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Maltraitance animale présumée à Auffargis : le procureur requiert deux ans de prison avec sursis contre l'éleveur

Publié le par Ricard Bruno

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Poursuivi par l'association L214 et la Fondation Brigitte Bardot ainsi que ses anciens associés pour maltraitance animale, l’éleveur d’Auffargis a été entendu par le tribunal judiciaire de Versailles lundi 7 mars. Et nie tout ce qui lui est reproché.

Après quatre renvois, l’éleveur d’Auffargis poursuivi pour maltraitance animale a été entendu par le tribunal judiciaire de Versailles lundi 7 mars, pendant plus de trois heures en soirée.

Mis en cause par une ancienne apprentie et une voisine entendues comme témoins, l’éleveur a nié la majorité des infractions qui lui sont reprochées, expliquant qu’il était « noyé sous les aspects administratifs » à cette époque et que la DDPP « exagérait » les faits.

 

Le procureur requiert deux ans de prison avec sursis pour le délit d'abadon d'animaux, avec interdiction de détenir des animaux et d'exercer des activités professionnelles en lien avec les animaux. 

La défense demande la relaxe, et la restitution des bovins actuellement confiés à la Fondation Brigitte Bardot. 

Le délibéré sera rendu le 11 avril. 

Les premiers signalements en 2017 

Pour rappel, l’affaire débute en juin 2017, lorsque la Direction départementale de la protection des populations des Yvelines (DDPP) est destinataire « d’un signalement téléphonique évoquant de la maltraitance sur les animaux détenus au sein de l’exploitation », rapporte un procès-verbal de la DDPP, effectué suite à un contrôle de l’exploitation le 5 octobre 2018. Selon ce document, les signalements se sont multipliés entre juin 2017 et janvier 2018. Ils mettaient en avant « la présence de cadavres de bovins dans cette exploitation », ainsi que « des animaux malades et en incapacité de se lever, très maigres, poil piqué, ne recevant pas une alimentation de qualité ». D’autres contrôles ont été réalisés après de nouveaux signalements.

En décembre 2018, la DDPP a retiré une trentaine de vaches de l’exploitation. Des cadavres d’animaux avaient été retrouvés sous la paille. La DDPP, appuyée par la Fondation Bardot, a également procédé au retrait de 65 autres bovins, le 6 février 2019. La fondation Brigitte Bardot a déposé plainte le 30 avril 2019, tout comme L214 et la DDPP. En août 2019, l’éleveur avait de son côté été entendu par la gendarmerie, suite à une enquête.

Multiples renvois. Pour rappel, quatre renvois ont été prononcés, avant que l'affaire ne soit jugée, ce lundi 7 mars 2022. Le 26 mai 2020, l’audience avait été reportée une première fois à cause de la situation sanitaire. Le 27 octobre 2020, un renvoi du juge unique avait été demandé devant la formation collégiale. Le 17 mai 2021, le procès n’a pas eu lieu, car l’avocat de l’éleveur était absent (cas contact au Covid-19).  Enfin, un quatrième renvoi avait été prononcé pour ce dossier, ce lundi 15 novembre, pour un problème de procédure. 

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La saga de la fondation Brigitte Bardot le 07 03 2022 Europe 1

Publié le par Ricard Bruno

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LE LOUP, UNE ESPÈCE PLUS QUE JAMAIS MENACÉE !

Publié le par Ricard Bruno

LE LOUP, UNE ESPÈCE PLUS QUE JAMAIS MENACÉE !
Alors que le loup est internationalement reconnu en tant qu’espèce vulnérable, des députés européens se sont mis en tête d’affaiblir sa protection en demandant une révision de la réglementation européenne. Un projet qui mettrait en péril cet animal déjà fortement menacé, surtout en France où est appliquée une « politique de destruction » permettant chaque année l’abattage de 19 à 21 % de la population de loups, sans aucune évaluation de l’efficacité d’une telle méthode. La Fondation Brigitte Bardot soutient depuis plusieurs années les travaux réalisés par le chercheur biologiste Jean-Marc Landry, dédiés à l’analyse du comportement des loups et de leurs interactions avec les chiens de protection de troupeaux, pour préserver au mieux cette espèce menacée tout en assurant la sécurité des animaux d’élevage. Retour sur la présentation de ses observations et constats auprès des députés européens, le 17 février dernier.

