Dordogne : Isabelle et sa fille veulent sauver de l'euthanasie leur cheval malade, ce que refuse l'Etat
La préfecture de Dordogne impose à Isabelle et sa fille, Marine, d'euthanasier leur cheval en raison d'une maladie infectieuse dont il est porteur. Aidées par la fondation Brigitte Bardot et le député Serge Muller, les propriétaires assurent que "Plaisir des fleurs" est "porteuse saine".
Marine et Isabelle tentent tous les voies de recours possible pour sauver "Plaisir des fleurs", leur cheval malade d'une anémie infectieuse au Bugue (Dordogne). Le 11 octobre dernier, la préfecture de Dordogne a envoyé un courrier clair. Elles doivent "procéder à l'euthanasie de [leur] équidé le 25 octobre 2023 au plus tard". Ce courrier intervient après des recours déjà entamés par Isabelle et sa fille pour tenter de sauver leur bête.
"La maladie est transmissible même en l'absence de signes cliniques"
"Plaisir des fleurs" est atteint d'une anémie infectieuse des équidés. Une maladie dont "l’infection aboutit à la persistance à vie du virus chez l’animal infecté qui devient alors un réservoir du virus et une source de contamination potentielle pour les équidés environnants", selon l'association RESPE (réseau d'épidio-surveillance en pathologie équine). C'est pour cette raison que la préfecture réclame l'abattage de l'animal en considérant que "la maladie est transmissible même en l'absence de signes cliniques". Ce que réfutent les propriétaires du cheval.
"Cet animal, ça fait peut-être plus de 20 ans qu'il a été contaminé par ses parents et il cohabite avec poney depuis huit ans. Et ce poney est négatif ! " assure Isabelle Mansais, la propriétaire de "Plaisir des fleurs". Par ailleurs, elle s'appuie sur la Loi de Santé Animale européenne 2021 pour contrer la décision de la préfecture. Selon Isabelle, l'animal ne doit pas être euthanasié, mais elle doit juste se soumettre à une "obligation de déclaration, de surveillance et de certification" pour sa jument.
Après avoir saisi le député (RN) du Bergeracois, Serge Muller, et la fondation Brigitte Bardot, les propriétaires tentent un nouveau recours au tribunal administratif de Bordeaux. La préfecture indique que "ces voies de recours ne sont pas suspensives de la décision" d'ordonner l'euthanasie de "Plaisir des fleurs". Dans son arrêté, la préfecture prévient qu'en cas de "défaut d'exécution [...] de cette décision, Isabelle "pourra être pénalement sanctionné". Quoi qu'il arrive, Isabelle et Marine ne comptent pas laisser entrer un vétérinaire chez elles pour euthanasier leur cheval.
Brigitte Bardot: «Je suis choquée par la haine dévastatrice contre le loup»
«Une décision meurtrière, indigne»: l'ancienne icône du cinéma a adressé une lettre acérée à Albert Rösti, conseiller fédéral chargé du Département de l’environnement. Elle dénonce un «plan d’abattage massif» contre les loups
Brigitte Bardot a pris la plume. La star française, engagée dans la protection des animaux à travers sa fondation, a écrit à Albert Rösti pour dénoncer une ordonnance de l’Office fédéral de l’environnement. Celle-ci veut strictement limiter le nombre de loups sur le territoire de la Confédération. Les organisations de la nature estiment que près de 70% de la population de loups pourrait ainsi être supprimée. Chaque minute compte pour les associations, puisque le texte devrait entrer en vigueur en décembre. Brigitte Bardot explique au Temps les raisons de sa colère et appelle la Suisse à revenir sur cette décision.
Brigitte Bardot : "C'était son but...", quel est ce premier métier qu'elle a abandonné pour devenir actrice ?
Icône du cinéma, Brigitte Bardot est une star mondialement connue sur le grand écran. Pourtant BB avait d'autres rêves à ses débuts. Un célèbre photographe a dévoilé une rare photo d'elle et a ainsi révélé le premier métier qu'elle rêvait de faire...
En 1956, après une quinzaine de films, Brigitte Bardot décroche le rôle principal de Et Dieu créa la femme - Roger Vadim, lui, vient de créer un mythe. Star du cinéma, Brigitte Bardot crèvera l'écran ensuite dans La Vérité d'Henri-Georges Clouzot et Le Mépris de Jean-Luc Godard. Pourtant, la Parisienne ne se destinait pas à jouer la comédie...
