Abattage rituel...Plainte contre deux ministres!
LA FONDATION BRIGITTE BARDOT PORTE PLAINTE CONTRE DEUX MINISTRES
Lettre de Brigitte Bardot au chef de l'état ci dessous :
Un combat mené par Brigitte Bardot depuis près de 50 ans !
Dès 1962, devant les caméras de « Cinq colonnes à la une », Brigitte Bardot dénonce l’abattage sans étourdissement.
Cruauté de l’abattage rituel
Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes chez les bovins (INRA 2009).
Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal perd conscience et ne ressent pas de douleur lors de son égorgement. Les scientifiques consultés par la Commission européenne ont
clairement déclaré : « En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement ».
Une dérogation qui devient une règle !
Si la réglementation européenne prévoit une dérogation à l’obligation d’étourdissement préalable des animaux dans le cadre de l’abattage rituel, cette dérogation tend à devenir la règle dans de
nombreux abattoirs, pour des raisons économiques. D’après une enquête menée, en France, par l’OABA dans 225 établissements d’abattage : 28% des gros bovins, 43% des veaux et 62% des ovins-caprins
sont abattus sans étourdissement. Ce type d’abattage se généralise au point que, dans les abattoirs d’Île-de-France, pratiquement 100% des bêtes destinées à la consommation générale sont
égorgées en toute conscience !
Tromperie du consommateur
Le consommateur est volontairement tenu dans l’ignorance du mode d’abattage des animaux. Jusqu’à 60 % de la viande issue d’animaux abattus selon le rite musulman et jusqu’à 70 % pour le rite
israélite se retrouvent dans le circuit classique à l’insu des consommateurs. Cette dérive, qui constitue une infraction à la réglementation, inquiète les autorités européennes qui envisagent la
mise en place d’un étiquetage précisant le mode d’abattage de l’animal (avec ou sans étourdissement). Le ministre français de l’Intérieur n’a toutefois pas caché que le gouvernement s’opposerait
à cette transparence et qu’il veillerait à ce que ce projet communautaire d’étiquetage des viandes n’aboutisse pas.
Une campagne d’affichage remarquée
Malgré l’avis défavorable de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) et les pressions exercées par son Président, Dominique Baudis (également Président de l’Institut du
Monde Arabe), sept associations* dont la Fondation Brigitte Bardot, ont tout de même réussi, après un bras de fer avec les afficheurs, à maintenir une campagne nationale dénonçant la cruauté de
l’abattage rituel, en janvier 2011.
AUJOURD’HUI, BRIGITTE BARDOT PORTE PLAINTE
Brigitte BARDOT et sa Fondation entendent simplement faire respecter le code rural et les normes européennes et françaises qui indiquent que la dérogation à l’obligation d’étourdissement des
animaux d’abattoirs n’est consentie que dans le cadre de l’abattage rituel de nature religieuse.
Mais, l’obligation d’étourdissement des animaux d’abattoirs est contournée en faisant un usage systématique de cette dérogation.
Depuis plusieurs années, ces manquements constituent, sur une grande échelle, des infractions pénales dont la connaissance a été portée au ministre de l’Agriculture et au ministre de l’Intérieur, chargé des cultes.
Sachant que les abattoirs font l’objet de contrôles diligentés par les Directions Départementales des Services Vétérinaires placées sous l’autorité de la direction générale de l’Alimentation,
l’une des directions du ministère de l’Agriculture.
Sachant, par ailleurs, que le préfet, qui accorde les agréments aux abattoirs, peut également procéder à leur retrait.
Des demandes dans ce sens ont été formées, sans succès, auprès des préfets concernés par l’Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs suite aux constats que les représentants de cette association,
reconnue d’utilité publique, avaient fait lors de leurs visites en abattoirs.
Or, l’article 40 alinéa 2 du Code de procédure pénale souligne que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès verbaux et actes qui y sont relatifs ».
Compte tenu des dispositions de cet article, ce devoir s’imposait aux deux ministres concernés.
Leur abstention apparait donc punissable au titre de « complicité ».
Nouvelle intervention auprès de Nicolas Sarkozy
Suite aux nombreuses réactions et aux retombées médiatiques très positives, Brigitte Bardot a de nouveau mis le Président de la République face à ses reponsabilités lui demandant une nouvelle
fois de tenir ses promesses et d'agir enfin pour que la loi soit respectée.Télécharger la lettre>>
*Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs ; Fondation Brigitte Bardot ; Fondation Assistance aux Animaux ; Protection Mondiale des Animaux de Ferme ; Conseil National de la Protection Animale ; Société Nationale pour la Défense des Animaux ; Confédération Nationale des SPA de France.
Source : Fondation Brigitte Barot