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Laurence Parisot sur la chasse à courre : "J'ai toujours été très sensible au bien-être animal"

Publié le par Ricard Bruno

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Un monde SANS CHASSE, c'est la nature qui revit !

Publié le par Ricard Bruno

Un monde SANS CHASSE, c'est la nature qui revit !
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Communiqué de la FLAC

Publié le par Ricard Bruno

Communiqué de la FLAC

Chers amis,

Grande offensive de la SPA, en partenariat avec la FLAC, contre la corrida. Le retentissement médiatique est considérable.

http://flac-anticorrida.org/spa-flac-corrida-en-justice/

Le CRAC Europe, compte tenu des nombreux soutiens de ses adhérents, renonce à se dissoudre.

http://www.anticorrida.com/lettre/grace-a-vos-nombreux-soutiens-crac-europe-reprend-lutte/

Les deux dernières lettres d'information de No Corrida.

http://nocorrida.com/2017/10/01/linc-09/

http://nocorrida.com/2017/11/01/linc-10/

Amitiés et à très bientôt dans notre combat éthique.


Thierry Hély
 Président dela FLAC
www.flac-anticorrida.org

 

>> retrouvez la FLAC sur Facebook

http://www.flac-anticorrida.org/agir/adherer/

https://twitter.com/FLACinfos

06 23 94 84 83
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Bêtes de tranchées, héros silencieux...

Publié le par Ricard Bruno

Chien testant un masque à gaz, armée britannique, 1916.

Eux aussi sont morts pour la patrie, et on les a oubliés.  Combattants à poil et à plume, ils ont sauvé  des vies et donné la leur. Chiens messagers, chats espions, chevaux transporteurs,  pigeons voyageurs... furent des soldats exemplaires.  A l’heure des commémorations, Paris Match révèle le quotidien de ces modestes bataillons.

Son nom, il le portait bien. Vaillant. Matricule 787-15. Il fut le dernier, le 4 juin 1916, à quitter le fort de Vaux assiégé par les Allemands. Intoxiqué au gaz de combat, quasi mourant, il réussit à transmettre l’ultime SOS du commandant Raynal à Verdun. Seul rescapé libre du fort, il sera cité à l’ordre de l’armée, décoré de la Légion d’honneur, aura droit à son moment de gloire lors de l’apposition, en 1929, d’une plaque relatant ses mérites. Il s’éteindra en 1937. Sa dépouille est toujours exposée au musée militaire du mont Valérien. Empaillée. Vaillant était l’un des 60 000 pigeons voyageurs mobilisés par l’armée française durant la Première Guerre mondiale.
Cette même année 1916, c’est un chien qui fut le seul recours de Français encerclés en Belgique, à Thiaumont. L’Etat-major lui confia un message les priant de tenir jusqu’à l’arrivée de troupes prévue le lendemain. Deux paniers de pigeons voyageurs faisaient aussi la route. Pigeons aussitôt renvoyés de Thiaumont avec de précieuses indications pour faciliter le passage des militaires et régler les bombardements. Malgré une balle reçue à la patte, notre soldat à poil prénommé Satan a rempli sa mission. La batterie allemande a pu être détruite. Satan était l’un des 100 000 chiens enrôlés durant la Grande Guerre.

 
Mulet de trait de l’armée italienne, 1915.
 
