Brigitte Bardot : Nouveauté
33t and god created woman par Paul Misraki éditeur Intercord sortie le 16 06 2017
En vente à la FNAC au prix de 18,95euros...transport gratuit
Brigitte Bardot, tout ou presque sur celle que Dieu créa, photographie, cinéma, fondation, action de protection animale, exposition, combat, etc.
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Brigitte Bardot et de nombreuses personnalités* disent STOP aux tirs des loups !
Bruno Ricard
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Brigitte Bardot (présidente de la Fondation B.B.), Hélène de Fougerolles (actrice), Guillaume Meurice (humoriste), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Jeanne Mas (chanteuse), Res Turner (rappeur), Gilles Lartigot (auteur), Julien Benhamou (photographe), Vincent Munier (photographe), Mélodie Fontaine (comédienne), Marc Large (dessinateur), Stone (chanteuse), Vivien Savage (chanteur), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Fabrice Nicolino (journaliste).
Stop aux tirs des loups !
La France veut continuer d’abattre ses loups, après en avoir déjà tué 38 en moins d’un an. Stoppons en urgence cette politique de tirs ! Plutôt que de les tuer, apprenons à vivre avec les loups.
111 ! C’est le nombre de loups officiellement abattus par la France depuis leur retour naturel en 1992. Comment est-ce possible, alors que l’espèce est classée protégée en France et en Europe ? Notre pays est en infraction avec les textes européens qu’elle a signés. Ces textes permettent des tirs exceptionnellement, en cas de prédation sur le « bétail », « lorsque tous les autres moyens ont été tentés pour l’éviter ». Mais en France, les tirs sont ordonnés massivement pour abattre chaque année 12 à 15 % de sa petite population de loups. Estimée à moins de 360 individus en 2017, celle-ci peine à croître suffisamment pour assurer sa viabilité.
Pourquoi cette chasse aux loups ? L’État tente d’obtenir une paix sociale : d’un côté, la protection réglementaire de l’espèce permet aux éleveurs de bénéficier de subventions spécifiques et d’indemnisations en cas de prédation ; de l’autre, les tirs massifs ont pour but de contenter les éleveurs et les chasseurs, sans aucune efficacité contre la prédation des moutons : celle-ci continue car les éleveurs ne sont pas assez incités à protéger leurs troupeaux.
Des solutions existent. Plutôt que d’encourager les tirs, il faudrait revoir le système de subvention-indemnisation des éleveurs et développer les méthodes non létales pour empêcher les intrusions dans les troupeaux domestiques. Mais l’État, soumis aux lobbies agricoles et cynégétiques, refuse de les mettre en œuvre et préfère sacrifier des dizaines de loups.
Il est grand temps de changer complètement la façon de considérer notre relation avec les loups, comme avec les autres animaux. Qui peut le plus peut le moins : si nous parvenons à cohabiter avec les loups, nous parviendrons à vivre avec les animaux en général ! Notre société en pleine mutation vers une meilleure considération de la vie animale ne supportera pas longtemps que ses gouvernants gèrent la vie à coups de fusils. Les responsables politiques doivent en tenir compte.
Juin 2017
Les associations de CAP Loup
Quand un reporter de guerre immortalisait avec son Leïca la guerre des Six Jours: des clichés exceptionnels et inédits exposés en juin 2017 dans le cadre du Festival des cultures juives
Leïca : une marque d’appareil photo qui évoque des clichés de légende, immortalisés par l’objectif de photographes de renom qui ont autant contribué à sa popularité comme André Kertész, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Raymond Depardon, William Klein, mais aussi Jacques Héripret
Ce photo-reporter s’est rendu célèbre par son audace à réaliser des clichés des plus grandes personnalités de l’époque, du Général de Gaulle à Brigitte Bardot, et également des moments forts de l’histoire.
Et pourtant, rien ne le prédestinait à cette profession-passion si ce n’est un tempérament de feu. Auparavant, ouvrier-tourneur chez Renault, il devient un jeune photographe chassant l’exclusivité et réalisant des clichés anticonformistes.
