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SCOOP : Brigitte Bardot adresse une violente lettre au «ministre de l'inculture» Frédéric Mitterrand

Publié le par Ricard Bruno

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Publié dans Scoop

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Mobilisation générale contre la corrida!

Publié le par Ricard Bruno

Bonjour

 

ACTION IMPORTANTE IL FAUT INONDER DE COURRIEL LE MINISTRE DE LA CULTURE Mr Frédéric Mitterrand et manifester votre indignation du classement de la corrida au patrimoine immatériel de la France !

Adresse du ministre de la culture : http://www.culture.gouv.fr/culture/comment-ministre.htm

 

Faire la même chose avec votre député, votre sénateur, votre conseiller régional, votre conseiller général et votre maire, respectif car une chose est sure ils sont très cher payés avec nos impôts donc il ne faut surtout pas les lâcher, il faut faire plier ces derniers, on ne peut accepter l’inacceptable : la Corrida, cette boucherie à ciel ouvert doit être bannie à tout jamais de notre pays la France !

 

N’oubliez pas non plus d’intervenir auprès de TOUS les médias : radios, télévisions, presse écrite, Internet, réseaux sociaux etc.

 

Bruno Ricard

Web Master du blog « Brigitte Bardot» : http://brigitte-bardot.over-blog.net

 

Adresse de votre député :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions/index.asp

 

Adresse de votre sénateur :

http://www.senat.fr/elus.html

 

Adresse de votre conseiller régional :

http://www.conseil-general.com/conseil-regional-regionaux/conseil-regional-regionaux.htm

 

Adresse de votre conseiller général :  http://www.conseil-general.com/conseil-general-generaux/conseil-general-generaux.htm

 

Adresse de votre maire : http://www.amf.asso.fr/annuaire/#?refer=departement&dep_n_id=38

 

 

 

EXEMPLE DE COURRIER :

 

                                                        

J'ai reçu la nouvelle avec un profond dégoût.

Par l’intermédiaire du ministère de la culture, la France a classé la corrida au patrimoine immatériel de notre pays au même titre que la tarte tatin, le Fest-Noz ou la tapisserie d’Aubusson! Quelle honte, quel scandale alors que plus de 70% des Français sont totalement contre cette boucherie à ciel ouvert!

La France devient ainsi le seul pays possédant une tradition taurine à entériner ce classement.

Dans une société qui devient de plus en plus consciente de l'importance du respect de l'environnement autour de nous comme les êtres vivants qui partagent cette planète avec nous, il est vraiment scandaleux qu’une ignominie pareille existe  encore de nos jours.

 

Vous êtes des femmes et des hommes politiques, vous nous représentez dans diverses instances de notre pays, n’oubliez pas une chose ! Que vous semblez ignorer une fois élue on est toujours là ! Et on VOTE ! Et là vous risquez d’avoir de sacrées surprises si vous ne faites rien pour faire interdire dans notre pays la corrida, les Français en on marre d’être pris pour des moins que rien, pour ne pas dire pour des CONS !    

 

Si nous allons de l'avant en tant que société et promouvions une culture de la paix car elle considère tous les êtres vivants, il ne fait aucun doute que toutes ces traditions ne devraient pas être encouragées et maintenues. Les sacrifices humains ou des spectacles romains étaient aussi avant des "traditions" dans le Colisée, traditions qui ont été bannies de nos pratiques, et maintenant nous le voyons comme des divertissements sauvages et déshumanisés.

 

Il est de notre devoir en tant que citoyens avec une sensibilité propre au vingt et unième siècle de ne pas encourager ces spectacles de brutalité il faut favoriser la créativité humaine et la célébration de la paix, pas la cruauté envers les autres êtres vivants.

 

J’attends donc de votre part un investissement personnel et une prise de position sans concession contre la corrida, les électeurs dont je fais parti n’oublieront pas le moment venu et croyez bien que je serais très vigilant sur votre position.