Fierté des Britanniques, Ragtime aussi a participé à tous les combats. C’était l’un des 11,5 millions d’équidés – avec ânes et mulets – du conflit, dont 6 millions pour la Russie, 2,5 pour l’Allemagne, 1,88 pour la France et 1,2 pour la Grande-Bretagne. « Nous allons nous défendre jusqu’au dernier souffle de nos hommes et de nos chevaux ! » avait lancé l’empereur Guillaume II en août 1914. Funeste prémonition. Aux défilés militaires qui entretiendront la mémoire, le cheval Ragtime paradera avec les vétérans, cinq médailles accrochées à la lanière de son frontal.
Mais aujourd’hui qui se souvient d’eux ? A l’heure des célébrations du centenaire de la Grande Guerre, qui pense à ces soldats à poil ou à plume ? « Aux chevaux éventrés par les obus, crevés de misère et de fatigue, empoisonnés par les gaz, vomissant leurs entrailles dans la boue et dans le sang », comme l’écrivait Ernst Johannsen en 1929 dans « Cheval de guerre » ? A ces modestes « poilus à quatre pattes » ? Qui ? Un homme, heureusement, n’a pas la mémoire ingrate. Eric Baratay, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lyon, spécialiste de l’histoire des animaux, rappelle dans un livre aussi documenté que passionnant, « Bêtes des tranchées », leurs « vécus oubliés ». Evoquer le rôle des animaux pour cette première guerre industrielle avec mitrailleuses, gaz, trains, automobiles, avions et tanks pourrait sembler anachronique. Mais « pour vaincre dans une guerre dévoreuse, au rythme plus rapide qu’autrefois, les parties mobilisent toutes leurs ressources. Plus cette guerre dure, s’amplifie, plus elle a besoin des animaux, et c’est justement celle-ci qui en emploie le plus depuis les origines de l’humanité ».
Chiens attelés à une mitrailleuse lourde en Belgique, 1914. Ils étaient muselés pour ne pas aboyer et prévenir l’ennemi. 
 
Réquisitionnés, embrigadés, nos compagnons à quatre pattes vont faire la guerre dans des conditions difficiles, que notre auteur, se défendant de tomber dans un anthropomorphisme réducteur, entend raconter sans faire abstraction de leur sensibilité. En un siècle, l’éthologie animale a fait d’énormes progrès. On sait aujourd’hui que l’animal n’est pas qu’une machine biologique, comme l’anthropocentrisme d’alors se plaisait à le croire. Ce conflit confrontait hommes et animaux à une violence inouïe, frères dans la souffrance. Il y eut les bêtes courage, il y eut aussi les mascottes, animaux abandonnés par des hommes en déroute, adoptés par des bidasses, compagnons de solitude et de désespoir, porcelets qu’on se refuse à manger alors qu’on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, chats paumés qui vous apportent leurs caresses. Il y eut de part et d’autre du réconfort. Et aussi beaucoup de maltraitance animale, à un moment où les hommes eux-mêmes n’étaient guère choyés…
 

Anes et mulets portent la moitié de leur poids en barils de poudre et en munitions

D’abord ce furent les équidés. Emmenés par leurs maîtres ou leurs conducteurs, les chevaux sont rassemblés dès l’été 1914, examinés, tâtés, recrutés ou refusés. Début du stress. « Moins, note Eric Baratay, pour les chevaux des compagnies de transport, des mines, des industries, etc., habitués à travailler en groupe, à voir changer leurs semblables et leurs conducteurs, que pour ceux utilisés et logés seuls par les paysans ou les bourgeois. » Plus de 750 000 chevaux français quitteront en 1914 leurs repères. D’autres viendront en renfort d’Amérique, entassés dans des wagons en route pour les villes portuaires durant cinq à huit jours. « Déjà perturbés par le déracinement, les importants changements climatiques à l’échelle de ce continent, le bouleversement du régime alimentaire, beaucoup deviennent sujets à des maladies infectieuses, comme la gourme, la morve, la ­pneumonie. » Ce n’est qu’un début. Arrivés au port, concentrés dans des enclos puis sanglés et soulevés par des grues, les voilà perdant contact avec le sol pour atterrir, jambes flageolantes, sur le pont d’un bateau. Serrés dans des cales sombres, ils endurent, trois semaines durant, conflits, mal de mer, courbatures. Les morts laissés parmi les vivants. Odeur de cadavres, atmosphère irrespirable. Nourriture souillée de leurs excréments. Beaucoup sont abattus à l’arrivée. Bienvenue en Europe.

Ces chevaux de l’armée française peinent à sortir d’un trou boueux où ils sont enlisés.
 