Une photo d'époque et une révélation : Bardot devait être...
Le photographe Jean-Marie Perier a publié, mardi 10 octobre, sur son compte Instagram, une photo d'archive en noir et blanc de BB dansant sur un piano. L'homme a vu la carrière des plus grands comme Françoise Hardy, Sylvie Vartan, Jacques Dutronc et Johnny Hallyday exploser dans les années 60.
Jean-Marie Périer s'est souvenu des débuts de Brigitte Bardot et a ainsi fait une confidence sur la carrière dont elle rêvait avant le cinéma : "Brigitte Bardot danse. C'était son but au départ, elle ne voulait que danser. C'est Vadim qui, en inventant le symbole féminin le plus éclatant du cinéma mondial, a changé son destin pour toujours avec un film. Le monde entier l'enviait mais sa vie n'en n'était plus une."
Brigitte Bardot se passionne très rapidement pour la danse. C'est à l'âge de 7 ans qu'elle prend ses premiers cours. Elle entrera en 1949 au Conservatoire de Paris pour apprendre la danse classique. Des talents qu'elle montrera au monde entier en 1958, en tutu et collant pour une émission de variétés pour le réveillon de la Saint Sylvestre, virevoltant avec le danseur étoile de l'époque, Michel Renault.
Mais Brigitte Bardot ne deviendra jamais danseuse professionnelle, devenant plutôt actrice avec le succès qu'on lui connait.
Le combat d'une vie : Bardot et les animaux
Aujourd'hui, Brigitte Bardot - qui a récemment eu 89 ans - se consacre corps et âme à une seule chose : la cause animale. L'actrice, qui a stoppé sa carrière au cinéma en 1973, a fondé en 1986 une fondation portant son nom, pour trouver une famille aux chats et chiens orphelins et se mobiliser contre la maltraitance, la chasse ou encore la captivité.
La star, qui a eu droit à une mini série sur sa vie diffusée sur France 2 en mai dernier, coule des jours heureux dans sa maison de La Madrague, près de Saint-Tropez dans le Var. Une vie isolée, qu'elle passe entourée de ses animaux et de son mari.
ÉQUIDÉS : UN ENGAGEMENT D’UNE TRENTAINE D’ANNÉES !
Les équidés sont des êtres sensibles ; luttons ensemble contre les abandons.
AUDITION DU PARLEMENT EUROPÉEN : UN PAS DE PLUS VERS UNE EUROPE SANS FOURRURE !
Dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure, des animaux sauvages sont enfermés dans de minuscules cages, incapable d’exprimer des comportements naturels et tués uniquement pour leur fourrure. En outre, les exploitations présentent un risque important pour la santé animale et humaine, ainsi qu’une menace pour la biodiversité.
« Quelles que soient les affirmations de l’industrie de la fourrure, ni la réglementation sur le bien-être ni aucun système de certification de l’industrie ne pourront jamais changer la réalité des animaux sensibles condamnés à vivre toute leur vie dans de minuscules cages métalliques. Ces animaux sauvages sont privés de leurs libertés fondamentales, pour un produit qui n’a aucune valeur de nécessité. La fourrure n’est produite que pour satisfaire la vanité d’un très petit nombre de personnes qui diminue rapidement. C’est inacceptable. Nous devons y mettre un terme », remarque Mike Moser, ancien PDG de l’industrie de la fourrure, qui plaide aujourd’hui pour l’interdiction des fermes d’élevage de fourrures.
À la suite d’une première réunion entre les organisateurs de l’Initiative Citoyenne Européenne et la Commission européenne (CE), cette audition parlementaire fait partie de la procédure formelle de l’ICE. D’ici à la mi-décembre, la Commission européenne devrait fournir une réponse officielle.
Entre-temps, les organisations de protection animale, les députés européens et d’autres parties prenantes se sont réunis hier devant le siège de la Commission européenne pour appeler publiquement la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, à publier les révision de la législation sur le bien-être animal au cours du mandat actuel. Parmi les propositions, le règlement sur les animaux d’élevage devrait inclure l’interdiction de l’élevage des animaux à fourrure.