 

Bien à vous  

 

 

(ICI mettez vos coordonnées)

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Abattage rituel ENFIN un JT qui ose en parler, c'était le 04 04 2011

Publié le par Ricard Bruno

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Manifestation contre la vivisection...

Publié le par Ricard Bruno

Plus d'un millier de personnes, en majorité des militants d'associations anti-vivisection venus de France, Belgique, Suisse et Italie se sont rassemblées samedi à Paris pour protester contre la vivisection, l'utilisation d'animaux à titre expérimental en laboratoire.
Mobilisés à l'appel de International Campaigns, un collectif d'associations créé en 2003 en France, les manifestants se sont réunis en début d'après-midi devant l'Hôtel de Ville, à l'occasion de la "journée mondiale des animaux de laboratoire".

D'autres rassemblements était prévus simultanément en Grande-Bretagne, selon Christophe Marie de la Fondation Brigitte Bardot.

"Stop the Torture", "vivisection ? abolition !", "Dans les laboratoires de vivisection en Europe, un animal meurt toutes les trois secondes": les associations, parmi lesquelles la Fondation Brigitte Bardot, Antidote Europe, Gaia, Animaux en péril (Belgique), Equivita (Italie) ont accueilli un "cycliste militant" qui achevait à Paris, à l'occasion de cette "marche européenne", un tour de France à vélo pour sensibiliser l'opinion.

Plusieurs cercueils, portant les noms d'animaux "utilisés et sacrifiés" pour tester notamment des produits cosmétiques - 12 millions en Europe, près d'un milliard à travers le monde, avaient été installés sur la place où plusieurs porte-parole se sont succédé.

Les associations dénoncent, selon M. Marie, le "caractère régressif" de la réglementation de cette pratique en Europe, le "manque de volonté politique de développer des méthodes substitutives" face aux "lobbies pro-vivisection" et réclament son "abolition pure et simple".

Les manifestants devaient ensuite se rendre en cortège jusqu'à la place des Vosges devant la maison de Victor Hugo, "premier président de la ligue antivivisectionniste française" en 1883. Tous on observé "une minute de silence pour les animaux de laboratoire".

Bruno Ricard

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Exclusivité Brigitte Bardot sur RTL exprime son dégoût...

Publié le par Ricard Bruno

Exclusivité Brigitte Bardot sur RTL, sa réaction au classement de la corrida au patrimoine immatériel de la France!

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Corrida la France entâchée de sang...Sondage Ouest France!

Publié le par Ricard Bruno

Je vous invite toutes et tous à voter NON à un sondage de Ouest France demandant

"Trouvez-vous normal que la corrida fasse partie de l'inventaire français du patrimoine culturel immatériel ?"

 

Lien pour voter tout en bas de l'article : http://www.sudouest.fr/2011/04/23/la-tauromachie-reconnue-379241-727.php#xtor=EPR-260-[Newsletter]-20110423-[zone_info]

 

Merci beaucoup

 

Bruno Ricard   

 

Mon commentaire :

NON A LA TORTURE DE TOUS LES ETRES VIVANTS ET SENSIBLES, HOMMES ET BETES !HONTE à la France ! HONTE à ce Ministère de la Culture de M.... !

Manifestons tous notre désaccord contre ces bourreaux en soutenant et PARTICIPANT AUX FUTURES ET J'ESPERE NOMBREUSES MANIFESTATIONS des associations contre toute torture animale (dont les anti-corridas).

On va voir de quel côté penche la balance : la vox populi est dans son immense majorité contre ces mises à mort sanglantes.

