Le 01 04 2020 "Faut-il arrêter de manger les animaux ?" à 20h30 sur LCP (n°13)
- Société de Benoît Bringer
- Durée : 60mn
- Pays de production : France
Les animateurs et invités de Faut-il arrêter de manger les animaux ?
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
JUSTICE Le jeune homme à la gâchette facile a été écroué à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse
Prison ferme pour un double « canicide ». De source judiciaire, l’homme de 22 ans qui a tué dimanche matin deux de ses chiens qui se battaient sur son balcon, a été condamné à dix-huit mois de prison, dont six fermes, par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Ses tirs, qui ont éclaté dans le silence étrange du confinement, ont fait souffler un vent de panique, avenue Jean-Rieux, dans le quartier Guilheméry. Sur un coup de sang, et alors que ses american staff devenaient incontrôlables, le maître s’est saisi d’un fusil à pompe et a abattu les chiens. L’un d’entre eux est mort sur le coup, l’autre des suites de ses blessures.
La condamnation a été prononcée pour « cruauté envers les animaux » mais aussi « détention illégale d’arme de catégorie B », l’homme étant déjà connu pour possession d’armes prohibées. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.
Les services vétérinaires de la DDPP nous ayant alertés, la Fondation a organisé la prise en charge des animaux d’une personne décédée dans la Manche.
Nos équipes ont respecté les consignes de sécurité afin de pouvoir récupérer les animaux sans prendre de risque sanitaire.
L’Arche de BB a donc accueilli hier, en fin de soirée, 2 femelles Berger Allemand, ainsi que 6 bovins, 7 moutons, 4 chèvres et 2 chevreaux.
Les deux chiennes étaient couvertes de boue. Elles se portent bien et sont adorables !
Ce mardi, la police et trois associations ont perquisitionné un appartement.
A l'origine de l'action de sauvetage des animaux, plusieurs plaintes de voisinage sur des odeurs situées au quatrième étage d'un appartement de Noidans-lès-Vesoul. Trois associations se sont emparées du problème, connaissant bien le propriétaire des animaux, qui a déjà été inquiété pour des faits similaires. A leur arrivée dans le T2, la police, le maire de Noidans, Jean-Pierre Wadoux et les présidentes des trois associations, ont découvert deux animaux dispersés au milieu des immondices disséminés partout au sol. Une chatte de quelques années et un furet ont été récupérés. Ni l'un, ni l'autre n'est en règle et en l'absence de leur indélicat propriétaire qui serait parti en Belgique, dès le début du confinement et sans se préoccuper de la façon dont allaient se nourrir les animaux, les associations les ont transporté dans des refuges afin de leur apporter les soins nécessaires. La Fondation Brigitte Bardot, le refuge de Grimlock à Bains-lès-Bains et l'association Au bonheur des Aristochats d'Andelarre devraient déposer plainte pour maltraitance animale. Hélène Vivier, représentante de la Fondation Barbot pour le département est navrée. Elle regrette : "En 2016, alors qu'il habitait au quartier du Montmarin avec sa mère, nous leurs avions retiré 11 chiens et 16 chats qui cohabitaient dans des conditions d'hygiène déplorables dans un appartement minuscule. " L'histoire semble se répéter.
... bienvenue dans l’Horreur Alimentaire !!
Très chers amis,
Que voyez-vous sur la photo ci-dessous :
Eh bien, vous êtes très loin du compte.
C’est l’élevage de porc de Guangxi Yangxiang Co Ltd en Chine.
De loin, ça a presque l’air un peu bucolique là-bas dans les montagnes du Yaji.
De près, c’est tout simplement L’HORREUR ALIMENTAIRE.
Les deux premiers bâtiments de 7 étages accueillent déjà des milliers de truies.
Quatre autres bâtiments, dont l’un fera 13 étages, accueilleront bientôt de nouveaux cochons.
Cette “usine à cochons” abritera à terme 30 000 truies... et produira jusqu'à 840 000 porcelets par an !!
En Chine, c’est la première “ferme” de cette dimension, mais elles vont éclore un peu partout pour nourrir la population.
Je suis sûr que ces usines produiront même des cochons “bio”, selon les normes locales.
Et demain peut-être, les petits porcelets finiront dans nos supermarchés… Même si depuis le début de l’année, c’est tout l’inverse qui se produit.
Avec l’épidémie de peste porcine africaine (PPA) - non transmissible à l’homme - la Chine doit abattre des millions de porc et même importer des cochons.
Mais dès que l’agriculture chinoise aura surmonté cette crise sanitaire, on peut imaginer que des porte-containers entiers, chargés de cochons élevés dans ces usines... se déverseront dans le port du Havre ou à Rotterdam.
Et ça a déjà commencé avec des tas d'autres produits. Si vous avez acheté du miel récemment, vous avez probablement touché du doigt, sans le savoir, “l’horreur alimentaire”.
Même si vous avez acheté du “miel de montagne” ou du "miel bio". Avec le jeu subtil des étiquetages, plus personne ne connaît aujourd’hui la véritable origine des aliments que l’on achète.
Quand vous voyez un miel bio origine “Origine UE et non UE”, cela veut dire qu’il y a peut-être 10% de miel européen bas-de-gamme dans le pot, et le reste vient probablement de Chine.
