« Allez vous faire voir ! " : Brigitte Bardot mitraille le gouvernement
Tant d'années de lutte pour la cause animale, tant de personnes rencontrées, tant de politiques qui n'en foutent pas une, Brigitte a bien raison d'envoyer balader ce gouvernement de "Branque" elle est dépitée devant l'inaction de ce gouvernement et de ceux précédent également, il ne se passe rien, un constat "hallucinant et monstrueux", a estimé Brigitte dans une tribune publiée sur Twitter, le mercredi 7 juillet.
Bruno Ricard
"J'en ai marre, j'en ai ma claque !" Dans une tribune publiée sur Twitter, ce mercredi 7 juillet, Brigitte Bardot n'y est pas allée pas par quatre chemins. Pour l'ex-actrice de 86 ans, le gouvernement n'œuvre pas suffisamment pour défendre le bien-être animal. Depuis l'arrêt de sa carrière au cinéma, "BB" s'est engagée pour la défense du monde animal, une mission qui lui a valu plusieurs procès pour injure publique. Après 48 ans de militantisme, la coupe est pleine. "Allez vous faire voir !", a lancé la présidente de la Fondation Brigitte Bardot, excédée par ce constat "hallucinant et monstrueux".
A travers un long texte intitulé Requiem pour les animaux, Brigitte Bardot s'en est prise aux actions du gouvernement sur ce sujet. "Je veux obtenir à n'importe quel prix une prise de conscience des atrocités, des cruautés, de tortures et des souffrances que les animaux subissent chaque jour en France dans une indifférence générale", a tancé la défenseuse des animaux. Des propos au vitriol dans lesquels elle évoque "les sacrifices rituels imposés par l'Islam". A plusieurs reprises, la principale intéressée s'est vivement opposée à la religion musulmane, notamment à "l'immonde" fête de l'Aïd el-Kébir, qui donne lieu à des sacrifices de moutons. "La France n’est pas une banlieue de Bab El-Oued et nous sommes en opposition totale avec la souffrance atroce que cette tradition barbare impose à nos moutons", avait-elle ajouté à l'occasion d'une lettre également publiée sur Twitter, en juillet 2020.
Une lourde condamnation pour injure publique
Parmi les cibles de Brigitte Bardot, on retrouve la fédération nationale des chasseurs. A commencer par son patron, Willy Schraen : ce dernier a porté plainte contre la passionaria des animaux pour injure publique, après des propos virulents publiés en 2019 sur le site de sa fondation. "Sous-hommes", "tronches d'ivrognes", "ce prédateur au gros visage plein de suffisance" figuraient parmi les insultes proférées dans son édito. Fin juin dernier, la star de Et Dieu… créa la femme a été condamnée à une amende de 5 000 euros et 1 000 euros de dommages et intérêts à verser au plaignant.
Vendée : une jument de 19 ans échappe à la boucherie grâce à une cagnotte en ligne
Elle l’a échappée belle : une jument, que son propriétaire voulait vendre à une boucherie, a pu être rachetée par une centre équestre associatif de Brem-sur-Mer. L’animal, baptisé Océane, va pouvoir vivre une retraite paisible.
Une jument de 19 ans sauvée de l'abattoir… Ça se passe à Brem-sur-Mer, près de Brétignolles, sur le littoral vendéen. Le propriétaire de la jument Océane, un ancien cheval de course, avait décidé de la vendre à un abattoir pour en faire de la viande de boucherie. Hors de question, ont répondu les responsables d'un centre équestre associatif tout proche, les Ecuries du Bois de la Touche. Marnia est la trésorière de l’association : « l’ancien propriétaire était venu ici pour faire une saillie avec un de nos étalons, sauf que cette petite mémère n’a connu que des _inséminations artificielles_. Elle ne connait pas les mâles, il fallait plus de temps, ou alors, payer plus cher pour une insémination artificielle. C’est là que le propriétaire nous a dit qu’il allait l’envoyer à la boucherie. On lui a dit non, pas pour ça. C’est pas humain. On a obtenu un délai, jusqu’en septembre, en la gardant chez nous ».
Puis est venue l’idée de lancer une cagnotte en ligne sur le site leetchi, et ça a marché au-delà de leurs espérances. Il fallait 1.200 euros, ils en sont à plus de 3500 euros. Le surplus servira à entretenir l'animal ou à en sauver d'autres. Océane, elle, va pouvoir couler des jours paisibles : « on s’adapte toujours en fonction des chevaux. Quand on voit qu’ils commencent à fatiguer, on arrête le travail pour eux et on les met à la retraite, tout simplement ».
Christophe Marie, porte-parole de la FBB était au micro de "La Voix des Animaux"



Brigitte Bardot dénonce une horreur dans laquelle « les Algériens ne se reconnaissent pas »
L’actrice et militante des droits des animaux française, Brigitte Bardot, vient de réagir à la campagne « Stop Galoufa en Algérie », qui a été lancée il y a quelques semaines, ans ce pays d’Afrique du Nord. La star de cinéma a écrit au Président algérien Abdelmadjid Tebboune, sollicitant son intervention pour mettre fin à « ces pratiques » qu’elle qualifie d’« horreurs » et d’« exécutions cruelles ». Dans sa lettre, elle se dit « effarée et révoltée » par le sort réservé aux animaux errants en Algérie.
