Expérimentation animale : le Parlement Européen s’oppose à l’utilisation de primates à des fins scientifiques !
La Fondation Brigitte Bardot, représentante française et membre d’Eurogroup For Animals (association européenne de défense des animaux) se réjouit de la décision
du Parlement Européen en matière d’expérimentation sur les primates.
Son travail de sensibilisation des 78 eurodéputés français trouve enfin une issue favorable, et permet de relancer le débat sur l’utilisation de cobayes animaux
dans l’industrie chimique. Au total, ce sont 418 députés européens qui ont choisi de condamner ces pratiques souvent inutiles, mais toujours cruelles.
10 000 primates sacrifiés par an : un chiffre en augmentation !
de la Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait
que le temps, c'est de l'argent, ce qui nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force
élix est le singe que l'on voit dans le récent documentaire de la BBC2 intitulé "Des singes, des rats et moi" ('Monkeys, Rats and Me'), diffusé le 27 novembre 2006, qui présentait le côté
aseptisé, "acceptable", de la vivisection que les vivisecteurs veulent montrer au public.
Félix était montré attaché à une chaise de contention, en train d'être conditionné par des techniciens de l'université d'Oxford pour s'habituer à sa future vie de torture. Pour la caméra, le
"conditionnement" de Félix se déroulait "à son propre rythme" : les techniciens ne l'ont pas forcé à se mettre sur la chaise de contention ni à sortir de sa cage s'il ne voulait pas. Ceux qui ont
pu voir la dure réalité de la vie dans ce laboratoire (alors qu'ils y travaillaient "sous couverture") et qui ont relaté leur histoire et ont montré des preuves au public pourront affirmer qu'il
s'agissait d'une vision faussée de ce qui se passe réellement dans les laboratoires, un exemple frappant de non-objectivité des média.
Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait que le temps, c'est de l'argent, ce qui
nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force et l'autorité. C'est ainsi que se fait le
conditionnement de l'animal. Cela se traduit par l'exercice de la force et par des privations. Cela ne peut en aucun cas être un acte de coopération, mais toujours un acte de contrôle. N'oublions
pas qu'aucun singe, aucun chien ou chat ni aucun autre animal, nous y compris, ne se porterait volontaire pour être mutilé, massacré ou empoisonné. C'est contraire à l'instinct de survie qui
consiste à éviter la douleur et la souffrance, et bien sûr, la mort. Pour pouvoir exercer son contrôle, l'oppresseur doit donc avoir une victime soumise, le pouvoir d'un vivisecteur ou d'un
technicien repose sur la peur qu'il ou elle peut exercer sur son sujet. La réalité de la vie de Félix est qu'il ne bénéficiera d’aucune douceur, d’aucun respect ni dignité de la part de ses
tortionnaires. On lui apprendra à avoir peur.
Il ne s'agit pas de déclarations fantaisistes de militants anti-vivisection, mais de faits bien documentés. En effet, ce sont des faits que nous avons exposés dans un article publié sur le site
Internet de SPEAK, qui reproduisait la candidature (qui nous a été fournie par une personne du Ministère de l'Intérieur) d'un vivisecteur de l'université d'Oxford qui cherchait à pratiquer la
vivisection sur des primates.
Parmi les documents qui nous ont été fournis, il y avait des papiers qui prouvaient que la méthode habituellement utilisée pour soumettre les singes (afin de faciliter les expériences) consiste à
les affamer. On peut dire que cela n'est pas très "humain" et ne laisse pas l'animal accepter son conditionnement "à son propre rythme". Il s'agit du recours à la brutalité, à laquelle Félix a
sans aucun doute été soumis et qu'il devra continuer à endurer jusqu'à sa mort.
Au moment où le documentaire de la BBC2 a été tourné, Félix devait subir une opération du cerveau. Nous pensons que si cela n'a pas déjà eu lieu, l'opération de chirurgie invasive qui consiste à
poser des implants dans son crâne va avoir lieu d'un jour à l'autre. Au cours des 2 prochaines années, Félix va être confiné dans une petite cage, complètement isolé, et devra subir une longue
succession de tests. Cela ne veut pas dire qu'il sera attaché sur une chaise de contention pour s'amuser. Cela veut dire qu'il sera torturé.
Actuellement, nous ne savons pas combien de temps Félix va vivre. Il se peut que sa vie ressemble à l’existence pitoyable des "Oxford 2", c'est-à-dire des 2 macaques dont on a trituré le cerveau
lors d'opérations chirurgicales et qui ont enduré 15 ans de maltraitance et d'emprisonnement dans les laboratoires de l'université d'Oxford. En revanche, une chose est certaine : si nous
n'agissons pas maintenant, Félix ne reverra jamais le monde extérieur ni aucun de ses congénères. Félix va vivre, va être maltraité et finalement mourir sans jamais avoir connu la liberté, qui
est cependant son droit fondamental.
Souvenez-vous de George, rendu aveugle et méprisé par un vivisecteur d'Oxford. Le même vivisecteur qui a fait l'objet d'une enquête de police pour cruauté envers un macaque nommé Jez.
Souvenez-vous aussi de Bjee, une autre victime des expérimentateurs de l'université d'Oxford. Il est vital qu'on n'oublie pas Félix. C'est sa seule chance de survivre aux sévices infligés par ses
tortionnaires. Il est impératif que nous nous battions pour Félix et pour son droit à la vie ! Pour son droit de vivre sans souffrance... Félix n'est pas un matricule. C'est un individu, tout
comme tous les autres animaux enfermés et maltraités dans l'université d'Oxford.
Nous savons qu'il est trop tard pour les "Oxford 2", mais il n'est pas trop tard pour Félix. Il ne faut pas que l'université d'Oxford puisse nous tromper en disant qu'ils l'ont tué, comme ils
l'ont fait pour les "Oxford 2". Nous savons qu'ils veulent maintenir Félix en vie afin de l'exploiter aussi longtemps que possible, mais nous devons tout de même agir immédiatement si nous
voulons avoir une petite chance de lui sauver la vie. Une vie qui n'a pas à être passée emprisonné dans les laboratoires de recherche fortifiés de l'université d'Oxford, où il va souffrir et
mourir isolé. Sa vie lui appartient, à lui et non à Tipu Aziz, ni à l'université d'Oxford.