Sur place, les besoins sont immenses. Il faut des chevaux pour tirer canons et munitions, ils sont attelés avec d’autres, pas forcément de même corpulence, par trop étrangers. « Certains manifestent une telle incompatibilité d’humeur qu’il faut les séparer sur-le-champ, note alors l’artilleur Cassagnau. Empêtrages, chutes, timons cassés et colliers arrachés ne se comptent pas. Ça promet ! » Il en faut pour tirer les ambulances, évacuer les blessés, tracter les cuisines, marcher au front. Le tout sans entraînement préalable. Il y a les chevaux de trait, jamais montés, qui ne comprennent rien aux commandes des rênes de leur cavalier, les ruraux qui s’effraient des voyages en train ; il y a ces chevaux de selle qui s’épuisent à tracter. Un cavalier britannique note que son cheval « a dû supporter tout ce qu’il y a d’effrayant pour lui, des bruits violents, de fortes explosions. La lumière blanche des éclatements cause une violente douleur aux yeux sensibles des chevaux. Surtout il y avait l’odeur du sang, terrifiante pour tous ». Et puis les variations du terrain – sable, boue, montagne, crevasses causées par les bombardements – et du climat qui éreintent.

Les Britanniques, plus à l’écoute,  savent qu’on obtient de meilleurs résultats en construisant une relation d’affection

Ces marches forcées lors des retraites, ces replis rapides pour éviter les contournements par l’ennemi ou pour talonner des fuyards. Cette poussière foulée qui aveugle et entrave la respiration. Pour contrer l’offensive allemande de 1918, des montures alliées parcoururent 220 kilomètres en trois jours, bien au-delà de leurs capacités de 30 à 40 kilomètres quotidiens. Ainsi, le 30 mars 1918, les chevaux d’une brigade canadienne chargent plusieurs fois pour empêcher le passage du pont de Moreuil, qui aurait permis aux Allemands de filer sur Paris. Baratay : « Plus de 800 chevaux et plus de 300 hommes meurent à cette fin. » On ne compte plus les blessures provoquées par les frottements de la selle, les harnais. Maintenus sur le qui-vive, rarement débarrassés de leur attelage, sans paille pour s’allonger, les chevaux dorment peu, mangent mal. Conditions encore plus drastiques pour les mulets et les bourricots, de plus en plus utilisés au fil de la guerre, bêtes de somme idéales pour les chemins escarpés. Plus endurants, plus paisibles, plus résistants, ils mangent et boivent moins, n’expriment guère leur fatigue, et pourtant il leur arrive de porter entre le tiers et la moitié de leur poids en barils de poudre, caisses de munitions, canons en pièces détachées, barriques d’eau…

ce cheval de l’armée allemande est enchaîné et immobilisé pour ne pas ruer... Il doit subir une opération à vif. © DR

Mieux vaut être un chien ? Oui… au début. L’Hexagone n’ayant pas la culture cynophile de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie qui procèdent immédiatement à des levées canines, ce ne sera qu’à partir d’octobre 1914, au gré des appels officiels, que des maîtres patriotes ou des gens modestes, désormais incapables de les nourrir, confieront leurs chiens. On se doute de l’anxiété de la séparation pour ceux habitués à un traitement personnalisé. Perturbés quand ils ont perdu leur maître, stressés s’ils font partie du lot des errants, ils doivent s’adapter à des bâts, obéir à des ordres comminatoires, surtout en France où l’animal est encore considéré comme une machine, rarement comme un être sensible, à la différence des Britanniques, plus à l’écoute, qui savent qu’on obtient de meilleurs résultats en construisant une relation d’affection. Les Français se lancent dans des tentatives de dressage plus ou moins concluantes. Afin que les chiens retrouvent les blessés, distinguent les uniformes, saisissent un objet et le rapportent pour prévenir, on stimule chez les chiens sentinelles des tranchées leurs formidables capacités auditives pour détecter basses et hautes fréquences, leur flair pour déceler les odeurs diluées. D’autres devront tirer les mitrailleuses, le poitrail compressé, au prix d’énormes efforts, par forte chaleur ou grand froid. Avec la destruction des moyens de communication par les bombardements, le besoin de chiens messagers augmente, capables de s’adapter à toutes sortes de terrains, forêts encombrées de troncs, de fossés, ruisseaux, boue, cratères, villes en ruine. « Ils sont plus rapides que les hommes de jour comme de nuit, note Eric Baratay. Tel Jim qui traverse un enchevêtrement de barbelés puis de batteries en vingt-deux minutes, alors qu’il en fallait soixante-dix aux soldats. » Indispensables, de plus en plus.