La campagne « Stop Galoufa en Algérie » a été lancée il y a quelques semaines en Algérie. En effet, les initiateurs voulaient amener les autorités algériennes à mettre fin à la mise à mort des animaux errants, chiens et chats notamment, dans des fourrières publiques. La campagne a connu un net succès sur les réseaux sociaux. Elle vient d’avoir le soutien de l’actrice française Brigitte Bardot, qui se bat désormais pour le droit des animaux.
La présidente de la fondation qui porte son nom, Brigitte Bardot, qui se bat pour le bien-être des animaux dans le monde décrit une horreur dans laquelle « les Algériens ne se reconnaissent pas » : « Chats-chiens-chiennes gestantes, allaitantes, chatons et chiots sont mélangés dans les cages (certains portant encore leur collier), arrosés puis électrocutés ». « Vous êtes un modèle pour les pays du Maghreb, vous ne pouvez pas accepter que de telles abominations soient pratiquées sur des animaux qui n’ont commis aucun délit sauf celui de naître », ajoute-t-elle à l’adresse du chef de l’Etat algérien.
Figure féminine des années 1950 et 1960, Brigitte Bardot « supplie » le Président algérien Abdelmadjid Tebboune de donner un exemple « en épargnant ces mises à mort terrifiantes et en engageant une campagne nationale de stérilisations beaucoup plus efficace, salubre et humaine » et auquel elle propose « l’expertise » de sa Fondation, « qui a une longue expérience réussie dans ce domaine ».
Sauvetage de ce jour de la fondation Brigitte Bardot




Nîmes : les acteurs de la tauromachie poursuivis en justice pour maltraitance animale suite à une plainte de la SPA
Dans le cadre d'une offensive judiciaire menée par la Société Protectrice des Animaux, les organisateurs de corrida, la ville de Nîmes et des toreros sont poursuivis pour sévices graves ou complicités d'actes de cruauté envers les animaux. Le procès se tient ce mercredi.
Après Béziers et Bayonne, c'est à Nîmes que se déroule le nouvel épisode de la série de procès opposant la Société Protectrice des Animaux aux acteurs de la tauromachie. Ce mercredi, la torera à cheval Léa Vicens, l'organisateur de corridas Simon Casas et le maire de Nîmes (LR) Jean-Paul Fournier sont appelés à comparaître pour "sévices graves ou complicités d'actes de cruauté envers les animaux" devant le tribunal correctionnel de Nîmes.
Une offensive judiciaire de la SPA
Pour mener son combat contre la corrida, la SPA nationale a choisi la voie judiciaire. En novembre 2017, l'association dépose plainte contre plusieurs villes à tradition tauromachique, organisateurs de corridas et toreros, considérant ces spectacles comme de la maltraitance animale. Béziers, Bayonne, Carcassonne, Nîmes ou encore Dax sont concernées.
L'argumentaire de la SPA se fonde sur l'article l'article 521-1 du Code pénal, selon lequel "le fait d'exercer des sévices graves (...) ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende."
L'enjeu de la tradition
Or, un paragraphe "exclut l'application de ces dispositions aux courses de taureaux", pour les cas "où une tradition locale ininterrompue peut être invoquée." Cet argument de la "tradition locale ininterrompue" a jusqu'ici servi de bouclier juridique à toutes les attaques des anti-corridas contre les spectacles tauromachiques du sud de la France. La SPA a été déboutée de ses demandes dans les précédents procès à Béziers et à Bayonne.
"Tout le débat porte sur cette question : est-ce que Nîmes est une ville de tradition taurine ininterrompue ? Il est très facile d'y répondre, la féria de Nîmes est mondialement connue", balaie maître Jean-Pierre Bigonnet, l'avocat de Simon Casas.
De son côté, la SPA nie que la corrida constitue une tradition à Nîmes.
La corrida est une activité importée d'Espagne : tous les termes sont espagnols, et non catalans. Ensuite, la majorité de la population est défavorable à cette activité. Une toute petite minorité de personnes vieillissantes peut-elle imposer une règle au titre d’une tradition à une immense majorité de gens qui sont contre ces pratiques ?
Pour affirmer que la majorité de la population est défavorable à la corrida, la SPA utilise les résultats d'un sondage Ifop publié en 2019. Commandé par la Fondation Brigitte Bardot, il avait établi que "74 % des Français étaient favorables à la suppression des corridas en France".
Une instrumentalisation des tribunaux ?
Jean-Pierre Bigonnet, avocat de Simon Casas, considère la procédure de la SPA "téméraire, si ce n'est abusive".
La corrida est parfaitement légale. Ces procès s'inscrivent dans une stratégie d’ensemble de la SPA qui fonctionne par coups de communication. Il est regrettable d'utiliser le tribunal comme tribune.
De son côté, la SPA assume d'utiliser la voie judiciaire, tout en espérant peser, à terme, sur la législation. "Notre but, c'est l'interdiction de la corrida", confirme Jacques Fombonne.
Les magistrats nîmois devraient mettre leur décision en délibéré. A Dax, autre ville taurine, un jugement pour une affaire identique est attendu dans les prochains jours. Une procédure similaire est annoncée à Carcassonne.