L’objectif des observations et travaux réalisés par le chercheur biologiste Jean-Marc Landry, avec le soutien de la FBB, est d’améliorer la sécurité des troupeaux et de rendre possible une cohabitation pacifiée avec les loups qui les côtoient, notamment par une meilleure connaissance de leur comportement afin de maîtriser le risque d’attaques et de dommages.

Car si certains refusent de reconnaître l’intérêt écologique de la préservation du loup et réclament toujours plus de tirs létaux, il existe pourtant de nombreuses pistes encore inexplorées pour permettre une cohabitation des loups et des troupeaux. La protection des espèces menacées est un challenge auquel tous les Etats membres sont confrontés, et les tirs d’abattage ne sont pas la solution face à la nécessité environnementale et éthique de préserver le vivant.

À l’occasion de la réunion de l’Intergroupe parlementaire sur le bien-être et la conservation des animaux du 17 février, le biologiste Jean-Marc Landry et Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité au sein de la Commission européenne, ont également répondu aux questions des députés européens concernant la préservation des loups.

 

Lors de cet échange, M. Delgado Rosa a notamment rappelé que l’abattage des loups n’était pas la solution aux problèmes engendrés par leur cohabitation avec les troupeaux, lesquels étaient davantage dus au manque d’adaptation des pays dans lesquels les loups reviennent s’implanter après avoir été éradiqués.

Jean-Marc Landry a conclu en rappelant le rôle essentiel du loup, notamment pour la régénération des forêts mais également pour lutter contre la borréliose, maladie transmise par les tiques dont les ongulés sauvages sont de véritables réservoirs.

 

D’un point de vue scientifique et pratique, est-ce que l’abattage des loups est la bonne solution ?

« La majorité des études n’arrive pas à démontrer l’efficacité des tirs. Dans certains cas, on a vu une diminution, dans d’autres endroits on a vu une augmentation des dommages et encore dans d’autres endroits, on n’a vu aucune différence. Ça demanderait plus d’études. (…) Personnellement, je pense qu’il faut utiliser le tir comme un outil de protection et le mettre dans un schéma global de stratégie de protection des troupeaux mais on n’est pas là pour tirer du loup par vengeance. Et en France, le message n’est pas très bon, maintenant dès qu’on voit un loup, on demande un tir et le tir est tellement facile à obtenir… » 

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Le loup est une espèce protégée et pourtant vous pouvez en France tirer un loup n’importe quel jour de l’année, vous pouvez abattre une femelle pleine, une femelle allaitante, des louveteaux, le mâle reproducteur, des jeunes… A ma connaissance il n’y a pas beaucoup d’espèces en Europe qui ont ce statut donc c’est assez incroyable de voir que la Directive Habitat protège une espèce comme le loup mais que finalement sur le terrain, ce n’est pas ce qu’on voit… »

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Tuer un loup doit entrer dans une stratégie de protection et être considéré comme un outil de protection, pas comme des prélèvements, pas comme de la régulation. Il faut travailler sur la protection et investir dans la connaissance. C’est plus facile de tuer que d’apprendre à connaître » 

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« Abattre les loups, est-ce la solution : NON, il faut agir au cas par cas. Lorsqu’on tue un loup, on peut aggraver la situation » 

Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité, Commission européenne

« Il n’existe pas d’alternative au retour du loup. (…) Nous devons protéger les loups pour notre subsistance et leur permettre d’être des prédateurs »

Humberto Delgado Rosa, Directeur Biodiversité, Commission européenne

Quelle est l’utilité du loup et pourquoi le protéger ?

« C’est sûr que le loup a un rôle à jouer dans la préservation de notre environnement, et il a aussi un rôle à jouer au niveau culturel. » - Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

« On essaie de démontrer l’intérêt du loup pour préserver une espèce alors que je pense que d’un point de vue humain, toute espèce a le droit de vivre. »

Jean-Marc Landry, chercheur biologiste ethologue

Pour rappel, bien que le loup bénéficie, en tant qu’espèce menacée, d’un statut de protection renforcée au titre de l’annexe IV de la directive européenne du 21 mai 1992, dite « Directive Habitats, Faune, Flore », et voit sa population progresser notamment en France, celle-ci est loin d’avoir atteint un état de conservation permettant un relâchement dans les efforts imposés aux Etats membres pour préserver cette espèce. Sur ce sujet, les Etats membres appliquent par ailleurs de façon hétérogène la réglementation européenne, autorisant de façon plus ou moins souple le recours aux tirs d’abattage sur les loups, ce qui représente d’ores et déjà un danger pour la conservation de l’espèce sur le territoire européen.