Les "Oxford 2", George, Jez et Bjee ont souffert et sont morts entre les mains de leurs tortionnaires. Mais Félix, lui, est vivant et il est maltraité et va continuer à être maltraité au cours
des 2 prochaines années au moins. Aidez-nous à lutter pour Félix. Toute personne préoccupée par le sort de Félix doit nous rejoindre dans notre "Combat pour Félix". Envoyons un signal fort et
clair à l'université d'Oxford pour qu'ils comprennent qu'ils auront du fil à retordre s'ils pensent qu'ils peuvent maltraiter Félix pendant plusieurs années avant de le tuer !
SPEAK a un message pour l'université d'Oxford :
"Nous savons que vous avez l'intention de faire des expériences sur Félix pendant au moins 2 ans, probablement plus. Si, pour une raison ou pour une autre, vous pensez que votre intérêt est de
tuer Félix prématurément, réfléchissez à deux fois. Ou si Félix venait à mourir mystérieusement, alors nous vous invitons à réfléchir sérieusement à cette éventualité. Le public britannique verra
cet acte d'un mauvais oeil et si vous choisissiez de le faire, SPEAK se souviendra toujours de cet assassinat."
"Il faut un courage rare pour se libérer de l'endoctrinement institutionnel d'un système qui pousse les gens à croire qu'il n'existe aucune autre manière vala
Chaque année au sein de l’Union Européenne, plus de 10 000 primates (dont près d’un tiers en France) sont sacrifiés en laboratoires. Ces espèces, souvent protégées (chimpanzés, macaques,
bonobos, babouins…), sont le support d’expérimentations pour des médicaments, des cosmétiques, des pesticides, des produits ménagers, etc.
Pourtant, l’effet de certains produits diffère parfois chez l’animal et chez l’être humain. Et en dépit des traitements répétés, les expériences menées sur les primates ne peuvent pas atteindre
la précision d’une étude sur l’homme. Rappelons que les primates partagent 90% de leur ADN avec les humains et sont doués de capacités intellectuelles et d’une conscience : ils ressentent donc le
stress, la souffrance, la frustration, l’enfermement et l’approche de la mort…
Contactée par téléphone, Brigitte Bardot se dit « heureuse de ce premier pas et de ce signe fort du Parlement ». Elle demande néanmoins à la France de « poursuivre ses efforts car il est
moralement inacceptable de provoquer la mort dans des souffrances indicibles lorsqu’on est censé la combattre ».
Des méthodes alternatives fiables et sûres
La technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates. C’est le cas par exemple de
l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF), du microdosage, de la modélisation informatique ou de la culture de tissus et de cellules in vitro. On peut citer notamment le « Kit
EpiSkin » mis au point par le centre de bio-ingéniérie de L’Oréal qui permet, à partir d’échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, de « remplacer complètement les tests »* en
matière d’irritation cutanée.
Une mobilisation internationale… parce qu’ils le valent bien !
Contactée par Eurogroup sur cette thématique, la Fondation Brigitte Bardot s’est mobilisée en France et est intervenue à plusieurs reprises auprès des 78 eurodéputés français. La révision de la
directive 86/609/CE offrait l’opportunité de donner une nouvelle orientation à la recherche. Par ailleurs, l’utilisation de primates à des fins expérimentales encourage fortement le trafic
international d’espèces protégées.
La Fondation Brigitte Bardot souhaite donc que la priorité soit donnée à la recherche scientifique, notamment au développement des méthodes de substitution, et ce afin que cesse progressivement
le recours aux cobayes.
* Homologation de l’ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives, juillet 2007
EXPERIMENTION ANIMALE Samedi 04 août 2007 : Journée Internationale de solidarité avec Félix contre l'expérimentation animale !
A l'occasion de la Journée Internationale de solidarité avec Félix (voir son histoire ci-dessous) qui, à travers lui, permet de dénoncer mondialement la cruauté et l'écoeurante pratique de la
vivisection, la FBB tient à s'associer à ce mouvement et à relayer le message à l'echelle de la France.
Brigitte Bardot est donc intervenue auprès du Premier ministre anglais, Sir Gordon Brown, pour lui signifier son soutien à cette journée de solidarité pour Félix, mais aussi lui demander
d'entendre la voix de la souffrance de ces millions d'animaux sacrifiés (à savoir plus de 10 millions chaque année) d'intervenir en dénonçant l'horreur de la vivisection et d'agir dans ce sens
pour mettre un terme à l'expérimentation animale fortement contestée par de nombreux scientifiques et actuellement l'objet de discussion au Parlement Européen.
En effet, 300 députés européens (dont 44 députés anglais) ont d'ores et déjà signé une déclaration écrite du Parlement européen visant à " remplacer l'utilisation de tous les primates par
d'autres solutions dans les expériences scientifiques ".
Lire la lettre de Brigitte Bardot au 1er Ministre Anglais >>
La journée de solidarité
Pour plus d'informations sur cette journée de solidarité avec Felix, rendez-vous sur les sites de: International Campaigns et/ou SPEAK
organisateur du mouvement.
Texte de la Déclaration écrite Déclaration écrite sur l’utilisation de primates dans les expériences scientifiques
Le Parlement européen, vu l’article 116 de son règlement,
A. considérant que plus de 80% des personnes ayant répondu en 2006 à la consultation publique de la Commission sur les animaux utilisés à des fins expérimentales estimaient inadmissible
l’utilisation de primates à des fins expérimentales,
B. considérant que les laboratoires de l’UE utilisent chaque année plus de 10 000 primates à des fins expérimentales,
C. considérant que l’ADN de la plupart des espèces de primates est à 90% semblable à celui de l’être humain et qu’il est reconnu que les espèces de primates peuvent ressentir une grande
souffrance en captivité,
D. considérant que 26% des espèces de primates sont menacées de disparition et que des laboratoires continuent à utiliser des primates capturés à l’état sauvage ; qu’en outre, il peut s’avérer
difficile de protéger les primates de menaces telles que la consommation humaine si les institutions scientifiques occidentales donnent l’impression de disposer librement de ces espèces,
E. considérant que la technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates, telles
que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), le microdosage, la modélisation informatique ou la culture de tissus et de cellules,
F. considérant qu’en dépit des similitudes génétiques, d’importantes différences subsistent entre les humains et les autres primates et que les expériences menées sur des primates ne peuvent pas
atteindre la précision d’une étude sur l’homme,
1. invite instamment la Commission, le Conseil et le Parlement européen à profiter de la révision de la directive 86/609/CE pour :
a) mettre fin, en priorité et de toute urgence, à l’utilisation des grands singes et des singes capturés à l’état sauvage à des fins expérimentales ;
b) établir un calendrier en vue de remplacer l’utilisation de tous les primates par d’autres solutions dans les expériences scientifiques ;
2. charge son Président de transmettre la présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, au Conseil, à la Commission et aux États membres.
