Tarn : la Fondation Bardot sauve 57 chèvres sauvages qui risquaient l'abattage à Montredon-Labessonnié
L'opération était d'envergure, mais elle s'est déroulée dans le calme. La Fondation Brigitte Bardot est intervenue ce mardi matin à Montredon-Labessonnié dans le Tarn pour récupérer 57 chèvres sauvages. Ces bêtes domestiques, abandonnées par leur propriétaire il y a quelques années, sont aujourd'hui en totale liberté et s'invitent partout dans le village. Cette prolifération a suscité de vives tensions suite aux dégâts importants générés sur les cultures de certains agriculteurs du secteur.
Ce mardi 21 décembre, c’est au lever du jour, à quelques pas des monts de Lacaune encore givrés, que des membres de la Fondation Brigitte Bardot (FBB), se sont rendus à Montredon-Labessonnié (Tarn), au hameau Granquié, pour récupérer 57 chèvres sauvages, qui ont récemment pu être capturées et installées en toute sécurité dans l’un des bâtiments du site agricole.
Ces bêtes domestiques, abandonnées par leur propriétaire il y a quelques années, sont depuis plusieurs mois, en totale liberté et s’invitent partout sur cette vaste commune sud tarnaise. Elles étaient une dizaine au début, elles sont une centaine aujourd’hui. Et cette prolifération a suscité de vives tensions à Montredon-Labessonnié. « Elles sont en train de détruire plus d’une centaine d’hectares de sous-bois, et elles font aussi d’énormes dégâts sur les cultures », avait confié, en mars dernier, le maire de la commune Jean-Paul Chamayou, qui à l’époque, pour « rétablir la paix sociale » avait pris un arrêté municipal en demandant l’abattage et l’évacuation de ces chèvres.
En parallèle, pour trouver une solution moins radicale, il avait contacté la Fondation Brigitte Bardot, qui n’a pas hésité une seule seconde à se saisir du dossier et à se déplacer pour repérer les lieux et réfléchir à une éventuelle opération de sauvetage. C’est chose faite aujourd’hui. Et ce, grâce à un vrai travail collectif, réalisé étape par étape. « Il fallait prendre le temps de construire l’enclos, de laisser les chèvres se familiariser avec l’humain et qu’elles viennent d’elles-mêmes dans cet endroit. Il faut rappeler que ce sont des animaux qui ont totalement été réensauvagés, et qui ne sont pas facilement manipulables. Il fallait y aller en douceur », a expliqué Lorène Jacquet, responsable campagnes et plaidoyer pour la Fondation Brigitte Bardot.
« L’enclos a été construit dans un endroit de passage. On avait repéré qu’elles prenaient ce chemin pour descendre à une rivière qui se situe un peu plus bas. Ensuite, il y a eu un vrai travail de mise en confiance en attirant les chèvres avec des pierres de sel et de la nourriture », a ajouté Lorène Jacquet. Ce travail de mise en confiance quasi quotidien a principalement été assuré au niveau local par Guy Pages, le propriétaire du hameau : « La famille Delsaux, du GAEC de la Houlette, a également été très efficace dans la récupération des bêtes dans l’enclos de la Fondation, pour les remonter ici dans mon bâtiment. Voilà, c’était logique de jouer le jeu et pour les autres chèvres, on sait comment s’y prendre maintenant, alors s’il faut redonner un coup de main, on le fera. »
« C’est une réelle satisfaction pour la Fondation »
À ce sujet, d’ici quelques mois, une autre surveillance devrait se mettre en place pour identifier les chèvres restantes, réitérer ce système d’enclos de capture et potentiellement, leur trouver également des places dans une pension partenaire de la Fondation. « On va garder un contact avec le maire, le propriétaire des lieux et voir comment la situation évolue. Le but, c’est de toutes les récupérer et que les problèmes de prolifération et de divagation soient totalement réglés », a complété Lorène Jacquet.