En France, la population de loups est actuellement estimée à environ 620 individus, principalement dans le Sud-Est et le Grand Est. Cette population a connu une évolution favorable, mais sa progression reste encore fragile, comme l’indique l’Office Français de la Biodiversité. Pourtant, la France ne met pas en œuvre les moyens adaptés pour, dans le même temps, préserver les loups et assurer une protection efficace des troupeaux.

Pour en savoir plus sur la protection du loup en France, vous pouvez consulter notre article PROTECTION DU LOUP : LA FRANCE DOIT REVOIR SA COPIE DE TOUTE URGENCE !

 

Source de l'article : Cliquez ICI

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LA FBB SE MOBILISE POUR VENIR EN AIDE AUX ANIMAUX VICTIMES DE LA GUERRE EN UKRAINE !

Publié le par Ricard Bruno

LA FBB SE MOBILISE POUR VENIR EN AIDE AUX ANIMAUX VICTIMES DE LA GUERRE EN UKRAINE !
Comme toujours en cas de catastrophe, la Fondation Brigitte Bardot est active et fait le maximum pour venir en aide aux animaux, même si elle n’oublie pas le sort terrible que subissent les humains.

Pour apporter des aides alimentaires, la Fondation Brigitte Bardot collabore avec plusieurs associations partenaires et principalement avec l’association roumaine « Save the Dogs ».

LA MOBILISATION S'ORGANISE PARTOUT EN EUROPE :

Plusieurs États (Pologne, Lettonie, Hongrie, Roumanie, Tchéquie, Slovaquie, Italie, Allemagne, Belgique, Finlande, Serbie…) ont temporairement levé les restrictions sur les mouvements d’animaux de compagnie.

Cela permet aux réfugiés d’amener leurs animaux de compagnie et d’autres petits animaux avec eux.

Certains membres d’Eurogroup for Animals, coalition dont fait partie la FBB, travaillent activement ou collaborent avec d’autres organisations sur le terrain.

En Roumanie, la Fédération mondiale des sanctuaires pour animaux a partagé une liste de refuges pour animaux roumains qui acceptent des animaux réfugiés d’Ukraine.

En Pologne, l’un des refuges pour animaux a annoncé des soins gratuits pour les animaux en provenance d’Ukraine.

En Serbie, le refuge OAZA se tient prêt à accueillir des chiens, au moins temporairement.

 

Source de l'article : Cliquez ICI

 

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Une opération de sauvetage pour la laie blessée à La Croix-Valmer

Publié le par Ricard Bruno

Une mobilisation de la dernière chance a eu lieu hier matin pour l’animal, touché par une flèche à proximité d’une école il y a près de deux mois. Il était devenu familier des habitants.

Une opération de sauvetage pour la laie blessée à La Croix-Valmer

Depuis que cette laie, quasi apprivoisée, a reçu une flèche, le 7 janvier dernier, les associations cherchent une solution pour la soigner. Grâce à un financement de la mairie de La Croix-Valmer et de la Fondation Brigitte Bardot, une opération de sauvetage a pu avoir lieu hier. Si la mère a été capturée et envoyée vers un centre de soins, l’inquiétude demeure pour ses trois petits, qui ont bien grandi et sont habitués aux humains et aux chiens. " Il faudrait qu’ils repartent dans la forêt mais c’est quasi-impossible maintenant", déplore Isabelle Diard, présidente de la DAG (Défense animale grimaudoise).

 

L'enquête avance

Sur un autre front, l’enquête avance. Dans une vidéo, filmée le jour de l’attaque, on voit un 4x4 noir s’approcher de l’animal, puis ralentir. Si le tir n’est pas visible dans le film, la laie qui marchait tranquillement dans l’herbe s’enfuit soudainement. "C’est sûrement à ce moment-là qu’elle a reçu la flèche ", suppose Émilie Poupinot, vice-présidente de Solidarité animaux Cavalaire. Elle croit à l’utilisation d’une arbalète. " Mais celui qui a fait ça ne sait pas tirer car, la flèche, utilisée correctement, aurait pu la transpercer. La vidéo a été transmise à la gendarmerie. L’auteur du tir pourrait être poursuivi pour ‘‘chasse en dehors des heures et possession d’une arme non autorisée’’ ".