Pour la première fois, un établissement qui pratique la vivisection nous a fourni le nom, des photos et des vidéos de l'animal non humain qu'ils ont l'intention de maltraiter pendant plusieurs
années. Ils nous ont aussi indiqué quelle forme allaient prendre ces mauvais traitements.
Félix est le nom que le vivisecteur Tipu Aziz a donné au macaque qu'il a pour projet de maltraiter et de torturer au cours des prochaines années. L'ironie de ce baptême ne nous échappe pas. Tipu
Aziz avoue n'avoir aucun sentiment pour les animaux, mais il a quand même choisi un nom pour cet animal qui va devenir son esclave. Aziz a reconnu ouvertement que si cela ne tenait qu'à lui, il
tuerait des animaux pour pouvoir tester des cosmétiques. Il pense également qu'on devrait faire des expériences sur les Grands Singes.
Depuis maintenant 3 ans, SPEAK lutte contre le projet de construction d'un nouveau laboratoire avec des animaux à l'université d'Oxford. Jusqu'à présent, nous avons pour ainsi dire combattu un
concept, des briques et du ciment. Avec Félix, c'est un être vivant qui entre au cœur de ce combat. Car, en fait, nous ne nous battons pas contre un bâtiment, mais contre l'utilisation qui va
être faite de ce lieu, et contre l'emprisonnement, dans le bâtiment actuellement en construction, rue South Parks, des animaux non humains qui vont y être maltraités et, à terme, tués. Des
animaux comme Félix, qui vont être tués par milliers dans ce nouveau centre de recherche.
Félix est le singe que l'on voit dans le récent documentaire de la BBC2 intitulé "Des singes, des rats et moi" ('Monkeys, Rats and Me'), diffusé le 27 novembre 2006, qui présentait le côté
aseptisé, "acceptable", de la vivisection que les vivisecteurs veulent montrer au public.
Félix était montré attaché à une chaise de contention, en train d'être conditionné par des techniciens de l'université d'Oxford pour s'habituer à sa future vie de torture. Pour la caméra, le
"conditionnement" de Félix se déroulait "à son propre rythme" : les techniciens ne l'ont pas forcé à se mettre sur la chaise de contention ni à sortir de sa cage s'il ne voulait pas. Ceux qui ont
pu voir la dure réalité de la vie dans ce laboratoire (alors qu'ils y travaillaient "sous couverture") et qui ont relaté leur histoire et ont montré des preuves au public pourront affirmer qu'il
s'agissait d'une vision faussée de ce qui se passe réellement dans les laboratoires, un exemple frappant de non-objectivité des média.
Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait que le temps, c'est de l'argent, ce qui
nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force et l'autorité. C'est ainsi que se fait le
conditionnement de l'animal. Cela se traduit par l'exercice de la force et par des privations. Cela ne peut en aucun cas être un acte de coopération, mais toujours un acte de contrôle. N'oublions
pas qu'aucun singe, aucun chien ou chat ni aucun autre animal, nous y compris, ne se porterait volontaire pour être mutilé, massacré ou empoisonné. C'est contraire à l'instinct de survie qui
consiste à éviter la douleur et la souffrance, et bien sûr, la mort. Pour pouvoir exercer son contrôle, l'oppresseur doit donc avoir une victime soumise, le pouvoir d'un vivisecteur ou d'un
technicien repose sur la peur qu'il ou elle peut exercer sur son sujet. La réalité de la vie de Félix est qu'il ne bénéficiera d’aucune douceur, d’aucun respect ni dignité de la part de ses
tortionnaires. On lui apprendra à avoir peur.
Il ne s'agit pas de déclarations fantaisistes de militants anti-vivisection, mais de faits bien documentés. En effet, ce sont des faits que nous avons exposés dans un article publié sur le site
Internet de SPEAK, qui reproduisait la candidature (qui nous a été fournie par une personne du Ministère de l'Intérieur) d'un vivisecteur de l'université d'Oxford qui cherchait à pratiquer la
vivisection sur des primates.
Parmi les documents qui nous ont été fournis, il y avait des papiers qui prouvaient que la méthode habituellement utilisée pour soumettre les singes (afin de faciliter les expériences) consiste à
les affamer. On peut dire que cela n'est pas très "humain" et ne laisse pas l'animal accepter son conditionnement "à son propre rythme". Il s'agit du recours à la brutalité, à laquelle Félix a
sans aucun doute été soumis et qu'il devra continuer à endurer jusqu'à sa mort.
Au moment où le documentaire de la BBC2 a été tourné, Félix devait subir une opération du cerveau. Nous pensons que si cela n'a pas déjà eu lieu, l'opération de chirurgie invasive qui consiste à
poser des implants dans son crâne va avoir lieu d'un jour à l'autre. Au cours des 2 prochaines années, Félix va être confiné dans une petite cage, complètement isolé, et devra subir une longue
succession de tests. Cela ne veut pas dire qu'il sera attaché sur une chaise de contention pour s'amuser. Cela veut dire qu'il sera torturé.
Actuellement, nous ne savons pas combien de temps Félix va vivre. Il se peut que sa vie ressemble à l’existence pitoyable des "Oxford 2", c'est-à-dire des 2 macaques dont on a trituré le cerveau
lors d'opérations chirurgicales et qui ont enduré 15 ans de maltraitance et d'emprisonnement dans les laboratoires de l'université d'Oxford. En revanche, une chose est certaine : si nous
n'agissons pas maintenant, Félix ne reverra jamais le monde extérieur ni aucun de ses congénères. Félix va vivre, va être maltraité et finalement mourir sans jamais avoir connu la liberté, qui
est cependant son droit fondamental.