En attendant, après cinq longues heures de route, ces 57 chèvres vont être transférées et accueillies en Ardèche, dans l’une des pensions partenaires de la Fondation, gérée par d’anciens éleveurs. « Elles seront mises en quarantaine pendant six mois, et elles pourront ensuite sortir au pâturage dès le retour des beaux jours », a confié Damien Wolff, responsable logistique du sauvetage. « C’est une réelle satisfaction pour la Fondation de pouvoir sauver ces chèvres qui étaient destinées à un abattage. Évidemment, pour nous c’est une réussite et nous sommes très heureux que le maire ait accepté de négocier. Ça montre aussi que, malgré un arrêté d’abattage, il y a toujours la possibilité de trouver des solutions. Dans ce sens, on assure la vie de ces animaux jusqu’à leur belle mort, en les confiant à nos partenaires qui leur apporteront les meilleurs soins possible », a conclu Lorène Jacquet.https://www.ladepeche.fr/2021/12/21/tarn-la-fondation-bardot-sauve-57-chevres-sauvages-qui-risquaient-labattage-a-montredon-labessonnie-10006399.php
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Un maire fait exécuter un troupeau de chèvres, coupables d'avoir mangé... des fleurs du cimetière communal
Un troupeau de chèvres a été abattu ce week-end dans la Loire, suite à la décision d'un maire qui reprochait aux animaux d'avoir mangé des fleurs dans le cimetière communal.
C’est une décision radicale qui ne passe pas !
Le dimanche 19 décembre, Gérard Tardy, maire de Lorette (Loire), a fait abattre un troupeau de chèvres au motif que ces dernières avaient grignoté des fleurs déposées dans le cimetière de la commune.
Suite à la publication d’un arrêté municipal en ce sens autorisant la tenue d’une battue, neuf bovidés ont ainsi été exécutés sans ménagement par des chasseurs.
Un maire fait exécuter des chèvres qui avaient mangé des fleurs dans le cimetière communal, une décision qui ne passe pas
Une action qui a provoqué la colère d’associations écologistes et d’un certain nombre d’habitants.
« C’est particulièrement lâche. Dans ce genre de situation, il faut solliciter une organisation comme la nôtre », a déploré Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.
« Il y avait d’autres solutions. En plus, les chèvres, on peut les capturer facilement. Les pompiers ont tout le matériel nécessaire pour cela. On ne peut pas laisser passer ça, sinon c’est la porte ouverte à toutes les dérives. On ne se met pas à tirer dans sa commune à tout va ! Ça ne se fait pas », a pour sa part pester Pierre Portelat, président de la SPA de la Loire, qui envisage de porter plainte tout comme la fondation Brigitte Bardot.
Du côté de la préfecture, c’est un sentiment d'incompréhension qui prédomine. « Dans la forme, c’est correct, mais pas sur le fond », a ainsi déclaré cette dernière.
Il faut savoir que le code rural permet en effet au maire d’une commune d’organiser une battue pour faire abattre des animaux errants, mais à la seule condition qu’ils représentent un danger et ne soient pas domestiqués.
Or, les chèvres demeurent des animaux domestiques et le fait qu’ils aient dévoré des chrysanthèmes ne représente pas une menace pour la sécurité des habitants.
La préfecture avait donc envoyé un courrier à Gérard Tardy pour le dissuader d’organiser cette battue, mais rien n’y a fait !
Chose plus surprenante, les chasseurs eux-mêmes ont fait part de leur surprise quant à cette décision d’abattre le troupeau.
« Personne ne sait comment cela s’est organisé. J’ai échangé avec Gérard Aubret, notre président. Il est surpris lui aussi », a ainsi confié à nos confrères d’Actu.fr Christine Lovaglio, assistante de direction de la Fédération départementale des chasseurs.
« Il faudrait aussi comprendre comment ces bêtes ont pu causer ces nuisances. Normalement, un cimetière est un lieu clos », s’est encore interrogé Christophe Marie.
De son côté Gérard Tardy rejette la faute sur… SFR, propriétaire d’un terrain entourant le cimetière.
Selon l’AFP, le premier édile affirme ainsi avoir demandé à l’opérateur téléphonique « d’installer à ses frais une clôture esthétique et de grande résistance et de prendre en charge les dégâts constatés dans le cimetière ».
« On n’a rien à voir avec ces chèvres. On ne peut pas être responsable. Des chèvres se baladent donc ici, comme ailleurs (…) on ne grillage pas tous les terrains en pleine nature comme ça (…) les chèvres peuvent se balader ici, comme partout ailleurs », a immédiatement rétorqué Cyrille-Frantz Honegger, directeur régional d’Altice, lequel se dit toutefois prêt à travailler avec la municipalité pour arranger les choses.