Alors qu’il débute, à peine âgé de 22 ans, comme assistant auprès de Luc Fournol, le photographe des stars, il réalise son premier « scoop » photographique en 1963 en shootant le plafond de l’Opéra de Paris fraîchement peint par Marc Chagall. On sait que ce décor suscita la polémique, car il rompait avec le style Second Empire du bâtiment réalisé par Charles Garnier.
L’artiste Jacques Héripret, au centre, lors du vernissage de l’exposition « 7 juin 1967, dans l’objectif du Leïca de Jacques Héripret » à l’Espace Rachi-Guy de Rothschild, à Paris. (Crédit : Collection Jacques Héripret)
On sait moins que le premier cliché de cette fresque a été pris par Jacques Héripret qui nous a confié les dessous de son coup de maître. « Le problème de l’Opéra de Paris reposait sur une survivance policière accrue en raison des menaces d’attentats de l’OAS contre De Gaulle. Le plafond devait être inauguré en présence du général de Gaulle en personne et d’André Malraux alors ministre de la Culture qui l’avait commandé à Chagall et qui avait été aussi visé par une tentative d’attentat : il y avait donc un grave problème de sécurité comme aujourd’hui… » nous a confié Jacques Héripret.
Il ajoute : « Mon journal, Paris presse l’intransigeant, m’avait demandé de réaliser le cliché même si Match avait l’exclusivité. Je me suis alors baladé à côté de l’Opéra et j’ai remarqué qu’il y avait un endroit où les décors étaient livrés et qui coïncidait avec la sortie des artistes en même temps. À midi pétant, j’ai vu des flics sortir pour déjeuner les uns après les autres. À deux heures, tout le monde rentrait. J’ai alors dit à ma rédaction qu’il me fallait une tenue d’ouvrier et une corbeille avec des papiers au-dessus pour dissimuler mes appareils photo. Le lendemain, à midi passé, après avoir vu les 50 flics sortir de l’Opéra, j’ai sonné au local du gardien qui m’a laissé entrer. »
Déjouant la surveillance policière à l’Opéra Garnier, le photo-reporter réussit donc à entrer, mais le plus difficile reste à faire : photographier un plafond dissimulé par un velum rouge tenu par 150 fils. « Avec la boîte à outils d’un ouvrier, j’ai attaqué les ficelles au burin et au marteau, le velum est alors tombé s’étalant sur les fauteuils. Mais sa chute a dégagé une telle poussière que je n’ai pas pu shooter. J’ai dû monter dans une mezzanine pour faire la photographie avant de repartir en appuyant sur la sonnette et le mec m’a laissé partir… »
Jacques Héripret continue son récit incroyable : « Paris presse l’intransigeant sortait à 14 heures, et ma photo devait paraître pour le lendemain. Le problème de l’époque était que tous les journaux apportaient les morasses, la dernière épreuve, à l’Élysée. Quand l’Élysée l’a appris, on est venu me chercher et on m’a embarqué avec les menottes rue des Saussaies, le bureau de la sécurité intérieure de l’État. J’ai reçu des beignes parce qu’on ne croyait pas à mon histoire. Pendant ce temps, le journal a appelé, et Pierre Lazareff de France Soir aussi, car il appartenait au même groupe. Les flics se sont aperçus que je disais la vérité et on m’a libéré. Match n’a pas plus eu l’exclusivité. La photo s’est vendue dans le monde entier. Et en raison de la faille importante dans la sécurité, beaucoup de flics ont sauté. »
Après cette exclusivité, les photographies de Jacques Héripret, bourlingueur, touche à tout, curieux professionnel, continuent de faire le tour du monde.