Souvenez-vous de George, rendu aveugle et méprisé par un vivisecteur d'Oxford. Le même vivisecteur qui a fait l'objet d'une enquête de police pour cruauté envers un macaque nommé Jez.
Souvenez-vous aussi de Bjee, une autre victime des expérimentateurs de l'université d'Oxford. Il est vital qu'on n'oublie pas Félix. C'est sa seule chance de survivre aux sévices infligés par ses
tortionnaires. Il est impératif que nous nous battions pour Félix et pour son droit à la vie ! Pour son droit de vivre sans souffrance... Félix n'est pas un matricule. C'est un individu, tout
comme tous les autres animaux enfermés et maltraités dans l'université d'Oxford.
Nous savons qu'il est trop tard pour les "Oxford 2", mais il n'est pas trop tard pour Félix. Il ne faut pas que l'université d'Oxford puisse nous tromper en disant qu'ils l'ont tué, comme ils
l'ont fait pour les "Oxford 2". Nous savons qu'ils veulent maintenir Félix en vie afin de l'exploiter aussi longtemps que possible, mais nous devons tout de même agir immédiatement si nous
voulons avoir une petite chance de lui sauver la vie. Une vie qui n'a pas à être passée emprisonné dans les laboratoires de recherche fortifiés de l'université d'Oxford, où il va souffrir et
mourir isolé. Sa vie lui appartient, à lui et non à Tipu Aziz, ni à l'université d'Oxford.
Les "Oxford 2", George, Jez et Bjee ont souffert et sont morts entre les mains de leurs tortionnaires. Mais Félix, lui, est vivant et il est maltraité et va continuer à être maltraité au cours
des 2 prochaines années au moins. Aidez-nous à lutter pour Félix. Toute personne préoccupée par le sort de Félix doit nous rejoindre dans notre "Combat pour Félix". Envoyons un signal fort et
clair à l'université d'Oxford pour qu'ils comprennent qu'ils auront du fil à retordre s'ils pensent qu'ils peuvent maltraiter Félix pendant plusieurs années avant de le tuer !
SPEAK a un message pour l'université d'Oxford :
"Nous savons que vous avez l'intention de faire des expériences sur Félix pendant au moins 2 ans, probablement plus. Si, pour une raison ou pour une autre, vous pensez que votre intérêt est de
tuer Félix prématurément, réfléchissez à deux fois. Ou si Félix venait à mourir mystérieusement, alors nous vous invitons à réfléchir sérieusement à cette éventualité. Le public britannique verra
cet acte d'un mauvais oeil et si vous choisissiez de le faire, SPEAK se souviendra toujours de cet assassinat."
"Il faut un courage rare pour se libérer de l'endoctrinement institutionnel d'un système qui pousse les gens à croire qu'il n'existe aucune autre manière valable d'acquérir des connaissances
scientifiques que de s'accrocher à une mauvaise science qui sévit depuis plus de 100 ans."
Chaque année au sein de l’Union Européenne, plus de 10 000 primates (dont près d’un tiers en France) sont sacrifiés en laboratoires. Ces espèces, souvent protégées (chimpanzés, macaques,
bonobos, babouins…), sont le support d’expérimentations pour des médicaments, des cosmétiques, des pesticides, des produits ménagers, etc.
Pourtant, l’effet de certains produits diffère parfois chez l’animal et chez l’être humain. Et en dépit des traitements répétés, les expériences menées sur les primates ne peuvent pas atteindre
la précision d’une étude sur l’homme. Rappelons que les primates partagent 90% de leur ADN avec les humains et sont doués de capacités intellectuelles et d’une conscience : ils ressentent donc le
stress, la souffrance, la frustration, l’enfermement et l’approche de la mort…
Contactée par téléphone, Brigitte Bardot se dit « heureuse de ce premier pas et de ce signe fort du Parlement ». Elle demande néanmoins à la France de « poursuivre ses efforts car il est
moralement inacceptable de provoquer la mort dans des souffrances indicibles lorsqu’on est censé la combattre ».
Des méthodes alternatives fiables et sûres
La technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates. C’est le cas par exemple de
l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF), du microdosage, de la modélisation informatique ou de la culture de tissus et de cellules in vitro. On peut citer notamment le « Kit
EpiSkin » mis au point par le centre de bio-ingéniérie de L’Oréal qui permet, à partir d’échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, de « remplacer complètement les tests »* en
matière d’irritation cutanée.
Une mobilisation internationale… parce qu’ils le valent bien !
Contactée par Eurogroup sur cette thématique, la Fondation Brigitte Bardot s’est mobilisée en France et est intervenue à plusieurs reprises auprès des 78 eurodéputés français. La révision de la
directive 86/609/CE offrait l’opportunité de donner une nouvelle orientation à la recherche. Par ailleurs, l’utilisation de primates à des fins expérimentales encourage fortement le trafic
international d’espèces protégées.
La Fondation Brigitte Bardot souhaite donc que la priorité soit donnée à la recherche scientifique, notamment au développement des méthodes de substitution, et ce afin que cesse progressivement
le recours aux cobayes.
* Homologation de l’ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives, juillet 2007
EXPERIMENTION ANIMALE Samedi 04 août 2007 : Journée Internationale de solidarité avec Félix contre l'expérimentation animale !
A l'occasion de la Journée Internationale de solidarité avec Félix (voir son histoire ci-dessous) qui, à travers lui, permet de dénoncer mondialement la cruauté et l'écoeurante pratique de la
vivisection, la FBB tient à s'associer à ce mouvement et à relayer le message à l'echelle de la France.
Brigitte Bardot est donc intervenue auprès du Premier ministre anglais, Sir Gordon Brown, pour lui signifier son soutien à cette journée de solidarité pour Félix, mais aussi lui demander
d'entendre la voix de la souffrance de ces millions d'animaux sacrifiés (à savoir plus de 10 millions chaque année) d'intervenir en dénonçant l'horreur de la vivisection et d'agir dans ce sens
pour mettre un terme à l'expérimentation animale fortement contestée par de nombreux scientifiques et actuellement l'objet de discussion au Parlement Européen.
En effet, 300 députés européens (dont 44 députés anglais) ont d'ores et déjà signé une déclaration écrite du Parlement européen visant à " remplacer l'utilisation de tous les primates par
d'autres solutions dans les expériences scientifiques ".
