ces animaux soient exposés pour rendre une relation sympathique de l’homme avec l’animal, c’est très bien, mais ce n’est pas du tout représentatif de l’élevage sur le territoire ». A Missé, le projet est en attente, suite à son annulation par le tribunal administratif de Poitiers, qui a estimé que l’étude d’impact comportait des insuffisances.

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