Le mur Occidental, en juin 1967. Jacques Héripret : « Ces photos ont paru dans le monde entier : elles ont fait l’actualité, aujourd’hui, elles font l’histoire. » (Crédit : Jacques Héripret)
Et puis, en mai-juin 1967, le photographe se rend en Israël. Une nouvelle fois, un concours de circonstances est à l’origine de ce voyage ainsi qu’il nous le raconte. « Je travaillais pour l’agence de presse P.I.P., et je suis partie en Israël quinze jours avant la guerre. Plusieurs éléments m’avaient mis la puce à l’oreille. Le premier est le fait que le roi Hussein de Jordanie, neutre depuis longtemps, avait été pris en photo au Caire avec le président égyptien Nasser, qui lui était très belliqueux contre Israël. Par ailleurs, le gouvernement soviétique avait envoyé 150 techniciens pour réviser les avions MIG égyptiens. Enfin, j’avais lu dans un journal suisse que le roi Hussein avait rappelé ses généraux à la retraite, et à cela s’ajoutait la Syrie qui emmerdait Israël avec le Golan. »
Jacques Héripret qui ne connaissait rien d’Israël si ce n’est qu’il savait « que le Christ avait été crucifié à Jérusalem » décide de se documenter avant de partir. La situation des Juifs qui ne pouvaient plus se rendre à l’est de Jérusalem, et donc au mur Occidental, pour prier depuis près de 2 000 ans l’interpelle.
Le mur Occidental, en juin 1967. Jacques Héripret nous a confié : « A l’aube de ce matin-là, un vieil homme s’est approché, tirant une chaise trouvée je ne sais où. Près du Mur, il s’est assis et a commencé sa prière. » (Crédit : Jacques Héripret)
« En atterrissant à Tel Aviv, le point presse m’a demandé où je voulais aller et j’ai répondu à Jérusalem. On est alors parti à deux ou trois photographes accompagnés d’un officier. La veille du 7 juin 1967, on venait d’apprendre que l’aviation israélienne avait calciné les 400 MIG égyptiens. À l’aube du 7 juin, Tsahal a libéré le quartier est de Jérusalem et je suis resté le seul photographe au mur [Occidental]. J’ai commencé à bosser le matin vers 6 heures et je suis resté jusqu’au soir. J’ai vu arriver un rabbin, puis un autre, et le soir il y avait devant moi une marée humaine. J’ai fait des clichés selon tous les cadrages possibles et imaginables en espérant donner une représentation de cette ferveur extraordinaire à laquelle j’assistais. »
Ce sont vingt-cinq de ces clichés inédits de la libération de Jérusalem le 7 juin 1967 que Jacques Héripret a décidé de rendre public aujourd’hui. L’exposition bénéficie d’une double actualité : le cinquantième anniversaire de la guerre des Six Jours qu’elle commémore, et également son inscription dans le Festival des cultures juives qui confirme sa qualité tant on connaît le savant choix des événements sélectionnés par les responsables pour cette manifestation devenue une référence.
L’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin Noun, a logiquement accepté de parrainer l’événement qui rappelait via un tweet que « 50 ans après la guerre des Six Jours, Israël doit encore se défendre et protéger sa population pour permettre sa postérité ».
Le mur Occidental, en juin 1967. Jacques Héripret : « Ils furent trois, cinq, vingt, bientôt cinquante. Certains faisaient une ronde et dansaient. C’était la liesse. Ils venaient de partout par milliers. » (Crédit : Jacques Héripret)
Avec une grande simplicité, l’artiste restitue un moment de l’histoire : la bataille pour la réunification de Jérusalem avec justesse, beauté et émotion. Ce qui frappe dans cette exposition est le contraste entre la catastrophe à laquelle Israël vient d’échapper : le danger de destruction et la joie, le sourire, l’impression de légèreté de ceux qui ont permis à cette menace de se dissiper et à tous les Juifs du monde de retrouver l’espoir.
Le sourire des soldats de Tsahal est d’une vérité criante, illustrant la joie procurée par la victoire. Chaque cliché est habité de l’humanité des personnes qui la font vivre. Ils sont étonnamment parlants.
Le noir et blanc renforce cette impression de passage dans l’intemporalité, dans le temps de la grande histoire. Loin de présenter une image figée, les clichés semblent animés, car ils sont incarnés par des êtres aux émotions palpables et aux attitudes en marche. Les photographies sont vivantes.