Mais ils ne volent pas. Les pigeons ont cet avantage, comme celui de savoir s’orienter, de pouvoir transporter un message et de revenir à leur pigeonnier initial, leur monogamie facilitant les revenez-y d’amour. La Belgique et l’Allemagne ont depuis longtemps une culture colombophile.

La vache Jeanne de la 23e brigade britannique restera avec son compagnon à deux pattes jusqu’au bout

Les Britanniques finissent par se convertir ; les Français, moins bien préparés, en viennent tout de même à entraîner… 15 860 pigeons en avril 1918 ! Bien sûr, à voir déplacer leur pigeonnier en fonction des besoins, à être manipulés par des mains étrangères, les pigeons doivent moyennement apprécier, mais le stress est moindre que pour les autres bêtes de guerre. Leur excellente mémoire du terrain, leur boussole interne avec compas solaire, ou magnétique quand il fait sombre, les rendent essentiels. Ils ne mettent que quelques minutes là où hommes et chiens, handicapés par le terrain, tardent. Et ils sont difficiles à atteindre vol. Au  prix d’une énergie folle pour accélérer, monter, descendre brusquement pour éviter ou contourner rapidement des explosions, ils sont souvent le dernier recours. Comme le fut Vaillant à Vaux.
D’autres animaux ont été oubliés par les hommes. Spectacle de désolation. Vaches laissées attachées, dans la précipitation, à l’étable, meuglant les mamelles pleines, sauvées par des soldats de passage qui prennent le temps de les traire. Cochons affamés, moutons désemparés, « poules, chats, chiens, épouvantés par le vacarme, qui viennent dans nos jambes, comme s’ils réclamaient de nous une protection contre le cataclysme », écrit le lieutenant Péricard. Tués et mangés aussi. Victimes parfois de carnages inutiles par des hommes qui doivent lever aussitôt le siège.

Ce chat perché sur le fût d’un canon est devenu la mascotte du « Queen Elizabeth » (1915). © DR

Mais quand les fronts se stabilisent, les relations se modifient. Comme les hommes, les animaux vivent mal les bouleversements de terrain. Des soldats en viennent à soigner telle mésange blessée, telle pie asphyxiée par les gaz. Stress des chouettes, des étourneaux capturés, encagés, qui, au fil du temps, apprennent à tolérer les hommes, comme le hérisson de Cendrars, « bouleversé par les mines, les contre-mines et leurs cratères de planète morte », qui prend goût au vin rouge dans les quarts des soldats. « Ce nourrissage, note Eric Baratay, crée une forte relation où l’animal et l’homme trouvent soutien et réconfort. Les cas sont nombreux d’animaux laissés libres mais restant à côté de leurs compagnons, de ce lièvre blessé puis guéri qui gambade autour du canon et va même se cacher dans le fût, de ce hérisson qui se promène dans la tranchée, qui détecte les approches souterraines des sapeurs allemands et donne l’alerte en fuyant ou en se roulant en boule. » Canards, poules, oies, lapins, moutons, cochons, ânes, comme Constantin aux oreilles arrachées et à l’œil crevé par un obus à Verdun en 1916, qui sera la mascotte de la troupe, ou ce porcelet chapardé par un soldat britannique en 1914 qui accompagnera son nouveau maître en douce dans un sac, ou encore la vache Jeanne de la 23e brigade britannique qui restera avec son compagnon à deux pattes jusqu’au bout, jusqu’à ce que tous deux meurent foudroyés par un obus.

La guerre terminée, commence l’heure des bilans. Le poids du sacrifice animal ? Enorme. Côté français, 487 équidés par jour en moyenne ont été tués ; 5 000 chiens auraient succombé côté français sur les 20 000 enrôlés, soit un taux de 25 %, avec une pointe à 50 % pour les chiens de traîneau des Vosges. Plus difficile à quantifier, les pigeons morts d’épuisement, tirés à vue ou brûlés vifs, comme 2 500 d’entre eux à Anvers en octobre 1914, pour ne pas les laisser aux Allemands… Dos Passos, Maurice Genevoix, Erich Maria Remarque écrivent des textes poignants. Le caporal Barthas : « Pauvres bêtes, sans le moindre abri, soumises, résignées, serrées les unes contre les autres, martyres aussi de ce cataclysme sans pouvoir se plaindre et ne suscitant aucun sentiment de pitié parce que c’étaient des bêtes, comme si la souffrance n’était pas la même pour les animaux et pour les hommes ! » Indignation partagée par l’un des personnages de Remarque : « Je vous le dis, que des animaux fassent la guerre, c’est la plus grande abomination qui soit ! »

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Les animaux sauvages interdits dans les cirques en Italie, bientôt en France ?

