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Roumanie: Il sauve la vie d’un chien en lui faisant du bouche-à-bouche...

Publié le par Ricard Bruno

Un pompier roumain pratique massage cardiaque et bouche à bouche pour sauver un chien...

Un pompier roumain pratique massage cardiaque et bouche à bouche pour sauver un chien...

Il est devenu un héros national, célébré en Roumanie et sur les réseaux sociaux dans le monde entier. Mugurel Costache, un jeune pompier roumain, s’est distingué en sauvant un chien en lui faisant du bouche-à-bouche.

Après avoir extrait un homme d’une cinquantaine d’années d’un appartement en flammes, le soldat du feu de Pitesti (au nord-ouest de Bucarest) a également porté assistance à un chien gisant inconscient, intoxiqué par la fumée.

 

Il lui a aussitôt fait du bouche-à-bouche ainsi qu’un massage cardiaque, ce qui lui a permis de reprendre conscience. Une vidéo réalisée pendant cette opération de sauvetage a été vue 1,1 million de fois sur internet, tandis que les médias roumains rendaient hommage au « héros de Pitesti ».

« Si le pompier n’était pas intervenu, le chien n’aurait eu aucune chance » de survivre, a déclaré Liliana Stanila, un vétérinaire, à l’agence de presse Mediafax. « J’ai reçu des messages d’un peu partout, de Dubaï, d’Espagne, d’Allemagne, de France, d’Italie et d’Angleterre », a de son côté raconté le pompier, confiant qu’il aimerait adopter le chien, « si son maître était d’accord ».

Source de l'article : Cliquez ICI

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L'adieu déchirant d'un chien à son maître mourant...

Publié le par Ricard Bruno

Image d'illustration...

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L'hôpital Rideout Memorial de Marysville (Californie) a permis à une chienne d'entrer dans la chambre de son maître mourant pour lui dire un dernier au revoir. La vidéo, postée par la famille, a été visionnée plus de 18 millions de fois sur Facebook depuis le 1er décembre.

Mollie, une chienne de race boxer, a eu la permission d'avoir un dernier contact avec son maître, quelques instants avant sa mort le 30 novembre. Ryan Jessen, 33 ans, était alors maintenu en vie artificiellement par les médecins. "L'hôpital a fait la chose la plus gentille pour nous et nous a permis de ramener le chien de mon frère pour qu'il lui dise 'adieu'. Elle sait désormais pourquoi il n'est jamais revenu à la maison", a écrit la sœur du défunt sur sa page Facebook. Dans ce message, automatiquement traduit en français par le réseau social, Michelle Jessen a expliqué que son frère croyait avoir une migraine alors qu'il avait en fait une hémorragie cérébrale.

Elle a également précisé que Mollie n'allait pas être abandonnée après la disparition de son maître. "Ne vous inquiétez pas pour le chien ! On la garde ! Elle fait partie de la famille", a-t-elle écrit. Un peu plus tard, Michelle Jessen a également annoncé que le cœur de son frère serait donné à un garçon de 17 ans à Noël prochain. "J'aimerais que Ryan puisse savoir à quel point son cœur changera la vie de ce jeune homme".

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Publié dans le web en parle

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Le "style Bardot", le glamour intemporel...

Publié le par Ricard Bruno

L'écrivain Henry-Jean Servat a composé une ode à "BB", sur son charme et ses tenues. Un ouvrage classé dans les "10 plus beaux livres" du New York Times.

Henry-Jean Servat, auteur de "Le style Bardot", ed. Flammarion

Autre article sur le Blog Brigitte Bardot : Cliquez ICI

Le "style Bardot", le glamour intemporel...
L'actrice Brigitte Bardot pose avec un perroquet lors du festival de Cannes, en mai 1956

L'actrice Brigitte Bardot pose avec un perroquet lors du festival de Cannes, en mai 1956

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Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...

Publié le par Ricard Bruno

J'ai découvert au grés d'Internet un illustrateur de très grand Talent..."Olivier Coulon"...il sublime celle qu'un jour Dieu créa..."Brigitte Bardot"...

