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LETTRE OUVERTE DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE À MARC FESNEAU, MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE !

Publié le par Ricard Bruno

LETTRE OUVERTE DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE À MARC FESNEAU, MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE !
Aujourd’hui, la FBB signe, aux côtés de l’OABA et 4 autres ONG, une tribune à l’attention du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, pour dénoncer l’absence de prise en compte de la souffrance animale lors de l’abattage dans le cadre des concertations qui viennent de s’ouvrir. Cette thématique a tout simplement été occultée des discussions, bien que près de 3 millions d’animaux soient abattus chaque jour en France ! 
En fin d’année, la Commission européenne proposera une révision de la réglementation en matière de protection animale et l’abattage en fera partie. Les ONG demandent au ministre d’arrêter de fermer les yeux sur une triste réalité qui doit être débattue ! 

Monsieur le Ministre, 

Au cours du second semestre 2023, la Commission européenne doit proposer une nouvelle législation en matière de bien-être animal et de protection des animaux issue de sa nouvelle stratégie « de la ferme à la table ».

Dans le cadre de cette révision, vous avez convié les représentants des différentes filières, divers organismes professionnels et des associations de protection animale pour une concertation ayant pour objectif de « déterminer les points de convergence entre les parties prenantes » et de « promouvoir les expériences et les spécificités françaises auprès des acteurs européens ».

Le vendredi 10 mars, les participants ont été reçus rue de Varenne pour l’ouverture de ces concertations. La présentation de ces dernières a été particulièrement décevante car vous avez choisi d’écarter la thématique de la protection animale lors de l’abattage au motif que ces réunions ne peuvent pas couvrir toutes les thématiques et qu’il faut travailler sur les sujets faisant consensus.

Les ONG signataires de la présente lettre regrettent ce choix du ministère de l’Agriculture d’écarter des discussions la protection des animaux en abattoirs. 

La Commission européenne a en effet décidé d’aborder plusieurs points dans le cadre de cette révision : l’élevage, notamment en mettant fin à l’utilisation de cages afin de répondre à l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) « End the Cage Age » qui a recueilli 1,4 million de signatures dans les 28 États membres, mais également le transport et l’abattage des animaux.

En écartant d’emblée la thématique de l’abattage des concertations, alors que 2,7 millions d’animaux sont abattus par jour, le ministère de l’Agriculture empêche la tenue de discussions qui pourraient justement permettre de dégager un consensus. Dans cet objectif, plusieurs sujets méritent d’être abordés : 

  • L’utilisation, par la France, de paramètres électriques contraires au règlement 1099/2009 de l’Union Européenne dans l’abattage de volailles ayant pour effet d’électrifier des volailles sans les étourdir efficacement, pour ensuite les égorger. Cette pratique a été validée par l’instruction technique du 23 novembre 2020 portant sur les contrôles officiels relatifs à la protection animale en établissement d’abattage de volailles au moment de leur mise à mort alors que deux rapports de l’Union Européenne (9 novembre 2015 et  3 décembre 2021) critiquent cette méthode d’abattage.
  •  
  • La vidéosurveillance en abattoir, pourtant voulue par 91% des français*. Comme l’Espagne qui a généralisé la vidéosurveillance dans ses abattoirs depuis août 2022 et conformément aux conclusions du rapport du CGAAER de juin 2021 indiquant que le “dispositif de contrôle par vidéo s’avère très positif et il convient d’en encourager la généralisation”, nous vous demandons d’encourager la généralisation de la vidéosurveillance, pour les postes de saignée et mise à mort, auprès de l’Union Européenne.

     

  • La suppression de l’autorisation de gazage des poussins. Par arrêté du 7 novembre dernier, vous avez pérennisé le gazage des poussins utilisés pour l’alimentation animale et issus de poules blanches, sans limite de temps ni de volume. Cette pérennisation n’est pas justifiée car il existe aujourd’hui des techniques économiquement viables permettant de déterminer le sexe des embryons dans l’œuf avant l’éclosion. De même, la réglementation actuelle ne permet pas de protéger les canetons femelles de la filière foie gras qui continuent d’être broyés par millions. Nous vous demandons de proposer et soutenir une interdiction, sans exception, de l’élimination des poussins et canetons dans le cadre de cette révision de la réglementation européenne bien-être animal.