Publié le par Ricard Bruno

Les animaux sauvages interdits dans les cirques en Italie, bientôt en France ?

L’Italie est le 41e pays à bannir les animaux des cirques. En France, seulement une soixantaine de communes ont prononcé un telle interdiction, dont quatre dans le Sud-Ouest

Une centaine de cirques exploite près de 2000 animaux sauvages chaque jour en Italie. Ces spectacles itinérants appartiendront bientôt au passé puisque la Chambre des députés italiens vient de voter une loi interdisant l’exploitation d’animaux à des fins de divertissement.

Les règles sur la manière dont l’Italie mettra en œuvre la "mise à la retraite" de toutes les bêtes utilisées dans les cirques seront établies dans un délai d’un an par un décret ministériel.

Les défenseurs des droits des animaux applaudissent la décision italienne. Cité par le Daily Express, Jan Creamer, président de l’association Animal Defenders International (ADI), a déclaré : "En voyageant d’un endroit à l’autre, semaine après semaine, en utilisant des cages et des enclos temporaires, les cirques ne peuvent tout simplement pas subvenir aux besoins des animaux. (…) Nous avons montré la violence et les abus qui sont utilisés pour forcer ces animaux à obéir et à faire des tours."

Les conséquences pour les animaux utilisés dans les cirques ont été maintes fois dénoncées par les associations de bien-être animal : la folie, la fuite ou l’agressivité à l’égard des humains.

L’Italie est le 41e pays à adopter une loi nationale pour interdire les animaux dans les cirques, emboîtant le pas à des nations comme les Pays-Bas, la Roumanie, l’Iran ou l’Inde.

Un numéro du cirque Alexis Grüss

Un numéro du cirque Alexis Grüss

Pessac, Bègles, Lescar, Mourenx, les exceptions

En France, depuis le 18 mars 2011, un arrêté liste les espèces autorisées dans les spectacles itinérants. On y trouve les éléphants femelles, tous les félins et les otaries. Mais d’autres animaux peuvent néanmoins être exploités sur "justification artistique", tels les ours, girafes ou éléphants mâles. Les conditions de détention sont très réglementées.

Les communes sont en droit de refuser tout spectacle itinérant utilisant des animaux sauvages. L’association cirques-de-France en a dénombré 62, dont quatre dans le Sud-Ouest : Pessac et Bègles en Gironde, Lescar et Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques. Ces arrêtés municipaux datent de 2016 ou 2017.

À Pau, le Grand Cirque de Saint-Pétersbourg est installé depuis mercredi à côté du stade du Hameau. La fondation Brigitte Bardot a prévu une action ce vendredi soir pour dénoncer la présence d’animaux en captivité.

A Bayonne, c’est une pétition qui a circulé au printemps pour interdire les cirques utilisant des animaux vivants. Même chose à Agen à l’automne 2016. Une manifestation s’était également produite en janvier 2017 à Bordeaux. Mais les défenseurs des animaux n’obtiennent pas forcément gain de cause. Le mois dernier, une association a été déboutée par le tribunal administratif de Bordeaux alors qu’elle demandait le retrait d’une éléphante d’un cirque de Casteljaloux en raison de mauvais traitements supposés.

La guerre entre les associations de protection animale et les cirques est encore loin d’aboutir au même épilogue qu’en Italie.

Sud Ouest

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Chasse : Brigitte Bardot écrit à Emmanuel Macron

Publié le par Ricard Bruno

Chasse : Brigitte Bardot écrit à Emmanuel Macron

Brigitte Bardot, président de la fondation qui porte son nom, a écrit au président de la République pour lui rappeler ses engagements de campagne en faveur des animaux.