Bruno Ricad

Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...
Brigitte Bardot par "Olivier Coulon"...
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SAGA- Ils se sont aimés le temps d'un tour­nage : Brigitte Bardot et Jean-Louis Trin­ti­gnant

Publié le par Ricard Bruno

SAGA- Ils se sont aimés le temps d'un tour­nage : Brigitte Bardot et Jean-Louis Trin­ti­gnant

Sous le nez du cinéaste Roger Vadim, qui tourne en 1956 Et Dieu créa la femme, son épouse Brigitte Bardot vit une passion torride avec le jeune premier de son film! 

C’est Vadim qui avait orga­nisé leur première rencontre. S’il faut l’en croire, peu enga­geante ! A peine Jean Louis Trin­ti­gnant s’était-il éloi­gné de portée de voix, que BB s’était excla­mée, boudeuse et dépi­tée « Il est tarte ! Je ne pour­rai jamais faire croire que je suis amou­reuse de ce type !» De son côté, Trin­ti­gnant – il l’avouera plus tard – pensait tout bas «c’est vrai­ment une petite conne».

Mal barré pour un couple censé jouer des scènes d’amour brûlantes! Mais Vadim avait insisté. De la passion, voilà ce qu’il atten­dait de ses deux acteurs. Une sensua­lité torride, que ça crève l’écran! Ce qui s’ap­pelle tenter le diable. Il allait être servi bien au-delà de ses espé­rances. Nous sommes à Saint-Tropez, en mai 1956, au début du tour­nage de Et Dieu créa la femme

A l’époque, le port varois n’est pas encore la Mecque de la jet set, c’est juste un petit eden sauvage et para­di­siaque, qui fleure bon le soleil du Sud, la brise de mer, la liberté. A l’image de Brigitte Bardot. La star­lette de 22 ans – qui a déjà tourné dans 16 films – vient encore d’af­fo­ler le Festi­val de Cannes. Son mari, Roger Plemian­ni­koff – dit Vadim – a de grandes ambi­tions pour elle.

A 28 ans, descen­dant du prince Igor Nico­lae­witch et de Gengis Khan, ce dandy juif ukrai­nien au style désin­volte veut faire de son premier film un hymne à la femme, sa femme. Il l’aime depuis sept ans, l’a épou­sée depuis quatre. Et il est bien placé pour savoir que cette jeune bour­geoise élevée au cœur du XVI ème, est une impul­sive, à la liberté radieuse et sans tabou, et qui n’a pas le tempé­ra­ment textile. Au cours de leur premier rendez-vous clan­des­tin dans un meublé, elle s’est mise nue à la fenêtre pour crier la joie de son dépu­ce­lage aux passants.

« En révolte contre le milieu et la morale de ses parents, douée pour l’amour sans l’avoir appris, capable d’hu­mour et d’un grand bon sens, elle avait tout du petit génie.» écrira t’il plus tard. Ado, Brigitte a tout tenté pour l’avoir. Allant jusqu'à braver le révol­ver brandi par Monsieur Bardot père contre le préten­dant slave ( «ma fille, épou­ser un saltim­banque ? jamais !»), ou tentant de se suici­der au gaz, la tête dans le four, quand on lui a inter­dit de le voir (sa sœur, Mija­nou, l’a retrou­vée dans le coma, in extre­mis).

Vadim est son premier homme, son Pygma­lion, qui a guidé ses premiers pas dans des comé­dies légères et sucrées. Un Pygma­lion qui, envoûté par la beauté magné­tique de sa jeune femme, pressent en elle une bombe sexuelle prête à explo­ser. Là, sous le soleil de Saint Tropez, exac­te­ment. Où Brigitte est chez elle. Pour les deux mois de tour­nage, le couple s’est installé à l’ho­tel de l’Aïoli, chambre 3 ( main­te­nant 25 ), à quelques pas de la Misé­ri­corde, la maison haute aux murs roses, rési­dence d’été des  parents de l’ac­trice, où elle vient passer ses vacances.

L’in­gé­nue a déjà commandé ses petites robes en Vichy rose chez Vachon sur le port, ses balle­rines de danseuse à Rose Repetto, le modèle Cendrillon, qu’elle porte délacé pour qu’on entre­voit la nais­sance des orteils. C’est plus sexy. Vadim a eu l’idée du scéna­rio en regar­dant Brigitte danser sauva­ge­ment dans une disco­thèque de Rome, la Casa del Orso, allu­mant tous les hommes à la ronde, ivre d’ani­ma­lité. Elle sera donc Juliette Hardy, une jeune orphe­line amou­reuse de deux frères,  et que cour­tise aussi un million­naire de la Riviera, Eric Carra­dine, un homme élégant et cynique.