Point n'est besoin d'être militant pour cela. Relisons ce témoignage d'une internaute extrait :

"Un animal épuisé, inondé de son sang, le corps transpercé de harpons, les muscles de sa nuque cisaillés par une pique pour qu'il ne puisse plus lever la tête à cause de la lâcheté de ses agresseurs en reunion qui ont peur de se faire encorner, un être innocent, coincé dans un lieu sans issue, qui vomit une hémorragie pulmonaire par la bouche et les naseaux en hurlant sa douleur, et en s'etouffant dans ce fluide vital qui s'échappe à jamais de son pauvre corps supplicié, le rapprochant de l'agonie salvatrice et de la mort qui sera sa delivrance, suppliant de l'epargner de son regard épouvanté un malade déguisé en épouvantail à dorures. Celui-ci s'acharne encore sur lui en remuant ses muscles fessiers à la grande joie pénienne de certains adeptes, refoulés ou pas, et avec force gestes grandiloquents qui se veulent esthetiques... Ça, de la CULTURE? 

 

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La France de la H O N T E s'habille de sang : S C A N D A L E U X!

Publié le par Ricard Bruno

Je vous demande d'intervenir "NOMBREUX" auprès de nos dirigeants pour leur dire votre pensée profonde concernant ce SCANDALE de classement de la tauromachie au patrimoine immatériel de la France!

Réagisssez en masse auprès de ces journaux, n'oubliez pas que dans une année ce sont les élections! et que ce gouvernement pour la moitié sont des aficionados!

 

Bruno Ricard

 

Communiqué de la FLAC   

 

Chers amis,

La nouvelle vient de tomber !  Je vous laisse juge en lisant les liens ci-dessous...

http://www.laprovence.com/article/feria/la-tauromachie-entre-au-patrimoine-immateriel-de-la-france

http://www.sudouest.fr/2011/04/22/la-tauromachie-entre-a-l-inventaire-francais-du-patrimoine-culturel-immateriel-378618-727.php#commentaire_marqueur_position

Vous pouvez bien évidemment réagir à ces articles.

Maintenant, reste à savoir si les règles décisionnaires ont été respectées pour en arriver là ?  Les concertations pour une telle décision au sujet d'un sujet si controversé ont-elles eu lieu ?

N'oublions pas que la corrida est interdite et punie par la loi sur 90 % du territoire ! Sans oublier les deux tiers des français, y compris dans les régions taurines, qui sont pour l'interdiction de la corrida selon un sondage de l'IFOP au mois d'août dernier.  Et maintenant, elle entre au Patrimoine Immatériel de la France.  Cherchez l'erreur ?  Quand nous pensons que Frédéric Miterrand, il y a peu, dans un article de "Var Matin", déclarait qu'il ne souhaitait pas que les corridas reviennent à Fréjus, cela laisse rêveur...

Il est vrai qu'avec un gouvernement où la moitié est aficionado dont Nicolas Sarkozy et François Fillion, ceci peut expliquer cela...  C'est une décision scandaleuse et une honte pour notre pays !

Il nous reste maintenant à penser à une autre stratégie: celle par exemple, d'en savoir un peu plus sur la validité de cette décision très surprenante !

Amitiés attristées

Thierry Hély
Chargé de communication de la FLAC
www.flac-anticorrida.org

http://flac.over-blog.com/

 

Publié dans le web en parle

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Alain Delon met en lumière son histoire d'amour avec...

Publié le par Ricard Bruno

Pour rendre hommage aux femmes de sa vie, Alain Delon a choisi de les immortaliser dans un livre, nourri de photos illuminées par l'amour, la complicité et la beauté. Michel Drucker a rencontré ce monstre sacré du cinéma, avant de le recevoir sur son canapé rouge au cours de l'émission Vivement dimanche, spéciale Bourvil. Delon s'est prêté au jeu des confidences auprès du célèbre animateur de France 2, qui le décrit comme "un acteur hors norme qui doit tout aux femmes". Paris Match a recueilli leur discussion, qui dévoile notamment une histoire d'amour méconnue entre Delon et une autre légende... de la musique, cette fois. Extraits.

