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Angleterre : l'importation des trophées de chasse désormais interdite

Publié le par Ricard Bruno

Angleterre : l'importation des trophées de chasse désormais interdite

Les députés britanniques ont adopté vendredi l'interdiction de l'importation des trophées de chasse, un texte salué par certains défenseurs de l'environnement mais qui pour d'autres risque d'avoir des effets contre-productifs.

"Oserais-je dire que Cecil, le lion, n'est pas mort en vain", a déclaré à la Chambre des Communes la voix étranglée par l'émotion, la secrétaire d'Etat à l'Environnement Trudy Harrison. Annoncé en décembre 2021, ce projet de loi avait émergé avec la mort du fauve, tué en 2015 par un dentiste américain dans une réserve du Zimbabwe, qui avait suscité l'indignation dans le monde entier.

Avant d'entrer en vigueur, le projet de loi britannique doit encore être examiné par la chambre haute du Parlement, celle des Lords. La chasse aux trophées, qui consiste pour de riches amateurs à payer jusqu'à plusieurs milliers de dollars pour tuer lions ou éléphants et repartir avec la tête de l'animal, sa peau ou encore des griffes ou des cornes, est controversée.

LES ANIMAUX SAUVAGES EN AFRIQUE A CHUTÉ DE 66%

Certains défenseurs de la nature crient à la cruauté envers les animaux tandis que d'autres affirment que les revenus générés par ce sport de luxe financent la sauvegarde des espèces. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), le nombre d'animaux vivant à l'état sauvage en Afrique a chuté de 66% depuis 1970. Mais la chasse aux trophées, lorsqu'elle est bien gérée, s'est révélée un "outil de préservation efficace", estime l'organisation.

Dans une lettre adressée au début du mois au ministre britannique du Développement, Andrew Mitchell, des dizaines de défenseurs de l'environnement et de chefs communautaires du Botswana, d'Angola, de Zambie et de Namibie ont réclamé l'abandon du projet de loi, qui aurait selon eux un impact négatif. 

Chris Brown, directeur de la Chambre namibienne de l'Environnement (NCE), a récemment dénoncé le texte britannique comme l'imposition d'un "mode de pensée très urbain et aseptisé" aux relents post-colonialistes. Au Royaume-Uni, le projet de loi a reçu le soutien de célébrités telles que le mannequin Kate Moss et le journaliste sportif et ex-footballeur Gary Lineker.

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L’association les Chats libres de Pégairolles-de-l'Escalette agit en faveur des chats errants

Publié le par Ricard Bruno

L’association les Chats libres de Pégairolles-de-l'Escalette agit en faveur des chats errants

La mairie et l'association les Chats libres de Pégairolles mènent une action de salubrité publique et de protection animale, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot.

La mairie, qui mène une action de salubrité publique et de protection animale, a décidé de traiter conjointement la problématique des chats errants avec l’association Les Chats libres de Pégairolles, créée en novembre dernier.

L’objectif consiste à l’identification, la stérilisation et l’intégration des félins esseulés de plus en plus nombreux. "Nous en sommes déjà à 7 stérilisés sur un potentiel de 25 recensés dans le village", explique Christine Arguel, la trésorière.

La tâche n’est pas simple pour les bénévoles qui doivent identifier les minets sans propriétaire, les capturer au moyen d’une cage avant de les acheminer à la clinique vétérinaire du Capitoul, à Lodève, qui procède à la stérilisation. La visite chez le praticien permet, en outre, de faire un bilan de santé des chats, identifiés au nom de l’association avant d’être réintroduits sur le site de leur capture.

Lutter aussi contre la maltraitance et les abandons

Si l’état d’un animal n’est pas satisfaisant, on lui recherche une famille d’accueil temporaire ou à plus long terme. Cette gestion durable des chats errants devrait limiter leur multiplication et favoriser une cohabitation plus harmonieuse avec la population. Elle est menée avec la Fondation Brigitte Bardot, qui prendra en charge les frais de 14 stérilisations.

L’autre ambition des Chats libres de Pégairolles est de lutter contre la maltraitance et les abandons lors de déménagements ou par des automobilistes, en période estivale, au niveau de l’échangeur de l’A75 situé à proximité du village.

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Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Militant pour la protection des animaux depuis déjà plus de quarante ans, l'ex star de cinéma évoque ses liens d'affection avec ceux qui l'entourent.

 

Possédiez-vous un animal quand vous étiez enfant ?