Au dernier moment , Raoul Lévy, le produc­teur de Vadim, a eu l’idée de ce rôle confié à Curd Jurgens, déjà sacré star inter­na­tio­nale, pour conqué­rir une co-produc­tion en East­man­co­lor avec la Colum­bia. Dans le film, digne d’un roman de gare,  la belle Juliette est éprise d’An­toine, l’aîné des frères, un tombeur cynique – joué par Chris­tian Marquand – qui ne fait que coucher avec elle.

Mais c’est le cadet, Michel – inter­prété par Jean Louis Trin­ti­gnant – qu’elle épouse par dépit, touchée par la sincé­rité de sa passion. Dans la vie…­dans la vie, Cupi­don va darder ses flèches autre­ment ! Déjà marié à la future comé­dienne Stéphane Audran, Jean Louis Trin­ti­gnant, à vingt cinq ans,  est alors un jeune premier en pleine ascen­sion.

Mais il échappe aux stan­dards habi­tuels. Pas très grand, extrê­me­ment timide et réservé – « bloqué en dedans» dit-il lui même – son charme émane surtout de l’in­ten­sité et de la profon­deur de son jeu. Natif du Sud, il a dû travailler pour effa­cer son accent méri­dio­nal, mais ne se sent pas encore sûr de lui, blessé parfois par «l’étiquette de paysan» que lui collent certains critiques du Figaro. Bref, il  irra­die le mystère, la rete­nue. Et soudain, sa gauche­rie, un peu butée, émeut Brigitte. Mieux, la trouble. Dès la première semaine de tour­nage, dans la baie des Carou­biers, Vadim l’a bous­cu­lée, décoif­fée, en partie dénu­dée, en lui recom­man­dant de ne pas jouer, d’être elle-même, dans un total strip-tease physique et psycho­lo­gique («j’ac­cou­chais d’une star» dira-t’il pompeu­se­ment ).

Alors, elle donne tout. Avec l’amo­ra­lité inso­lente d’une Juliette qui ne possède que son corps – mais quel corps ! – et compte bien s’en servir. «  Cette fille là est faite pour perdre les hommes » se lamente Carra­dine. Habillée d’un rien, se désha­billant pour un rien, le cul mira­cu­leux, la démarche chalou­pée, enflam­mant tout sur son passage, les hommes, un bateau de pêche, la pelli­cule. Psal­mo­diant en robe four­reau rouge, le port solaire, «moi, j’m’en fous, j’m’en contre­fous !», la voix lascive,  en tour­nant autour du frère aîné pour atti­ser son désir et se faire culbu­ter sur un capot de bagnole. 

Ouvrant le drap dont elle s’est entou­rée pour offrir ses seins provo­cants au cadet -Trin­ti­gnant, donc – avec son phrasé nunuche, un brin aristo, à la douceur si traî­nante qu’elle invite à l’aban­don dans les draps. L’en­ivrant enfin de baisers qu’elle ne simule pas. Une vraie déesse de l’amour ! Et qui succombe. « A force d’être natu­relle dans mes scènes d’amour avec Jean Louis, racon­tera t’elle dans ses mémoires Initiales BB, je finis tout natu­rel­le­ment par l’ai­mer. J’éprou­vais pour lui une passion dévo­rante. Effacé, profond, atten­tif, sérieux, calme, puis­sant, timide, il était si diffé­rend, telle­ment mieux que moi !» Il aurait fallu être un saint de bois pour résis­ter ! Jean Louis Trin­ti­gnant s’éprend si bien qu’il en devient posses­sif, ne suppor­tant pas de la rendre la nuit aux caresses d’un autre.