Nathalie, mère d'Anthony, "la seule qui s'est appelée Mme Delon". Mireille Darc, "sa complice pour la vie". Romy Schneider "évidemment". Et "Anouchka, sa fille", écrit Michel Drucker. Alain et Anouchka ont joué ensemble dans Une journée ordinaire aux Bouffes parisiens et cela a renforcé leur complicité déjà immense. "Je l'aime passionnément, comme j'aime son frère, Alain-Fabien. Mais que voulez-vous, elle, c'est une femme, alors je craque." Delon père et fille collaborent de nouveau ensemble puisqu'ils vont tous deux prêter leurs voix au documentaire historique l'Occupation intime qui retracera la vie des Allemands et des Français sous l'Occupation.

Au cours de cette ode aux femmes réalisée pour Paris Match, Alain Delon ne parlera pas de la mère d'Alain-Fabien et d'Anouchka, Rosalie Van Breemen . La dernière fois que ces deux là se sont rencontrés, c'était au tribunal concernant la garde d'Alain Fabien, qui lui a d'ailleurs été confié ... Les rapports sont tendus entre les deux, la jeune femme, qu'il n'a jamais épousé, c'est depuis, remariée deux fois . Mais une superbe photo témoigne de leur moment de bonheur. Le Samouraï va plutôt s'étendre sur une idylle que peu connaissent, et qui l'unit pourtant à une icône : Dalida, qu'il avait déjà rencontrée dans les années 1950, quand tous deux rêvaient de gloire, mais vivaient dans un hôtel rue Mermoz : "Elle venait du Proche-Orient avec, comme seul bagage, un titre de Miss Egypte 1954. [...] Dix ans plus tard, elle était devenue Dalida et moi, Delon." Les deux stars se retrouveront à Rome et s'aimeront "loin des regards et des paparazzi, et les rares rémoins de notre liaison restèrent discrets pendant des années".

Alain Delon ajoutera ensuite que lors de leurs retrouvailles, pour enregistrer le duo Paroles, Paroles en 1973, leur "complicité était intacte". La vie étant faite de regrets, le sien sera de ne pas l'avoir eu au téléphone "avant qu'elle ne décide d'en finir avec la vie". Avec autant de bonheur, il parle, durant l'enregistrement de Vivement dimanche, de ce livre dans les librairies depuis le 14 avril, Les Femmes de ma vie, préfacé par Brigitte Bardot, son amie de toujours.

Clémentine Célarié a croisé sur le canapé rouge de Drucker Alain Delon, mais également son père, André Célarié, journaliste radio. Elle sera à la télévision le samedi 30 avril sur France 3 dans la fiction Marthe Richard, l'histoire d'une ancienne prostituée qui a fermé les maisons closes. Arnaud Giovaninetti, un des autres acteurs de ce téléfilm, est aussi présent à Vivement Dimanche. Contrairement à ce qui avait pu être annoncé, l'émission diffusée le 24 avril n'est pas une spéciale Delon et les femmes de sa vie, mais à l'honneur de Bourvil. Ainsi, Patrick Sébastien ne peut s'empêcher de livrer une imitation de cette grande figure du Septième Art.

Source : http://www.purepeople.com/article/alain-delon-met-en-lumiere-son-histoire-d-amour-avec-dalida_a78336/1

 

Publié dans le web en parle

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Delon : Il les a tant aimées...

Publié le par Ricard Bruno

Delon : Il les a tant aimées

Dans un magnifique album photo, le plus pudique des acteurs rend hommage aux femmes de sa vie