Je suis née avec ! Les premiers animaux de ma vie ont été ma petite sœur Mijanou et mon ours en peluche Murdoch.

Quels étaient vos héros animaliers ?

J’étais fascinée par Blanche-Neige et tous les petits animaux qui vivaient autour d’elle.

Etes-vous plutôt chat ou chien ?

Les deux ! Tous les animaux sont mes amis. Mais les chiens en particulier, sont très proches de moi.

Êtes-vous végétarienne ?

Oui, depuis que j’ai vu l’horreur des abattoirs il y a des années. Je ne voulais plus digérer l’agonie, comme l’a si bien dit Marguerite Yourcenar.

Quels animaux vivent aujourd'hui avec vous ?

Chats, chiens, jument, âne, ponette, cochons, poules, oies, canards, chèvres, moutons, pigeons… auxquels j'ajouterai une petite souris que j’ai sauvée de la noyade et apprivoisée. Mes chiens et chats vivent dans mon lit, tandis que mes animaux de ferme s’épanouissent en liberté dans un immense enclos où ils ont des écuries et des étables pour s’abriter. Chacun va où il veut. Les poules, les canards et les oies ont d’immenses bassins pour le jour et des petites maisons pour la nuit.

Pouvez-vous nous raconter leur histoire ?

J’ai dix chèvres coquines sauvées de mauvais traitements. Riquiqui est née chez moi. Sa maman, Gipsy, était enceinte quand je l’ai adoptée. Mes brebis ont échappées à l’abattoir. Elles se méfient toujours de l’être humain, même si Bigoudi vient me manger dans la main. J’ai aussi dix moutons qui m’apaisent et des cochons rigolos comme tout. Un gros rose bonbon et six noirs qui courent partout : Rillette, Marcel, Pipo… Il y a en plus Mystie, ma jument qui a été torturée, Candy ma vieille ponette sortie de l’abattoir qui a remplacé Ficelle, morte très vieille, et le doyen, mon âne Bonhomme qui n’a plus d’âge mais reste magnifique et si gentil.

Au cours de votre carrière d'actrice, y avait-il des animaux sur les tournages?

Heureuse coïncidence, il y en a eu dans tous mes films ! Certains m'ont beaucoup marquée. C'est le cas de Colinette, la petite chèvre du film Colinot Trousse-Chemise, qui devait finir en barbecue. Je l’ai achetée et ramenée à l’hôtel. Elle a finalement vécu jusqu’à l’âge de 15 ans, heureuse et moi aussi !

Si vous étiez un animal sauvage, lequel seriez-vous ?

Moi.

D'où vient votre sensibilité à la condition animale?

De leurs infâmes et désespérantes conditions de vie et de mort, et du mépris dont ils sont victimes. "Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", disait Malraux...

Votre périple auprès des bébés phoques a-t-il été un moment clé de votre vie ?

Oh oui ! Ça a été très dur mais ça a changé ma vie. C'est à partir de là que j'ai été considérée comme la fée des animaux. C'est un rude travail qui exige une volonté de fer. Les animaux influencent toute ma vie. Ils me donnent le courage, l’exemple, une philosophie et la rage de vaincre.

Parlez-nous des missions de la Fondation Bardot...

Ma Fondation soutient des programmes de protection d’animaux sauvages ou domestiques dans une soixantaine de pays. En France, nous travaillons à faire abolir la corrida, à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant l’abattage ou à organiser l’accueil des animaux sauvages issus de cirques.

Quelles avancées avez-vous obtenues ?

Des milliers d’animaux sont placés à vie sous la protection de ma Fondation. Nous avons sauvé plus de 3.000 moutons saisis sur des sites clandestins d’abattage, et 350.000 phoques sont épargnés chaque année. Nous avons aussi activement contribué à l’élaboration et à l’adoption de la loi interdisant le commerce des chiens et chats en animalerie, l’élevage de visons pour la fourrure, l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et des dauphins en bassin.

Pensez-vous que les mentalités changent ?

Le changement le plus profond est celui de notre rapport à l’animal. Quand j’ai débuté ce combat en 1962, j’ai été prise pour une folle. Mais je n’ai rien lâché. Aujourd’hui ce combat est une évidence pour les nouvelles générations. C’est notre plus belle victoire !

 

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Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

Publié le par Ricard Bruno

Les services de l’État avec l’appui de la fondation Brigitte Bardot ont engagé, vendredi 10 mars 2023, une opération de retrait de bovins dans un élevage en raison « de manquements sérieux aux règles de la protection animale ».

Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré
Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

C’est une opération importante de retrait de bovins et de contrôle sanitaire qui a été menée vendredi 10 mars 2023 dans le territoire de la commune de Vatteville-la-Rue. Engageant divers services de l’État, cette opération judiciaire a été placée sous la conduite opérationnelle du procureur de la République du tribunal judiciaire de Rouen et mobilise les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la gendarmerie, avec l’appui de la fondation Brigitte-Bardot.

En amont de cette opération de retrait des bovins, des contrôles administratifs menés sur l’exploitation le 7 mars 2023 sous le pilotage technique des services vétérinaires départementaux avaient révélé un grand nombre de manquements sérieux aux règles de la protection animale, susceptibles de constituer des infractions.

 

Manque d’eau et d’aliments

Ces services ont constaté que « les conditions de vie et de détention des bovins présents sur l’exploitation sont incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce (défaut d’abreuvement, manque caractérisé d’alimentation de qualité). Cette insuffisance d’apport en aliment a pour conséquence un phénomène de compétition entre les animaux qui présentaient pour certains des pathologies démontrant une absence de soins évidente », précise le communiqué de presse publié par la préfecture de Seine-Maritime. Les services vétérinaires ont ainsi été contraints de procéder à l’euthanasie d’un bovin en situation de grande souffrance et de nombreux cadavres ont été retrouvés dans l’exploitation.

L’éleveur avait pourtant été régulièrement mis en demeure depuis le début de l’année 2020 avec des opérations de contrôles réguliers quant à l’état sanitaire du cheptel, sans amélioration. Les constats du 7 mars ont donc fait l’objet d’une dénonciation officielle au procureur de la République.

Selon nos informations, l’éleveur visé par cette vaste opération de retrait de ses animaux a été en 2020 l’un des candidats de l’émission télévisée L’Amour est dans le pré. Localement, les habitants de la presqu’île ont pu régulièrement constater la présence de vaches, issues de l’exploitation, en divagation. Les animaux saisis seront accueillis dans une ou plusieurs fermes faisant office de refuge où ils seront individuellement examinés, traités, testés contre les maladies avant d’être placés chez des éleveurs partenaires de la fondation Brigitte-Bardot.

Après cette saisie des animaux, il restera à évaluer le nombre précis d’animaux présents sur cette exploitation de 150 hectares, à procéder à un examen approfondi de leur état de santé et de leurs conditions d’élevage, à poursuivre avec les vétérinaires sanitaires les opérations administratives relatives à la prophylaxie, afin de détecter d’éventuelles maladies animales. Par ailleurs, un contrôle approfondi de l’atelier de transformation de la viande à la ferme situé sur le site sera effectué par les services vétérinaires.

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Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans

Publié le par Ricard Bruno

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans, il avait joué entre autre dans le film "La mariée est trop belle" aux côtés de Brigitte Bardot.

 

Bruno Ricard 

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
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Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Publié le par Ricard Bruno

Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Les militants de la Fondation Brigitte Bardot ont acheté quatre équidés lors de la foire chevaline de Maurs, ce jeudi 2 mars. Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

Brigitte Bardot, ancienne actrice et infatigable militante de la cause animale,  souhaitait que les membres de la Fondation Bardot, présents à Maurs ce jeudi 2 mars, rachètent tous les chevaux présents à la foire.

« Mais il est malheureusement impossible de tous les sauver », confiait Christophe Marie, directeur-adjoint et porte-parole de la Fondation, rencontré sur place. Malgré tout, son équipe a pu sauver de l’abattoir, « une ânesse dans un mauvais état, deux juments maigres et une ponette dans un état de maigreur également. »

Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

 

#FoireDeMaurs Même si cette foire chevaline d'hiver est la moins importante par le nombre d'équidés exposés/vendus pour les abattoirs, toujours la même désolation, le même désarroi. Sur place, nous avons pu interpeller le Préfet, les organisateurs, le vétérinaire sanitaire...
 
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« Une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France ! »

Publié le par Ricard Bruno

Alors que vient de s’ouvrir le Salon de l’agriculture, onze ONG de protection animale interpellent dans une tribune au « Monde » le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, afin qu’il apporte son soutien à l’élimination progressive d’une des pires pratiques d’élevage.


 

Nos organisations de protection des animaux sont très préoccupées par l’état actuel de l’élevage des animaux dans notre pays. En France, d’après les chiffres compilés par l’ONG Compassion in World Farming (CIWF) sur la base des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 80 % des animaux d’élevage sont issus de systèmes intensifs – sans accès extérieur, pour partie en cage, soumis à des densités extrêmes, une génétique tournée vers la productivité et des mutilations systématiques pour adapter les animaux à un environnement appauvri.