La Fondation Brigitte-Bardot a porté plainte contre le veneur Alain Drach dans l’affaire du cerf abattu sur une propriété privée à Lacroix-Saint-Ouen (Oise) mais aussi contre la Fédération Nationale des Chasseurs pour diffamation. Brigitte Bardot, apparemment très remontée, a aussi écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron. En voici le texte...

« Monsieur le Président,

« Le 13 avril 2017, alors que vous étiez candidat à l'élection présidentielle, vous avez répondu aux 30 propositions du manifeste « AnimalPolitique » dont fait partie ma Fondation. Sur le volet « faune sauvage », à la proposition 22 « interdire les pratiques barbares, réprimer les pratiques sources de stress infligées aux animaux sauvages pour des buts autres que la protection ou la conservation » vous avez répondu... OUI !

« Vous étiez également favorable à une réforme de la chasse pour mieux protéger la faune sauvage et favoriser le retour naturel des grands prédateurs.

« Que sont devenus ces engagements de campagne ?

« D'après le Président de la Fédération Nationale des Chasseurs, M. Willy Schraen, vous avez désavoué votre ministre de la Transition Ecologique en maintenant la chasse à courre, pratique barbare qui scandalise et choque les Français.

« Vous vous soumettez au lobby de la chasse, au chantage de cette Fédération qui s’en prend avec mépris aux associations de défense des animaux et a l’indécence d'écrire qu'il est « nécessaire de mettre un terme aux agissements de ces groupuscules d'extrémistes qui prônent la haine, la violence et le meurtre au nom d'une pseudo-défense des animaux qui n'est qu'un prétexte ». Ces accusations sont diffamatoires. C’est une honte !

« Contrairement aux chasseurs, nous ne sommes pas des assassins !

« La chasse est responsable de crimes sur des victimes humaines : un adolescent de 13 ans tué le 17 septembre dernier d'un coup de fusil en pleine tête, cet autre enfant de 11 ans gravement blessé dans le Var le même jour, cette femme de 69 ans abattue dans son jardin le 14 octobre, etc.

« L'urgence est de stopper la prédominance des chasseurs sur la nature, dénoncer avec fermeté les actes de cruauté commis au nom d’un « loisir » auquel vous vous soumettez et vous nous soumettez.

« Les chasseurs représentent bien moins d'électeurs que les défenseurs des animaux, la société évolue et les politiques doivent évoluer aussi. Vous devez donner l'exemple et soutenir Nicolas Hulot, qui désire lancer une réflexion sur la condition animale, remettre en cause les pratiques cruelles et abolir la chasse à courre comme elle l'a été en Allemagne, en Belgique, en Ecosse et en Angleterre.


« Monsieur le Président, la France ne doit pas faire marche arrière... Je compte sur votre fermeté légendaire. »


Brigitte Bardot

Présidente

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Laurence Gautier Mariette

Publié le par Ricard Bruno

«Brigitte Bardot. Moi je joue» ./ Photo DR

Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun livre n'avait jamais été publié sur la carrière de chanteuse de Brigitte Bardot, qui regorge pourtant d'imparables bijoux pop comme «La Madrague», «La machine à sous» et tant d'autres. Une lacune aujourd'hui comblée grâce à «Brigitte Bardot – Moi je joue», que le Toulousain Dominique Choulant publie, avec François Bagnaud, chez Flammarion. Un superbe livre, magnifiquement illustré – c'est la moindre des choses quand le sujet en est l'icône BB – et très richement documenté. Surtout, l'ouvrage bénéficie des commentaires de la star, écrits à la main au fil des pages. Tour à tour drôles, espiègles et tendres, ils donnent l'impression que l'on parcoure un album de photos à ses côtés : «Juliette Gréco, c'est l'anti-moi ! Notre seul point commun : nos amants», écrit-elle ici ; «Petite sœur lointaine mais proche», griffonne-t-elle là à propos de Sylvie Vartan.

«Je suis parti du constat qu'en effet, on parlait plus souvent de l'actrice que de la chanteuse, confie Dominique Choulant. Une chanteuse sans doute sous-estimée, car elle-même chantait entre deux tournages, pour le plaisir, mais qui s'est montrée ravie de participer à ce livre. Chanter n'était pas vraiment un métier pour elle : elle aimait la musique, la fête, elle adorait s'amuser, donner, embrasser qui vous voulez ! Ses chansons reflétaient cela, des vacances perpétuelles.»