Un entretien avec Michel Drucker - Paris Match

Je le connais depuis longtemps, et pourtant nos tête-à-tête ont été rares. La pudeur sans doute, qui a souvent peur de ces rendez-vous parce qu’ils sont quelquefois faits de ­silence. Notre amitié est née bien sûr sur les plateaux de la télévision, dans les années 70. Mais aussi sur certains tournages. Je me souviens m’être fait tout petit sur le plateau du « Cercle rouge » et du « Clan des Siciliens ». Ce déjeuner avec « le lion », je m’y suis préparé depuis plusieurs jours parce qu’avec Alain on ne sais jamais quelle sera la météo du ­moment. Ciel couvert ou grand bleu. Si ce jour-là vous ­tombez sur « Le samouraï », bonjour l’ambiance ! Mais si vous tombez sur « Plein soleil », vous allez connaître un vrai moment de bonheur parce que, quand le séducteur sourit à la vie, il est alors irrésistible. Ce rendez-vous est important car, pour la première fois, il va me parler longuement d’un sujet qu’il connaît mieux que personne : les femmes… Ses femmes. Celles qui ont partagé sa vie : Nathalie, la seule qui s’est appelée Mme Delon. Mireille Darc, son amie, sa complice pour la vie, celle qui le connaît le mieux. Romy Schneider ­évidemment… Et Anouchka, sa fille, sa star qu’il aime ­aujourd’hui plus que tout au monde et avec qui il vient de vivre, au théâtre, peut-être la plus grande émotion de sa carrière. Mais il y a aussi les femmes qui sont ses amies de toujours, au premier rang desquelles Brigitte Bardot, qui signe de manière éblouissante la préface d’un « album souvenir » événement qui sort dans quelques jours. Et puis il y a ses partenaires, celles qui l’ont accompagné depuis cinquante ans devant les caméras des plus grands metteurs en scène.

Enfin, il y a des révélations, dont la plus touchante est son histoire d’amour avec Dalida. Ils s’étaient connus en 1956, voisins de chambre dans un petit hôtel du VIIIe arrondissement de Paris. Comme convenu, nous nous retrouvons à 13 h 15 chez Laurent, le restaurant des hommes d’affaires et des politiques, à deux pas du palais de l’Elysée. Un endroit calme et discret, propice à la confidence, où les ­réseaux les plus influents se croisent chaque jour. Alain Delon est un ponctuel qui n’aime pas que les autres ne le soient pas. A 13 h 15 précises, je l’aperçois en conversation avec deux femmes blondes qu’il enveloppe de son regard magique. Il est souriant. Je suis tombé sur un bon jour, un jour de séduction. En entrant dans le restaurant, les quelques femmes présentes se retournent sur notre passage – que dis-je ? sur son passage. C’est comme ça depuis cinquante ans. Quand l’acteur français le plus connu dans le monde entre quelque part, à Paris, Tokyo, Shanghai ou Moscou, on a l’impression pendant quelques ­secondes que le temps s’arrête. En passant près d’une table, j’entends une femme blonde couverte de bijoux, la cinquantaine galbée, triomphante, souffler à sa voisine : « Il est toujours beau. » A 17 ans déjà, dira sa mère Mounette, dans la char­cuterie familiale tenue par son beau-père, le môme ­désarmait les clientes rien qu’en les regardant : « Il avait des yeux qui foudroyaient. Il possédait déjà cette aura et ce regard de loup qui mettent tout par terre. »

Ce regard-là a terrassé les plus belles femmes du cinéma français et international. Delon a été un des plus beaux mecs du monde. Et il écrit dans cet album exceptionnel, jalonné de photos souvent inédites : « J’ai voulu par ce livre rendre hommage à celles que j’ai aimées, qui m’ont aimé et à qui je dois tout ce que je suis. » Car cet acteur hors norme doit tout aux femmes. Il n’a cessé de vouloir les séduire et, à 70 ans passés, il aime toujours se retourner sur une silhouette gracile et croiser le regard d’une jeune fille qui lui fait comprendre qu’il n’est pas seulement l’idole de sa mère. Au cours de ce long ­entretien, celui qui se considère comme le « Dernier des ­Siciliens » m’a paru parfois mélancolique, dégageant une forme de lassitude, de désenchantement devant le temps qui file. Car cet homme si doué pour tout n’a jamais été doué pour le bonheur. Comme l’écrit si bien Brigitte Bardot dans sa préface : « Si mon ami Alain donne cette image d’un homme qui mord la vie à pleines dents, il sait aussi apprivoiser la mort. Peut-être sera-t-elle la dernière “femme de sa vie”. »

Paris Match. Quel est le premier visage de femme qui t’a marqué ?
Alain Delon. Celui de ma mère, Mounette. C’est la première photo du livre. Ma mère en train de me baigner dans une petite baignoire en cuivre. Mounette (qui s’appelait Edith) m’a adoré, admiré. Elle a été si fière de ma réussite. Elle a compris très vite que je n’étais pas un gamin comme les ­autres. Elle aurait voulu être actrice. Elle en avait le tempérament mais la vie et un remariage en ont décidé autrement. Je suis devenu ce qu’elle avait voulu être et elle a été néanmoins ­heureuse de ma réussite. Je la remercie pour tout cela et pour le reste.