Lire la lettre de Brigitte Bardot au 1er Ministre Anglais >>
La journée de solidarité
Pour plus d'informations sur cette journée de solidarité avec Felix, rendez-vous sur les sites de: International Campaigns et/ou SPEAK
organisateur du mouvement.
Texte de la Déclaration écrite Déclaration écrite sur l’utilisation de primates dans les expériences scientifiques
Le Parlement européen, vu l’article 116 de son règlement,
A. considérant que plus de 80% des personnes ayant répondu en 2006 à la consultation publique de la Commission sur les animaux utilisés à des fins expérimentales estimaient inadmissible
l’utilisation de primates à des fins expérimentales,
B. considérant que les laboratoires de l’UE utilisent chaque année plus de 10 000 primates à des fins expérimentales,
C. considérant que l’ADN de la plupart des espèces de primates est à 90% semblable à celui de l’être humain et qu’il est reconnu que les espèces de primates peuvent ressentir une grande
souffrance en captivité,
D. considérant que 26% des espèces de primates sont menacées de disparition et que des laboratoires continuent à utiliser des primates capturés à l’état sauvage ; qu’en outre, il peut s’avérer
difficile de protéger les primates de menaces telles que la consommation humaine si les institutions scientifiques occidentales donnent l’impression de disposer librement de ces espèces,
E. considérant que la technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates, telles
que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), le microdosage, la modélisation informatique ou la culture de tissus et de cellules,
F. considérant qu’en dépit des similitudes génétiques, d’importantes différences subsistent entre les humains et les autres primates et que les expériences menées sur des primates ne peuvent pas
atteindre la précision d’une étude sur l’homme,
1. invite instamment la Commission, le Conseil et le Parlement européen à profiter de la révision de la directive 86/609/CE pour :
a) mettre fin, en priorité et de toute urgence, à l’utilisation des grands singes et des singes capturés à l’état sauvage à des fins expérimentales ;
b) établir un calendrier en vue de remplacer l’utilisation de tous les primates par d’autres solutions dans les expériences scientifiques ;
2. charge son Président de transmettre la présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, au Conseil, à la Commission et aux États membres.
Pour la première fois, un établissement qui pratique la vivisection nous a fourni le nom, des photos et des vidéos de l'animal non humain qu'ils ont l'intention de maltraiter pendant plusieurs
années. Ils nous ont aussi indiqué quelle forme allaient prendre ces mauvais traitements.
Félix est le nom que le vivisecteur Tipu Aziz a donné au macaque qu'il a pour projet de maltraiter et de torturer au cours des prochaines années. L'ironie de ce baptême ne nous échappe pas. Tipu
Aziz avoue n'avoir aucun sentiment pour les animaux, mais il a quand même choisi un nom pour cet animal qui va devenir son esclave. Aziz a reconnu ouvertement que si cela ne tenait qu'à lui, il
tuerait des animaux pour pouvoir tester des cosmétiques. Il pense également qu'on devrait faire des expériences sur les Grands Singes.
Depuis maintenant 3 ans, SPEAK lutte contre le projet de construction d'un nouveau laboratoire avec des animaux à l'université d'Oxford. Jusqu'à présent, nous avons pour ainsi dire combattu un
concept, des briques et du ciment. Avec Félix, c'est un être vivant qui entre au cœur de ce combat. Car, en fait, nous ne nous battons pas contre un bâtiment, mais contre l'utilisation qui va
être faite de ce lieu, et contre l'emprisonnement, dans le bâtiment actuellement en construction, rue South Parks, des animaux non humains qui vont y être maltraités et, à terme, tués. Des
animaux comme Félix, qui vont être tués par milliers dans ce nouveau centre de recherche.
Félix est le singe que l'on voit dans le récent documentaire de la BBC2 intitulé "Des singes, des rats et moi" ('Monkeys, Rats and Me'), diffusé le 27 novembre 2006, qui présentait le côté
aseptisé, "acceptable", de la vivisection que les vivisecteurs veulent montrer au public.
Félix était montré attaché à une chaise de contention, en train d'être conditionné par des techniciens de l'université d'Oxford pour s'habituer à sa future vie de torture. Pour la caméra, le
"conditionnement" de Félix se déroulait "à son propre rythme" : les techniciens ne l'ont pas forcé à se mettre sur la chaise de contention ni à sortir de sa cage s'il ne voulait pas. Ceux qui ont
pu voir la dure réalité de la vie dans ce laboratoire (alors qu'ils y travaillaient "sous couverture") et qui ont relaté leur histoire et ont montré des preuves au public pourront affirmer qu'il
s'agissait d'une vision faussée de ce qui se passe réellement dans les laboratoires, un exemple frappant de non-objectivité des média.
Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait que le temps, c'est de l'argent, ce qui
nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force et l'autorité. C'est ainsi que se fait le
conditionnement de l'animal. Cela se traduit par l'exercice de la force et par des privations. Cela ne peut en aucun cas être un acte de coopération, mais toujours un acte de contrôle. N'oublions
pas qu'aucun singe, aucun chien ou chat ni aucun autre animal, nous y compris, ne se porterait volontaire pour être mutilé, massacré ou empoisonné. C'est contraire à l'instinct de survie qui
consiste à éviter la douleur et la souffrance, et bien sûr, la mort. Pour pouvoir exercer son contrôle, l'oppresseur doit donc avoir une victime soumise, le pouvoir d'un vivisecteur ou d'un
technicien repose sur la peur qu'il ou elle peut exercer sur son sujet. La réalité de la vie de Félix est qu'il ne bénéficiera d’aucune douceur, d’aucun respect ni dignité de la part de ses
tortionnaires. On lui apprendra à avoir peur.
Il ne s'agit pas de déclarations fantaisistes de militants anti-vivisection, mais de faits bien documentés. En effet, ce sont des faits que nous avons exposés dans un article publié sur le site
Internet de SPEAK, qui reproduisait la candidature (qui nous a été fournie par une personne du Ministère de l'Intérieur) d'un vivisecteur de l'université d'Oxford qui cherchait à pratiquer la
vivisection sur des primates.