 Dès 9h, une petite équipe part à la recherche de la laie sur son territoire habituel, à proximité du tennis. Parmi eux, des membres des associations de protection animale (DAG, Faune Rescue et Solidarité animaux Cavalaire), des transporteurs d’animaux, la police municipale et Florence Ollivet-Courtois. Cette vétérinaire de la faune sauvage, venue expressément de la région parisienne, est une spécialiste de la capture, toujours armée de son fusil hypodermique.

Les trois petits - deux femelles et un mâle -, inquiets pour leur mère tombée au sol, tentent de retirer la flèche rose fluo tirée pour endormir la suidé. Il en faudra une deuxième pour venir à bout de la résistante bête de 93kg.

Florence Ollivet-Courtois tente une première fois de retirer la flèche après l’endormissement de la laie. Le muscle de sa patte avant a quasiment disparu. Il est décidé d’effectuer une radio pour avoir une idée de la position du morceau de métal.

C’est une requête inattendue que reçoit la vétérinaire croisienne Severine Jeanne, hier matin. "On a besoin de faire une radio en urgence… d’un sanglier. " Au cabinet, les vétérinaires découvrent que la flèche est plantée dans l’os de l’omoplate de la bête et ne parviennent pas à l’en sortir.

 La laie part vers L’Hirondelle, un centre de soins pour animaux sauvages situé à proximité de Lyon. Si cela est possible, elle y sera soignée, puis envoyé dans un refuge. "Malheureusement, son avenir est incertain ", se désole Isabelle Diard, de la DAG, après l’échec de la première opération.

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Urgence pour le refuge de Tamara en Ukraine ! Mobilisation générale...

Publié le par Ricard Bruno

Urgence pour le refuge de Tamara en Ukraine ! Mobilisation générale...

Nous récoltons des dons pour Tamara et son refuge, nous vous remercions d’avance pour votre solidarité !

Nous connaissons Tamara Tarnawaska depuis 1996 et sommes depuis devenues amies. Elle a créé son refuge SOS Animals pour chiens et chats en Ukraine en 1997.

Nous lançons une collecte, car la situation là-bas est grave. Chaque jour nous sommes au téléphone avec elle. Cette collecte se fait via le compte bancaire de notre fondation, car Tamara nous a interdit de lui envoyer l’argent sur son compte pour le moment, actuellement tout est figé là-bas. C’est pourquoi, nous lui verserons la somme récoltée uniquement lorsque nous aurons son feu vert.

Nous vous communiquerons de nouvelle information le plus tôt possible.

Nous remercions déjà toutes les personnes qui ont versées un don pour Tamara, son refuge et les 1’500 animaux dont elle s’occupe, avec une équipe de bénévoles. Et remercions toutes celles qui se joindront à cet élan de solidarité. MERCI également de sa part !

Faire un don pour Tamara et son refuge:

 

Virement bancaire

 

En faveur de
Fondation SOS Chats Noiraigue

Derrière Cheseaux 2
CH-2103 Noiraigue

mention / référence : TAMARA

Banque Cantonale Neuchâteloise
2001 Neuchâtel
CH30 0076 6000 1023 6364 1
N° BIC / SWIFT de la banque : BCNNCH22

...

 

Bulletin de versement 

 Commander un bulletin de versement par email: soschats.et@bluewin.ch

ou par téléphone :  0041 32 863 22 05

...

TWINT 

Sur le numéro : 078 760 94 68
N’oubliez PAS de laisser votre nom, prénom, adresse et la mention TAMARA

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SOS refuge animalier de KIEV !mobilisation générale !

Publié le par Ricard Bruno

Pour aider les animaux en Ukraine, on peut faire un don à SOS Chats qui soutient le refuge de Tamara Tarnawska depuis des années et versera l'argent lorsque cela sera possible. 🐶🐱
Association SOS Chats
BCN
2001 Neuchâtel
CH70 0076 6000 U150 5810 4
 
 
SOS refuge animalier de KIEV !mobilisation générale !

Peut être une image de 1 personne et position assise

 

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« Fort Boyard » : Fini les tigres dans l’émission ! France 2 se sépare des félins dès la prochaine saison

Publié le par Ricard Bruno

Cela fait 31 ans que les tigres gardent le trésor de « Fort Boyard »

Cela fait 31 ans que les tigres gardent le trésor de « Fort Boyard »

  • Fort Boyard va perdre l'un de ses emblèmes à partir de la prochaine saison : les tigres ne participeront plus au programme.
  • Il y a deux ans déjà, la production avait fait le choix de ne pas remplacer Kali, âgé de 15 ans, qui avait pris sa retraite.
  • « Je ne le fais que parce que je considère que c’est un mouvement important à faire pour nos téléspectateurs », indique Alexia Laroche-Joubert, la productrice de l'émission, en exclusivité à 20 Minutes.