Tandis que les amants pour­suivent hors champ leurs ébats, Vadim, trompé sous ses yeux et ses camé­ras, en est réduit à se conso­ler le soir, avec Chris­tian Marquand, à l’Esqui­nade, une disco­thèque où Françoise Sagan vien­dra fêter ses vingt et un ans, le jour de l’été. Auréo­lée du scan­dale de Bonjour Tris­tesse, elle offre au cinéaste le refuge – en tout bien tout honneur – de sa propre maison, un peu plus haut, rue des Pêcheurs. «Trin­ti­gnant jouait les amants tyran­niques, racon­tera Vadim. Il voulait une preuve d’amour, un sacri­fice, et menaça de ne plus revoir Brigitte si elle ne me quit­tait pas immé­dia­te­ment. J’avais peur du dernier jour, du dernier plan, de la dernière minute de tour­nage.

Peur de la perdre tout à fait. » Jalou­sies, cris et chucho­te­ments, fric­tions… Le tour­nage se pour­sui­vra sous haute tension. «J’ai connu des moments un peu pénibles avec Vadim, dira Trin­ti­gnant, parce qu’on a eu une «  passa­tion » de femme, voilà…Et je lui en ai un peu voulu. Après, quand je l’ai mieux connu, je me suis rendu compte que c’était un type merveilleux. Mais il était malheu­reux. On était rivaux. En plus, c’était lui qui avait fait BB, c’était sa chose, et elle lui a échappé.» Cette tension passion­nelle écla­tera dans toute sa splen­deur dans la scène du mambo torride que danse BB en final – une scène d’an­tho­lo­gie, qui traverse toutes les géné­ra­tions.

Embra­sée par son désir fou pour celui qu’elle appelle «  Jean Lou », Bardot y swingue en justau­corps noir, jupe débou­ton­née jusqu’à la taille, cuisses grandes ouvertes et pieds nus, atti­sant les musi­ciens cubains en se cares­sant, sur des rythmes lati­nos compo­sés par Paul Misraki. Avant de se prendre deux paires de gifles cinglantes par son mari ( Trin­ti­gnant ) qui vient d’ap­prendre ses couche­ries avec son propre frère. Ah ! les vertiges de l’amour… Celui-là, pour­tant, survi­vra encore près d’ un an au tour­nage. Rentrée à Paris, Brigitte quit­tera l’ap­par­te­ment où elle vivait avec Vadim pour ache­ter au 71, rue Paul Doumer un duplex avec terrasse, qui devien­dra son nid d’amour avec Trin­ti­gnant.

Mais dans la France prude et coin­cée de la IV ème Répu­blique, le divorce défraie encore la chro­nique,  la vie intime des deux amants s’étale dans les gazettes, un parfum de scan­dale flotte autour d’eux. A Noël, ils se réfu­gie­ront dans un caba­non sauvage, près de Cassis, pour y vivre une paren­thèse idyl­lique, seuls au monde. Ce sera la dernière.  «Je voudrais culti­ver Bri-Bri » disait Trin­ti­gnant. Il n’en aura pas le temps. Car la sortie du film Et Dieu créa la femme va les empor­ter dans une secousse tellu­rique. Brigitte croûle sous les propo­si­tions.

Pas de chance ! Le pauvre Trin­ti­gnant  appelé sous les drapeaux, se retrouve confiné à la morne vie des casernes, auprès de jeunes recrues gonflées de testo­sté­rone qui soudain phan­tasment sur son amou­reuse. Aux Etats Unis – Vadim avait vu juste ! – ce sera l’hys­té­rie. Très vite, le film dépasse au box office les Dix Comman­de­ments, les dollars pleuvent (4 millions), des évêques excom­mu­nient Bardot, les critiques la portent aux nues. En état de choc, la France, qui avait d’abord boudé le film, assiste à une fulgu­rante érec­tion plané­taire.

Le mythe BB (Bibi, disent les Améri­cains) est né. Et avec lui, l’avé­ne­ment de la liberté sexuelle de la femme. Loin de son Jean Lou, Brigitte enchaî­nera les films … et les amants ( dont Gilbert Bécaud ), jusqu’à ce qu’un jour, de guerre lasse, Trin­ti­gnant la quitte, en se réfu­giant chez les parents de Claude Berri, pour y soigner son chagrin. «J’ai aimé Jean Lou à la folie, écrira BB,  je l’ai­mais comme je n’ai peut-être plus jamais aimé, mais je ne le savais pas, j’étais trop jeune».