Celle qui voit la chanson comme «sa récréation» met sa plastique incomparable et sa voix terriblement sensuelle au service de compositeurs et paroliers qui sauront mettre ses nombreux atouts en valeur : «Elle aime les hommes et ils le lui rendent bien. Elle veut chanter ce qu'elle est : une mangeuse d'homme qui tombe des bras de l'un à ceux d'un autre et l'on retrouve cela dans ses chansons légères. Il y a toutefois d'autres chansons méconnues, plus tendres, qui méritent d'être redécouvertes», observe l'auteur.

C'est bien sûr le génial Serge Gainsbourg qui lui offrira ses plus belles chansons, dont le mémorable «Je t'aime moi non plus» en 1967 («la plus belle, la plus sensuelle déclaration d'amour qu'un homme puisse offrir à une femme», écrit-elle) et dont le mari allemand de Bardot, Gunther Sachs, bloquera la sortie, par peur du scandale. Serge promettra à Brigitte de ne jamais l'enregistrer avec une autre qu'elle – une promesse qu'il aura bien du mal à tenir quand une jeune et ravissante anglaise croisera sa route quelques années plus tard…

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Poules: Les oeufs en batterie, est ce que c'est vraiment bientôt fini?

Publié le par Ricard Bruno

ALIMENTATION Carrefour veut étendre son engagement à ne proposer plus que des œufs issus d’élevage en plein air à tous ses magasins en Europe. L214 s’en félicite, elle qui liste patiemment les industriels tournant le dos à l’élevage en cage...

Carrefour a annoncé ce jeudi qu’elle allait étendre à ses magasins européens (9.500 aujourd’hui) sa décision de ne plus proposer aucun œuf issu de poules élevées en batterie.

Carrefour a annoncé ce jeudi qu’elle allait étendre à ses magasins européens (9.500 aujourd’hui) sa décision de ne plus proposer aucun œuf issu de poules élevées en batterie.

Chaque semaine, de nouveaux acteurs de la filière agro-alimentaire s’engagent à se passer à plus ou moins long terme des œufs issus de poules élevées en cage.

  • Les associations de défense des animaux les encouragent espérant, in fine, pousser les producteurs d’œufs à abandonner ce type d’élevage jugé particulièrement cruel pour les poules.
  • Et ça marche ? Ce jeudi soir, Matines, leader français de l’œuf de consommation, annonce vouloir accélérer sa mutation vers les œufs dits «alternatifs», c’est-à-dire issus d’élevages de plein air et bio.

Après la France, l’Europe. Carrefour a annoncé ce jeudi qu’elle allait étendre à ses magasins européens (9.500 aujourd’hui) sa décision de ne plus proposer aucun œuf issu de poules élevées en cage. En décembre dernier, le géant français de la distribution s’était déjà engagé à cesser la vente en France d’œufs de batterie d’ici 2020 pour sa marque propre et d’ici 2025 pour l’ensemble des fournisseurs de ses rayons.

Ce jeudi, Carrefour annonce étendre sa promesse à l’Espagne, l’Italie, la Roumanie, la Pologne et la Belgique où le groupe est aussi présent. Pour ces cinq pays, Carrefour entend honorer son engagement à l’horizon 2025.

Le processus déjà bien avancé en France

L214 n’a guère attendu pour se féliciter de l’annonce. L’association de protection animale a dénoncé à plusieurs reprises les conditions d’élevage des poules en cage, via des photos et des vidéos de poules dans un état déplorable. Blessée, déplumée et ne voyant jamais la lumière du jour. « Carrefour est un acteur de poids dans la grande distribution, glisse Johanne Mielcarek, porte-parole de l’association en charge de la campagne poules pondeuses. Après que le groupe a communiqué sur la fin des œufs de batterie dans ses rayons en France, en décembre, tous les autres acteurs de la filière avaient rapidement suivi. »