Le père Fouras, Passe-Partout, un trésor gardé par des tigres… Tous ces éléments apparaissaient déjà dans le premier épisode de Fort Boyard diffusé en juillet 1990. Pourtant, trente-deux ans plus tard, la production de l’émission a décidé de se séparer de l’un de ces emblèmes. D’après nos informations, à partir de cet été, les fans découvriront qu’il n’y aura plus aucun félin dans la 33e saison du jeu de France 2.

« Je sens qu’il y a un mouvement de fond sociétal que l’on doit entendre sur la protection des gros animaux et notamment des félins », explique la productrice Alexia Laroche-Joubert à 20 Minutes. Si elle a choisi de ne plus faire entrer les tigres dans l’enceinte du fort, c’est parce qu’elle a trouvé un accord avec Thierry Le Portier, le propriétaire et éleveur des tigres, et France Télévisions. « Nous allons lui verser une somme très importante qui lui assure la nourriture et les soins des tigres jusqu’à ce que nous avons prévu d’être leur mort naturelle », révèle-t-elle.

« Je n’avais pas à retirer les tigres avant 2024 »

A la fin de l’année dernière, le Parlement a adopté une proposition de loi visant à « lutter contre la maltraitance animale » et prévoyant l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques. « Barbara Pompili n’y est en rien dans cette décision, c’est important de le dire, assure Alexia Laroche-Joubert. Je n’avais pas à retirer les tigres avant 2024 donc on aurait pu tourner deux saisons supplémentaires. Je ne le fais que parce que je considère que c’est un mouvement important à faire pour nos téléspectateurs. »

D’ailleurs, il y a deux ans, avant que le projet de loi ne soit adopté, la production avait fait le choix de ne pas remplacer le tigre Kali, âgé de 15 ans, à l’heure de sa retraite. « C’est une décision difficile que j’ai mûrement réfléchie depuis trois ans, appuie Alexia Laroche-Joubert. C’est bien gentil de les enlever de certains espaces mais encore faut-il savoir ce qu’ils vont devenir. » Grâce à l’accord signé avec France Télévisions et le prestataire qui accompagne l’émission depuis trente ans, il est possible pour Fort Boyard de se séparer de ses mammifères en toute sérénité.

Pas de mouvement significatif de la part du public

Cela fait plusieurs saisons que la question de la présence des tigres dans le programme est soulevée durant l’été. Plusieurs associations de protection des animaux se sont manifestées et la participation du journaliste Hugo Clément, qui avait refusé de participer aux épreuves impliquant des animaux, a relancé le débat.

« Il n’y a pas eu de mouvement de téléspectateurs, je pense que c’est plus un mouvement de société », témoigne la productrice qui en appelle aux politiques. « Que se passe-t-il après ? Il y a des fonds privés mais peut-être que des fonds publics peuvent être appelés à la rescousse de prestataires qui s’occupent des animaux avec une ferveur énorme », remarque-t-elle.

Dans le cadre de l’émission, les tigres n’étaient présents sur le fort qu’une vingtaine de jours par an lors du tournage au printemps. Désormais, lors de cette période de l’année, ils resteront dans la réserve animalière de Thierry Le Portier.

Veiller à garder « l’esprit des tigres »

Alors que les dates des enregistrements de la saison ne sont pas encore calées, les équipes du jeu estival de France 2 sont toujours en train de travailler pour pallier le vide suscité par le départ des félins. « Il y a des manières de faire vivre cet univers par l’esprit des tigres, qui est un aspect très important pour notre public. On est en train d’expérimenter des choses, on est encore en réflexion artistique », commente Alexia Laroche-Joubert.

La question d’incruster des images des tigres, filmés lors des saisons précédentes, a même été à l’étude. « Ce n’est pas la direction que l’on a prise même si ça ne veut pas dire que l’on ne la prendra pas », indique la productrice. S’ils ne sont plus à l’intérieur de l’édifice, les rugissements des félins pourraient donc se faire entendre au détour d’une cellule.

Source de l'article : cliquez ICI

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ELECTION PRESIDENTIELLE 2022 : LA CONDITION ANIMALE, UN ENJEU ELECTORAL !

Publié le par Ricard Bruno

ELECTION PRESIDENTIELLE 2022 : LA CONDITION ANIMALE, UN ENJEU ELECTORAL !