Malgré la polémique, le maire Gérard Tardy persiste et signe, assumant sa décision. Mais ceci pourrait lui valoir des poursuites si jamais les propriétaires du troupeau se manifestaient et venaient à porter plainte.
Affaire à suivre !
Des mesures présidentielles pour les animaux...
Parce que la cause animale préoccupe les Français, 28 ONG se sont rassemblées pour créer la plateforme «Engagement Animaux 2022» afin de mobiliser les candidats à l’élection présidentielle autour de 22 mesures et d’informer les électeurs sur leurs engagements.
«Jamais nous n’avons enfermé et tué autant d’animaux qu’aujourd’hui en France dans des conditions souvent épouvantables». Dans une tribune parue le 8 décembre dans «Le Monde», 28 ONG s’unissaient pour rappeler la nécessité de défendre les bêtes et lancer une plateforme baptisée Engagement Animaux 2022 à l’attention des candidats à l’Elysée.
Largement présente dans le débat sociétal depuis plus d’une décennie grâce au travail de terrain des associations, la cause animale a enfin atteint les politiques, chacun allant jusqu’à semer de-ci de-là quelques bonnes paroles ou photos avec son chat/son chien sur les réseaux. Sauf que les citoyens demandent désormais bien plus qu’un selfie ou une mesurette : selon un sondage IFOP pour Woopets daté du 21 septembre, 84% des Français considèrent en effet la protection des animaux comme une cause importante, et 47% des électeurs se disent prêts à voter en fonction des propositions d’un candidat sur le bien-être animal.
Afin d’interpeller les candidats et de permettre aux électeurs de savoir quels sont ceux qui vont s’engager, les 28 ONG (Fondation Brigitte Bardot, One Voice, SPA, Code Animal, ASPAS…) ont élaboré 22 mesures prioritaires pour jauger tout au long de la campagne «le score d’engagement» de chaque prétendant. Parmi elles : mettre fin aux élevages en cages d’ici 2027, soutenir financièrement et rendre obligatoire la stérilisation des chats errants par les communes, interdire la chasse au moins deux jours par semaine dont le dimanche ainsi que les jours fériés et les vacances scolaires, abroger l’exception ouverte par l’article 521-1 du code pénal pour que la corrida ainsi que les combats de coqs ne puissent plus exister, ou encore encourager l’utilisation et le développement des modèles non-animaux en expérimentation.
BB : France 2 lance une mini-série signée Danielle Thompson sur l'icône Brigitte Bardot
Les fans de Brigitte Bardot peuvent se réjouir : selon Closer, l'icône du cinéma français va faire l'objet d'un biopic. Histoires d'amour, rôles iconiques... Toute la vie de la star sera dévoilée en quelques épisodes.
Selon une exclusivité signée Closer, la star du cinéma français connue à l'international, Brigitte Bardot, va faire l'objet d'un biopic sous forme de mini-série qui sera diffusée sur France 2. Nos confrères rapportent que cette personnalité iconique a en effet été choisie pour être au cœur d'une mini-série qui sera réalisée par Danièle Thompson mais aussi par son fils, Christopher Thompson, également acteur et scénariste. Toujours selon Closer, la série biographique serait simplement intitulée "BB", des intitiales de Brigitte Bardot qui ont également été un de ses surnoms, et reviendrait sur tous les grands événements de sa vie.
Romances enflammées, enfance parisienne, rôle titre dans Et Dieu... créa la femme, premier mariage à 18 ans avec Roger Vadim, amants iconiques parmi lesquels ont compte Jean-Louis Trintignant, Gilbert Bécaud ou encore Sacha Distel... Plusieurs aspects de la vie mouvementée de cette icône des années 60 seront explorés par la réalisatrice Danielle Thompson. Closer dévoile également que "BB" devrait voir son tournage débuter d'ici le mois de février 2022. Le gros mystère reste cependant de savoir quelle actrice aura l'honneur mais aussi la lourde tâche d'incarner Brigitte Bardot à l'écran.
Qui jouera la mythique Brigitte Bardot dans la série de France 2 ?
Si Closer explique que l'actrice a déjà été castée et qu'une comédienne de 22 ans a obtenu le rôle, la production tient pour le moment à garder le secret sur son identité. Et ce n'est pas la seule à bénéficier de ce traitement puisque, pour l'instant, aucune information sur le casting n'a été dévoilée. Il faudra donc patienter jusqu'à début 2022 pour en savoir un peu plus sur "BB". En attendant la série, tous les fans de Brigitte Bardot peuvent toujours revoir son tout premier film de 1952, Le Trou normand de Jean Boyer, ou se replonger dans quelques classiques dans lesquels elle a tourné après avoir acquis son incroyable notoriété, parmi lesquels La Vérité ou encore Le Mépris.