Les objectifs sont-ils tenables ? Dans les colonnes du Figaro, Bertrand Swiderski, directeur RSE, explique que beaucoup d’efforts restent à faire en Espagne, en Roumanie et en Pologne « où la question de l’élevage en batterie des poules n’est pas un sujet chez les consommateurs ». En France, en revanche, où la cause animale a pris de l’ampleur ces dernières années, le processus est d’ores et déjà bien avancé. « Plus de 70 % des œufs que nous vendons aujourd’hui dans l’hexagone sont des œufs issus de poules élevées en plein air, indique à 20 Minutes Carrefour. Une part qui devrait s’accroître encore, le bio ayant la cote en ce moment. »

Il n’y a pas que les œufs de consommation

Mais les engagements de la grande distribution ne portent que sur les œufs destinés directement à la consommation. Ils ne représentent pas la totalité des 47 milliards d’œufs produits chaque année en France, dont 68 % sont issus de poules élevées en cage. Une part non négligeable, 40 % de la production française environ est destiné à l’industrie agroalimentaire dont les produits (biscuits, pâtes fraîches, gâteaux, pizzas…) nécessitent d’utiliser des œufs ou des ovoproduits.

« C’est le principal débouché aujourd’hui des œufs de batteries, explique Johanne Mielcarek. Ces œufs sont souvent fournis sous forme liquide dans des bidons qui ne mentionnent pas obligatoirement s’ils sont issus d’élevage en plein air ou en cage. » La pression du consommateur y est sans doute aussi moins forte, la notion de bien-être animal ne sautant pas forcément aux yeux lorsqu'on achète une pizza ou de la brioche.

Mais même chez les industriels, les prises de conscience s’accélèrent. L214 liste sur son site Internet les sociétés s’engageant à bannir les œufs de batterie. On y retrouve la grande distribution donc, mais aussi des acteurs de l’hôtellerie, de la restauration collective, de la restauration tout court et des fabricants de produits à base d’œufs, certains même n’utilisant d’ores et déjà plus d’œufs de batterie. Comme Amora, Mars (Oncle Ben’s, Suzi Wan…), les desserts Gü, Michel & Augustin…

« Toutes les semaines de nouvelles entreprises s’engagent »

« Toutes les semaines, de nouvelles entreprises s’engagent », assure Johanne Mielcarek. Le 2 novembre, Nestlé s’engageait ainsi à n’utiliser que des œufs de poules élevées en liberté dans tous ses produits d’ici 2025.

Et les récalcitrants sont soigneusement mis sous pression par la L214. Giraudet, le fabricant bressan de quenelles, est en ce moment dans le collimateur. Un site Internet, giraudetstopcruaute.com a été lancé par l’association la semaine dernière et invite les visiteurs à signer une pétition.

En obtenant les engagements de la grande distribution et des industries agroalimentaires, les associations de défense de l’environnement espèrent toucher in fine les producteurs d’œufs et à les détourner des élevages en cage.

Matines veut accélérer sa mutation

Et ça marche ? Matines, leader français de l’œuf de consommation, annonce ce jeudi soir vouloir accélérer sa mutation vers les œufs dits "alternatifs", c’est-à-dire issus d’élevages de plein air et bio. Actuellement, le groupe produit environ 70 % d’œufs de poules élevés en cages et 30 % d’œufs issus d’élevages en plein air et bio. Il souhaite à terme inverser cette proportion, indique un porte-parole du groupe à l’AFP. Matines explique cette mutation par le souci de s’adapter à un marché qui « tire désormais sa croissance des œufs alternatifs ».

« Pour la première fois, c’est le marché lui-même qui pose des limites à ce qu’on fait subir aux animaux alors que la loi, elle, autorise toujours les élevages en batterie », s’enthousiasme Johanne Mielcarek.

L214 vise alors une fin des élevages en batterie des poules en Europe d’ici une dizaine d’années. Le premier étage de la fusée ? Johanne Mielcarek l’espère : « Aux Etats-Unis, la vague d’engagements pour le bannissement des œufs de batteries s’est déroulée il y a déjà deux ans. Désormais, ces mêmes acteurs de l’industrie agroalimentaire s’engagent pour un meilleur traitement des poulets d’élevage, abattus pour leur viande. »

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Faut-il interdire les corridas en France ?

Publié le par Ricard Bruno

 

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