CHASSE

Alors que, ce week-end encore, une jeune femme de 25 ans a perdu la vie lors d’une randonnée, victime du tir d’une mineure armée participant à une battue aux sangliers, la Fondation Brigitte Bardot révèle un sondage Ifop inédit (réalisé en février 2022 avant ce nouveau drame) dans lequel 83% des Français se déclarent favorables à ce que soient instaurés 2 jours sans chasse par semaine (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires.

Sur la chasse toujours, 86% des Français sont contre la chasse à courre. Pour mieux protéger l’animal sauvage dans la nature, 77% des Français sont favorables à la reconnaissance de son statut d’être vivant et sensible.

 

ÉLECTION

Dans le cadre de l’élection présidentielle, 86% des Français* souhaitent que les candidats se positionnent sur la question animale et présentent des mesures visant à améliorer la condition des animaux. Pour 57% des Français, les propositions des candidats en matière de protection animale pourraient influencer leur vote…

ANIMAUX DE COMPAGNIE

En France, chaque année, 200 000 animaux de compagnie sont victimes d’abandons et les ventes d’animaux en ligne encouragent le trafic et les importations illégales. Face à ce constat, 80% des Français sont favorables à l’interdiction de la vente des animaux de compagnie via les petites annonces et les réseaux sociaux.

Pour éviter la prolifération des chats et l’engorgement des fourrières, 87% des Français sont favorables à l’obligation de stérilisation des chats errants avec une participation financière des municipalités.

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EXPERIMENTATION ANIMALE

Deux millions d’animaux sont utilisés chaque année en France dans le cadre d’expérimentations (tests de toxicité, recherche fondamentale…). Si le nombre global d’animaux reste stable, sur les cinq dernières années on note une très forte augmentation du nombre de chiens expérimentés (+ 47%) et une augmentation plus sévère encore pour les chats (+ 200%).

Les Français sont 76% à être favorables à ce qu’en France les pouvoirs publics s’engagent à encourager le développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale (subvention, incitation fiscale…). Ils sont également 74% à être favorables à une interdiction du recours à l’expérimentation animale dans un délai de 10 ans.

Avant d’arriver à cette échéance de dix ans, 78% des Français sont favorables à la fermeture des élevages de chiens et de chats implantés en France pour alimenter les laboratoires de recherche.

HIPPOPHAGIE

Afin d’organiser l’accueil des équidés dans des structures adaptées et leur éviter l’abattoir, 87% des Français sont favorables à la reconnaissance du statut d’animal de compagnie pour le cheval.

COMBATS D’ANIMAUX

Pour 87% des Français, tout acte de cruauté volontaire, ayant entraîné la mort d’un animal, doit être puni sans exception pour les corridas et combats de coqs.

ELEVAGES

En France, plus de 80% des animaux sont élevés dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins (cages, bâtiments fermés sans accès à l’extérieur). Les Français sont 88% à être favorables à l’interdiction de l’élevage en cages dans un délai de 5 ans. Ils sont 91% à être favorables à rendre obligatoire un accès extérieur, pour tous les élevages, dans un délai de 10 ans.

ABATTAGE RITUEL

Enfin, 90% des Français sont favorables à ce qu’en France (comme dans de nombreux autres Etats membres de l’UE) on rende obligatoire, en toute circonstance, l’étourdissement des animaux de boucherie avant leur abattage, sans exception pour l’abattage religieux (casher ou halal).

Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot :

« Ce nouveau sondage inédit illustre l’intérêt croissant des Français pour la condition animale. Sur l’ensemble des questions posées, les réponses se font chaque fois plus exigeantes, notamment pour l’obligation d’un étourdissement en toute circonstance, sans exception pour l’abattage rituel, le rejet quasi unanime de pratiques barbares comme la corrida, les combats de coqs ou la chasse à courre. Une préoccupation majeure pour les conditions d’élevage des animaux de consommation et le commerce en ligne des animaux de compagnie. Quelques nouveautés également comme la volonté de ne plus envoyer de chevaux à l’abattoir ou celle de faire fermer les élevages de chiens et de chats pour la recherche. La Fondation Brigitte Bardot a également souhaité connaître l’avis des Français sur l’annonce ambitieuse du candidat Yannick Jadot d’instaurer deux jours sans chasse par semaine et l’intégralité des vacances scolaires… soutien plus fort que jamais des Français ! »

 

Source de l'article : Fondation Brigitte Bardot : Cliquez ICI

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