     

  • L’abattage des poissons. Le règlement sur l’abattage exclut les poissons de son champ d’application, à l’exception d’une seule disposition exigeant que les animaux soient épargnés de souffrances inutiles. Il est important que ce sujet soit traité au niveau européen 
  • Ces sujets méritent l’ouverture d’une concertation spécifique et nous espérons que vous saurez revenir sur votre décision contraire aux intérêts des animaux. Soyez toutefois assuré que nos ONG participeront aux quatre groupes de travail** mis en place durant ces deux prochains mois. Elles feront en sorte d’éviter un manque d’ambition global de la France quant aux propositions qui seront portées devant la Commission européenne.

  • Nous vous remercions de l’attention que vous ne manquerez pas de porter à nos suggestions et vous prions d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de notre haute considération. 

  • Les signataires

  • Télécharger la lettre 

LETTRE OUVERTE DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE À MARC FESNEAU, MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE !
LETTRE OUVERTE DES ASSOCIATIONS DE PROTECTION ANIMALE À MARC FESNEAU, MINISTRE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE !
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Un cadavre de mouton abandonné à Sarceaux, la mairie porte plainte

Publié le par Ricard Bruno

Un cadavre de mouton a été découvert à Sarceaux, près d'Argentan. La mairie, qui déplore aussi le dépôt de déchets ménagers, a porté plainte " pour combattre ce manque de civisme".

Un cadavre de mouton, sans identification, découvert à Sarceaux, près d’Argentan, dans l’Orne.

Un cadavre de mouton, sans identification, découvert à Sarceaux, près d’Argentan, dans l’Orne.

La mairie de Sarceaux, près d’Argentan (Orne), a déposé une plainte à la suite de la découverte d’un mouton mort abandonné sur sa commune.

« Il était déjà inadmissible de constater sur le domaine communal le dépôt de déchets ménagers, verres et encombrants.

Maintenant, nous avons à déplorer depuis ce week-end le dépôt d’un cadavre animal », s’agace le maire, Patrick Claeys, ce jeudi 23 mars 2023.

L’ovin « ne porte aucune trace d’un marquage aux oreilles, élevage très personnel certainement », en déduit l’élu. 

« Des comportements intolérables »

« Tous ces comportements irresponsables sont intolérables, ils sont bien entendus à la charge de la commune », poursuit le maire.

« Nous sommes encore bien loin des règles d’hygiène et de salubrité que nous souhaitons. Pourtant bien des moyens sont mis en place pour éviter ces états de fait, mais faut-il en avoir la volonté ? »

Alors « pour combattre ce manque de civisme, une plainte a été déposée ».

 

 

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Angleterre : l'importation des trophées de chasse désormais interdite

Publié le par Ricard Bruno

Angleterre : l'importation des trophées de chasse désormais interdite

Les députés britanniques ont adopté vendredi l'interdiction de l'importation des trophées de chasse, un texte salué par certains défenseurs de l'environnement mais qui pour d'autres risque d'avoir des effets contre-productifs.

"Oserais-je dire que Cecil, le lion, n'est pas mort en vain", a déclaré à la Chambre des Communes la voix étranglée par l'émotion, la secrétaire d'Etat à l'Environnement Trudy Harrison. Annoncé en décembre 2021, ce projet de loi avait émergé avec la mort du fauve, tué en 2015 par un dentiste américain dans une réserve du Zimbabwe, qui avait suscité l'indignation dans le monde entier.

Avant d'entrer en vigueur, le projet de loi britannique doit encore être examiné par la chambre haute du Parlement, celle des Lords. La chasse aux trophées, qui consiste pour de riches amateurs à payer jusqu'à plusieurs milliers de dollars pour tuer lions ou éléphants et repartir avec la tête de l'animal, sa peau ou encore des griffes ou des cornes, est controversée.

LES ANIMAUX SAUVAGES EN AFRIQUE A CHUTÉ DE 66%

Certains défenseurs de la nature crient à la cruauté envers les animaux tandis que d'autres affirment que les revenus générés par ce sport de luxe financent la sauvegarde des espèces. Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), le nombre d'animaux vivant à l'état sauvage en Afrique a chuté de 66% depuis 1970. Mais la chasse aux trophées, lorsqu'elle est bien gérée, s'est révélée un "outil de préservation efficace", estime l'organisation.

Dans une lettre adressée au début du mois au ministre britannique du Développement, Andrew Mitchell, des dizaines de défenseurs de l'environnement et de chefs communautaires du Botswana, d'Angola, de Zambie et de Namibie ont réclamé l'abandon du projet de loi, qui aurait selon eux un impact négatif. 

Chris Brown, directeur de la Chambre namibienne de l'Environnement (NCE), a récemment dénoncé le texte britannique comme l'imposition d'un "mode de pensée très urbain et aseptisé" aux relents post-colonialistes. Au Royaume-Uni, le projet de loi a reçu le soutien de célébrités telles que le mannequin Kate Moss et le journaliste sportif et ex-footballeur Gary Lineker.