« Le jour du vernissage, nous a confié Jacques Héripret, j’ai expliqué que je sentais que ce moment était important pour le peuple juif. Sur place, j’ai senti la ferveur. C’était magique. Ces photos ont paru dans le monde entier : elles ont fait l’actualité, aujourd’hui, elles font l’histoire. »
L’accueil de l’exposition est incroyable. Avec humilité, le photo-reporter confie que le jour du vernissage il a « rougi en permanence devant tous ses compliments ».
Pour prolonger cette exposition qui durera le temps du mois de juin, un livre de ces photographies vient de paraître avec des textes de Jacques Héripret qui rappelle le contexte de la prise de ces clichés et deux inédits « Jérusalem reprise » du psychanalyste Daniel Sibony et « La joie de Jérusalem au cœur de l’Afrique » de l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Avi Pazner.
Galerie Claude Kelman de l’Espace Rachi-Guy de Rothschild
39 rue Broca, dans le Ve arrondissement de Paris
Entrée libre mais sur réservation uniquement pour des raisons de sécurité sur : www.fdcj.org
Exposition du 23 juin au 12 septembre 2017
Vernissage jeudi 22 juin à 19 h
En 1963, Jean-Louis Swiners, photographe reporter pour le mensuel Réalités, est envoyé par sa rédaction passer quelques jours sur le tournage du film Le Mépris, à Rome. Adapté du célèbre roman d’Alberto Moravia par Jean-Luc Godard, le film décrit la désintégration d’un couple, interprété par Brigitte Bardot et Michel Piccoli. Pour une raison inconnue, les images de Swiners ne seront pas utilisées par son journal et resteront dans ses archives pendant plus de 50 ans, intactes et inconnues du public.
Sur les conseils de Thomas Consani, célèbre tireur noir et blanc chez Central Dupon, Jean-Louis arriva un samedi à ma galerie avec quelques visuels. La qualité de son reportage fit que peu après ce premier rendez-vous, nous nous retrouvâmes au laboratoire photo pour une première sélection et très vite la préparation d’une exposition !
Depuis sa sortie, Le Mépris est devenu un classique du 7ème Art, un chef d’œuvre admiré par les plus grands cinéastes et étudié dans les écoles de cinéma du monde entier. Le tournage lui-même est une légende : la villa Malaparte à Capri, le harcèlement des paparazzi, le dialogue de la scène d’ouverture entre Bardot et Piccoli « Et mes fesses ? Tu les aimes mes fesses ? », les grossièretés de BB dans la salle de bain, l’histoire d’amour entre Bardot et Sami Frey… Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film un mythe. Combien de personnes en connaissent l’histoire sans jamais avoir vu le film ni lu le livre ?
Une leçon de cinéma que nous avons le plaisir d’exposer, tant ces images font rêver, nous donnent l’illusion d’être les témoins privilégiés de cette époque unique, face à Bardot, au summum de sa carrière et de sa beauté, inoubliable et bouleversante !
La Galerie de l'Instant
46, Rue De Poitou
Paris 75003
Le sort des deux derniers macaques de Java, rescapés après l’euthanasie des 163 autres singes encore présents sur le site de l’ex-Pinède des singes, le 19 mai, semble enfin avancer. Lundi, des représentants des associations 30 Millions d’amis et de la Fondation Brigitte-Bardot ont été reçus en sous-préfecture de Dax.
« Nous étions venus avec deux propositions d’accueil de ces singes dans une structure adaptée en Mayenne, gérée par la Fondation Brigitte-Bardot. Cela passerait dans tous les cas par une période de quarantaine, avant une intégration au sein d’un groupe de singes déjà constitué, voire dans un espace à part. Que les animaux soient positifs lors des tests ou non, cette solution est crédible », souligne Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot. « Il faut savoir qu’en Asie, 80 % de ces macaques sont porteurs de ce virus et qu’il n’y a jamais eu aucun cas recensé au monde de transmission à l’homme de l’herpès B, après des morsures, pourtant fréquentes. »
Dans un communiqué, la préfecture a néanmoins précisé que la suite des opérations sera conditionnée aux résultats des analyses de sang qui seront effectuées sur les deux macaques. Et les autorités qui se veulent « transparentes », disent qu’elles veilleront au respect de règles très strictes.