Et encore, quand on parle de “miel chinois”, tous les industriels savent que c’est un affreux abus de langage.
“ Là-bas, chez nos fournisseurs, je n’ai jamais vu de ruches ! Juste des laboratoires qui fabriquaient des sucres liquides. En réalité, c’est un assemblage de sirop de glucose et de différents sucres, de colorants, arômes, pollens et diverses substances mystérieuses dont seuls les Chinois connaissent le secret !”
Celui qui révèle ce scandale, c’est Christophe Brusset.
Cet homme est un “repenti” de la mondialisation alimentaire.
Il a été “trader” dans l’agro-alimentaire pendant 25 ans.
Il a monté les pires escroqueries… acheté les produits les plus infâmes... trouvé les astuces les plus ignobles pour tromper le consommateur…… avant de tout arrêter, écoeuré par ce qu’il a fait et vu pendant toutes ces années.
Vous vous demandez peut-être comment il est possible qu’en France, du miel vendu en supermarché puisse être du “faux miel”, fabriqué sans la moindre abeille.... dans une usine chinoise ?
C’est très simple.
Je vais vous expliquer.
Par exemple, pour réussir à importer du “faux miel” chinois aux Etats-Unis, voici la technique employée par un gros fournisseur allemand :
« Il exporte massivement du miel chinois dans des pays comme l’Argentine, le Vietnam ou l’Inde. Là-bas, il change les étiquettes, et le réexporte tel quel avec un faux certificat d’origine”.
On a la même chose dans les rayons des supermarché en France.
Si vous voyez “Miel d’Amérique latine”, méfiance.
Ces pays exportent leur vrai miel vers les Etats-Unis, pas en Europe : il y a beaucoup de chance pour que ce soit du miel chinois ré-étiqueté, et expédié depuis le Mexique.
Hélas, il n’y a pas que le miel qui est “traficoté”.
Il vous arrive peut-être de craquer pour une bonne tartine à la confiture de fraises.
Si vous la faites vous-même, très bien : elle sera sûrement moins gorgée de sucre, et puis les fraises seront… des fraises.
Mais si vous achetez un pot de confiture dans un supermarché, c’est une autre histoire.
Il y beaucoup de chances qu’au lieu de manger de la fraise, de la framboise, ou des cerises, vous mangiez du… sureau.
Oui, c’est un des concentrés de fruits les plus vendus au monde : et bizarrement, personne n’en a jamais entendu parler.
Mais pourquoi diable mettraient-ils du sureau dans notre confiture de fraises ?
« La réponse est simple : le jus de sureau est le moins cher des jus de fruits rouges. Il est très coloré, son goût pas très marqué, il se mélange donc très bien, très discrètement avec les autres fruits rouges. Il est très fréquent que du jus de sureau remplace tout ou partie de fruits plus chers (comme les fraises, les framboises, les cerises ou les groseilles) dans les coulis, confitures et autres préparations aux fruits».
> > Même chose avec les délicieuses glaces à la vanille. Sur la liste des ingrédients, vous verrez sûrement “gousses de vanilles épuisées”.
Et personne ne se demande jamais ce que c’est. Eh bien, je vais vous le dire.
Ce n’est rien d’autre qu’un déchet.
C’est ce qui reste de la vanille, après l’extraction chimique des arômes (à l’hexane, une substance cancérigène).
“C’est une poudre noire sans saveur, comme du marc de café, qui ne sert que de « marqueur visuel », c’est-à-dire faire croire qu’on a mis de la vraie bonne vanille pour donner le goût”.
Je ne vais pas lister ici toutes les techniques perfides de l’industrie alimentaire : vous les retrouverez dans le dernier livre de Christophe Brusset : Et maintenant on mange quoi ?
Si je vous dis ça, c’est parce qu’il faut prendre conscience (je suis sûr que c’est déjà votre cas à vous) - qu’on est arrivé dans l’ère de l’horreur alimentaire.
Il me semble qu’il est de notre devoir à chacun d’informer le maximum de personnes de ce qu’il y a dans nos assiettes .
Bon appétit !
Brigitte Bardot est en colère face à la recrudescence d'abandons d'animaux domestiques depuis l'entrée dans la vague dure de l'épidémie du coronavirus. Bernard D’Ormale
Elle décroche rarement son téléphone. Elle se dit fatiguée et n'aime plus s'exprimer, à part quelques tweets vengeurs ici et là, consacrant ses forces à sa petite ferme enchantée à Saint-Tropez, à quelques kilomètres de la Madrague, où elle vit recluse avec son mari et sa véritable arche de Noé. « Ici, on ne croise personne, je ne risque pas d'attraper le virus », lâche-t-elle. Mais aujourd'hui, Brigitte Bardot est en colère face à la recrudescence d'abandons d'animaux domestiques depuis l'entrée dans la vague dure de l'épidémie du coronavirus. Les refuges ont fermé, les bénévoles sont confinés chez eux, les dons cessent. Plusieurs responsables de dispensaires animaliers ont rapporté avoir reçu énormément d'appels depuis le week-end dernier et l'entrée dans le confinement, de gens voulant se séparer de leurs bêtes de compagnie, soit qu'ils quittaient la ville dans l'urgence, ou par peur de contamination. L'actrice appelle au calme.
Source de l'article : Le Parisien