La révision en cours de la législation européenne sur le bien-être des animaux offre une occasion unique de relever sensiblement le niveau de protection des animaux destinés à l’alimentation, conformément aux attentes des citoyens, et d’atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne en faveur d’un système alimentaire durable et résilient.

L’une des pires pratiques d’élevage qui doivent être abordées dans ce processus est l’élevage en cage, qui confine des centaines de millions d’animaux à travers l’Union européenne (UE) dans des environnements avec peu ou pas d’espace pour se déplacer.

 

Poules, truies, lapins, veaux, canards, oies et cailles sont maintenus en cage dans toute l’UE, une partie voire la totalité de leur vie. Cela les empêche d’adopter des comportements qui leur sont naturels et compromet gravement leur santé et leur bien-être. Il s’agit d’une façon dépassée et cruelle de garder des êtres sensibles et une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France !

Contraire aux dernières avancées scientifiques

Nos organisations interpellent le ministre de l’agriculture Marc Fesneau et lui demandent instamment d’apporter son soutien total à l’élimination progressive de cette pratique horrible qu’est l’élevage en cage. La Commission européenne envisageant actuellement la faisabilité de l’entrée en vigueur de cette mesure pour 2027, nous encourageons le ministre de l’agriculture à demander à son tour que l’interdiction des cages entre bien en vigueur en 2027. Si la France et l’Union européenne veulent revendiquer le titre de leader mondial en matière de bien-être animal, c’est une étape nécessaire que nous ne devons pas craindre de franchir.

Source de l'article : Cliquez ICI

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"Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre" : Annie Girardot abandonnée, la colère de ses proches

Publié le par Ricard Bruno

"Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre" : Annie Girardot abandonnée, la colère de ses proches
Cela fait désormais douze ans, jour pour jour, qu'Annie Girardot s'est éteinte. Une disparition qui avait ému tout un pays mais qui avait également provoqué un sentiment de colère de la part de ses proches. Ils s'étaient alors insurgés contre l'oubli dont l'actrice avait été victime par celle que l'on décrit parfois comme "la famille du cinéma".

Le 28 février 2011, soit il y a douze ans jour pour jour, Annie Girardot rendait son dernier souffle, après s'être battue contre la maladie d'Alzheimer. C'était une grande actrice qui, dès les années 1950, avait tourné avec les plus grands noms du cinéma français, comme Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Elle avait remporté, en 1977, le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland et, à deux reprises, le César de la meilleure actrice dans un second rôle : en 1996 pour Les Misérables et en 2002 pour La Pianiste.

 

C'est donc une grande figure que les Français venaient de perdre, de quoi beaucoup les attrister. Cependant, un sentiment de colère avait gagné ses proches, qui s'étaient offusqués de voir que "la famille du cinéma" avait plongé l'actrice dans l'oubli. "Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre ! Ce n'est pas une famille. Ces gens l'ont laissée tomber !", s'était emportée Brigitte Bardot. "Son discours aux César pour Les Misérables [en 1996]... C'était très dur de la voir comme ça. Lui donner un César pour un second rôle, c'était presque l'aumône pour une actrice qui a autant marqué le cinéma", se souvenait de son côté Françoise Fabian.

On l'a laissée crever

Le journaliste Henry-Jean Servat s'était également emporté, sur France 5 dans C à vous : "La Nouvelle Vague n'a jamais voulu faire travailler Annie Girardot, jamais ! Alors maintenant on vient me dire qu'elle était bonne actrice ? Elle n'a jamais eu d'hommage aux César, jamais on n'a célébré Annie Girardot ! [...] On l'a laissée crever !"

Un constat également dressé par Renato, le petit-fils de l'actrice. "Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui aujourd'hui viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée", avait-il souligné pour BFMTV. Un garçon qui, pour rappel, porte le prénom de son grand-père, l'acteur Renato Salvatori, décédé en 1988.

En effet, Annie Girardot avait rencontré ce comédien sur le tournage de Rocco et ses frères, avant de l'épouser en 1962 et d'avoir avec lui une fille prénommée Giulia, mère du jeune homme et de Lola, qui était aux côtés de sa grand-mère quand elle est partie "paisiblement" ce 28 février 2011.