Cet album, “Les femmes de ma vie”, est une sorte de livre de mémoire illustré par des dizaines de photos. Qu’as-tu ressenti en les choisissant ?
C’était émouvant et déchirant. Voir toute sa vie défiler en quelque 200 photos a été parfois une épreuve. Je ne connaissais pas certaines de ces photos. Beaucoup de souvenirs sont revenus. Ce qui me rend mélancolique, c’est que certaines de ces femmes ne sont plus là. D’autres ont vingt ans de plus que moi. Elles sont à la fin de leur vie mais, malgré leur âge, ce sont des personnalités à jamais ancrées dans mon existence. Je dis d’ailleurs, dans le livre, que je retiens ce que j’ai possédé et que je n’oublie jamais.

C’est le cas de Brigitte Auber et de Michèle Cordoue ?
Je peux même affirmer qu’elles m’ont lancé. Brigitte Auber, dans les années 50, était une vedette. Héroïne de “Rendez-vous de juillet” de Jacques Becker, elle était également à l’affiche, à l’époque, de “La main au collet”, d’Alfred ­Hitchcock, aux côtés de Grace Kelly et de Cary Grant. Dans ces années-là, je ne suis rien. Je rentre d’Indochine. Ma rencontre avec Brigitte, rue Saint-Benoît dans une boîte de jazz, sera décisive. J’habiterai très vite chez elle. C’est Brigitte qui me présenta Michèle Courdoue, l’épouse du metteur en scène Yves Allégret. Elle m’imposera auprès de son mari qui me donnera mon premier rôle dans “Quand la femme s’en mêle”, titre prémonitoire. Plus de cinquante ans après, je n’oublie pas ce que je dois à ces deux femmes.

Il y a quatre femmes-clés qui figurent à tes côtés à la une de ce numéro de Match : Romy, Nathalie, Mireille et Anouchka. Comment t’ont-elles aimé ? Comment les as-tu aimées ?
Avec Romy, les souvenirs sont doux et douloureux. Ce que je garde à jamais dans mon cœur, c’est son sourire. Quand elle souriait, tout s’éclairait, se métamorphosait. En 1958, je suis débutant. Elle est déjà “Sissi”, star européenne. Elle n’a que 20 ans. Moi, j’étais un jeune loup que l’Indochine avait durci. Tout nous séparait. J’ai fait des essais concluants, et elle m’a choisi pour être à ses côtés dans “Christine”. Et puis, avec la complicité de mon ami Jean-Claude Brialy qui me manque tant, nous sommes devenus amants.

Vos retrouvailles dix ans après étaient-elles pour toi une façon de la remercier ?
Absolument, entre-temps ma carrière s’était envolée et la sienne avait marqué une longue pause. Ce fut “La piscine”, de Jacques Deray, qui fut un raz de marée.

Dans cette magnifique galerie, il y a celle qui fut la seule à s’appeler Mme Delon. Parle-moi de la maman d’Anthony.
En effet, Nathalie et moi sommes passés devant le maire en 1964 et Anthony est né. Avec Nathalie il y avait une ­ressemblance troublante. On nous a souvent pris pour le frère et la sœur. Notre traversée ne fut pas toujours de tout repos car Nathalie avait un tempérament proche du mien. Mais, avec les années, nous nous sommes retrouvés et je suis fier ­d’Anthony.