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"Brigitte Bardot à Kirk Douglas..."Bon anniversaire"

Publié le par Ricard Bruno

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Publié dans Brigitte Bardot

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Brigitte Bardot n’existe pas : Un essai intelligent de Marie Céhère sur un mythe français mal compris...

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot n’existe pas : Un essai intelligent de Marie Céhère sur un mythe français mal compris...

Brigitte Bardot est-elle un mythe ? L’essai enjoué, précis, brillant de notre consoeur Marie Céhère, Brigitte Bardot ou l’art de déplaire, pose la question dans cette France des années 10 où tout comme les fées, les sous-bois, les fantômes, les stations-service au bord des départementales, les dernières séances dans un cinéma d’Aubusson, les stars aussi ont disparu. Où le désenchantement pixélisé des réseaux sociaux joue avec l’éphémère définitif et l’amnésie permanente d’un présent perpétuel qui ne laisse guère de place à la nostalgie, ce dernier mode de connaissance des âmes sensibles telles que les définissait Stendhal. Or, Marie Céhère qui n’a pas trente ans, est d’abord une nostalgique mais pas pour jouir du plaisir d’être triste, ou pas seulement, mais pour tenter de comprendre ce qu’on a pu perdre en route, ce qui fait que nous avons cette impression de plus en plus prégnante que si ce n’était pas mieux avant, c’est pire maintenant.

Oui, Bardot est un mythe et pas des moindres. La preuve, nous dit Marie Céhère, elle n’existe pas : « Brigitte Bardot n’est pas réelle. Le cinéma, la publicité, la presse, la télévision, la rumeur populaire en ont fait un concept, une créature dont le nom et les initiales suffisent, comme une formule, à provoquer des réactions extrêmes. » Déjà, dans un petit livre écrit sur le vif, B.B 60, François Nourissier, nous rappelle Marie Céhère, avait écrit : « B.B incarne ce qu’aiment les Français ». En tout cas, les Français des années 50-60, trop heureux que Bardot l’impudique, la décoiffée, la Vouivre des plateaux de cinéma, Bardot au corps évident et solaire, bouscule malgré eux cette France encore tranquillement patriarcale, peu habituée à voir la part sauvage et mystérieuse du féminin s’exposer dans la radieuse impudeur de la jeunesse. Et cela, que le corps de Bardot apparaisse dans la célèbre scène de danse de Et dieu créa la femme de Vadim ou allongé, nu, sur le toit de la villa de Malaparte dans Le mépris de Godard. Marie Céhère a compris et le montre très bien que le scandale Bardot est un obscur désir inavoué de scandale de la part d’une société qui a envie d’être choquée mais ne le dirait pour rien au monde. « Brigitte Bardot, cette chose qui se promène toute nue ? » aurait demandé Gabin quand on lui annonça qu’elle serait sa partenaire dans En cas de malheur. Oui, c’est exactement ça, Bardot est cette chose qui se promène toute nue dans un monde encore très habillé comme l’avait vu Claude Autant-Lara qui la montre se dénudant dans le bureau solennel d’un Gabin en costume pour le convaincre d’assurer sa défense, ce qui donne un des contrastes les plus érotiques du cinéma de papa.

La haine du féminin qui est si bien portée aujourd’hui, que ce soit par les fanatiques religieux ou les pornographes industriels qui sont, au bout du compte, les mêmes, rendrait-elle une nouvelle Bardot possible aujourd’hui ? C’est une autre des questions soulevées par Marie Céhère. On peut en douter, la nudité n’est plus subversive, elle a été neutralisée par la surexposition ou le refoulement, le gang-bang ou la burqa. Le dossier Bardot s’alourdit car, comme nous l’explique Marie Céhère, il y a un féminisme de Bardot mais un féminisme différentialiste, où la femme s’assume en tant que femme et pas nécessairement contre l’homme : « Brigitte Bardot ne s’est jamais lancée dans une compétition contre les hommes. Ses relations amoureuses, multiples, tumultueuses et publiques, ne revêtaient pas les caractères de la lutte des sexes. A l’instar du MLF qui manifestait dans les années 70 pour l’abolition des lois pénalisant l’avortement, elle revendiquait la possibilité d’exister en tant que femme et non d’être à égalité de pouvoir avec l’homme. » Bref, Bardot la réac, par un paradoxe dont Marie Céhère montre qu’il n’est qu’apparent, est en fait une révolutionnaire dont le mot clé, le sésame émancipateur est « l’autonomie ». Autonomie de son désir, de ses choix professionnels, de ses engouements politiques.