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L’association les Chats libres de Pégairolles-de-l'Escalette agit en faveur des chats errants

Publié le par Ricard Bruno

L’association les Chats libres de Pégairolles-de-l'Escalette agit en faveur des chats errants

La mairie et l'association les Chats libres de Pégairolles mènent une action de salubrité publique et de protection animale, avec le soutien de la Fondation Brigitte Bardot.

La mairie, qui mène une action de salubrité publique et de protection animale, a décidé de traiter conjointement la problématique des chats errants avec l’association Les Chats libres de Pégairolles, créée en novembre dernier.

L’objectif consiste à l’identification, la stérilisation et l’intégration des félins esseulés de plus en plus nombreux. "Nous en sommes déjà à 7 stérilisés sur un potentiel de 25 recensés dans le village", explique Christine Arguel, la trésorière.

La tâche n’est pas simple pour les bénévoles qui doivent identifier les minets sans propriétaire, les capturer au moyen d’une cage avant de les acheminer à la clinique vétérinaire du Capitoul, à Lodève, qui procède à la stérilisation. La visite chez le praticien permet, en outre, de faire un bilan de santé des chats, identifiés au nom de l’association avant d’être réintroduits sur le site de leur capture.

Lutter aussi contre la maltraitance et les abandons

Si l’état d’un animal n’est pas satisfaisant, on lui recherche une famille d’accueil temporaire ou à plus long terme. Cette gestion durable des chats errants devrait limiter leur multiplication et favoriser une cohabitation plus harmonieuse avec la population. Elle est menée avec la Fondation Brigitte Bardot, qui prendra en charge les frais de 14 stérilisations.

L’autre ambition des Chats libres de Pégairolles est de lutter contre la maltraitance et les abandons lors de déménagements ou par des automobilistes, en période estivale, au niveau de l’échangeur de l’A75 situé à proximité du village.

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Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Publié le par Ricard Bruno

Brigitte Bardot : "Les animaux influencent ma vie"

Militant pour la protection des animaux depuis déjà plus de quarante ans, l'ex star de cinéma évoque ses liens d'affection avec ceux qui l'entourent.

 

Possédiez-vous un animal quand vous étiez enfant ?

Je suis née avec ! Les premiers animaux de ma vie ont été ma petite sœur Mijanou et mon ours en peluche Murdoch.

Quels étaient vos héros animaliers ?

J’étais fascinée par Blanche-Neige et tous les petits animaux qui vivaient autour d’elle.

Etes-vous plutôt chat ou chien ?

Les deux ! Tous les animaux sont mes amis. Mais les chiens en particulier, sont très proches de moi.

Êtes-vous végétarienne ?

Oui, depuis que j’ai vu l’horreur des abattoirs il y a des années. Je ne voulais plus digérer l’agonie, comme l’a si bien dit Marguerite Yourcenar.

Quels animaux vivent aujourd'hui avec vous ?

Chats, chiens, jument, âne, ponette, cochons, poules, oies, canards, chèvres, moutons, pigeons… auxquels j'ajouterai une petite souris que j’ai sauvée de la noyade et apprivoisée. Mes chiens et chats vivent dans mon lit, tandis que mes animaux de ferme s’épanouissent en liberté dans un immense enclos où ils ont des écuries et des étables pour s’abriter. Chacun va où il veut. Les poules, les canards et les oies ont d’immenses bassins pour le jour et des petites maisons pour la nuit.

Pouvez-vous nous raconter leur histoire ?

J’ai dix chèvres coquines sauvées de mauvais traitements. Riquiqui est née chez moi. Sa maman, Gipsy, était enceinte quand je l’ai adoptée. Mes brebis ont échappées à l’abattoir. Elles se méfient toujours de l’être humain, même si Bigoudi vient me manger dans la main. J’ai aussi dix moutons qui m’apaisent et des cochons rigolos comme tout. Un gros rose bonbon et six noirs qui courent partout : Rillette, Marcel, Pipo… Il y a en plus Mystie, ma jument qui a été torturée, Candy ma vieille ponette sortie de l’abattoir qui a remplacé Ficelle, morte très vieille, et le doyen, mon âne Bonhomme qui n’a plus d’âge mais reste magnifique et si gentil.

Au cours de votre carrière d'actrice, y avait-il des animaux sur les tournages?