Adieu Jacques....tu vas beaucoup me manquer...
Mes amis Bonjour
Je viens d’avoir un appel du côté de Saint-Tropez…
j’ai appris une bien triste nouvelle, le décès de mon ami et ami de Brigitte Bardot, Jacques Héripret, photographe de talent il avait travaillé en tant que photographe auprès de Brigitte Bardot sur le film Shalako, photographe hors pair et reporter de guerre...
Leïca : une marque d’appareil photo qui évoque des clichés de légende, immortalisés par l’objectif de photographes de renom qui ont autant contribué à sa popularité comme André Kertész, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon, William Klein, mais aussi Jacques Héripret.
Ce photo-reporter s’est rendu célèbre par son audace à réaliser des clichés des plus grandes personnalités de l’époque, du Général de Gaulle à Brigitte Bardot, et également des moments forts de l’histoire.
Et pourtant, rien ne le prédestinait à cette profession-passion si ce n’est un tempérament de feu. Auparavant, ouvrier-tourneur chez Renault, il devient un jeune photographe chassant l’exclusivité et réalisant des clichés anticonformistes.
Alors qu’il débute, à peine âgé de 22 ans, comme assistant auprès de Luc Fournol, le photographe des stars, il réalise son premier « scoop » photographique en 1963 en shootant le plafond de l’Opéra de Paris fraîchement peint par Marc Chagall. On sait que ce décor suscita la polémique, car il rompait avec le style Second Empire du bâtiment réalisé par Charles Garnier.
On sait moins que le premier cliché de cette fresque a été pris par Jacques Héripret qui nous a confié les dessous de son coup de maître. « Le problème de l’Opéra de Paris reposait sur une survivance policière accrue en raison des menaces d’attentats de l’OAS contre De Gaulle. Le plafond devait être inauguré en présence du général de Gaulle en personne et d’André Malraux alors ministre de la Culture qui l’avait commandé à Chagall et qui avait été aussi visé par une tentative d’attentat : il y avait donc un grave problème de sécurité comme aujourd’hui… » nous a confié Jacques Héripret.
Il ajoute : « Mon journal, Paris presse l’intransigeant, m’avait demandé de réaliser le cliché même si Match avait l’exclusivité. Je me suis alors baladé à côté de l’Opéra et j’ai remarqué qu’il y avait un endroit où les décors étaient livrés et qui coïncidait avec la sortie des artistes en même temps. À midi pétant, j’ai vu des flics sortir pour déjeuner les uns après les autres. À deux heures, tout le monde rentrait. J’ai alors dit à ma rédaction qu’il me fallait une tenue d’ouvrier et une corbeille avec des papiers au-dessus pour dissimuler mes appareils photo. Le lendemain, à midi passé, après avoir vu les 50 flics sortir de l’Opéra, j’ai sonné au local du gardien qui m’a laissé entrer. »
Déjouant la surveillance policière à l’Opéra Garnier, le photo-reporter réussit donc à entrer, mais le plus difficile reste à faire : photographier un plafond dissimulé par un velum rouge tenu par 150 fils. « Avec la boîte à outils d’un ouvrier, j’ai attaqué les ficelles au burin et au marteau, le velum est alors tombé s’étalant sur les fauteuils. Mais sa chute a dégagé une telle poussière que je n’ai pas pu shooter. J’ai dû monter dans une mezzanine pour faire la photographie avant de repartir en appuyant sur la sonnette et le mec m’a laissé partir… »
Jacques Héripret continue son récit incroyable : « Paris presse l’intransigeant sortait à 14 heures, et ma photo devait paraître pour le lendemain. Le problème de l’époque était que tous les journaux apportaient les morasses, la dernière épreuve, à l’Élysée. Quand l’Élysée l’a appris, on est venu me chercher et on m’a embarqué avec les menottes rue des Saussaies, le bureau de la sécurité intérieure de l’État. J’ai reçu des beignes parce qu’on ne croyait pas à mon histoire. Pendant ce temps, le journal a appelé, et Pierre Lazareff de France Soir aussi, car il appartenait au même groupe. Les flics se sont aperçus que je disais la vérité et on m’a libéré. Match n’a pas plus eu l’exclusivité. La photo s’est vendue dans le monde entier. Et en raison de la faille importante dans la sécurité, beaucoup de flics ont sauté. »
Après cette exclusivité, les photographies de Jacques Héripret, bourlingueur, touche à tout, curieux professionnel, continuent de faire le tour du monde.