Je voudrais que tu me parles maintenant de Mimi, Mireille Darc.
Elle occupe une place à part dans cet album. C’est sans doute, parmi toutes les femmes que j’ai aimées, celle qui me connaît le mieux. Nous nous sommes connus en 1968 pendant le tournage de “La piscine”. J’étais séparé de Nathalie et je ­traversais une période très compliquée avec des soucis extraprofessionnels. Elle a été là, m’a aimé, m’a soutenu, et ça a duré quinze ans. Et je peux dire que ça dure toujours. Elle reste quelque part la femme de ma vie parce que nos liens, notre complicité sont inoxydables. Nous avons vécu tant de choses ensemble !

Elle a du mérite de t’avoir supporté si longtemps, car tu reconnais toi-même que vivre à tes côtés n’est pas une sinécure…
Je le reconnais. Je peux être colérique, caractériel, parfois injuste, et surtout d’une impatience maladive. Je n’aime pas l’hypocrisie ; je dis les choses parfois brutalement. Mireille a vécu des moments difficiles avec moi. C’est d’autant plus ­méritoire qu’elle a eu de graves problèmes cardiaques et a dû se faire opérer. Mon lien avec Mimi ne sera jamais rompu.

Il y a dans le livre une confession troublante et touchante : ton histoire d’amour avec Dalida, dans les années 60.
Nous nous sommes connus bien avant cela, dans les années 50. Je vivotais, je travaillais la nuit et au petit matin je m’écroulais dans la petite chambre d’un hôtel, rue ­Jean-Mermoz, près des Champs-Elysées. Au même étage, dans une autre mansarde, habitait une certaine Yolanda Gigliotti. Elle venait du Proche-Orient avec, comme seul bagage, un titre de Miss Egypte 1954. Nous rêvions de gloire et de lumière. Dix ans plus tard, elle était devenue Dalida et moi Delon. Nous nous sommes retrouvés à Rome. Nous nous sommes aimés loin des regards et des paparazzis, et les rares témoins de notre liaison restèrent discrets pendant des années. Et quand Eddie Barclay et Orlando, le frère de Dalida, nous proposèrent d’enregistrer le fameux duo “Paroles, paroles”, notre complicité était intacte. Je n’ai qu’un regret, qu’un remords, ne pas l’avoir eue au téléphone avant qu’elle ne décide d’en finir avec la vie.

Quelle est aujourd’hui la femme de ta vie ?
Ma fille Anouchka. Il y a quelques années, quand j’ai monté les marches de Cannes avec elle à mon bras, vous n’imaginez pas ce que j’ai ressenti ! Je viens de vivre au ­théâtre une des plus fortes émotions de ma vie. Imaginez : pour ce qui a été peut-être mon dernier tour de piste, j’ai donné la réplique à ma fille, devenue en quelques années une excellente comédienne. Je l’aime passionnément, comme j’aime son frère, Alain-Fabien. Mais que voulez-vous, elle, c’est une femme, alors je craque.

Pourquoi es-tu seul aujourd’hui ? Est-ce un choix délibéré ?
Je ne suis pas seul, pas du tout. Mais vivre avec qui ? Avec une femme beaucoup plus jeune que moi ? Mais je ne suis plus jeune ! Et puis quand on vieillit, on prend des habitudes. Les jeunes me déconcertent, j’ai du mal à les comprendre, eux qui passent leurs journées aimantés par l’écran de leurs ordinateurs et de leurs téléphones portables. Mais tu sais, Michel, il y a chez moi un paradoxe que tu connais. J’ai parfois été heureux en couple mais j’aime aussi être seul avec mes chiens. Les chiens qui ont jalonné ma vie pendant quarante ans m’ont toujours apporté une douceur et une quiétude infinies que les humains ne m’ont jamais données. Comme le dit Brigitte Bardot, cette amie que j’aime tant, il y a chez moi un côté sauvage. Je sais que je suis “un fauve”, et les fauves sont indomptables et seuls.

Source : http://www.parismatch.com/People-Match/Cinema/Actu/Delon-Il-les-a-tant-aimees-274263/

Publié dans le web en parle

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