Parmi les documents qui nous ont été fournis, il y avait des papiers qui prouvaient que la méthode habituellement utilisée pour soumettre les singes (afin de faciliter les expériences) consiste à
les affamer. On peut dire que cela n'est pas très "humain" et ne laisse pas l'animal accepter son conditionnement "à son propre rythme". Il s'agit du recours à la brutalité, à laquelle Félix a
sans aucun doute été soumis et qu'il devra continuer à endurer jusqu'à sa mort.
Au moment où le documentaire de la BBC2 a été tourné, Félix devait subir une opération du cerveau. Nous pensons que si cela n'a pas déjà eu lieu, l'opération de chirurgie invasive qui consiste à
poser des implants dans son crâne va avoir lieu d'un jour à l'autre. Au cours des 2 prochaines années, Félix va être confiné dans une petite cage, complètement isolé, et devra subir une longue
succession de tests. Cela ne veut pas dire qu'il sera attaché sur une chaise de contention pour s'amuser. Cela veut dire qu'il sera torturé.
Actuellement, nous ne savons pas combien de temps Félix va vivre. Il se peut que sa vie ressemble à l’existence pitoyable des "Oxford 2", c'est-à-dire des 2 macaques dont on a trituré le cerveau
lors d'opérations chirurgicales et qui ont enduré 15 ans de maltraitance et d'emprisonnement dans les laboratoires de l'université d'Oxford. En revanche, une chose est certaine : si nous
n'agissons pas maintenant, Félix ne reverra jamais le monde extérieur ni aucun de ses congénères. Félix va vivre, va être maltraité et finalement mourir sans jamais avoir connu la liberté, qui
est cependant son droit fondamental.
Souvenez-vous de George, rendu aveugle et méprisé par un vivisecteur d'Oxford. Le même vivisecteur qui a fait l'objet d'une enquête de police pour cruauté envers un macaque nommé Jez.
Souvenez-vous aussi de Bjee, une autre victime des expérimentateurs de l'université d'Oxford. Il est vital qu'on n'oublie pas Félix. C'est sa seule chance de survivre aux sévices infligés par ses
tortionnaires. Il est impératif que nous nous battions pour Félix et pour son droit à la vie ! Pour son droit de vivre sans souffrance... Félix n'est pas un matricule. C'est un individu, tout
comme tous les autres animaux enfermés et maltraités dans l'université d'Oxford.
Nous savons qu'il est trop tard pour les "Oxford 2", mais il n'est pas trop tard pour Félix. Il ne faut pas que l'université d'Oxford puisse nous tromper en disant qu'ils l'ont tué, comme ils
l'ont fait pour les "Oxford 2". Nous savons qu'ils veulent maintenir Félix en vie afin de l'exploiter aussi longtemps que possible, mais nous devons tout de même agir immédiatement si nous
voulons avoir une petite chance de lui sauver la vie. Une vie qui n'a pas à être passée emprisonné dans les laboratoires de recherche fortifiés de l'université d'Oxford, où il va souffrir et
mourir isolé. Sa vie lui appartient, à lui et non à Tipu Aziz, ni à l'université d'Oxford.
Les "Oxford 2", George, Jez et Bjee ont souffert et sont morts entre les mains de leurs tortionnaires. Mais Félix, lui, est vivant et il est maltraité et va continuer à être maltraité au cours
des 2 prochaines années au moins. Aidez-nous à lutter pour Félix. Toute personne préoccupée par le sort de Félix doit nous rejoindre dans notre "Combat pour Félix". Envoyons un signal fort et
clair à l'université d'Oxford pour qu'ils comprennent qu'ils auront du fil à retordre s'ils pensent qu'ils peuvent maltraiter Félix pendant plusieurs années avant de le tuer !
SPEAK a un message pour l'université d'Oxford :
"Nous savons que vous avez l'intention de faire des expériences sur Félix pendant au moins 2 ans, probablement plus. Si, pour une raison ou pour une autre, vous pensez que votre intérêt est de
tuer Félix prématurément, réfléchissez à deux fois. Ou si Félix venait à mourir mystérieusement, alors nous vous invitons à réfléchir sérieusement à cette éventualité. Le public britannique verra
cet acte d'un mauvais oeil et si vous choisissiez de le faire, SPEAK se souviendra toujours de cet assassinat."
"Il faut un courage rare pour se libérer de l'endoctrinement institutionnel d'un système qui pousse les gens à croire qu'il n'existe aucune autre manière valable d'acquérir des connaissances
scientifiques que de s'accrocher à une mauvaise science qui sévit depuis plus de 100 ans."
Chaque année au sein de l’Union Européenne, plus de 10 000 primates (dont près d’un tiers en France) sont sacrifiés en laboratoires. Ces espèces, souvent protégées (chimpanzés, macaques,
bonobos, babouins…), sont le support d’expérimentations pour des médicaments, des cosmétiques, des pesticides, des produits ménagers, etc.
Pourtant, l’effet de certains produits diffère parfois chez l’animal et chez l’être humain. Et en dépit des traitements répétés, les expériences menées sur les primates ne peuvent pas atteindre
la précision d’une étude sur l’homme. Rappelons que les primates partagent 90% de leur ADN avec les humains et sont doués de capacités intellectuelles et d’une conscience : ils ressentent donc le
stress, la souffrance, la frustration, l’enfermement et l’approche de la mort…
Contactée par téléphone, Brigitte Bardot se dit « heureuse de ce premier pas et de ce signe fort du Parlement ». Elle demande néanmoins à la France de « poursuivre ses efforts car il est
moralement inacceptable de provoquer la mort dans des souffrances indicibles lorsqu’on est censé la combattre ».
Des méthodes alternatives fiables et sûres
La technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates. C’est le cas par exemple de
l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF), du microdosage, de la modélisation informatique ou de la culture de tissus et de cellules in vitro. On peut citer notamment le « Kit
EpiSkin » mis au point par le centre de bio-ingéniérie de L’Oréal qui permet, à partir d’échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, de « remplacer complètement les tests »* en
matière d’irritation cutanée.
Une mobilisation internationale… parce qu’ils le valent bien !
Contactée par Eurogroup sur cette thématique, la Fondation Brigitte Bardot s’est mobilisée en France et est intervenue à plusieurs reprises auprès des 78 eurodéputés français. La révision de la
directive 86/609/CE offrait l’opportunité de donner une nouvelle orientation à la recherche. Par ailleurs, l’utilisation de primates à des fins expérimentales encourage fortement le trafic
international d’espèces protégées.