Et puis, en mai-juin 1967, le photographe se rend en Israël. Une nouvelle fois, un concours de circonstances est à l’origine de ce voyage ainsi qu’il nous le raconte. « Je travaillais pour l’agence de presse P.I.P., et je suis partie en Israël quinze jours avant la guerre. Plusieurs éléments m’avaient mis la puce à l’oreille. Le premier est le fait que le roi Hussein de Jordanie, neutre depuis longtemps, avait été pris en photo au Caire avec le président égyptien Nasser, qui lui était très belliqueux contre Israël. Par ailleurs, le gouvernement soviétique avait envoyé 150 techniciens pour réviser les avions MIG égyptiens. Enfin, j’avais lu dans un journal suisse que le roi Hussein avait rappelé ses généraux à la retraite, et à cela s’ajoutait la Syrie qui emmerdait Israël avec le Golan. »
Jacques Héripret qui ne connaissait rien d’Israël si ce n’est qu’il savait « que le Christ avait été crucifié à Jérusalem » décide de se documenter avant de partir. La situation des Juifs qui ne pouvaient plus se rendre à l’est de Jérusalem, et donc au mur Occidental, pour prier depuis près de 2 000 ans l’interpelle.
« En atterrissant à Tel Aviv, le point presse m’a demandé où je voulais aller et j’ai répondu à Jérusalem. On est alors parti à deux ou trois photographes accompagnés d’un officier. La veille du 7 juin 1967, on venait d’apprendre que l’aviation israélienne avait calciné les 400 MIG égyptiens. À l’aube du 7 juin, Tsahal a libéré le quartier est de Jérusalem et je suis resté le seul photographe au mur [Occidental]. J’ai commencé à bosser le matin vers 6 heures et je suis resté jusqu’au soir. J’ai vu arriver un rabbin, puis un autre, et le soir il y avait devant moi une marée humaine. J’ai fait des clichés selon tous les cadrages possibles et imaginables en espérant donner une représentation de cette ferveur extraordinaire à laquelle j’assistais. »
Tu es parti mon ami Jacques rejoindre les étoiles, toi et Patricia se faisait à chaque fois une joie de venir à la maison, chevauchant ta 125cm3, je suis vraiment très triste aujourd’hui que tu ne sois plus là, sache d’où tu es, si Patricia à besoin de moi, je serais toujours là pour elle…
Bruno ton ami
Landes : le procès pour diffamation de la Fondation Bardot reporté à février
« Diffamation par parole, écrit, image ou moyen de communication au public », voici l’infraction reprochée à la Fondation Brigitte Bardot et la société Clear Channel France pour l’installation de panneaux d’affichage anti-chasse en avril dernier.
L’audience devait se tenir ce mardi 14 décembre. Les avocats ont demandé un renvoi de l’affaire. Le procès se tiendra donc mardi 8 février 2022, à partir de 13 h 45. La Fédération départementale des chasseurs des Landes avait déposé plainte pour diffamation, dénonçant « une incitation à la haine ».
Le Département des Côtes-d’Armor abolit la chasse à courre dans sa forêt d’Avaugour
La chasse à courre à Saint-Péver, c’est terminé. Le Conseil départemental ne veut plus de cette pratique dans la forêt d’Avaugour.
Cette année, et au moins pour les cinq années à venir, il n’y aura pas de chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avaugour, à Saint-Péver. Ainsi en a décidé le Département des Côtes-d’Armor. Explications.