Heureuse coïncidence, il y en a eu dans tous mes films ! Certains m'ont beaucoup marquée. C'est le cas de Colinette, la petite chèvre du film Colinot Trousse-Chemise, qui devait finir en barbecue. Je l’ai achetée et ramenée à l’hôtel. Elle a finalement vécu jusqu’à l’âge de 15 ans, heureuse et moi aussi !

Si vous étiez un animal sauvage, lequel seriez-vous ?

Moi.

D'où vient votre sensibilité à la condition animale?

De leurs infâmes et désespérantes conditions de vie et de mort, et du mépris dont ils sont victimes. "Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie", disait Malraux...

Votre périple auprès des bébés phoques a-t-il été un moment clé de votre vie ?

Oh oui ! Ça a été très dur mais ça a changé ma vie. C'est à partir de là que j'ai été considérée comme la fée des animaux. C'est un rude travail qui exige une volonté de fer. Les animaux influencent toute ma vie. Ils me donnent le courage, l’exemple, une philosophie et la rage de vaincre.

Parlez-nous des missions de la Fondation Bardot...

Ma Fondation soutient des programmes de protection d’animaux sauvages ou domestiques dans une soixantaine de pays. En France, nous travaillons à faire abolir la corrida, à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant l’abattage ou à organiser l’accueil des animaux sauvages issus de cirques.

Quelles avancées avez-vous obtenues ?

Des milliers d’animaux sont placés à vie sous la protection de ma Fondation. Nous avons sauvé plus de 3.000 moutons saisis sur des sites clandestins d’abattage, et 350.000 phoques sont épargnés chaque année. Nous avons aussi activement contribué à l’élaboration et à l’adoption de la loi interdisant le commerce des chiens et chats en animalerie, l’élevage de visons pour la fourrure, l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques et des dauphins en bassin.

Pensez-vous que les mentalités changent ?

Le changement le plus profond est celui de notre rapport à l’animal. Quand j’ai débuté ce combat en 1962, j’ai été prise pour une folle. Mais je n’ai rien lâché. Aujourd’hui ce combat est une évidence pour les nouvelles générations. C’est notre plus belle victoire !

 

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Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

Publié le par Ricard Bruno

Les services de l’État avec l’appui de la fondation Brigitte Bardot ont engagé, vendredi 10 mars 2023, une opération de retrait de bovins dans un élevage en raison « de manquements sérieux aux règles de la protection animale ».

Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré
Près d’Yvetot, des bovins saisis chez un ancien candidat de l’Amour est dans le pré

C’est une opération importante de retrait de bovins et de contrôle sanitaire qui a été menée vendredi 10 mars 2023 dans le territoire de la commune de Vatteville-la-Rue. Engageant divers services de l’État, cette opération judiciaire a été placée sous la conduite opérationnelle du procureur de la République du tribunal judiciaire de Rouen et mobilise les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la gendarmerie, avec l’appui de la fondation Brigitte-Bardot.

En amont de cette opération de retrait des bovins, des contrôles administratifs menés sur l’exploitation le 7 mars 2023 sous le pilotage technique des services vétérinaires départementaux avaient révélé un grand nombre de manquements sérieux aux règles de la protection animale, susceptibles de constituer des infractions.

 

Manque d’eau et d’aliments

Ces services ont constaté que « les conditions de vie et de détention des bovins présents sur l’exploitation sont incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce (défaut d’abreuvement, manque caractérisé d’alimentation de qualité). Cette insuffisance d’apport en aliment a pour conséquence un phénomène de compétition entre les animaux qui présentaient pour certains des pathologies démontrant une absence de soins évidente », précise le communiqué de presse publié par la préfecture de Seine-Maritime. Les services vétérinaires ont ainsi été contraints de procéder à l’euthanasie d’un bovin en situation de grande souffrance et de nombreux cadavres ont été retrouvés dans l’exploitation.

L’éleveur avait pourtant été régulièrement mis en demeure depuis le début de l’année 2020 avec des opérations de contrôles réguliers quant à l’état sanitaire du cheptel, sans amélioration. Les constats du 7 mars ont donc fait l’objet d’une dénonciation officielle au procureur de la République.

Selon nos informations, l’éleveur visé par cette vaste opération de retrait de ses animaux a été en 2020 l’un des candidats de l’émission télévisée L’Amour est dans le pré. Localement, les habitants de la presqu’île ont pu régulièrement constater la présence de vaches, issues de l’exploitation, en divagation. Les animaux saisis seront accueillis dans une ou plusieurs fermes faisant office de refuge où ils seront individuellement examinés, traités, testés contre les maladies avant d’être placés chez des éleveurs partenaires de la fondation Brigitte-Bardot.