La Fondation Brigitte Bardot souhaite donc que la priorité soit donnée à la recherche scientifique, notamment au développement des méthodes de substitution, et ce afin que cesse progressivement
le recours aux cobayes.
* Homologation de l’ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives, juillet 2007
EXPERIMENTION ANIMALE Samedi 04 août 2007 : Journée Internationale de solidarité avec Félix contre l'expérimentation animale !
A l'occasion de la Journée Internationale de solidarité avec Félix (voir son histoire ci-dessous) qui, à travers lui, permet de dénoncer mondialement la cruauté et l'écoeurante pratique de la
vivisection, la FBB tient à s'associer à ce mouvement et à relayer le message à l'echelle de la France.
Brigitte Bardot est donc intervenue auprès du Premier ministre anglais, Sir Gordon Brown, pour lui signifier son soutien à cette journée de solidarité pour Félix, mais aussi lui demander
d'entendre la voix de la souffrance de ces millions d'animaux sacrifiés (à savoir plus de 10 millions chaque année) d'intervenir en dénonçant l'horreur de la vivisection et d'agir dans ce sens
pour mettre un terme à l'expérimentation animale fortement contestée par de nombreux scientifiques et actuellement l'objet de discussion au Parlement Européen.
En effet, 300 députés européens (dont 44 députés anglais) ont d'ores et déjà signé une déclaration écrite du Parlement européen visant à " remplacer l'utilisation de tous les primates par
d'autres solutions dans les expériences scientifiques ".
Lire la lettre de Brigitte Bardot au 1er Ministre Anglais >>
La journée de solidarité
Pour plus d'informations sur cette journée de solidarité avec Felix, rendez-vous sur les sites de: International Campaigns et/ou SPEAK
organisateur du mouvement.
Texte de la Déclaration écrite Déclaration écrite sur l’utilisation de primates dans les expériences scientifiques
Le Parlement européen, vu l’article 116 de son règlement,
A. considérant que plus de 80% des personnes ayant répondu en 2006 à la consultation publique de la Commission sur les animaux utilisés à des fins expérimentales estimaient inadmissible
l’utilisation de primates à des fins expérimentales,
B. considérant que les laboratoires de l’UE utilisent chaque année plus de 10 000 primates à des fins expérimentales,
C. considérant que l’ADN de la plupart des espèces de primates est à 90% semblable à celui de l’être humain et qu’il est reconnu que les espèces de primates peuvent ressentir une grande
souffrance en captivité,
D. considérant que 26% des espèces de primates sont menacées de disparition et que des laboratoires continuent à utiliser des primates capturés à l’état sauvage ; qu’en outre, il peut s’avérer
difficile de protéger les primates de menaces telles que la consommation humaine si les institutions scientifiques occidentales donnent l’impression de disposer librement de ces espèces,
E. considérant que la technologie et les techniques modernes offrent à présent des méthodes de remplacement qui s’avèrent plus efficaces et fiables que les expériences sur les primates, telles
que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), le microdosage, la modélisation informatique ou la culture de tissus et de cellules,
F. considérant qu’en dépit des similitudes génétiques, d’importantes différences subsistent entre les humains et les autres primates et que les expériences menées sur des primates ne peuvent pas
atteindre la précision d’une étude sur l’homme,
1. invite instamment la Commission, le Conseil et le Parlement européen à profiter de la révision de la directive 86/609/CE pour :
a) mettre fin, en priorité et de toute urgence, à l’utilisation des grands singes et des singes capturés à l’état sauvage à des fins expérimentales ;
b) établir un calendrier en vue de remplacer l’utilisation de tous les primates par d’autres solutions dans les expériences scientifiques ;
2. charge son Président de transmettre la présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, au Conseil, à la Commission et aux États membres.
Pour la première fois, un établissement qui pratique la vivisection nous a fourni le nom, des photos et des vidéos de l'animal non humain qu'ils ont l'intention de maltraiter pendant plusieurs
années. Ils nous ont aussi indiqué quelle forme allaient prendre ces mauvais traitements.
Félix est le nom que le vivisecteur Tipu Aziz a donné au macaque qu'il a pour projet de maltraiter et de torturer au cours des prochaines années. L'ironie de ce baptême ne nous échappe pas. Tipu
Aziz avoue n'avoir aucun sentiment pour les animaux, mais il a quand même choisi un nom pour cet animal qui va devenir son esclave. Aziz a reconnu ouvertement que si cela ne tenait qu'à lui, il
tuerait des animaux pour pouvoir tester des cosmétiques. Il pense également qu'on devrait faire des expériences sur les Grands Singes.
Depuis maintenant 3 ans, SPEAK lutte contre le projet de construction d'un nouveau laboratoire avec des animaux à l'université d'Oxford. Jusqu'à présent, nous avons pour ainsi dire combattu un
concept, des briques et du ciment. Avec Félix, c'est un être vivant qui entre au cœur de ce combat. Car, en fait, nous ne nous battons pas contre un bâtiment, mais contre l'utilisation qui va
être faite de ce lieu, et contre l'emprisonnement, dans le bâtiment actuellement en construction, rue South Parks, des animaux non humains qui vont y être maltraités et, à terme, tués. Des
animaux comme Félix, qui vont être tués par milliers dans ce nouveau centre de recherche.
Félix est le singe que l'on voit dans le récent documentaire de la BBC2 intitulé "Des singes, des rats et moi" ('Monkeys, Rats and Me'), diffusé le 27 novembre 2006, qui présentait le côté
aseptisé, "acceptable", de la vivisection que les vivisecteurs veulent montrer au public.
Félix était montré attaché à une chaise de contention, en train d'être conditionné par des techniciens de l'université d'Oxford pour s'habituer à sa future vie de torture. Pour la caméra, le
"conditionnement" de Félix se déroulait "à son propre rythme" : les techniciens ne l'ont pas forcé à se mettre sur la chaise de contention ni à sortir de sa cage s'il ne voulait pas. Ceux qui ont
pu voir la dure réalité de la vie dans ce laboratoire (alors qu'ils y travaillaient "sous couverture") et qui ont relaté leur histoire et ont montré des preuves au public pourront affirmer qu'il
s'agissait d'une vision faussée de ce qui se passe réellement dans les laboratoires, un exemple frappant de non-objectivité des média.