Il y a douze ans jour pour jour, Annie Girardot rendait son dernier souffle, après s'être battue contre la maladie d'Alzheimer. Annie Girardot - Montée des marches du film "Cache" - à Cannes. 

C'était une grande actrice qui, dès les années 1950, avait tourné avec les plus grands noms du cinéma français, comme Alain Delon ou Jean-Paul Belmondo. Annie Girardot au festival du film de television de Luchon. 

C'est donc une grande figure que les Français venaient de perdre, de quoi beaucoup les attrister. Annie Girardot au festival du film de television de Luchon. 

Cependant, un sentiment de colère avait gagné ses proches, qui s'étaient offusqués de voir que "la famille du cinéma" avait plongé l'actrice dans l'oubli. Annie Girardot avec sa fille Giulia et ses petits-enfants Renato et Lola en 2006

" Cette famille-là, qu'elle aille se faire foutre ! Ce n'est pas une famille. Ces gens l'ont laissée tomber ! ", s'était emportée Brigitte Bardot. Archives - Brigitte Bardot et Annie Girardot. 

" Son discours aux César pour Les Misérables [en 1996]... C'était très dur de la voir comme ça. Lui donner un César pour un second rôle, c'était presque l'aumône pour une actrice qui a autant marqué le cinéma ", se souvenait de son côté Françoise Fabian. Archives - Françoise Fabian, Richard Anconina, Charles Gerard, Claude Lelouch, Annie Girardot et Michel Legrand à l'avant-première du film "Partir revenir".

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"Est-ce qu’on a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle?", interpelle la Fondation Brigitte Bardot

Publié le par Ricard Bruno

"Est-ce qu’on a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle?", interpelle la Fondation Brigitte Bardot

De One Voice à la FBB, on prône l’urgence à ne plus l’utiliser d’animaux sauvages dans les cirques, afin de mettre un terme aux maltraitances et à leur souffrance.

"Même s’il y a de la maltraitance dans d’autres cirques, celui de la famille Zavatta-Muller, c’est le pire", dénonce Muriel Arnal, présidente One Voice qui suit de près le cas de Jumbo, cet hippopotame présenté comme le plus gros d’Europe par les circassiens. "Privé de tous ses instincts sauvages, il endure une telle souffrance, déplore-t-elle. On voit également qu’il a mal aux dents à en devenir fou. Alors qu’il devrait passer, entouré de ses congénères, 16 heures dans l’eau pour soulager ses pattes et se protéger du soleil".

Fin octobre, l’association de protection de tous les êtres vivants a une nouvelle fois attaqué le cirque Muller-Zavatta en justice en déposant une plainte pour "mauvais traitements et exploitation irrégulière", auprès du parquet de Draguignan. Mais pour Muriel Arnal, au-delà de ce cas précis, aucun tigre, lion, éléphant ou zèbre ne devrait avoir leur place sous un chapiteau, ni encore moins dans une cage.

Depuis 2021, une loi concernant les cirques itinérants prévoit l’arrêt de la reproduction des animaux sauvages au 1er décembre 2023 et l’interdiction de leur détention d’ici 2028. Pas suffisant, pour la présidente de One Voice. "Il y a une vraie urgence à agir, insiste celle qui mène le combat depuis 24 ans. Des refuges comme La Tanière en France ou des sanctuaires en Afrique sont prêts à les accueillir. D’autres pays européens sont en avance sur nous." Celle-ci ne veut pas non plus enfoncer les cirques, notamment les plus petits: "Il faut les aider à se reconvertir". 35 millions d’euros d’aides de l’État devraient y être consacrés.

Des mentalités qui évoluent

"Les mentalités ont évolué, ajoute Muriel Arnal. Aujourd’hui, la grande majorité du public ne veut plus voir d’animaux sauvages dans les cirques, dont deux tiers n’en utilisent plus. Les gens ont compris qu’ils souffrent, sans parler de la cruauté du dressage. Après, il y aura toujours un petit pourcentage qu’on n’arrivera pas à convaincre."

 

Même état d’esprit du côté de la Fondation Brigitte Bardot pour qui la présence d’animaux sauvages dans les cirques pose "de vraies questions d’éthique". "Est-ce que la société a encore besoin de voir un tigre sauter dans un cercle et de se divertir avec leur souffrance?", fustige Lorène Jacquet. La responsable campagnes et plaidoyers de cette fondation redoute également une mauvaise application de la loi de 2021.

Mi-février, la FBB, comme trois autres associations et quarante-quatre députés, a donc cosigné un courrier

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