Après cette saisie des animaux, il restera à évaluer le nombre précis d’animaux présents sur cette exploitation de 150 hectares, à procéder à un examen approfondi de leur état de santé et de leurs conditions d’élevage, à poursuivre avec les vétérinaires sanitaires les opérations administratives relatives à la prophylaxie, afin de détecter d’éventuelles maladies animales. Par ailleurs, un contrôle approfondi de l’atelier de transformation de la viande à la ferme situé sur le site sera effectué par les services vétérinaires.

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Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans

Publié le par Ricard Bruno

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans, il avait joué entre autre dans le film "La mariée est trop belle" aux côtés de Brigitte Bardot.

 

Bruno Ricard 

Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
Marcel Amont est décédé à l'âge de 93 ans
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Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Publié le par Ricard Bruno

Quatre équidés sauvés par la Fondation Brigitte Bardot à une foire chevaline dans le Cantal

Les militants de la Fondation Brigitte Bardot ont acheté quatre équidés lors de la foire chevaline de Maurs, ce jeudi 2 mars. Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

Brigitte Bardot, ancienne actrice et infatigable militante de la cause animale,  souhaitait que les membres de la Fondation Bardot, présents à Maurs ce jeudi 2 mars, rachètent tous les chevaux présents à la foire.

« Mais il est malheureusement impossible de tous les sauver », confiait Christophe Marie, directeur-adjoint et porte-parole de la Fondation, rencontré sur place. Malgré tout, son équipe a pu sauver de l’abattoir, « une ânesse dans un mauvais état, deux juments maigres et une ponette dans un état de maigreur également. »

Pour ces chanceux, direction l’Arche BB, qui prend actuellement en charge plus de 9.000 animaux au sein de ses quatre refuges et ses structures partenaires.

 

#FoireDeMaurs Même si cette foire chevaline d'hiver est la moins importante par le nombre d'équidés exposés/vendus pour les abattoirs, toujours la même désolation, le même désarroi. Sur place, nous avons pu interpeller le Préfet, les organisateurs, le vétérinaire sanitaire...
 
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« Une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France ! »

Publié le par Ricard Bruno

Alors que vient de s’ouvrir le Salon de l’agriculture, onze ONG de protection animale interpellent dans une tribune au « Monde » le ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, afin qu’il apporte son soutien à l’élimination progressive d’une des pires pratiques d’élevage.


 

Nos organisations de protection des animaux sont très préoccupées par l’état actuel de l’élevage des animaux dans notre pays. En France, d’après les chiffres compilés par l’ONG Compassion in World Farming (CIWF) sur la base des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 80 % des animaux d’élevage sont issus de systèmes intensifs – sans accès extérieur, pour partie en cage, soumis à des densités extrêmes, une génétique tournée vers la productivité et des mutilations systématiques pour adapter les animaux à un environnement appauvri.

La révision en cours de la législation européenne sur le bien-être des animaux offre une occasion unique de relever sensiblement le niveau de protection des animaux destinés à l’alimentation, conformément aux attentes des citoyens, et d’atteindre les objectifs fixés par la Commission européenne en faveur d’un système alimentaire durable et résilient.

L’une des pires pratiques d’élevage qui doivent être abordées dans ce processus est l’élevage en cage, qui confine des centaines de millions d’animaux à travers l’Union européenne (UE) dans des environnements avec peu ou pas d’espace pour se déplacer.

 

Poules, truies, lapins, veaux, canards, oies et cailles sont maintenus en cage dans toute l’UE, une partie voire la totalité de leur vie. Cela les empêche d’adopter des comportements qui leur sont naturels et compromet gravement leur santé et leur bien-être. Il s’agit d’une façon dépassée et cruelle de garder des êtres sensibles et une transition vers l’élevage sans cage doit être une priorité pour la France !

Contraire aux dernières avancées scientifiques

Nos organisations interpellent le ministre de l’agriculture Marc Fesneau et lui demandent instamment d’apporter son soutien total à l’élimination progressive de cette pratique horrible qu’est l’élevage en cage. La Commission européenne envisageant actuellement la faisabilité de l’entrée en vigueur de cette mesure pour 2027, nous encourageons le ministre de l’agriculture à demander à son tour que l’interdiction des cages entre bien en vigueur en 2027. Si la France et l’Union européenne veulent revendiquer le titre de leader mondial en matière de bien-être animal, c’est une étape nécessaire que nous ne devons pas craindre de franchir.

Source de l'article : Cliquez ICI

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