Vu le rapport de forces très déséquilibré qui existe dans une telle situation et compte tenu de la position vulnérable de la victime (sans parler du fait que le temps, c'est de l'argent, ce qui
nécessite donc la soumission forcée de la victime), il semble assez évident que pour obtenir le contrôle de la victime, on doit utiliser la force et l'autorité. C'est ainsi que se fait le
conditionnement de l'animal. Cela se traduit par l'exercice de la force et par des privations. Cela ne peut en aucun cas être un acte de coopération, mais toujours un acte de contrôle. N'oublions
pas qu'aucun singe, aucun chien ou chat ni aucun autre animal, nous y compris, ne se porterait volontaire pour être mutilé, massacré ou empoisonné. C'est contraire à l'instinct de survie qui
consiste à éviter la douleur et la souffrance, et bien sûr, la mort. Pour pouvoir exercer son contrôle, l'oppresseur doit donc avoir une victime soumise, le pouvoir d'un vivisecteur ou d'un
technicien repose sur la peur qu'il ou elle peut exercer sur son sujet. La réalité de la vie de Félix est qu'il ne bénéficiera d’aucune douceur, d’aucun respect ni dignité de la part de ses
tortionnaires. On lui apprendra à avoir peur.
Il ne s'agit pas de déclarations fantaisistes de militants anti-vivisection, mais de faits bien documentés. En effet, ce sont des faits que nous avons exposés dans un article publié sur le site
Internet de SPEAK, qui reproduisait la candidature (qui nous a été fournie par une personne du Ministère de l'Intérieur) d'un vivisecteur de l'université d'Oxford qui cherchait à pratiquer la
vivisection sur des primates.
Parmi les documents qui nous ont été fournis, il y avait des papiers qui prouvaient que la méthode habituellement utilisée pour soumettre les singes (afin de faciliter les expériences) consiste à
les affamer. On peut dire que cela n'est pas très "humain" et ne laisse pas l'animal accepter son conditionnement "à son propre rythme". Il s'agit du recours à la brutalité, à laquelle Félix a
sans aucun doute été soumis et qu'il devra continuer à endurer jusqu'à sa mort.
Au moment où le documentaire de la BBC2 a été tourné, Félix devait subir une opération du cerveau. Nous pensons que si cela n'a pas déjà eu lieu, l'opération de chirurgie invasive qui consiste à
poser des implants dans son crâne va avoir lieu d'un jour à l'autre. Au cours des 2 prochaines années, Félix va être confiné dans une petite cage, complètement isolé, et devra subir une longue
succession de tests. Cela ne veut pas dire qu'il sera attaché sur une chaise de contention pour s'amuser. Cela veut dire qu'il sera torturé.
Actuellement, nous ne savons pas combien de temps Félix va vivre. Il se peut que sa vie ressemble à l’existence pitoyable des "Oxford 2", c'est-à-dire des 2 macaques dont on a trituré le cerveau
lors d'opérations chirurgicales et qui ont enduré 15 ans de maltraitance et d'emprisonnement dans les laboratoires de l'université d'Oxford. En revanche, une chose est certaine : si nous
n'agissons pas maintenant, Félix ne reverra jamais le monde extérieur ni aucun de ses congénères. Félix va vivre, va être maltraité et finalement mourir sans jamais avoir connu la liberté, qui
est cependant son droit fondamental.
Souvenez-vous de George, rendu aveugle et méprisé par un vivisecteur d'Oxford. Le même vivisecteur qui a fait l'objet d'une enquête de police pour cruauté envers un macaque nommé Jez.
Souvenez-vous aussi de Bjee, une autre victime des expérimentateurs de l'université d'Oxford. Il est vital qu'on n'oublie pas Félix. C'est sa seule chance de survivre aux sévices infligés par ses
tortionnaires. Il est impératif que nous nous battions pour Félix et pour son droit à la vie ! Pour son droit de vivre sans souffrance... Félix n'est pas un matricule. C'est un individu, tout
comme tous les autres animaux enfermés et maltraités dans l'université d'Oxford.
Nous savons qu'il est trop tard pour les "Oxford 2", mais il n'est pas trop tard pour Félix. Il ne faut pas que l'université d'Oxford puisse nous tromper en disant qu'ils l'ont tué, comme ils
l'ont fait pour les "Oxford 2". Nous savons qu'ils veulent maintenir Félix en vie afin de l'exploiter aussi longtemps que possible, mais nous devons tout de même agir immédiatement si nous
voulons avoir une petite chance de lui sauver la vie. Une vie qui n'a pas à être passée emprisonné dans les laboratoires de recherche fortifiés de l'université d'Oxford, où il va souffrir et
mourir isolé. Sa vie lui appartient, à lui et non à Tipu Aziz, ni à l'université d'Oxford.
Les "Oxford 2", George, Jez et Bjee ont souffert et sont morts entre les mains de leurs tortionnaires. Mais Félix, lui, est vivant et il est maltraité et va continuer à être maltraité au cours
des 2 prochaines années au moins. Aidez-nous à lutter pour Félix. Toute personne préoccupée par le sort de Félix doit nous rejoindre dans notre "Combat pour Félix". Envoyons un signal fort et
clair à l'université d'Oxford pour qu'ils comprennent qu'ils auront du fil à retordre s'ils pensent qu'ils peuvent maltraiter Félix pendant plusieurs années avant de le tuer !
SPEAK a un message pour l'université d'Oxford :
"Nous savons que vous avez l'intention de faire des expériences sur Félix pendant au moins 2 ans, probablement plus. Si, pour une raison ou pour une autre, vous pensez que votre intérêt est de
tuer Félix prématurément, réfléchissez à deux fois. Ou si Félix venait à mourir mystérieusement, alors nous vous invitons à réfléchir sérieusement à cette éventualité. Le public britannique verra
cet acte d'un mauvais oeil et si vous choisissiez de le faire, SPEAK se souviendra toujours de cet assassinat."
"Il faut un courage rare pour se libérer de l'endoctrinement institutionnel d'un système qui pousse les gens à croire qu'il n'existe aucune autre manière valable d'acquérir des connaissances
scientifiques que de s'accrocher à une mauvaise science qui sévit depuis plus de 100 ans."
Source : Fondation Brigitte Bardot :
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40133