Dernier crime de Bardot, le plus impardonnable peut-être dans une société spectaculaire et panoptique mais qui est aussi la dernière contribution de la star à la construction inconsciente du mythe : sa disparition. Elle arrête brutalement sa carrière en 73, se réfugie sur la côte d’Azur. Ce n’est pas parce qu’elle est oubliée ou moins sollicitée par le cinéma. Simplement, elle ne veut plus être là, ou en tout cas plus là où on l’attend.

 

Elle aura ainsi conjugué « l’art de déplaire » jusqu’au bout, avec une élégance définitive qui est aussi celle de Marie Céhère dans ce livre vivement recommandable.

Brigitte Bardot, l’art de déplaire de Marie Céhère (Pierre-Guillaume de Roux)

Source de l'article : Cliquez ICI

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Après un reportage sur le lobby de la viande dans les écoles, Brigitte Bardot écrit à la ministre de l'Education nationale

Publié le par Ricard Bruno

Après un reportage sur le lobby de la viande dans les écoles, Brigitte Bardot écrit à la ministre de l'Education nationale

Un reportage diffusé au journal de 20 heures de France 2, mardi, montre comment "l'Interbev" vante les bienfaits de la viande aux écoliers. De quoi soulever la colère de BB.

Furax Brigitte Bardot!

Après la diffusion d'un reportage de L'oeil du 20 heures sur France 2, mardi, BB a sans doute avalé son dîner de travers.

"Parce que je le veau bien"

En cause, le lobbying effectué par Interbev, Interprofessionnel bétail en viande, dans les écoles. Cette structure puissante qui défend les intérêts de la viande, des commerçants de bestiaux aux charcutiers en passant par les éleveurs de chèvres, envoie des professionnels dans les classes pour vanter les bienfaits de la viande aux élèves.

L'Interbev a aussi distribué un kit dans 1.500 établissements scolaires un kit avec ces slogans: "Parce que je le veau bien" ou "Le boeuf c'est la teuf"

De quoi s'étrangler pour la présidente de la Fondation Brigitte Bardot qui a écrit, mercredi, à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale.

"il revient aux enseignants d'enseigner"

"Le reportage (...) est absolument scandaleux et doit entraîner une réaction immédiate de vos services auprès des établissements scolaires qui ne sauraient accepter le prosélytisme des filières viandes auprès des élèves", lit-on dans ce courrier où sont rappelées "les alertes de l'Organisation mondiale de la Santé dont un récent rapport précise que la charcuterie est cancérogène et que la viande rouge l'est probablement tout autant".

Pour BB, "il revient aux enseignants d'enseigner, ce n'est pas le rôle ni la place de l'Interbev. Il est urgent également d'abroger le décret cantine qui impose des produits animaux à chaque repas... décret édicté non pas par des nutritionnistes, mais par des lobbyistes".

Selon le reportage de France 2, "l'Education nationale précise ne pas avoir validé ces animations, mais elle ne les empêche pas non plus".

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La Fondation Brigitte Bardot écrit au maire de Compiègne pour dénoncer la présence des animaux dans les cirques

Publié le par Ricard Bruno

La société Impérial Show propose, des spectacles de Noël, des animaux sont associés à certains numéros. Du 10 au 18 décembre elle sera à Compiègne. La Fondation Brigitte Bardot a envoyé une lettre ouverte au maire Philippe Marini pour dénoncer l'utilisation des animaux dans les numéros présentés. 

La Fondation Brigitte Bardot écrit au maire de Compiègne pour dénoncer la présence des animaux dans les cirques

Euphorie" est le spectacle de Noël proposé par la societé Impérial Show. Ce cirque met en scène des animaux dans des numéros de dressage. Ce que dénonce la Fondation Brigitte Bardot. Dans une lettre ouverte au maire de Compiègne, elle déplore l'exploitation des animaux et met en avant leur souffrance.

La Fondation Brigitte Bardot écrit au maire de Compiègne pour dénoncer la présence des animaux dans les cirques
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