« Il est difficile de croire que quiconque puisse convenir qu’une vie dans une ferme d’élevage de fourrures vaut la peine d’être vécue. Au vu des preuves scientifiques, il n’est pas surprenant que les citoyens européens soient fortement opposés à l’élevage des fourrures. Il devient de plus en plus difficile de défendre l’indéfendable, les propres soutiens de l’industrie s’y opposant. Le moment ne saurait être plus propice à l’adoption de ces interdictions et à leur intégration dans le règlement sur les animaux d’élevage, élément essentiel de la révision du bien-être animal. La Commission Européenne a l’occasion de tenir ses promesses de publier l’intégralité des propositions d’ici à la fin de l’année », a commenté Reineke Hameleers, Présidente d’Eurogroup for Animals.
« Les visons sont des prédateurs actifs dont le comportement naturel comprend l’errance sur de grandes surfaces, la chasse, l’escalade et la baignade. Ils aspirent à chercher de la nourriture dans les cours d’eau et les rives des lacs où une part importante de leur chasse se fait dans l’eau. Contrairement à de nombreux autres animaux en captivité, les visons ne sont pas adaptés à la vie en groupe, car ils sont territoriaux et généralement solitaires dans la nature. Dans les élevages de visons, qui sont gardés dans de petites cages, leurs conditions de vie ne sont pas adaptées à la vie pour laquelle ils sont nées », a ajouté Bo Algers, Professeur émérite de médecine vétérinaire, Université Suédoise des Sciences Agricoles.
« L’élevage d’animaux à fourrure est contraire aux principes les plus fondamentaux du bien-être animal. Les systèmes d’élevage ne correspondent pas aux besoins spécifiques des espèces d’animaux élevés dans des fermes d’élevage à fourrure. Cela devrait être sérieusement pris en considération lors de la révision en cours de la législation de l’UE sur le bien-être animal », a conclu Johan Lindsjö, expert vétérinaire au Centre suédois pour le Bien-Être animal (SCAW) de l’Université Suédoise des Sciences Agricoles.
FASHION WEEK : BANNISSONS DÉFINITIVEMENT LA FOURRURE DANS LA HAUTE COUTURE ET EN EUROPE !
Comme chaque année, à l’occasion de la Fashion Week, la Fondation Brigitte Bardot se mobilise contre la cruauté de la production et de l’utilisation de la fourrure dans les collections de mode et sur les podiums. Porter le pelage d’un animal mort n’est pas esthétique, n’est pas moral et n’est pas tendance. En 2021, François-Henri Pinault, PDG du groupe Kering, annonçait la fin de l’utilisation de la fourrure animale dans les collections des maisons de son groupe. Balenciaga, Gucci, Saint Laurent, Alexander McQueen, Moncler…, autant de marques qui ont banni la fourrure pour ne plus associer luxe et souffrance animale.
Magnifique anniversaire à Brigitte Bardot...
Ma chère Brigitte,
En ce jour qui marque ton 89ème anniversaire, je tiens à te souhaiter un joyeux anniversaire de tout cœur, Steven ton filleul, mon fils qui fête aujourd'hui aussi son anniversaire se joint à moi pour cet évènement.et te souhaiter le meilleurs...
Tu es une femme exceptionnelle, une icône du cinéma français et une militante infatigable pour la cause animale. Tu as marqué l'histoire de notre pays et tu continues à inspirer des millions de personnes à travers le monde.
Je me souviens encore de la première fois que je t'ai vue au cinéma, dans "Et Dieu créa la femme". Tu étais si belle, si libre, si émancipée. Tu incarnais une nouvelle génération de femmes, qui n'avaient pas peur de s'affirmer et de vivre leur vie comme elles l'entendaient.
Tu as été une pionnière, une femme courageuse qui a su briser les tabous et ouvrir la voie aux femmes de demain.
Je t'admire pour ta détermination, ton engagement et ton amour des animaux. Tu es une vraie battante, une femme qui ne se laisse jamais abattre.
Je te souhaite de continuer à nous inspirer, de continuer à te battre pour ce en quoi tu crois, et de vivre une longue et belle vie entourée de ceux que tu aimes.
Avec toute mon affection,
Bruno