Une foule de manifestants vêtus de rouge, couleur viande, a défilé samedi à Paris pour demander la "fermeture des abattoirs", à l'appel de l'association de défense des animaux L214 dont deux militants doivent être jugés lundi à Versailles.
Biscuits vegan pour humains ou pour chiens, masques de réalité virtuelle pour plonger à 360 degrés dans un abattoir de porcs, radio "paroles d'animaux", la manifestation qui accueille un "village vegane" sur la place de la République, doit servir aux militants anti-viande à "prendre des forces", selon l'expression utilisée par la co-fondatrice de l'association Brigitte Gothière.
"Nous en avions 2.500 l'an passé, la marche prend de l'ampleur et elle s'accompagne d'autres marches dans d'autres pays, notamment au Japon et en Allemagne" a dit à l'AFP Sebastien Arsac, l'autre co-fondateur de l'association. Pour lui, l'existence même d'abattoirs est un "sujet de société" et un "sujet politique" qui "doit être débattu sur le plan éthique". "Les animaux sont des êtres sensibles et ne doivent pas être tués pour nourrir les humains" dit-il, en jugeant "solide" et "sérieux" le parti animaliste qui présente pour la première fois des candidats au premier tour des législatives dimanche.
Sebastien Arsac et un autre militant de L214 seront jugés lundi pour s'être introduits en décembre dans l'abattoir de Houdan en région parisienne, et y avoir placé des caméras filmant notamment l'étourdissement des porcs au CO2, dont des images ont été diffusées cette semaine. Les deux hommes comparaitront pour "violation de domicile" et "tentative d'atteinte à la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission d'image".
Article de Var Matin ci-dessous
Il faut préciser une chose que pas un client n'est venu à ce cirque ! et c'est tant mieux !
Oui au cirque...sans animaux !
Marre que l'on prenne les animaux pour des objets!
Bruno Ricard
Environ cent cinquante personnes se sont réunies hier, pour protester contre le cirque qui utilise des animaux. Un face à face tendu qui pourrait se reproduire ce soir au même endroit
Le rendez-vous avait été largement diffusé sur les réseaux sociaux. Brigitte Bardot elle-même avait appelé à se rassembler devant le cirque Muller, accusant ses gérants de maltraitance animale.
Le spectacle était prévu à 18 h, les anti-cirque étaient sur le parking jouxtant le chapiteau dès 17 h. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance était tendue...
D'un côté, cent cinquante personnes, bien décidées à empêcher la tenue du spectacle. De l'autre, les employés du cirque motivés à maintenir la séance, coûte que coûte.
« Je suis sur mon parking »
Entre les deux, de nombreux gendarmes tentant d'éviter tout...
Trois ans après sa mort, Montpellier a honoré la mémoire de Manitas de Plata, le guitariste aux doigts d'or. Une statue à son effigie a été dévoilée sur la place de la mairie en présence de sa famille. Un bel hommage, également, de la ville à toutes les familles gitanes de Montpellier et du sud de la France.
Pendant sa longue carrière, Manitas de Plata, littéralement "petites mains d'argent" en espagnol, ou plutôt "doigts de fée", a enregistré quelque 80 albums, vendu 90 millions de 33 tours dont 7 disques d'or au compteur. Géant du flamenco, connu dans le monde entier, Manitas de Plata était aussi l'ami de stars illustres comme Dali, Brigitte Bardot ou Picasso.
Une sacrée ascension pour ce gamin né à Sète le 7 août 1921 dans une roulotte, devenu un musicien génial et considéré même par certains comme le digne successeur de Django Reinhardt. Après avoir gagné des fortunes, et avoir vécu à fond de ses deux passions, la guitare et les femmes - selon la légende, il aurait eu entre 24 et 28 enfants - Manitas de Plata a fini sa vie dans le plus grand dénument, ruiné, malade et cloué dans un fauteuil roulant.
Alors âgé de 93 ans, il avait même lancé, depuis son minuscule studio de la Grande-Motte, un appel à l'aide pour se payer les services d'une auxiliaire de vie, suscitant un élan de solidarité.
L'artiste est mort le 5 novembre 2014 à Montpellier, entouré de ses proches.