"Des chats en train de mourir" : les animaux de L’Arche de Bouba saisis par la fourrière
Dans le viseur de la fondation Brigitte-Bardot, des chats malades, hébergés « sans soins » par le directeur du refuge.
« C’est une joggeuse qui m’a alertée. Elle a vu un chat convulser et d’autres dans des cages. Elle a sonné mais il n’y avait personne au refuge à ce moment-là. » Le refuge animal pointé du doigt par Bernadette Rohrer ? L’Arche de Bouba, sur les hauteurs de la commune de Ranguevaux. L’enquêtrice pour la fondation Brigitte-Bardot connaît bien l’établissement tenu par Jean-Claude Toppeta pour y intervenir régulièrement suite à des signalements. Lundi 26 décembre, une dizaine de bénévoles militant pour la cause animale ont remis le couvert. La gendarmerie et la municipalité de Ranguevaux avaient également été prises à témoin.
Un arrêté pour saisir les animaux
« Nous savons que le gérant a récupéré environ 35 chats et chatons en mauvaise santé provenant d’une famille à Crusnes. Entre-temps, il y a une dizaine de jours, des associations et la Ville de Hayange ont récupéré des animaux malades. » À ce jour, une vingtaine de félins « dont beaucoup sont atteints de coryza, Fiv (sida), typhus » seraient toujours hébergés au refuge. Mais selon l’enquêtrice, ils ne bénéficient pas de soins pourtant « urgents ». La « délégation » présente sur site, le 26 décembre, a observé « des chats en train de mourir, en extérieur sous un préau, à quatre par cage. » Certains auraient succombé à la maladie.
« Nous venons de prendre un arrêté (ce mardi matin, NDLR) qui va nous permettre de saisir les animaux », a fait savoir André Deutsch, 1er adjoint à Ranguevaux, qui estime que le directeur du refuge « n’est pas à même de s’en occuper ». La fourrière de Moineville était, en effet, attendue dans le courant de l’après-midi.
Contacté par nos soins, Jean-Claude Toppeta n’a pas souhaité faire de commentaires.