La nouvelle est tombée lundi 13 septembre 2021, à l’occasion d’un vote en commission permanente. Christian Coail, président du Département des Côtes-d’Armor depuis juin 2021, cité par Le Télégramme :
« La convention liant le Département et les chasseurs étant renouvelée périodiquement, nous avons décidé, dans un souci de cohérence avec notre positionnement initial, de supprimer l’autorisation de cette pratique. »
La chasse à courre dans la forêt domaniale d’Avaugour avait été autorisée en 2015 par l’ancienne majorité du conseil départemental. Depuis, comme le souligne Le Télégramme, cette pratique était « source de vives tensions entre riverains, défenseurs de la cause animale et veneurs. »
L’interdiction de la casse à courre dans ce secteur suscite la colère d’une partie de l’opposition, notamment celle de Romain Boutron qui dénonce « une décision prise en catimini » et craint « que ce soit la chasse dans son ensemble qui soit un jour remise en question. »
En revanche, ceux qui combattent la chasse à courre ne cachent pas leur satisfaction. Exemple avec l’association AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) qui, sur Facebook, précise :
« Les forêts appartenant à des départements ou à des communes sont assez rares et cette bataille se situe d’habitude à un niveau national. Mais tous les défenseurs des animaux, de la Nature et du progrès sont bien entendu très heureux de cette nouvelle ! »
Même son de cloche du côté de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) :
« Pour une fois, les veneurs ne sont pas au-dessus des lois : une bonne nouvelle, locale certes, mais qui démontre qu’il est possible de limiter la pratique de la chasse à courre, faute de pouvoir l’interdire. »
Autrement dit, heureux d’avoir gagné une bataille, les défenseurs de la cause animale reconnaissent volontiers qu’ils n’ont pas encore gagné la guerre. Mais une victoire reste une victoire et ils auraient tort de ne pas la savourer.
Moselle : un chiot meurt suite à une manipulation dans une clinique vétérinaire
Un chiot est mort lors d’une consultation dans une clinique vétérinaire de Farschviller, près de Forbach. La petite femelle bouledogue français de quatre mois, Sanna, un peu dissipée, a fait un malaise fatal suite à une énergique manipulation d’une praticienne visant à calmer l’animal. Les propriétaires de la petite chienne ont décidé de poursuivre la spécialiste. Une plainte a été adressée au président du conseil régional de l’ordre des vétérinaires. « Sur les conseils de la fondation Brigitte-Bardot, nous allons contacter une avocate spécialiste dans le but de démontrer qu’il y a eu maltraitance à animal par un professionnel vétérinaire », précise Aurélie Paina, la maîtresse de Sanna.
Le 3 novembre dernier, cette habitante de Petit-Tenquin emmène ses trois chiens à la clinique de Farschviller pour une consultation de routine et des vaccins. « Alors que la vétérinaire s’occupait du plus âgé, Sanna jouait sous la table avec des câbles. Le docteur me dit qu’elle va me montrer comment corriger un chiot indiscipliné. Elle saisit le petit bouledogue par la peau du cou et exerce une pression pour lui maintenir la gueule fermée », raconte Aurélie Paina. Le chiot se débat et urine. « Mes deux enfants étaient là, ils étaient en pleurs, choqués par la scène. Je dis à la vétérinaire que je trouve cela très violent et que je me refuse à faire de même », poursuit la propriétaire du chien. C’est alors que Sanna commence à éprouver des difficultés à respirer. Le docteur ouvre la fenêtre de la pièce mais Sanna vomit du sang.
« Je suis totalement paniquée. La soignante tente de me rassurer et emmène le chien dans une salle à l’arrière de la clinique. Là, selon les dires du docteur, Sanna reçoit du miel, une injection de cortisone et est placée sous oxygène », ajoute la maîtresse. Quelques minutes plus tard, environ une demi-heure après la manipulation de correction, le petit bouledogue français décède. « La vétérinaire s’est excusée et a reconnu y être allée trop fort. C’est ce qu’elle répète aux gendarmes venus à la clinique suite à notre appel », indique Mme Paina. Le corps du chiot est transporté dans un sac réfrigéré au laboratoire Eurofins à Woippy pour être autopsié le 5 novembre. Le rapport stipule que l’animal a été victime d’une atélectasie ou affaissement pulmonaire.
Les circonstances de la mort de Sanna font désormais l’objet de plusieurs enquêtes. L’une est menée par les assurances. Une confrontation doit avoir lieu avec des experts ce mardi au cabinet de Farschviller pour savoir s’il y a eu erreur médicale. « Mon époux, mes enfants et moi-même sommes dévastés par la mort brutale de Sanna », conclut Aurélie Paina. Contactée, la vétérinaire de la clinique de Farschviller confirme le malheureux événement, assure « regretter le décès de ce gentil chiot » mais demande « à respecter le temps de l’enquête pour déterminer les responsabilités » dans la disparition de Sanna.